Chapitre 1 : Un soir de tempête
PDV (point de vue) T/P :
C'était un soir du mois de Septembre, deux semaines après la rentrée. J'étais en 4°3, avec ma meilleure amie P/A (*prénom amie). Je suis T/P T/N, une jeune collégienne de 13 ans (mon physique est le même que celui qui tu as dans la réalité, mais dans le style de dessin de Tokyo revengers UwU). Je suis au collège, à Tokyo, près des banlieues.
PDV extérieur :
Ce soir là, la jeune T/P T/N s'est pris une heure de colle de 17h à 18h30 (une heure et demie, plutôt), pour avoir écrit sur le tableau "Fuck la prof de maths" (T/P la thug ;-) ). Elle devait donc rester nettoyer les salles de cours. Lorsqu'elle passa près de la fenêtre de la salle de maths qu'elle venait de nettoyer pour ranger le balais dans le placard, elle s'arrêta devant la vitre pour regarder dehors ; il faisait déjà nuit, et il pleuvait à flot, et vu comment les arbres bougeaient, il y avait de certaines rafales de vent.
- Heureusement que je prends le tramway ! dit elle, face à cette pluie.
Soudain, T/P entendit le grondement de l'orage, et la lumière de la salle de classe se mit à clignoter faiblement .
"Eh on est dans Stranger Things, ouuuu ?" pense-t-elle en regardant la lumière clignoter (j'espère que vous avez la réf ;-) ).
T/P rangea le balais dans le placard, soulagée d'avoir fini son heure et demie de colle, et de pouvoir enfin rentrer chez elle.
Elle descendit les escaliers de son collège puis en sortit en poussant un soupir de soulagement. Soupir qu'elle réprima aussitôt. Elle se prit une trombe d'eau sur elle, étant donné la tempête.
- Putain, je suis trempée ! Vite, à l'arrêt de tramway !
T/P courut donc à toute jambe à l'arrêt de tramway pour se mettre à l'abri, et fut soulagée de voir qu'il était vide. Personne ne pourra la voir trempée, comme ça.
Au bout de 15 minutes, T/P s'étonna "Tiens, pourquoi il n'y a toujours pas mon tramway ? Il devait être passé il y a 10minutes...". Elle sortit donc son téléphone et regarda les informations sur les lignes de tramways :
'A cause des violents orages, la circulation des lignes 30, 52, et 29 ont été interrompues. Merci de votre compréhension'.
- Fait chier, la ligne 29, c'est celle que je prends ! Et je ne peux pas demander à mes parents de me ramener, ils sont au U.S.A pour leur travail, je suis seule à la maison, merde !
T/P n'avais pas d'autre possibilité que de rentrer à pieds, mais il y avait un petit problème : elle n'avait jamais fait le trajet maison -> collège, ou collège -> maison à pieds, alors elle ne savait pas comment rentrer chez elle.
PDV T/P :
Je sortis donc mon tél et alla sur Google Maps pour savoir comment rentrer chez moi. Je dois sûrement faire pitié, toute seule, trempée à l'arrêt de bus mdr. J'ouvris donc l'application quand un message s'afficha "pas de connexion". Je regarda donc ma 4G, et vit qu'à cause de l'orage, il y avait des coupures de réseau.
- Fait chier ! dis-je en partant en courant, ne sachant pas où j'allais.
J'arrivais alors dans un quartier qui m'étais familier, avant de réaliser que j'étais retournée près du collège.
- Putain, je suis trop conne. Et puis en plus, j'me suis perdue, je sais pas rentrer chez moi.
Pour éviter d'être davantage mouillée par la pluie, je couru dans la direction opposée du collège, dans l'espoir de trouver mon chemin. Soudain, je glissa dans une flaque de boue et me ramassa par terre, comme une grosse merde.
- Aïe, purée... Mon uniforme est sali, putain !
J'essaya de me relever, mais sans succès. Ma jambe me faisait mal, j'espère que je ne me la suis pas foulée.
Soudain, j'entendis des bruits de motos. "Merde, c'est les gangs de Tokyo ! Et si ils venaient m'agresser, là, comment je vais faire ? La rue est déserte..." J'essayais tant bien que de mal de me relever, mais je restait étalée part terre. Je les vis, les phares de motos. Tout un groupe de motos continua son chemin tout droit sauf une moto, qui s'engageait dans la rue où j'étais.
PDV narratrice (cette fois, je parlerais de T/P en "tu") :
Tu vis donc la moto avancer en ta direction. Ton cœur battait de stress, et il loupa un battement lorsque tu vis la moto s'arrêter sur le trottoir, là où tu étais, et quand tu vis le motard en descendre.
"Ah putain quelle mort merdique. T/p T/n, morte étalée par terre puis kidnappée par les gangs de Tokyo." pensas-tu.
Le gars qui était sur la moto s'avança vers toi et sortit un parapluie. Tu distinguais légèrement son visage, avec la faible lumière du lampadaire un peu plus loin. Le garçon était blond, pas très grand, et avait une frange qui lui cachait presque les yeux. Il portait une uniforme noir avec des écritures dorées dessus.
(Imaginez que Chifuyu n'a pas ses bandages dans l'histoire)
Il s'arrêta devant toi puis te fixa, en semblant réprimer un rire. Tu le regarda aussi, toujours sur le sol.
- Tu comptes rester par terre encore longtemps ? dit le garçon.
- Non, et ta gueule, je suis tombée. Si t'es là pour me kidnapper, dégage, a part si tu m'emmènes dans un manga store...
- *Le garçon te tendit sa main* Ni l'un, ni l'autre. Je t'ai vue par terre, tu as l'air blessée, alors je suis venu t'aider.
- Ah ! Désolée de t'avoir mal parlé, alors *tu saisis sa main*. Merci. dis-tu.
- T'inquiètes. Mais qu'est-ce que tu fiches en uniforme, trempée par ce temps, t'es perdue ?
- Non, non, je me suis juste ramassée. Merci au revoir !
Tu commenças à faire demi-tour puis tu te retournas vers le garçon.
- Ok, j'me suis perdue.
-*il rigola* Nan jure ? Bon allez, file moi ton adresse, je te ramène chez toi.
- Hé ho, ça va trop vite là ! C'est quoi l'étape d'après ? Tu vas t'introduire chez moi en pleine nuit pour me voler ma télé ? T'as rêvé, je suis pas conne. Personne ne donne son adresse à un inconnu !
- Chifuyu Matsuno. C'est comment je m'appelle. Comme ça je ne suis plus un inconnu, maintenant !
- T'es chelou, mec. dis-tu en t'éloignant de lui en boitant légèrement.
- Bon, bah tant pis ! J'me casse, bonne soirée ! dis Chifuyu en faisant demi-tour, vers sa moto.
- EH ATTENDS ! FILE MOI AU MOINS TON PARAPLUIE, SÉRIEUX ! crias-tu.
Chifuyu t'ignora, rangea son parapluie, et lorsqu'il s'assit sur sa moto, tu soupiras :
- D'accord, ramène-moi.
Le garçon te souris et il t'aida à monter sur sa moto derrière lui.
- Accroche-toi, je vais vite ! dit-il.
Il démarra alors et tu t'accrochas à lui, tandis que vous rouliez à toute allure.
- Alors, t'habites où ?!
- J'habite au * rue ******.
- Ah ! On est voisins, alors ! J'habite dans l'immeuble d'en face !
- Oh purée, t'as pas intérêt à venir squatter chez moi. dis-tu.
- T'inquiètes ! dis Chifuyu.
Puis tu posas ta tête contre lui et ferma les yeux.
Lorsque vous fûtes arrivés, vous descendîtes de la moto. Il te raccompagna alors jusqu'à la porte de ton appartement.
- Merci beaucoup, Chifuyu, dis-tu en ouvrant la porte.
- Pas de soucis *Chifuyu sourie et tu te sentis rougir*. Mais dis-moi... Cet uniforme, tu es au collège *** ?
- Ah euh oui ! *dis-tu gênée qu'il regarde ton uniforme, car il était couvert de boue*. Mais bon là il est tout dégueu, je vais le laver. Merci encore !
"Ce collège, j'y suis aussi !" pensa Chifuyu.
Tu t'apprêtais à fermer ta porte quand Chifuyu dit :
- Attends ! Comment tu t'appelles ?!
Tu le regarda en souriant, puis tu dis :
- T/p T/n.
- D'accord ! A bientôt T/p ! répondit il.
Tu fermas ta porte et Chifuyu murmura en descendant les escaliers :
- Ou à demain au collège, plutôt...
Voilà c'est la fin du premier chapitre ! J'espère qu'il vous aura plu ! (Ps ; désolée, il est très long ;-) )
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