Child Of Pain Part 5
C'est sa mère bien aimée mais pleine de bleus dont un cocar, qui le réconforta toute la soirée comme elle le pouvait. Enfin... Qui essayait de le réconforter.
-Maman... Il t'a encore frappé...
Dit-il en frottant doucement le cocar de sa mère avec son pouce.
-C'est rien mon chéri.... Il a glissé c'est tout...
Tenta de mentir la jeune femme blonde. Pour elle, c'était encore son petit bébé à elle, mais en vérité elle savait qu'il avait grandi...
-Quel crétin... J'vais lui défoncer sa gueule de gros porc moi. Ce mec c'est tellement un porc que même les musulmans en ont peur.
La jeune femme ricana doucement, et caressa les cheveux blonds de son fils.
-Tu as de magnifiques cheveux d'or...
Elle se perdit dans ses pensées et reprit.
-Mon chéri.... Je veux que tu me fasse une promesse.
Le garçon la regarda, d'un air interrogateur.
-Laquelle?
La femme aux cheveux d'or le regarda dans les yeux, prenant un air plus que sérieux.
-Ne frappes jamais une femme... Jamais... Promi?
Le garçon la regarda dans les yeux. Hors de question de s'abaisser au niveau de son crétin de père. Il la regarda avec franchise et répondit.
-Je te le promet maman...
Sa mère lui sourit, et sorti de la chambre. Il était allongé dans son lit et fixait le plafond, en fait non, il regardait le vide, et ce pendant facilement une heure voire une heure et demi. Il ressenti à nouveau cette sensation, mais cette fois, c'était plus fort que toutes les fois précédentes. Il ressentait le besoin d'utiliser le couteau qu'il avait dans son sac, pour tuer son père. Comme s'il allait mourir s'il ne le faisait pas. Mais finalement, au bout d'un quart d'heure de souffrance et d'impression de brûlure, il réussi à s'endormir.
Le lendemain, il se réveilla et alla au collège-lycée, comme tous les jours. Il ne pensait qu'à voir la CPE, et ce, toute la journée. Il y était enfin, devant la CPE et ses cheveux blonds ondulés avec des mèches noires. Il s'assit donc devant elle, et la regarda dans les yeux.
-Bien... Randy, comment vas-tu depuis la dernière fois?
Demanda la femme en le regardant, un sourire collé aux lèvres. Randy secoua doucement sa tête pour faire un signe négatif de la tête, et commença.
-Honnêtement? Je ne sais pas moi-même... En ce moment je me sens vide comme d'habitude... Mais la mort de mon chien n'a rien arrangé...
Avoua le garçon en la regardant d'un regard inexpressif. La femme hocha la tête en signe de compréhension.
-Tu ne m'as pas convoqué juste pour me dire comment tu allais, je le vois, il y a autre chose.
Le blondinet la regarda de son habituel regard inexpressif. Mais pendant un court instant, il y eu un regard glacial, un regard qui criait la soif de sang en lui. Mais ça n'avait pas duré assez longtemps pour que la CPE le remarque.
-En effet, je devais vous parler de quelque chose...
Fit le garçon, tentant de garder son calme, ayant senti cette pulsion.
-Je t'écoutes.
Le garçon aux cheveux blonds et aux yeux incolores lui expliqua alors sa situation, exactement comme il l'avait fait avec son professeur principal. La femme l'écoutait attentivement, penchant légèrement sa tête sur le côté, ce qui prouvait qu'elle écoutait ce que Randy disait. Elle sembla réfléchir plusieurs secondes, et le regarda dans les yeux.
-Je suis désolée... Mais je ne peux rien faire pour toi pour le moment, je suis trop débordée. Tu devrais aller voir la police...
Dit-elle simplement, refusant d'aider ce pauvre Randy. De simples conseils... Voilà ce qu'il avait eu le droit d'avoir, après tout ce qu'il faisait pour autrui. Il regarda le vide, rattrapé par la réalité. Son regard cria son envie de mort, pendant plus d'une seconde cette fois-ci. Il avait même affiché un sourire psychotique pendant un instant. Il se leva quand il eu réussi à se reprendre, toujours en regardant le vide.
Le garçon sortait du collège, sous un début de pluie. De faibles gouttes d'eau lui tombaient sur le visage. le réveillant. Il lui restait encore la possibilité d'aller voir la police, celle-ci sera forcément la plus efficace!
Il parti donc en courant vers le commissariat. Il avait une veste marron à capuche, en dessous de cette veste à capuche marron, il avait un pull gris à capuche. Et même avec ces deux couches de vêtements il commençait à avoir froid sous la pluie.
Il entra dans le commissariat, et s'adressa à la réception.
-Bonjour, j'aimerais vous dénoncer un cas de violence conjugale...
Fit Randy à un policier. Ce dernier le regarda en fronçant les sourcils.
-Tu vois pas que j'suis occupé toi? Reviens plus tard. J'en ai rien à faire de tes histoires.
Randy écarquilla les yeux, et regarda le policier.
-Mais...
-Pas de "mais". Casses-toi gamin. Ton cas ne m'intéresse pas, y'a plus urgent. Vas voir ça avec "SOS femme battue".
Le garçon écarquilla les yeux. Il n'en croyait pas ses oreilles, le policier ne voulait pas l'aider? Son dernier espoir venait de s'envoler. Il sorti du commissariat, et marchait sous la pluie d'un regard vide. La pluie qui maintenant, était passée de "faible pluie" à "violent orage glacial".Randy marchait le regard vide jusqu'à sa maison. Il réfléchissait à pourquoi il avait aidé tout le monde si le monde ne lui rendait pas en retour.
Quand il passa la porte d'entrée, il remarqua que la maison était étrangement calme. C'est seulement lorsqu'il passa la porte du salon, que ce dernier comprenait pourquoi il n'y avait pas de dispute. Il vit le corps de sa mère, baignant dans le sang. Son père était assis sur le canapé, fusil en main. Il avait le fusil pointé vers Randy.
-Je ne voulais pas la tuer.... Juste lui faire mal....
Randy s'approcha du cadavre de sa mère, et s'agenouilla les lèvres tremblantes, les larmes coulants sur ses yeux.
-M-Maman! Maman j't'en prie dis moi que t'es pas morte! Mamaaaan!
Hurla le jeune garçon en pleurant, serrant le cadavre de la jeune femme dans ses bras. Il serra les poings et les dents très fortement, et adressa un regard plein de haine à son père, un regard psychotique. L'homme ricana en pointant le canon du fusil sur Randy.
-Maman? C'est même pas ta vraie mère.
Ricana l'homme. Randy n'en croyait pas ses oreilles. Ce qu'il venait d'entendre était impossible.
-Qu-quoi?!
-Ta vraie mère... Elle était rousse aux belles tâches de rousseurs un peu partout sur les joues. Mais tu as pris sa vie à ta naissance comme le monstre que tu es. Quand elle t'a vu, elle a grimacé et a dit "Ce n'est pas mon bébé, regardez ces yeux, c'est un monstre, tuez le. Il ne mérite pas de vivre il n'est pas humain" Puis elle a fermé les yeux, et elle est morte. Tu vois? Tu n'es qu'un monstre, une erreur de la nature. Tu es venu au monde en prenant la vie de ta mère. Tes yeux sont la preuve que tu n'es pas humain. Tu n'est qu'une erreur qui inspire la souffrance.
L'homme ricana et poursuivi.
-Cette femme... Elle était ma maitresse. Étant donné que dans le passé elle avait découvert être stérile, le fait que je lui laisse le droit de s'occuper de toi l'enchantait. Elle t'a aimé dès qu'elle a posé les yeux sur toi. Je voulais t'abandonner mais elle ne voulait pas. C'est drôle... La femme qui t'as mis au monde t'as détesté dès qu'elle eu le regard posé sur toi. mais l'autre imposture de mère t'as aimé. Mais tu n'es qu'un déchet, tu ne mérite que d'être seul toute ta vie, tu mérites la mort.
Randy tremblait de rage, il embrassa le front de sa "mère" en la serrant fort contre lui. Puis, il se précipita sur son père, qui lui tira une balle, puis deux, puis trois, puis quatre. Il tira une quinzaine de balle sur son fils. Il avait pourtant fallu juste 2 balles pour qu'il tombe à terre, mais il avait continué de s'amuser avec le cadavre de Randy, pendant que ce dernier souhaitait la mort, qu'il souhaitait répandre la souffrance jusqu'à son dernier souffle et même après.
Randy tomba au sol, à côté de sa "mère". Son coeur ne battait plus. L'homme donna un coup pour voir s'il réagissait, mais il n'eu aucune réaction, le garçon était mort. L'homme parti alors chercher de quoi nettoyer tranquillement la maison, et disposa le corps de la femle de façon à ce que l'on croit que Randy l'avait tué.
Pendant ce temps, le corps du garçon gisait toujours au sol. Le sang de sa mère rentrait dans l'une de ses blessures et. Le garçon entendit la voix de sa mère résonner pour dire une phrase. "Haïs tout. Répends la souffrance chez les humains". Le coeur du garçon a remis à battre. Le sang de sa mère se répandit dans ses cheveux, les faisant passer du blond au rouge. On raconte que l'amour de sa mère serait resté sur ses cheveux, le rouge étant la couleur qu'elle préférait. Même en prenant une douche, la nouvelle couleur de ses cheveux ne partait pas.
Le père de Randy dans le salon, matériel de nettoyage en main.
Mais quand il arriva, il ne vit pas Randy, son corps avait disparu. Il n'y avait plus que le corps de la femme, qui avait beaucoup moins de sang que tout à l'heure. Il senti une main l'attraper, d'une force surhumaine.
C'était Randy, qui avait des cheveux rouges comme le sang, comme pour symboliser le sang qu'il verserait pour faire souffrir. Il attrapa son père par le cou, et le claqua au sol, avant de claquer sa tête violemment contre le sol plusieurs fois d'affilés, explosant son crâne qui ne ressemblait plus à rien. Il continuait quand même de s'acharner sur le cadavre, lui arrachant bras et jambes avec ses mains.
Il pris un sac à dos, du whisky, un couteau de boucher, et il sorti pour répandre la souffrance, après avoir écrit une phrase sur le mur avec le sang de son père :
"My life is nothing but suffering and violence, yours is foolish, you are filths that make people suffer. But i was born to make you suffer as well. I am...
Child Of Pain"
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