Chapitre 17 : La gifle

Bonjour waaaaah ça fait longtemps ! Désolée pour mon absence, j'étais pas dans le mood à écrire (si vous avez la flemme de lire ce message, lisez direct la fanfic, pg). Vu que c'est les vacances, je pense reprendre mon rythme de poster un chapitre par jour, à voir. Par contre en regardant la saison 3 de Tokyo Revengers, j'crois que j'ai appris un truc : Smiley et Angry ils sont pas jumeaux ? Parce qu'il est dit que Angry est plus jeune que Smiley, apr jsp si c'est en années ou si c'est seulement de qlq minutes/heures, mais le problème c'est que dans ma fanfic, je les ai désignés comme des jumeaux ;-;. Si ils le sont pas, pg on va faire genre ils sont jumeaux dans mon histoire, hein ? ;-;

PDV T/P :

Les paroles de P/a ont ravivé mes souvenirs. Je me revois maintenant, lorsque j'avais presque 10 ans, chez P/a, entrain de jouer à la console avec elle. Nous étions dans sa chambre, moi allongée sur son lit, et elle par terre. J'étais en train de perdre, alors je rageais, et P/a était morte de rire. Nous étions tellement à fond dans nos jeux, que nous n'avions pas entendu quelqu'un toquer à la porte de la chambre de P/a. C'est lorsque la personne toqua pour la 5ème fois que P/a mit en pause sa partie, et qu'elle se leva pour aller ouvrir. Nous tombâmes alors sur Kazutora, couvert d'égratignures, sous le regard exaspéré de P/a.

- Grand frère, qu'est-ce que t'as encore fait ? a-t-elle dit, d'un ton exaspéré.

- Désolée, petite sœur. Je me suis battue contre des gars qui s'en prenaient à un de mes potes. répondit Kazutora.

- Un vrai comportement mature de 6ème, ça. soupire mon amie.

- Kazutora *je chuchota, comme-ci P/a ne pouvait pas m'entendre*, tu les as bien amochés, hein?

Ce dernier me fit un pouce en l'air en signe d'affirmation, tandis qu'il regarda à nouveau P/a, avant de lui demander :

- Petite soeur, tu peux me soigner, s'il te plaît ? Je sais pas faire moi-même.

- Je peux pas, là je suis avec une amie ! répondit elle, en tentant de refermer la porte.

Moi, j'étais retournée m'allonger sur le lit, pour continuer ma partie et les laisser se démerder. Malgré le fait que j'étais concentrée à nouveau sur mon jeu, je les entendis dire :

- Sœurette, s'teuplaît. Ça fait mal, toutes ces blessures, t'as pas envie que ton grand frère aie mal, non ?

- Kazutora, je suis pas une gamine, alors ne me traite pas comme-ci j'en étais une. Toi encore moins, d'ailleurs. répondit P/a, en retirant la main que son grand frère avait posé dans ses cheveux.

- Mdr, t'as à peine dix ans, et j'ai beau en avoir onze, ça fait pas de moi quelqu'un qui sait se soigner. dit Kazutora, en rigolant.

- Tu m'agaces, grand frère. Allez, viens, je vais soigner tout ça...*elle saisit Kazutora par le poignet, avant de sortir de la chambre, puis de me dire* Je reviens, T/p, désolée !

- T'inquiètes ! répondis-je, en ne lâchant pas des yeux ma console.


Je rappelle maintenant, je me suis toujours bien entendue avec le grand frère de P/a. J'ai toujours bien aimé (si je peux dire) la bagarre, ou en regarder, et c'était souvent avec lui que j'en causais, avant ce fameux drame...

Les bruits des pleurs de P/a me ramenèrent à la réalité, et elle se balançait légèrement sur la balançoire, et fixant le sol, les yeux et les joues humides. Ses lèvres tremblèrent, avant qu'elle ne dise :

- Il n'est pas venu nous voir, ma mère et moi, depuis qu'il est sortit de maison de correction...

- Il est sortit ? dis-je surprise.

- Apparemment oui... *sanglota mon amie* Je me demande même si je lui ai manqué. J'avais beau le repousser et le critiquer, j'étais très attachée à mon grand frère. Et quand j'ai appris ce qu'il a fait, et qu'il allait en maison de correction, ça a été dur, très dur...

Flashback P/a :

- Maman ? Il est où, grand frère ?

La mère de P/a lâcha ses baguettes, qui tombèrent dans son bol de nouilles, et ses mains commencèrent à trembler. P/a, elle, n'était pas encore au courant de ce qui était arrivé à Kazutora, alors elle regardait sa mère d'un air presque innocent, en attendant une réponse. Les lèvres de cette dernière tremblèrent, et elle détourna le regard, avant de murmurer :

- P/a, ton grand frère a fait quelque chose de vraiment pas bien. Il doit être puni pour ça, alors il est dans un endroit pour le punir...

- Il ne reviendra pas avant longtemps ? demanda P/a.

La mère de P/a fixa le sol, et ses yeux s'humidifièrent. Puis, elle se leva en enroulant ses bras autour de sa fille, avant de s'exclamer, en sanglotant :

- Non, ma puce, je suis désolée ! Tu vas devoir être séparée de ton grand frère pendant longtemps...

Fin du flashback

Mon amie avaient les joues inondées de larmes. C'était donc pour ça que je la trouvais légèrement moins joyeuse et surexcitée, ces temps-ci ? En même temps, ça doit faire presque 4 ans que Kazutora est partit, ça a dû être dur, d'être séparée de son grand frère jeune, sans forcément en comprendre la raison. Mais à mon avis le plus dur, ça a du d'apprendre la raison pour laquelle Kazutora a été envoyé en maison de correction.

- T/p, je voulais aussi te dire... Je ne préfère pas que tu dise mon nom de famille, devant le Toman. dit P/a, en brisant le silence.

- Pourquoi ? Kazutora en était membre ? ai-je demandé, étonnée.

- Il me semble, et aussi... Le vrai prénom de Mikey, c'est bien Manjiro Sano ? me répondit mon amie, en s'essuyant les yeux.

- Oui, c'est ça... *il me fallut un court instant avant de réaliser* Et Kazutora a tué...

- Shinichiro Sano, le grand frère de Mikey.

Nous restâmes toutes les deux silencieuses, tandis que dans ma tête, c'était le raffut. P/a craint donc que le Toman apprenne qu'elle est la sœur de Kazutora, qui a tué le frère du leader ? C'est ce que j'en déduis... Pauvre P/a, ce doit être si dur à supporter, et puis quel grand frère indigne. Il retrouve la liberté, et ne passe même pas voir sa famille ? 

Je me leva donc de ma balançoire pour aller pendre P/a dans mes bras, qui sanglotait. Sa tête sur mon épaule, elle murmura :

- Si jamais Kazutora s'avérait être retourné au Toman, même si avec ce qu'il a fait, c'est pratiquement impossible, tu me le diras, hein ?

- Je lui casserais le nez, puis je te préviendrais ! dis-je en souriant.

Mon amie rigola légèrement, je sentais qu'elle avait retrouvé le sourire. M'en parler avait dû la libéré d'un poids si lourd ! On discuta un peu, avant que je ne doive rentrer chez moi, car la nuit commençais légèrement à tomber. P/a habitait dans les immeubles aux alentours du parc, alors elle rentra en vitesse, tandis que moi, je me dirigea vers l'arrêt de tramway. Tandis que je marchais, j'avais un espoir. Par pure flemme de prendre les transports en communs, j'espérai au fond de moi, tomber sur un membre du Toman à moto (Chifuyu, de préférence). De toutes façons, peut importe qui c'est, tant que je le connais, il sera obligé de me ramener, car une jeune fille dehors, toute seule dans la nuit, ça craint trop.

Là, y a pas plus chanceuse que moi. Qui ai-je la chance de voir à moto, entrain de scruter les alentours d'un air affolé ? L'homme de ma vie, mon actuel petit ami : Chifuyu Matsuno. Je pense même qu'il a l'air affolé par ma faute, vu comment je l'ai laissé assis par terre comme une merde, tout seul, quand je suis partie. Et pourtant, il trouve quand même le moyen de s'en faire pour moi ? C'est un homme à marier. Lorsqu'il me vu, il se dirige à toute vitesse vers moi, avant de garer sa moto en biais sur le trottoir, puis de se précipiter vers moi en courant.

- Chifuyu ! fis-je d'un ton soulagé, en le voyant.

Contre toutes mes attentes, Chifuyu me mit une gifle, ce qui me procura un seum comme je n'en ai jamais eu. J'ouvris la bouche de surprise, d'un regard incompréhensif, avant de poser ma main sur ma joue, à cause de la douleur, puis de m'écrier :

- Ah bah d'accord, c'est comme ça qu'on traite sa petite amie, maintenant ? Tu veux te battre, bâtard ?!

- Calme toi, T/p. C'était ma vengeance pour m'avoir laissé comme une merde, tout seul par terre. Et puis après, je me suis tout de même inquiété pour toi. T'es partie toute seule, sans rien dire ! s'exclama-t-il, pour justifier son action.

- Mais y a pas à me gifler ! Et puis, je suis pas une gamine, je peux bien aller quelque part sans toi, et sans te prévenir, non ? ai-je répliqué, agacée.

- Ouais, mais j'ai quand même passé une heure dans Tokyo à te chercher à moto, mais me remercie pas ! répondit Chifuyu, en haussant le ton, lui aussi.

- Je te l'ai pas demandé, moi ! T'es pire que ma daronne, limite ! m'exclama-je, d'un ton ironique.

- Pire que ta daronne qui est jamais là, à cause du taf.

- Mdr tu crois ma daronne elle taf pour quoi ? Pour vivre, mon reuf. Et mon daron pareil. Alors je vois pas ce qui t'étonne dans des parents qui se déplacent souvent et travaillent beaucoup, pour gagner leur vie. dis-je, en étant sur la défensive.

- T'insinues que ma daronne c'est une chômeuse, c'est ça ? s'énerva Chifuyu.

- Qu'est-ce que tu vas inventer ! *me suis-je écriée, d'un ton scandalisé. Je sentais la panique qui commençais à monter* J'ai pas dis ça !

- Bref, d'après ce que j'ai compris, ça te soûle que je m'inquiète et que je prenne soin de toi, car je suis comme un daron trop inquiet pour sa fille, et que moi j'ai une daronne qui gagne pas sa vie car elle taffe pas ?

- Chifuyu, imbécile ! J'ai jamais dis ça ! Va pas inventer des trucs pour te faire passer pour la victime ! D'ailleurs, on s'embrouille littéralement pour rien là, on dirait deux gamins, viens on oubli ça ! j'ai bafouillé, en commençant à sentir ma voix se briser.

- Fallait pas mal me parler, et me laisser par terre comme une merde. répliqua Chifuyu, en reculant.

- T'es resté sur ça, sérieux ? Toi, fallait pas me gifler ! me suis-je énervée.

- Très bien, démerde toi. Puisque ça te soûle que je m'inquiète trop pour toi, rentre en tram. J'me casse. dit Chifuyu, en faisant demi-tour vers sa moto.

Paniquée, je m'avança vers lui, avant de m'écrier :

- Pas du tout, j'étais entrain d'espérer que...-

Mais je fut interrompue par les bruits de la moto de Chifuyu qui démarrait, avant que ce dernier ne s'en aille, en me laissant seule, au beau milieu de la rue déboussolée.

- Chifuyu...

Je sentis mes yeux s'humidifier, puis je porta mes mains à mes lèvres, avant de tomber à genoux sur le sol, et de pleurer. Se disputer avec le garçon que j'aime me fait si mal... J'ai comme l'impression qu'on me transperce le coeur. Je me suis sûrement emportée, après tout, il m'a juste giflée. J'ai pas 10 ans, j'ai pas l'âge de m'emporter pour ça, et pourtant... Mais aussi, il me laisse toute seule dans la rue, en larme, ça se fait pas...

J'ai versé je ne sais combien de larmes, en m'en voulant d'avoir agi comme ça avec mon petit ami. Me voilà maintenant à rentrer toute seule, dans une nuit fraîche de Tokyo, avec une boule au ventre, et les yeux rouges...

Le lendemain :

PDV Chifuyu :

- Putain, mec. Parmi tous les cons, t'es le roi des cons.

J'avais donné rendez-vous à Baji au sanctuaire, là où se font les réunion du Toman, pour lui raconter ce qu'il s'est passé avec T/p hier soir. Nous étions assis sur les marches, et il m'écoutait, en jouant avec des cailloux.

- Bah quoi, je m'inquiète pour elle, et elle me répond comme ça !

- T'as bien fais de pas te laisser faire, mais tu t'es emporté, mon reuf. Même si T/p est bagarreuse, gifler sa meuf, ça se fais pas. Elle aurait bien pris le fait que tu t'inquiètes pour elle si tu le lui avais montré. Je sais pas, t'imagine tu perds Peke-J, t'es mort d'inquiétude, et là quand tu le retrouve la première chose que tu fais, c'est lui foutre un coup de pied. Bah t'as fait exactement ça à T/p.

- Bordel, t'as beau être nul à l'école, en meuf tu t'y connais bizarrement. j'ai murmuré, d'un ton impressionné, en regardant Baji, qui prenait un air frimeur.

- Conclusion, t'es dans la merde. T'imagine elle s'est fait kidnapper ? Ce sera ta faute, ça.

Je senti soudain une boule au ventre. Mon pote a complètement de raison.

- Putain, c'est vrai, j'ai pas pensé à ça... ai-je murmuré. le tracas devait sûrement se ressentir dans ma voix, qui tremblait.

- T'inquiète, je demanderai à P/a si elle a parlé à T/p, hier soir, et puis c'est bon. me rassura Baji.

- Attends, t'as le num de P/a ? dis-je, étonné.

Le teint de Baji sembla rougir d'un coup.


Fin du chapitre 18 !

Purée, ça m'a fait trop mal d'écrire une embrouille entre T/p et Chifuyu. Et y a beaucoup de révélations au sujet des Hanemiya, là, non UwU ? Bref désolée si le chapitre est claqué. Je viens de finir d'écrire le chapitre, il est presque 23h, je suis à moitié endormie devant mon ordi, donc dsl pour les fautes, et les incohérences.

Kiss <3

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