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EXTERNE

Harry est actuellement à l'hôpital, Louis assit sur un fauteuil à-côté de son lit, en lui tenant la main. Le jeune bouclé est endormi et les médecins n'ont pas du tout rassurer Louis. Quand l'ambulance est arrivé à l'hôpital, il y a maintenant plus de trois heures, quand les médecins ont été faire plusieurs examens pour savoir ce que Harry avait, ils ont annoncés à Louis qu'ils ne savait pas se qu'il avait, et qu'il ne se réveillerait sûrement pas avant quelques jours ou bien quelques semaines.

Louis était complètement perdu. Tout se passait pour le mieux entre eux deux. Après que Louis est apprit cette nouvelle, il a directement appelé Anne et Johanna. Ça fait maintenant plus de trois heures et demi, et elles viennent enfin d'arriver, avec un visage qui en dit long. Comme si elles savaient tout, comme si elles cachaient quelque chose. Mais Louis n'en pris pas conscience, il préférait mémoriser les traits parfait du visage d'Harry.

LOUIS

-jour 1-
(ne me faites aucune remarque sur Louane)

LOUIS : Harry.. Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Pourquoi es-tu dans un lit d'hôpital ? Pourquoi tu ne te réveille pas ? Tu avais l'air en bonne santé pourtant. Je reviens demain, réveille toi vite Haz. Je t'aime ne l'oublie pas.

-jour 2-

LOUIS : Bonjour Harry. J'espère que tu m'entends même si tu ne me réponds pas. Il est au alentour de dix-sept heures et je viens de terminé les cours. J'ai revu Niall, Zayn et Liam aujourd'hui. Ça faisait tellement longtemps, je suis super heureux. J'ai fais la connaissance de Lucie aujourd'hui. Tu sais, la petite brune ? J'ai parlé avec elle. Elle m'a dit qu'elle était heureuse d'enfin nous rencontrer, moi, Niall et toi. Elle m'a aussi dit qu'elle trouvait Niall très mignon. Elle m'a dit qu'elle aimait aussi beaucoup manger mais elle est Niall. Elle fait partit de ces personnes qui mange sans prendre de poids. On va peut-être pouvoir créer un couple, non ? Enfin j'aurais besoin de ton aide. Je vais y allez. Je t'aime.

-jour 5-

LOUIS : Hey Haz'. Comment tu vas ? Je vais mal moi. Je n'arrive plus à prendre du poids, j'en perd beaucoup. Je n'arrive plus à manger, la nourriture me dégoûte. Qu'es-ce qu'il se passe Harry, je ne comprends plus rien. Réveille toi. Je t'aime.

-jour 18-

LOUIS : Bonjour belle au bois dormant. Je ne sais même pas pourquoi tu es ici. Les médecins ont pourtant découvert ce que tu avais, ils l'ont dit à ta maman. Elle n'avait pas l'air choquée je dirais même qu'elle s'en doutait. Elle n'a rien voulu me dire à ce propos, je n'en peux plus d'attentre. C'est tellement long. Je t'aime, à demain.

-jour 34-

LOUIS : Harry. Réveille toi, je t'en supplie. Je n'arrive plus à sourire aide moi. J'ai.. J'ai au moins perdu une dizaine de kilos depuis que tu es endormi. Les médecins m'avait dit quelques jours, ou même quelques semaines. Je n'y arrive plus Harry. Reviens parmi nous, et ne t'envole pas. Je t'aime.

-jour 57-

J'arrive devant sa chambre. Ça ne sert à rien de toquer alors j'entre dans celle-ci en prenant soin de refermé la porte derrière moi. Je tourne la tête pour apercevoir un bouclé avec un visage neutre, paisible et blanc. Je m'avance vers ce fauteuil inconfortable que j'utilise depuis cinquante sept jours maintenant. Je lui prend délicatement la main, comme à mon habitude. Mais cette fois-ci, je me lâche je pleure. Ma tête repose sur sa main froide et j'ai même l'impression que c'est celle d'un mort. Je ne parle pas aujourd'hui, je n'ai pas le courage. Je pars au bout d'une heure, trois heures, six heures peut-être ? Je l'embrasse sur le front en lui disant que je l'aime et repars, comme je suis arriver sans avoir aucune réponse, comme d'habitude.

-jour 94-

LOUIS : Bonjour mon amour. Comment vas-tu ? Moi je n'ai jamais été aussi mal. Quand on c'est séparé il y a douze ans, je savais au moins que tu étais en vie, là je ne sais même pas si tu l'es. Je sais juste que ton coeur bat à cause des petits bruit indécent que fait cette machine. Mais es-ce qu'un jour, je pourrais sentir ta main se serrer dans la mienne ? Es-ce qu'un jour je pourrais encore entendre ta voix ? Es-ce qu'un jour j'irais mieux ? Es-ce qu'un jour tu te réveillera ? Tu me manques. Si il y a quelque chose que j'ai appris de mes milliers d'erreurs, c'est que tu es celui que je veux à la fin de la journée. Réveille toi mon ange. Je t'aime, à demain.

-jour 121-

Aujourd'hui, ça fait quatre mois qu'il est endormi sur se lit. Je perd espoir maintenant. J'ai décidé aujourd'hui de lui chanter quelque chose. Alors je m'approche de son lit, prend sa main et entrelace nos doigts, comme à mon habitude. Je commence alors à mettre une composition de piano que j'ai enregistré chez moi. J'allume ma petite enceinte pour avoir un meilleur son et le mets au plus bas. Je commence alors à chanter. Ma voix est d'abord timide, puis au fur et à mesure que la musique avance, ma voix se pousse et nous n'entendons plus que moi dans cette chambre, peut être hôpital. Je chante en regardant la porte en espérant que personne n'entre. And I look after you. Sur la fin de ma chanson, ma voix craque et ma tête est à présent sur nos mains entrelacer. Des larmes salés coulent le long de mes joues et mon corp est pris de sanglots. Je me lève et regarde Harry une dernière fois en lui déposant un baiser sur les lèvres cette fois-ci.

LOUIS : Je t'aime Harry, reviens vite.

Et je pars ensuite de cette chambre livide et froide.

-jour 165-

Cinq mois et demi. J'ai refais une petite compo, en français cette fois-ci. Je l'ai appelé : Tallulah. Je fais comme la précédente fois. Je mets la musique sur ma petite enceinte et commence à parler, chanter à quelque moment.

LOUIS : Alors que le bruit de nos talons sur le macadam trempé résonne dans la nuit de Décembre
Alors il faut rattraper le temps perdu
Le temps passé loin l'un de l'autre
Je suis un peu fébrile et toi t'as cet air un peu songeur
Tu fais ce bruit avec tes lèvres que je connais par coeur
Les mots se font rares mais peu importe
Les silences comptent aussi et on a toute la nuit
Alors que l'odeur d'amande sucrée de nos haleines alcoolisées nous revient par la buée qu'on expire
Alors les langues se délient
Alors on ose enfin parler, se dire les choses
Tu es partie, je suis resté, on a changé
On s'est construit chacun de notre côté
Et j'ose pas trop le dire mais souvent tu me manques et je suis heureux à cet instant de pouvoir simplement te regarder
Dans ma poche un briquet, je fais des étincelles par série de trois
Réflexe bizarre je sais mais je voudrais que ce moment s'arrête pas

Si le bateau coule, si le bateau sombre
Je te suivrais, je serais comme ton ombre
Tu me trouveras toujours dans ton sillon
Dans les sales moments comme dans les bons
Et si le ciel s'écroule, si les continents plongent
Je te suivrais même jusque dans tes songes
Tu me trouveras toujours dans ton sillage
Dans les lignes droites et les virages

Alors que nos visages engourdis par le froid brillent sous le crachat nocturne
Alors on discute à bâtons rompus comme à cette époque bénie ou tu partageais ma vie
J'aime toujours ce que tu es, en fait même plus qu'avant je crois maintenant que t's plus là
Et puis y'a quelque chose de plus lumineux, de plus coloré, de plus vivant
Je trouve ça séduisant
Dans ma poche un briquet, je fais des étincelles par série de trois
Réflexe bizarre je sais mais je voudrais que ce moment s'arrête pas

Si le bateau coule, si le bateau sombre
Je te suivrais, je serais comme ton ombre
Tu me trouveras toujours dans ton sillon
Dans les sales moments comme dans les bons
Et si le ciel s'écroule, si les continents plongent
Je te suivrais même jusque dans tes songes
Tu me trouveras toujours dans ton sillage
Dans les lignes droites et les virages

Alors que le bruit de nos talons sur le macadam trempé résonne dans la nuit de Décembre
Alors il faut rattraper le temps perdu
Le temps passé loin l'un de l'autre
Tu me dis que bientôt peut-être on va se retrouver
Que bientôt peut-être tu vas revenir
Alors mon coeur s'emballe mais je le garde pour moi, je me contente de sourire et de jouer avec la pierre de mon briquet
Toujours ce briquer dans ma poche, je fais des étincelles par série de trois
Réflexe bizarre je sais mais je voudrais que ce moment s'arrête pas

Si le bateau coule, si le bateau sombre
Je te suivrais, je serais comme ton ombre
Tu me trouveras toujours dans ton sillon
Dans les sales moments comme dans les bons
Et si le ciel s'écroule, si les continents plongent
Je te suivrais même jusque dans tes songes
Tu me trouveras toujours dans ton sillage
Dans les lignes droites et les virages.

Je redresse brusquement la tête en sentant une pression sur mes doigts pour voir Harry qui me regarde, avec un sourire fatigué et en caressant lentement ma main avec son pouce. Des larmes de joix.

All my love. -P

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