Chapitre 27 : Noël

Voilà enfin mon dernier chapitre! Je tiens à tous vous remercier pour tous ces votes, ces commentaires et surtout merci d'avoir lu ma fiction jusqu'à la fin! Je ne sais pas vraiment si c'est la fin à laquelle vous vous attendiez, je ne sais même pas si le nombre de chapitres vous convient mais j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop si c'est un peu mauvais... J'espère que ça ne le sera pas! Ce chapitre se déroule le 24 décembre au cas où j'ai oublié de le préciser. Merci à tous! Bisous, Léa.

(/!\ Un peu de LEMON vers la fin du chapitre :) )

Je vous invite à lire mes deux autres fictions: Anonyme (Larry) et Architect of the Heart (Ziam) !

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Harry's POV

La neige enveloppait de sa couverture blanche poudreuse l'ensemble des sapins et des maisons. Les trottoirs et les ruelles étaient glacés et les quelques réverbères diffusaient une très légère lumière jaunâtre. Le tout rendait cette fête de fin d'année absolument merveilleuse. Je sentis des bras peu musclés entourer ma taille et une petite tête se poser au niveau de mes omoplates. J'étais scotché devant la gigantesque vitre du salon pour observer ce spectacle depuis plus d'une heure.

-Qu'est ce que tu regardes comme ça mon coeur? Chuchota une petite voix contre mon oreille.

Je sortis rapidement de ma contemplation pour me tourner face à Louis qui me scrutais longuement, glissant sa petite main contre ma joue. J'avais l'impression que chacun de ses organes était minuscule mais la simple pensée de ce qu'il avait entre les jambes me fit secouer la tête intérieurement. Ses lèvres s'écrasèrent contre les miennes pour m'offrir un baiser d'une douceur inégale. Ses lippes étaient tellement douce et je regrettais le moment où il rompit notre échange.

-C'est un jour spécial aujourd'hui, non? Me questionnais-je en frottant mon menton entre mon index et mon pouce.

Un rire cristallin s'échappa des lèvres de mon petit ami alors que sa dextre s'aventurait dans sa repousse de barbe. Dieu ce qu'il était bandant avec ses yeux bleus étincelants et ses cheveux légèrement plus longs que d'habitude. Je remarquais qu'il avait beaucoup prit en maturité et je ne sais pas si c'était grâce à moi mais, prétentieux comme j'étais, je ne m'empêchais pas de me remercier mentalement.

-Louis, Harry, venez vous installer à table.

Notre petite bulle s'effaça lentement lorsque Johannah, la mère de Louis, pénétra dans le salon. J'attrapais la main de Louis avant de le conduire vers la salle à manger où la famille Tomlinson, quasiment dans son intégralité, avait été conviée. Autant vous dire que l'immense pièce était bondée. Louis avait revêtu, pour l'occasion, une chemise sans col d'un blanc immaculé qu'il avait entièrement boutonnée ainsi qu'un slim noir plus que simple mais auquel il avait rajouté des bretelles en matière cuir. Quant à moi, j'avais simplement enfilé une chemise avec des motifs aztèques noir et blanc puis un slim noir et pour couronner le tout, j'avais opté pour un veston en bi-matière.

Après avoir traversé la foule qui s'attroupait autour du buffet, je me retrouvais enfin face aux parents de Louis. Sa mère était souriante et excitée surtout parce qu'elle n'attendait pas une seconde pour me présenter à ses soeurs et frères. Son père gardait un visage impassible, comme il le faisait depuis que notre relation était apparue au grand jour. Il restait distant avec moi et il me parlait très peu comme pour me montrer qu'il se fichait complétement de moi. A vrai dire, tout cela me rendait mal à l'aise d'autant plus que mes parents n'étaient toujours pas au courant mais nous passions le plus clair de notre temps chez Louis.

D'ailleurs, je n'hésitais pas une seconde à tirer ce dernier à l'extérieur de son immense demeure. Nous nous retrouvions les pieds dans la neige et quelques petits flocons s'échouaient sur nos vêtements si bien que je n'hésitais pas une seconde et je couvrais Louis de ma veste.

-Alors ça nous fais combien de mois aujourd'hui mon bébé? Demanda Louis avec un petit sourire.

-Mmh.. cinq mois et demi monsieur Tomlinson.

Je le tirais dans mes bras pour le protéger de la froideur hivernale et je frottais avec douceur son dos. Je sentais son souffle chaud s'écraser contre mon cou comme les vagues s'écrasent contre les rochers et c'était vraiment appréciable de le sentir si proche de moi. Mon regard balaya la cour intérieure de la grande maison et je remarquais Niall et Liam qui profitaient de notre instant si intime pour débarquer en tenant un gigantesque gâteau sur un plateau en argent. L'image m'arracha un petit rire semblable à un murmure alors que Louis se tournait pour découvrir nos deux acolytes qui arboraient, tous deux, des sourires narquois. Les yeux de mon petit ami s'écarquillèrent devant la beauté de la pièce montée classique, entièrement faite de choux qui s'élevait devant nous. Les yeux de Louis brillaient et je savais qu'il raffolait de ce genre de petites attentions. Sa mère m'avait déjà raconté qu'il adorait les gâteaux et particulièrement celui-ci. Niall portait sa guitare sèche, certes, avec un peu de difficulté mais dès lors que le gâteau fut posé sur la table en marbre du jardin, il poussa un soupir de soulagement. Louis s'empressa de serrer contre lui Niall puis Liam et finalement, moi.

-Qui a fait cet énorme gâteau? Il a vraiment l'air délicieux, je veux le goûter! S'exclama mon petit ami en sautillant sur place comme un enfant qui attendrait son cadeau de noel avec impatience.

-C'est un boulanger français dans le quartier alors il maîtrise parfaitement la pâtisserie. Je dois avouer que Niall a été le premier à avoir l'idée mais je t'ai réservé un autre cadeau, un peu plus personnel.

Mes mots avaient le don d'étirer son sourire et ma main caressa ses reins alors qu'il commençait déjà à entamer un des choux qui ornait la pièce montée. Il en apporta un à mes lèvres et je croquais dedans.

-J'ai même amené la guitare pour vous jouer un petit air, s'extasia Niall en empoignant sa gratte.

-Ma mère nous attend à l'intérieur, non?

-Harry l'a prévenu que nous t'avions préparé quelque chose. Maintenant laisse moi jouer de la guitare! J'espère que ça te plaît au moins qu'on soit là!

Niall plissa les yeux après avoir prononcé ces mots mais pour le rassurer, Louis l'étreignit une fois de plus avant de lui tapoter le dos.

-Dépêche toi de me jouer de la gratte!

Et sans plus attendre, le blondinet entama les premiers accords et je découvrais, avec une grande joie, que Louis et Niall avait lié une certaine amitié lors de mon départ. 

En moins d'une heure, le gâteau avait entièrement était dévoré. Entre Liam, l'estomac sur pattes et Niall et sa gourmandise, la pièce montée n'avait pas fait long feu. J'étais toujours aussi heureux de voir le visage de Louis illuminé et je peux vous promettre que ce n'était pas de la faute de l'éclairage extérieur. C'était juste qu'il avait l'air d'être comblé par notre cadeau et c'était le plus important. Mais mon présent était toujours inconnu de Louis et je sentais que ce dernier commençait à s'impatienter. Lorsqu'il tira mon bras pour me tirer un peu plus loin des deux tourtereaux qui échangeaient une étreinte passionnée, mes propos se confirmaient. Je le conduisais donc vers la chambre, à l'étage alors que le vacarme était épouvantable dans la salle à manger. Apparemment la fête battait son plein et personne n'avait l'air d'avoir remarqué que nous manquions à l'appel.

Etrangement, je me sentais plus à l'aise aux côtés de Niall, Liam et Louis. Non que la famille Tomlinson soit insupportable ou même exécrable mais j'avais le sentiment d'être l'intru parmi tout ce monde. Rare était les membres de la famille tels que les fiancés ou autres et je me sentais donc gêné d'avoir été le seul à me pointer à ce rassemblement familial. Une fois que la porte fut fermée à double tour derrière nous, je me tournais vers Louis qui me regardait avec une certaine incompréhension même si, au fond de lui, je présumais qu'il savait ce qui allait se dérouler dans cette pièce et je devinais même une certaine impatience.

-Mon cadeau n'est pas vraiment comme le gâteau et la guitare... Il n'est pas vraiment matériel mais je voulais te l'offrir depuis déjà un moment mais j'attendais le bon moment et ton anniversaire est arrivé, murmurais-je contre son oreille.

Je le sentais déjà trembloter, ressentir toutes les premières sensations d'un premier amour et son souffle s'accélèrait si bien que je me demandais si il n'allait pas frôler la crise cardiaque. En tentant un regard vers ses yeux bleus lagons, je remarquais une lueur de désir prendre forme. Alors que j'allais ajouter quelques mots à propos de cette fameuse surprise, il me coupa net en empoignant mes boucles pour que nos lèvres s'entrechoquent. Le baiser était tellement... Sauvage mais rempli de passion et d'amour, il était désireux et ça ne m'empêcha pas de le pousser avec douceur sur le lit.

Lorsqu'il se retrouva en position assise, il s'emballa et ses mains vinrent déboutonner ma chemise puis ses lèvres embrassèrent mon corps, le léchèrent, le mordillèrent avec toute l'envie présente dans ce monde rassemblée en un seul homme. Louis Tomlinson. Et je ne tardais pas à devenir le deuxième homme le plus excité et conquis de toute cette planète. Sa langue caressait mon nombril et je dû mordre ma main pour m'empêcher de gémir à haute voix. Mon pantalon ne tarda pas à rejoindre le reste de mes vêtements et je me sentais quelques peu stressé lorsque je me retrouvais face à lui, à moitié nu, dévoilant toute mon intimité. C'est en me répétant qu'il m'avait déjà vu à plusieurs reprises nu lorsque nous étions enfants que je tentais de me rassurer.

Il ne me lâchait plus du regard et ce dernier était brûlant. Je voulais le toucher mais il agrippa fermement mes poignets pour m'empêcher tout contact avec sa peau. Il voulait mener la danse. Tout se confirmait lorsqu'il fit glisser mon boxer le long de mes grandes jambes en tirant sur l'élastique de mon sous vêtement. Je me retrouvais alors complétement dévêtu et sa langue s'attarda sur la largeur de ma colonne de chaire tandis que sa dextre caressait ma toison de poil. Il était tellement excitant et je pense que tout ça se voyait puisque mon membre se tenait devant ses lèvres, l'air imposant.

-Lou... Louis... Ne t'oblige pas à faire ça... Murmurais-je en glissant ma main dans ses cheveux.

-Je ne m'y oblige pas...

-Je veux te faire plaisir moi aussi.

Et sans attendre sa réponse, je commençais à retirer ses bretelles puis à déboutonner sa chemise. Ses abdos se dessinaient légèrement et ça le rendait absolument craquant. Le football devait être l'un des premiers élément pour lui forger ces tablettes de chocolats.

Après quelques secondes où mes baisers n'ont pas cessé de parcourir son corps, il se retrouvait complétement nu. J'avais besoin du moindre contact avec lui alors il se retrouva en dessous de mon corps, sur le lit. Mes lèvres baisaient son cou, son torse, ses bras, même ses mains. Chaque parcelle de son corps se devait obligatoirement de passer sous mes baisers chauds et humides. Il devait être mien et je devais être sien. Alors son corps finissait rempli de suçons, rempli de mes lèvres, de ma chaleur, de mon être et c'était ce que je désirais par dessus tout.

Lorsque mon visage se retrouva enfin face au sien, ses yeux bleus, noir de tentation se plongèrent dans mes reliquaires vert forêt. Nos lèvres se sollicitaient elles aussi, elles voulaient s'écraser, les unes contre les autres en arrachant un gémissement à mon compagnon. L'ambiance était torride, silencieuse. Seul le désir avait la parole ce soir là. Alors je ne prenais même pas une seconde pour réfléchir et je l'embrassais parce que c'était un moyen de laisser le silence s'effacer. De laisser les petits bruits de succions prendre la relève, de laisser notre amour débordant s'éterniser chaque minutes. Et le moment final arriva; celui où nos lèvres se détachèrent, que nos regards se questionnèrent, que nos membres se frottèrent, l'un contre l'autre pour montrer notre volonté commune. 

-La première fois risque d'être un peu douloureuse. Chuchotais-je.

-Tu l'as déjà fait Harry? Demanda-t-il avec une petite moue presque boudeuse même si son regard restait rempli de convoitise pour notre prochaine nuit d'amour. 

-Jamais mais les livres le disent. 

Il pouffa de rire et je le regardais fixement en secouant la tête, un petit sourire scotché sur les lèvres. Mais lorsqu'il eut reprit son sérieux, ses jambes s'enroulèrent autour de ma taille et je devinais son regard balayé mon corps comme si c'était une convoitise.

-Monsieur Harold Styles, je veux que vous me fassiez l'amour ce soir...

Ses mots n'avaient été qu'un souffle, qu'un murmure mais ils signifiaient tellement pour moi. Alors pour répondre à ses exigences, je plaçais mon sexe face à son orifice. Bien que Louis se montre souriant, je savais pertinemment qu'une part de lui était morte de trouille et c'était la même chose pour moi. Ma pire angoisse était de le blesser.

Alors il se colla un peu plus contre moi comme pour m'inciter à le faire. Je répondais à sa demande et je le pénétrais avec le plus de douceur possible. Malgré tout, un gémissement de douleur s'échappa de ses lèvres. Cela ne devait pas être confortable pour lui alors que moi, j'étais presque au paradis. Comme je ne voulais pas le laisser souffrir un peu plus longtemps, j'hésitais à me retirer. Il attrapa doucement mes épaules et il chuchota ces mots.

-Fait le Harry... La douleur disparaîtra.

J'acquiesçais après quelques secondes et j'entamais quelques coups de bassins qui lui arrachèrent une série de gémissements, cette fois ci rempli de plaisir. Alors tout s'enchaînait. Nos corps étaient collés l'un contre l'autre et la chaleur de la pièce n'était même plus insupportable. Ses ongles s'étaient enfoncés dans la chaire de mes épaules si bien que j'étais persuadé de garder une trace de notre nuit d'amour pendant plusieurs jours. Mais c'était l'un des plus beau cadeau qu'il puisse me faire. Je voulais que cet instant reste gravé dans sa mémoire même dix ans plus tard lorsqu'il se retrouverait dans le lit d'un autre homme, dans des bras musclés. Je veux toujours faire partie de lui. Qu'il se souvienne que c'était moi le premier homme à l'avoir aimé et à lui avoir fait l'amour et ce, jusqu'à sa mort. 

Mes coups de reins s'étaient intensifiés et Louis couvrait sa bouche pour ne pas laisser ses cris de plaisir se faire entendre dans la pièce du dessous. Malgré le brouhaha général, il fallait être prudent. Je me sentais alors toucher ce qu'ils appelent si bien "le septième ciel" et les livres ne mentent pas, c'est incroyablement bon et surtout quand c'est un moment partagé avec Louis. Alors nous ne tardions pas à venir, lui sur mon torse et moi en lui comme pour le marquer indéfiniment.

Un râle de plaisir s'échappa de mes lèvres et je me laissais tomber contre son torse en sueur, emmêlant nos souffles court. Nous ne faisions qu'un à cet instant précis et croyez moi, c'était absolument merveilleux comme instant. C'était ma première fois et la première de Louis et notre couple transpirait l'amour. Nous étions fous l'un de l'autre et bien qu'il ai gâché trois années de ma vie, j'étais certain qu'il allait m'en redonner le double, le triple, le quadruple. J'étais prêt à l'aimer et ce n'était un secret pour personne.

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