Tout d'abord, je suis désolé si il y a des fautes etc... mais je vous avoue que j'étais tellement pressée de poster ce chapitre.. En plus ça fusait dans ma petite tête et j'avais beaucoup d'idée. Bref, je me tais :b Enjoy! :) Donnez moi vos avis!

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Louis' POV

Lorsque j’ouvrais les yeux, je me retrouvais nez à nez avec mon réveil qui m’annonçait 10:07. Je haussais les épaules en refermant mes yeux, j’allais bien avoir droit à encore une bonne heure de sommeil non ? Mais soudainement, je me souvenais de ce que mon père m’avait dit hier soir, lorsque j’étais rentré de ma dispute avec Harry : « Harry viendra demain aux alentours de neuf heures alors j’espère que tu seras prêt à étudier. Moi je serai au boulot mais ta mère sera là. » J’ouvrais de grands yeux et vérifiais une nouvelle fois mon réveil mais il n’y avait pas d’erreur, il était bien dix heures passée. Je me redressais en vitesse, torse nu puis j’enfilais rapidement un tee-shirt noir ainsi qu’un slim noir et simple puis je regardais mon reflet dans le miroir pendant une seconde, recoiffant rapidement mes cheveux en bataille avant de passer ma main sur ma barbe naissante. Puis je chuchotais, pour moi-même :

-Tu es beau Louis. Parfait.

Je faisais un clin d’œil à mon reflet avant de refaire mon lit et de ranger un peu le bordel puis j’ouvrais mes volets et laissait l’air frais pénétrer dans ma chambre. Je prenais mon temps pour descendre les marches de l’escalier, je ne voulais pas paraître trop pressé devant lui mais je me stoppais à l’avant dernière marche. Il y avait des voix dans le salon et je n’avais aucun mal à reconnaître celle de ma mère. La seconde voix était plus rugueuse. C’était la voix d’un homme. Celle d’Harry.

-Je me rappelle quand vous étiez encore gosses et que Louis prenait ta main pour te tirer dans les jeux pour enfants. Vous étiez vraiment trop mignon. Et tu te rappelle de la plage ? Les vacances où Louis s’était trouvé une petite copine. Tu parles, il avait six ans et il était vraiment mignon. Il lui faisait des bisous sur la joue toutes les cinq minutes.

Ma mère énumérait chacun de ses souvenirs et elle paraissait très excitée de parler de ça alors elle parlait rapidement, comme une enfant. Et moi je restais là, le regard dans le vague, me prenant à sourire comme un imbécile. Oui, je me souvenais de tout ce qu’elle disait. Et dieu ce que j’aimais mon enfance aux côtés d’Harry. Puis la voix de ma mère devint plus grave ce qui me fit froncer les sourcils.

-J’aimerai tellement que tout rentre dans l’ordre entre vous… ça me manque de ne plus vous voir ensemble…

Je reprenais un visage froid, mon visage habituel avec mes yeux bleus indéchiffrables. Je ne voulais laisser passer aucune émotion, aucun sentiment. Je m’incrustais finalement dans le salon et deux paires d’yeux vinrent se poser sur mon visage. Ma mère parut se tendre, elle venait de comprendre que j’avais tout entendu et elle savait parfaitement que je détestais raviver les souvenirs du passé. Enfin c’est ce que je lui avais fait croire.

-Oh… Louis, tu viens de te réveiller ? Me questionna-t-elle en se relevant de sa chaise pour embrasser ma joue.

-Oui. Je peux au moins prendre un petit déjeuner avant d’aller le faire réviser ?

-Bien sûr mais ne tarde pas trop, Harry est venu pour réviser.

Elle jeta un coup d’œil à Harry puis elle lui fit un grand sourire comme pour le rassurer. Je ne bronchais pas et j’allais me préparer un bol de céréales dans la cuisine avant de rejoindre Harry. Puis je commençais à manger et tout était silencieux. Harry fixait le bois de la table pour éviter mon regard. Je voulais qu’il me regarde, qu’il se dise que j’étais vraiment beau avec ma tête du matin… Non Louis, tu dis des conneries.

-Désolé pour la dernière fois, commençai-je.

Je m’attendais à ce qu’il ne me réponde pas mais il le fit et j’aurais peut-être préféré qu’il ne le fasse pas puisque ses mots furent durs et sa voix froide. Ce n’était plus la voix rugueuse sur laquelle on aurait presque pu fixer un sourire qu’Harry avait utilisée pour dialoguer avec ma mère.

-Tu comptes t’excuser encore longtemps?

Je fixais mon bol à ces mots. Oui, j’étais trop faible pour affronter son regard puisque maintenant il me scrutait.

-Je joue vraiment au con avec toi Harry.

-Pourquoi tu ne m’appelle plus Styles ?  Pourquoi tu essaie de te rapprocher de moi ? Tu veux m’éloigner de Niall pour me laisser une fois de plus tomber ? Louis, arrête de jouer à ce jeu s’il te plaît. Laisse-moi juste être ami avec quelqu’un pour une fois…

Sa voix était devenue douce, suppliante vers la fin. Et lorsque je croisais son regard, je voyais des larmes perler à ses yeux. C’était peut-être la seconde fois que je le regardais depuis son arrivée et lorsque je détaillais un peu plus son visage, je remarquais qu’il avait l’œil gonflé ; il avait un œil au beur noir. Quelques bleus se tenaient sur sa mâchoire tandis qu’un pansement était appliqué sur sa lèvre inférieure, à la commissure de celle-ci. Je lâchais ma cuillère dans mon bol et je sentis le lait m’asperger mais je m’en fichais. Je continuais de le fixer et il détourna le regard.

-Harry… Qu’est ce que c’est que tous ces bleus ? Qui t’as frappé ?

J’avais à présent les sourcils froncés et j’essayais d’attirer son regard mais il ne me regardait pas, il préférait fixer un point invisible. Je prenais alors doucement son menton entre mes mains et il parut surpris de mon geste mais son regard se plongea dans le mien.

-Ça ne te regarde pas Louis.

-Tu peux me le dire.

-Tu ne te souviens pas m’avoir fait les mêmes ? C’est juste que cette fois-ci ce n’est pas toi mais n’essaie pas de faire comme si ça t’intéressais je t’en prie.

Il avait tellement raison que je retirais ma main pour fixer mon bol. J’avais baissé les yeux devant lui, je venais de lui montrer ma faiblesse ; ses mots. Je sentais ma gorge se nouer si bien que je ne pouvais plus envisager de lui lancer une pique. Lorsque je l’observais une seconde fois, il parut se détendre et j’aurais juré qu’il s’en voulait. C’est la raison pour laquelle il me fit un léger sourire.

-Tu as finis Louis ? On pourrait aller réviser, j’ai emmené mes affaires.

J’acquiesçais brièvement et j’allais mettre mon bol dans la cuisine. Finalement je n’avais même pas finis mes céréales mais j’étais trop sur le cul pour le faire. Les bleus étaient tellement imposant sur son visage que je me demandais encore comment j’avais fais pour ne pas les voir dès le premier regard. Finalement, je le conduisais dans ma chambre et lorsque nous passions devant la chambre de Phoebe, la porte s’ouvrit et elle fit un grand sourire avant de sauter dans les bras d’Harry qui la rattrapa de justesse.

-Dis donc, tu as grandis toi ! S’exclama-t-il en ébouriffant les cheveux de ma sœur d’une main.

-Et toi tu es toujours aussi grand Harry ! Arrête de pousser, t’es un géant ! Tu es plus grand que Lou !

Phoebe éclata de rire avec Harry et lorsque je le regardais rire comme ça, je me surpris à sourire. Ça me rendait heureux de voir ma sœur avec Harry, comme avant…

-Phoebe, on va aller bosser, tu pourras reparler à Harry plus tard mh ?

Elle fit une petite moue vraiment adorable puis Harry embrassa sa joue avant de la reposer au sol. Elle s’éloigna rapidement en riant, toute heureuse d’avoir vu Harry et moi je continuais de sourire comme un imbécile. Je secouais la tête puis j’entrais dans ma chambre et je m’installais sur mon lit.

-Alors on fait comme on avait dit ? Je me met dans un coin de ta chambre et je révise.

  Actuellement, je me rappelais lui avoir dis ceci lors de notre dispute mais à présent, je regrettais, je voulais passer un peu de temps à ses côtés à le faire réviser et à sourire. Mais est ce que j’ai le droit de faire ça au juste ? Ça voudrait dire que je veux me lier d’amitié avec Harry et ça c’est pas possible… Mais est-ce que je pourrais mettre cette idée de côté pour une fois et juste profiter de l’instant avec lui ? Après tout il est venu pour réviser. Je haussais alors les épaules puis lui répondais 

-Tu peux toujours réviser avec moi après tout tu es venu ici pour que je t’aide non ?

Il hocha la tête et j’aurais juré avoir vu un sourire se dessiner sur ses lèvres à mes mots. Il prit son cahier et je commençais à passer plus d’une heure à lui expliquer ce qu’il ne comprenait pas et je crois que ça me plaisait finalement ; d’être à côté de lui comme au bon vieux temps.