Chapitre 24 : "T'es un petit joueur Louis!"

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Louis' POV

Les mots d'Harry me rendaient dingue. Il avait envie de moi.. Harry Styles, le type dont je rêvais depuis si longtemps crevait d'envie de faire des choses pas très catholiques avec moi. Mes lèvres venaient une fois de plus rejoindre les siennes. Le baiser était bourré de désir et d'envie, nos lèvres brûlantes et nos corps collés l'un contre l'autre comme pour ne faire qu'un. Je mordillais sa lèvre inférieure et Harry s'agrippait à ma nuque comme si sa vie en dépendait, serrant mes petites mèches de cheveux. Dieu ce qu'il était bandant rien qu'à le voir me tenir et me caresser de la sorte. Malheureusement, il rompit le baiser plus tôt que ce que j'avais prévu.

-Lou.. J'en ai vraiment envie..

-Je sais Haz.. 

-Mais là, dans la voiture c'est...

Il s'interrompit et grâce à la lumière que diffusait les lampadaires à côtés de la voiture, je pouvais voir ses joues prendre feu. Je lâchais un petit rire puis je déposais un baiser au sommet de son crâne en le serrant contre mon torse.

-Ce soir tu vas dormir à la maison.

Il acquiesçait puis nous nous séparions avant de prendre la route en direction de chez moi. Les lumières défilaient mais j'étais toujours autant excité à l'idée d'imaginer le corps en sueur d'Harry au dessus de moi.. Je l'imaginais me toucher, me lécher, m'embrasser comme si sa propre vie en dépendait, comme si c'était notre dernière nuit. Et lui, il était là à se mordiller la lèvre comme un enfant qui aurait reçu une punition de ses parents. Et il était tellement craquant mon dieu..

Lorsque nous arrivions dans ma rue, je commençais à me sentir pris dans un étau. Certes, je rêvais de faire l'amour avec lui mais j'étais stressé parce que je n'avais jamais fais ce genre de choses avec un garçon et j'avais l'impression que ça ne faisait pas assez longtemps que nous étions ensemble. Oui, je ne voulais pas faire comme ces foutus couples parfaits qui ne peuvent pas s'empêcher de chialer dans les bras l'un de l'autre en se répétant des "je t'aime" et des mots à l'eau de rose mais je ne voulais pas me précipiter. Je voulais que ce soit notre plus belle nuit et qu'elle reste forgée dans notre esprit. Pas comme avec Eleanor. Avec elle, j'avais déjà oublié la première fois qu'on l'avait fait mais je met ma main à couper qu'elle était venu me chauffer et qu'on l'avais fais derrière les vestiaires. Et pourquoi je pensais à ça moi?! J'étais censé penser à Harry. De toute évidence, je ne ressens rien pour Eleanor, elle était juste un trou pour que je puisse me détendre de temps à autre.

Je ressemblais au parfait cliché il y a quelques mois et maintenant, je me sentais moi, je me sentais libéré d'un poids. Je n'avais plus à rester le fils à papa, capitaine de l'équipe football qui terrorise les loosers et qui sort avec la plus belle fille du lycée. J'avais connu une évolution et le plus important, c'est que je m'en rendais compte moi même et j'étais fier du résultat. Je me foutais de ce qu'on pouvait penser sur Harry et moi. Des photos et vidéos qu'on pouvait foutre sur Internet en critiquant les fils à papa qui se roulaient des pelles devant l'établissement. J'étais libre de penser et de vivre de la façon dont je le souhaitais.

Harry glissa discrétement sa main sur mon entrejambe ce qui me fit frémir. Son regard était toujours aussi brûlant. Ses cheveux étaient ébouriffés lorsque j'avais glissé mes mains dans ses boucles et on pouvait voir qu'il bandait réellement. Si on m'avait dit que je pouvais faire de l'effet à un garçon il y a trois mois de ça, j'aurais dis à la personne de bien aller se faire foutre. Un sourire s'étira sur ses lèvres puis je me garais sous l'auvent qui jouxtait la villa. 

-Tes parents sont là? Demanda-t-il et je remarquais un grain d'angoisse dans sa voix.

Puis je remarquais qu'il tremblait et qu'il avait la bouche entrouverte pour prendre plus d'air, comme si il était prêt à exploser dans la minute qui suivait. 

-Mon père doit encore travailler et ma mère doit sûrement regarder un film ou elle doit dormir.. Je haussais les épaules pour tenter de cacher mon stresse avec une certaine difficulté.

-Je devrais appeler mes parents pour les prévenir ou.. Leur envoyer un message! S'exclama-t-il.

-Oui.. Un message, c'est très bien..

Il s'empressa de sortir de la voiture puis je le rejoignais alors qu'il s'approchait de l'entrée en tapotant sur le clavier de son portable. Il avait le souffle court, je pouvais l'entendre mais je préférais ne pas faire de commentaire pour le moment parce que j'étais aussi angoissé que lui en imaginant ce qui se passerait dans ma chambre. Je pénétrais dans le bâtiment et remarquais directement qu'aucune lumière n'était allumé. La maison était plongée dans l'obscurité. J'y remédiais en éclairant puis je grimpais jusqu'à ma chambre. Là, j'entrais, suivi de près par Harry puis je le laissais s'installer sur mon lit. Ses yeux ne montraient plus de désir mais de l'angoisse. Harry était mort de trouille et je l'étais aussi. Lorsque je m'asseyais à côté de lui, je le vis nettement sursauter puis il osa enfin glisser son regard vert-forêt en direction du mien.

-Bon alors j'imagine qu'on doit..

-C'est pas une obligation enfin tu n'as pas l'air très en forme... le coupais-je.

-Je n'ai jamais fais quoi que ce soit avec un garçon sauf me mettre à poil devant toi quand on été gamin comme tu me l'a rappelé et j'ai un peu peur...

Je hochais lentement la tête puis je finissais par caresser sa jambe.

-J'ai l'impression qu'on s'oblige à le faire.. Ca ne devrait pas se passer comme ça, on devrait pas avoir aussi peur..

Il me regardait fixement puis sans crier gare, ses lèvres s'échouèrent sur les miennes. Je prenais alors le contrôle du baiser et je l'allongeais sur le lit. Ma langue s'enroulait autour de la sienne puis je la suçotais et je mordillais ses lèvres. Le signe de mon envie s'était redressé dans mon boxer. Son corps collé contre le mien ne pouvait que me faire ce genre d'effet. Il glissa ses mains sur ma taille alors que j'agrippais fermement ses boucles entre mes longs doigts. 

-Je veux te toucher Harry, je t'en prie, laisse moi te toucher.. Arrivais-je à prononcer entre deux baisers. 

Sans même attendre sa réponse, je déboutonnais son slim noir puis le descendais afin de toucher sa virilité même si le simple bout de tissu entre ma main et sa peau me perturbait quelque peu. Je voulais lui donner du plaisir et je voulais qu'il m'en donne. Que l'on soit au bord du gouffre tous les deux, à se regarder jusqu'au moment où l'on atteindrait le climax..

-Touche moi Louis.. 

A ces mots, je ne pouvais plus résister et je baissais son boxer pour entamer de langoureux vas et vient sur sa verge tendu. Dieu ce qu'elle était imposante entre mes petites mains, je n'arrivais même pas à la serrer entièrement dans mon poing. Mais lui, il ne me lâchait pas du regard, il continuait d'embrasser mes lèvres. De tous petits baisers mais qui signifiaient tellement de choses.

Ce soir là, nous avions préféré laisser nos corps montrer notre amour. Les "je t'aime" et compagnie étaient de trop. Le contact entre nous étaient bien plus important. Alors je l'avais caressé, de haut en bas et il avait fait la même chose pour moi et comme je m'y étais attendu, nous étions venu ensemble, moi, serré contre lui, agrippant ses épaules alors qu'un de ses bras agrippait fermement ma hanche. Il avait enfoncé ses ongles dans ma chaire et j'étais persuadé que le lendemain, au petit matin, j'aurais encore la trace de cette nuit. Nos regards s'étaient mêlés toute la soirée. Moi et mes yeux bleus océan innondant les yeux vert d'Harry. J'avais conscience que je le rendais fou et c'était réciproque mais c'était tellement bon de le voir gémir de la sorte, les lèvres entrouvertes et les yeux mi-clos.

Cette nuit là, nous avions choisi de ne faire que les préliminaires. Harry et moi étions bien trop stressé pour passer à la pénétration. Mais j'avais le sentiment d'avoir fait l'amour avec lui parce que nos pieds s'étaient enchevêtrés durant toute la nuit et l'odeur de l'amour avait flané dans la chambre. Et cette phrase paraît tellement cliché mais  bordel, c'est vraiment ce que j'avais ressenti.

 *     *     *

Je me redressais dans mon lit. Harry était couché à mes côtés, il n'avait pas bougé et j'aurais juré avoir vu un sourire se dessiner sur ses lèvres. Le soleil était éclatant à l'extérieur, il faisait chaud et mes rideaux laissaient filtrer la lumière. Je descendais lentement les escaliers et une fois arrivé dans la cuisine, je remarquais une lettre sur le comptoir. Ma première hypothèse fut que ma mère avait rédigée une lettre afin de me virer de la maison après avoir appris ma relation avec Harry et avoir entendu nos ébats la nuit dernière. La deuxième hypothèse fut que l'université m'envoyait son approbation ou non pour la candidature que j'avais donné. Je penchais pour la deuxième proposition même si la première me faisait déjà frémir. Je sortais le papier de l'enveloppe blanche où était inscrit mon nom et mon adresse parfaitement calligraphiés et j'étais heureux de découvrir qu'il s'agissait seulement d'une réponse de l'université. J'entendis des pas descendre les escaliers, un bâillement puis Harry apparut, habillé d'un de mes boxers et de son tee-shirt noir. 

-Qu'est ce que c'est?

Je ne répondis pas et après avoir lu les premières lignes, je lui tendais la lettre en posant mes fesses sur une chaise, plaquant ma main sur mon front.

-Mais.. Tu es accepté Louis, c'est génial! S'écria-t-il même si je ressentais dans sa voix une once de tristesse.

Je relevais la tête. Il ne souriait pas. Ses yeux étaient voilés par les larmes et il préfèrait me tourner le dos pour ne pas affronter mon regard inquisiteur.

-J'ai une grosse poussière dans l'oeil donc ne va surtout pas croire que je pleure parce que tu pars loin de moi l'année prochaine.. Se dépêcha-t-il d'annoncer.

-Harry, tu te balance tout seul. Soupirais-je.

Il se tourna enfin face à moi et je le vis essuyer ses larmes. Je me levais, le serrais fort contre moi puis j'embrassais sa joue.

-Je ne veux pas que tu pleure pour ça. Tu sais pourquoi Haz?

-Non.. Dit le moi..

-Je vais te le montrer.

Je me séparais de lui, attrapais la lettre puis je la déchirais en deux en abordant un grand sourire sur mes lèvres fines. Ses yeux s'écarquillèrent et en entendant son souffle se stopper, je devinais qu'il était au bord de la crise cardiaque. Soudain, il devint rouge de colère et il s'approcha de moi pour venir taper mon torse. Je m'attendais à être plus fort que lui mais il s'avère qu'il me dominait largement avec sa taille de géant et sa force d'ogre.

-Tu n'es pas bien toi non?! Parce que je me met à pleurer, monsieur doit déchirer son inscription pour l'une des plus prestigieuses université de toute l'Angleterre. Tu sais à quel point tu as travaillé dur pour obtenir ce résultat et tu sais quelle somme ton père à dû verser pour t'emmener dans une école pareille?! Et monsieur se contente de déchirer le papier comme s'il s'agissait d'une vulgaire merde alors que c'est en train de déterminer ta vie, imbécile! Mais monsieur Louis se dit: "Je vais jouer les grands et déchirer la feuille pour lui montrer que je ne suis pas un petit joueur."! Si, t'es un petit joueur Louis! 

Lorsqu'il s'interrompit, mes yeux ressemblaient à deux soucoupes volantes au dessus de la terre alors qu'il reprenait son souffle en essayant tant bien que mal de recoller les bouts. Il se mettait à chercher du scotch de partout et je me demandais ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour qu'il rentre dans une colère pareille. Je tentais un geste en sa direction mais il l'esquiva.

-Harry..

-Non Louis, je ne te laisserais pas foutre ta vie en l'air à cause de moi.. Me coupa-t-il.

-Hazza. C'est un bout de papier.

-Mais Louis, tu auras besoin de ce papier pour les inscriptions.

-Non, je suis inscris officiellement. Je faisais ça pour te montrer à quel point je me fichais de cette université. Je n'y mettrais pas un pied. Je veux rester avec toi.

Les larmes se stoppèrent il observa un instant le papier.

-Mais.. pourquoi tu n'irais pas à l'université?

-Est-ce qu'à l'université il y a un type avec des cheveux bouclés, des yeux verts, un putain de sourire et des foutues fossettes qui se nomme Harry Styles?

Il lâcha un petit rire que je suivis avant d'embrasser sa tempe.

-Je vais m'expliquer avec mes parents. Je leur dirais toute la vérité. Sur toi et moi, sur l'université. Je ne veux pas te quitter l'année prochaine. J'ai besoin de te voir sinon je sens que ça n'ira plus. Je vais devenir dingue à force de revoir tes lèvres dans mes plus beaux rêves. De me rappeler la nuit dernière. Je ne veux pas que ça s'arrête et qu'on doivent attendre les vacances pour pouvoir se voir. Ce ne sera jamais suffisant. Donc ce que je veux Harry, c'est passer le plus de temps avec toi. Je veux te prouver que je t'aime par n'importe quel moyen parce que maintenant c'est trop tard, je dépend de toi.

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