Chapitre 11 : Première leçon

Alors, pour commencer, ce chapitre contient des scènes avec énormément de violence physique donc âmes sensible s'abstenir. Ensuite, je suis désolé si Zayn passe pour quelqu'un d'absolument horrible mais il faut savoir que je n'utilise que le physique des véritables chanteurs et non leur personnalité (heureusement, je ne pense pas une seconde que Zayn puisse agir comme ça dans la vie réelle) et aussi, je n'ai absolument aucune haine envers Eleanor bien sûr :) ensuite j'espère vraiment que ça vous plaira, j'attends vos avis ;) Enjoy! :b

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Harry's POV

Les doigts de Louis s’aventuraient sur les chiffres inscrits dans mon cahier alors qu’il était complètement absorbé dans son explication. Il me jetait des coups d’œil de temps à autre pour être sur que je l’écoutais toujours mais bientôt mon regard rejoignait son visage et je hochais la tête lorsqu’il me regardait même si je n’écoutais pas. Je continuais de l’observer avec un petit sourire. En réalité, Louis était vraiment beau. Sa barbe avait un peu poussée ces derniers jours et il n’avait pas fait comme d’habitude ; il ne l’avait pas rasée. Il ressemblait à un homme. Le genre d’homme qui ferait fantasmer n’importe quelle femme. Et ses yeux… Ils étaient d’un bleu… Ce bleu qui me faisait rêver depuis mon enfance. Il remarqua que je le scrutais car il se stoppa et je détournais le regard vers le cahier :

-Oui, continue s’il te plaît.

Comme il ne continuait pas, je relevais une seconde fois mon regard vers le sien et ce fit son tour de m’observer longuement et de détailler chaque parcelle de mon visage. Gêné, je me raclais la gorge et fixais mon cahier, les sourcils froncés :

-Louis. Continue s’il te plait !

Il hocha rapidement la tête puis il recommença ses explications et cette fois-ci, j’essayais d’être plus intéressé par mes cours que par son visage. Nous passions donc plus d’une heure à revoir un bon quart de mes leçons et une fois que Louis était lancé, c’était finis, il n’arrêtait plus de parler. Ça se voyait que les maths le passionnaient. Et je suis sûr qu’il allait réaliser les rêves de son père, contrairement à moi. Finalement, Louis s’interrompit puis il referma le cahier avant d’annoncer :

-On pourrait aller boire un truc non ? J’en ai marre de réviser.

-Si tu veux. Répondis-je.

Je le suivais jusque dans la cuisine où il me servit un verre d’eau que j’attrapais avant de le vider d’une traite. Il me regarda avec de gros yeux puis il secoua la tête en souriant. J’haussais un sourcil.

-Je vais rentrer.

Il releva son regard et il paraissait déçu. Mais à quoi s’attendait-il au juste ? Qu’on redevienne meilleurs amis en une journée ? Non, ça ne marche pas comme ça. Louis est une ordure et je suis persuadé qu’il essaie d’être gentil, de s’intéresser à moi dans l’unique but de me faire du mal une seconde fois mais cette fois-ci je ne me laisserais pas berner.

-Très bien. Bonne fin de journée.

J’acquiesçais et j’allais ramasser mes affaires dans sa chambre avant de redescendre. Il était appuyé contre le mur de l’entrée, les mains dans les poches. Je m’empressais d’enfiler mes chaussures et je quittais la demeure des Tomlinson. J’accélérais jusqu’à la porte de chez moi et lorsque je m’engouffrais dans la résidence, je poussais un long soupir. C’est la première fois qu’il se passe autant de choses en une matinée. Je veux dire, tout ça entre moi et Louis. Oh et puis je n’ai pas arrêté de le regarder, il a dû s’imaginer des choses. Louis essaie d’être attentionné à mon égard mais je sais que lundi, lorsqu’il sera avec Liam et Zayn, ce ne sera pas la même chose. Il n’hésitera pas à me frapper et à m’insulter. Parce qu’après tout, on ne change pas un Tomlinson et c’est ce que je me répète depuis trois ans.

Le lendemain après midi, je saisissais mon portable et composais le numéro de Niall. Je collais mon téléphone contre mon oreille et après quelques minutes, j’entendis une voix. Celle d’un Niall complètement crevé et qui a dû dormir deux heures cette nuit.

-Allô ?

-Salut blondinet, c’est Harry. Tu dormais ?

-En effet, répondit-il après avoir lâché un petit rire. J’ai passé une très mauvaise nuit.

Je me retenais de lui poser une quelconque question à ce sujet puis j’enchaînais :

-Alors j’imagine que tu ne serais pas partant pour aller voir le match de l’équipe de football du lycée ?

-Dans une autre situation j’aurais accepté mais là Harry, je suis juste mort de fatigue, je suis vraiment désolé…

-Non c’est rien, je peux très bien y aller tout seul. Bon alors à plus tard.

Je raccrochais après qu’il m’ait salué puis je lâchais un petit soupir. Je n’avais pas envie de me pointer à ce match tout seul en sachant que les élèves de mon lycée me détestent. Mais comme j’ai quand même envie d’y aller et que je dois aller étudier avec Louis juste après, je vais lever mes fesses de mon lit et je vais aller le rejoindre. Je me ferais discret. Enfin avec mon visage défoncé par les coups de poings, je doute que ça fonctionne.

Je m’étais donc assis derrière les gradins et j’arrivais à voir le terrain même si j’avais un peu de mal. Mais je voyais Louis jouer comme un dieu… Je commence à ressembler à une groupie, il faut que je m’arrête… Oh et pourquoi je pense toujours à lui. C’est un con. Sors de ma tête foutu Tomlinson. Puis soudain les gens se levèrent des gradins pour applaudir et je scrutais une nouvelle fois le terrain. Louis venait d’envoyer la balle dans les cages et apparemment ce fut un magnifique but puisque j’entendais les lycéennes s’extasier devant le jeu de monsieur Tomlinson bien qu'elles n'y connaissent sûrement rien au football. Mais parmi tant de voix, je reconnus celle d’une fille dont je préférerais éviter l’existence. Eleanor Calder.

-Louis est vraiment parfait ! Il est beau et il joue comme un dieu, je tiens la perle rare ! Je l’aime trop mon Louis ! Mais les filles, ne soyez pas jalouse hein ?

Les filles à ses côtés pouffaient de rire et je me mettais à soupirer d’exaspération. Alors c’était de ça que Louis était tombé amoureux ? Et bien ça fais vraiment peur. Alors que je regardais la balle jongler entre les différents joueurs sur le terrain, mon oreille fut interpellée une seconde fois par les mots d’Eleanor.

-Et au lit il est parfait. La dernière fois, vous vous souvenez à cette soirée. Il m’a fait l’amour comme un sauvage mais qu’est ce qu’il était bon ! Je l’aime trop mon Louis ! Répéta-t-elle.

Je serrais les dents. Je crois que j’aurais préférais ne pas entendre ces mots et surtout pas tout droit sortis de la bouche d’Eleanor. Je me redressais et rejoignais un banc plus loin, près des vestiaires de Louis. Le match allait bientôt se terminer.

Finalement après plus d’une heure, Louis sortait des vestiaires, quelques mèches de ses cheveux mouillés tombant sur son front. Il était incroyablement sexy et il discutait avec Liam un peu plus loin. Zayn croisa mon regard et je baissais les yeux pour ne pas avoir d'ennuis avec lui. Malheureusement, il s’approcha de moi et il empoigna mon épaule pour me relever, ce que je fis sans broncher, les yeux baissés, prêt à recevoir le coup. Sauf que Zayn ne frappa pas le visage mais l'estomac. Je sentais déjà les larmes couler le long de mes joues à cause de la douleur insupportable. Il enchaîna avec un second coup de pied. Mes yeux étaient mi-clos et j’étouffais mes gémissements de douleur. Cet endroit était plus reculé du terrain si bien que personne ne passait par ici, exceptés les joueurs ou les coachs. Ma vision se troubla mais je vis Louis et Liam accourir.

-Qui a bien pu abîmer ta jolie petite tête d’homo ? Serait-ce notre ami Liam ?

À ces mots, Zayn tourna la tête vers son ami mais ce dernier le dévisageait.

-Zayn. Laisse Styles tranquille. On l’emmerdera un autre jour. Là, je suis crevé.

-Non, je commençais juste à m’amuser.

Lorsque ma vision devint plus nette, je me surpris à fixer Louis qui se mordait la lèvre. Il avait les poings serrés et je suis persuadé qu’il se retenait d’agir devant ses amis pour ne pas paraître comme le sauveur de Styles. Mais lorsqu’un second coup me fit donner, je m’écrasais au sol en tenant mon ventre et c’est à ce moment que Louis poussa violemment Zayn avant de le plaquer contre le mur voisin. Et j’entendis ces mots criés avec rage :

-Ne touche plus à Harry comme ça enfoiré ! Tu crois pas que t’as fais assez de mal comme ça pauvre débile ?! Zayn… Putain mec, je t’apprécie énormément mais là tu commence à me faire chier à toujours lui faire du mal. Ça fait trois ans que ça dure, tu crois pas que c’est le temps d’en finir avec ces histoires ?

Je restais au sol mais je sentis que quelqu’un me portais et bientôt, je sentis une sensation de confort, contrastant avec la douleur qui traversait mon corps. J’étais sans aucun doute allongé sur la banquette arrière d’une voiture de luxe mais je ne savais absolument pas à qui elle appartenait. Ma vision restait trouble et mon corps tout entier tremblait à cause de la douleur. Puis soudain, le noir total.

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