Ensuite
« Avery ? Le lieutenant Voight, Halstead et ton avocat Maitre Jones sont ici » Annonça Giulia.
« hum hum » Fit simplement Avery en ne levant pas les yeux du plat qu'elle préparait.
Giulia soupira, cela faisait un peu plus d'une semaine qu'Avery tentait de se couper de tout, elle ne donnait plus aucunes nouvelles, à personne, si il n'y avait pas eu Giulia tout le monde serait entré en force dans l'appartement.
« Comment va-t-elle ? » Demanda Jay.
« Toujours pareil »
« Je n'ai pas pu la préparer pour demain, cela va être difficile ... »
« Docteur ? C'est le lieutenant Voight comment vous sentez-vous ? »
A ce moment, alors qu'elle commençait à se sentir piégée avec autant de monde autour d'elle, Chase se mit à pleurer et elle en profita pour fuir, comme à chaque fois que quelqu'un tentait de la faire parler.
Mercredi - Palais de justice :
« Jurez-vous de dire toute la vérité et rien que la vérité ? » Demanda le juge.
« Je le jure » Fit stoïquement Avery.
Avery s'installa et regarda les personnes présentes en évitant soigneusement son ex-mari. Elle regardait sans regarder. Elle entendait les questions mais n'y répondait pas. Jusqu'à ce que l'avocate de James pose la question qui servit de déclencheur :
« Etes vous sure d'avoir été vraiment battue ? »
Avery leva lentement les yeux vers elle, elle se leva lentement et enleva sa veste et remonta ses manches mettant en avant grâce à la lumière , les cicatrices qu'elle avait sur les avants-bras :
« A notre premier noël, je lui avais offert un livre qu'il adorait, j'étais certaine à ce moment là d'avoir visé juste. Cependant, quand il ouvrit son cadeau, le sourire que j'attendais n'arriva jamais. Il se leva sans un mot avant de prendre mon poignet et de me faire lever brutalement, cette nuit là il me força à avoir des rapports, non-consenti avec lui. Si vous regardez mon dossier, il me semble que c'est là que mon épaule droite à été démise pour la première fois »
« Pourquoi n'avoir pas répondu aux questions précédentes ? » Demanda la juge.
« Pourquoi je n'ai pas répondu ? D'après vous ? Je sens sa présence, j'en fais des cauchemars la nuit, je pense toujours au moment où je devrais lui faire face, je me demande comment je réagirais, ce que je ferais, si j'oserais enfin me rebeller ? Avez-vous la moindre idée du pouvoir qu'un oppresseur à sur sa victime ? »
« Et qu'elle a été la réponse ? Allez-vous vous rebeller ? »
« Oui »
« Pourquoi ? »
« Parce que j'ai un fils, que j'ai un frère, un père de substitution, une soeur, pas de sang mais de coeur, des personnes qui sont comme une famille pour moi. Je n'ai pas répondu car je savais pertinemment que vous alliez vouloir jouer avec les mots. Vous m'avez demandé pourquoi je ne l'avais pas prévenu de ma grossesse ? Je l'ai prévenu mais il est partit en Argentine et tant mieux, je ne voulais pas d'un ... « homme » comme lui, comme figure paternelle pour mon fils, je préfère que mon fils suive l'exemple de mon frère qui se bat tous les jours pour sauver des gens en risquant sa vie et qui n'a jamais blessé personne sauf « l'homme » qui prenait plaisir à me violer, à me battre pour soulager son stresse, qui me donnait des coups de ceinture, qui me brisait les côtes, qui m'empêchait de respirer pour avoir l'impression d'être sur-puissant ... Est-ce que j'aurais toujours peur de lui ? Oui. Est-ce que je veux m'arrêter de vivre à cause de lui ? Non. Vous savez pourquoi ? Parce que je côtoie des gens biens, que j'éduque mon fils avec justesse, que je l'aime de tout mon coeur, que je suis tutrice d'une jeune italienne incroyable, que j'ai un travail dans lequel je m'épanouie et que j'aide des gens au quotidien. Est-ce que je suis allé voir des associations pour m'aider ? Non, je préférais aller directement voir d'autres femmes battues. Il n'y a pas de preuves de ce qu'il m'a fait ? Vous êtes pitoyables, sur chaque radio on peut voir mes anciennes blessures, je me suis faites tatouer sur certaines cicatrices car je ne les supporte plus. »
« Pensez-vous que vous pourrez retrouver une certaine relation avec lui ? »
« Non »
« Pourquoi ? »
« Parce que c'est un monstre, qui a dit vouloir m'arracher mon fils et le ramener en Angleterre, que j'aurais dut accepter de me laisser toucher par lui selon son bon vouloir. Je ne suis pas un objet, je suis une personne. Un être humain. L'être humain ressent et subit, j'ai subit pendant la plupart de ma vie, j'ai ressenti la honte, la douleur, la peine, l'isolement et le dégout de soi. Maintenant je ressens du bonheur, de l'apaisement, je suis épanouie, enfin, jusqu'à ce qu'il revienne »
« Pensez-vous vraiment à être plus apte à élever un enfant que lui ? »
« Dès l'annonce de ma grossesse, il a refusé de s'impliquer, de le reconnaitre. Alors oui »
« Pourtant vous travaillez »
« Je ne suis pas la seule mère célibataire dans le monde ... »
« Vous avez des horaires ... »
« Fixes ! » Coupa Avery « Des horaires fixes, je parle depuis plus d'une semaine maintenant au Docteur Charles, sa principale inquiétude était que je n'arrive pas à parler face à ... James »
« Je n'ai plus rien à dire » Fit l'avocate de la défense.
« Tu ne peux pas m'enlever mon fils ! Tu n'es qu'une menteuse et une manipulatrice ! Comme toutes les femmes ! » Hurla James.
« Silence ! » Ordonna le juge.
« J'avais oublié son sexisme et sa misogynie » Ajouta Avery.
« Très bien, nous allons prendre une pause » Décida le juge avant de sortir.
On ramena James du côté des accusés et, Avery sortit en compagnie de son avocat et de Giulia. En sortant, elle vit que de nombreux membres de la caserne étaient présents, ainsi que de la police et certain de ses collègues. Le frère d'Avery resta en retrait, il tremblait, il pleurait, il était fou furieux. Avery inspira profondément puis expira lentement, avant de s'avancer vers son frère qui n'osait pas bouger, le docteur Charles lui avait conseillé d'attendre qu'elle fasse le premier pas. Avery se posta devant lui, et les mains tremblantes lui essuya ses larmes. Le frère et la soeur se regardaient, qui briserait le silence ? Personne, Avery s'effondra contre lui, pleurant. Jayden était dans le même état.
Le docteur Charles regardait l'échange avec un regard soulagé, un poids venait de s'enlever de ses épaules. Les personnes observaient ce moment d'intimé avec un sourire rassuré. L'avocat qui s'était absenté, revint pour prévenir que c'était maintenant au tour de James de passer à la barre.
Avery se détacha de son frère, ré-ajusta sa veste noire, vérifia que sa chemise blanche lâche en soie était rentrée correctement dans son pantalon, elle observa rapidement ses boots, vérifiant qu'il n'y avait pas de marques, elle détestait ça, puis regarda sa montre avant de rentrer à nouveau dans la salle.
Elle retrouva sa place à côté de son avocat, et, sentant le regard de son ex-mari sur elle, elle se contenta de fixer le mur droit devant elle et de penser à son fils.
« Jurez-vous de dire toute la vérité, rien que la vérité ? » Demanda le juge.
« Je le jure » Fit James.
« Très bien, maître, allez-y »
L'avocate de James se leva, et avec un sourire en coin, commença à le questionner :
« Depuis combien de temps connaissez-vous le docteur Hamilton ? »
« Depuis notre première année de médecine à Londres »
« Vous souvenez-vous de votre première rencontre ? »
« Oui, nous étions en cours, notre professeur nous faisait débattre le cas d'un patient et alors que j'exposais le traitement que je préconisais, il y eut un grand silence jusqu'à ce qu'Avery ne démonte ma réflexion point par point, contredisant tout ce que j'avais dit »
« Qu'elle a été votre réaction ? »
« Objection ! » Intervint l'avocat d'Avery.
« Quel motif ? »
« Quel est le rapport ?! »
« Cela fait parti de mon raisonnement » Argumenta l'avocate de James.
« Très bien mais faites vite » Rappela le juge.
« Légèrement humilié mais aussi également intrigué » Répondit finalement James.
« Pourquoi intrigué ? »
« C'est son calme pendant le débat qui m'a intrigué. Avery a cette capacité à garder son calme en toute circonstance, elle ne pleure que très rarement et garde souvent ses sentiments pour elle-même »
« Est-ce que cela vous frustrait ? »
« Extrêmement ! Surtout lorsque l'on a commencé à se fréquenter, je voulais qu'elle se confie, qu'elle me fasse confiance ! »
« Vous avez toujours eu l'impression qu'elle ne vous faisait pas confiance ? »
« Oui »
« Je vois, quand avez-vous commencés à vous fréquenter ? »
« Vers la moitié de notre deuxième année, elle m'aidait pour certains cours car elle était la première de notre promo »
« Vous sentiez-vous inférieur ? »
« Parfois mais je l'aimais ... je l'aime tellement, je savais qu'elle était la femme de ma vie, je n'avais qu'une hâte que nos études soient terminées pour que je puisse l'épouser et que l'on fonde une famille »
« Mais ? »
« Mais elle est carriériste, une fois sa spécialisation terminée elle en a commencé une deuxième, d'après elle nous avions du temps devant nous. Cela m'agaçait »
« Est-ce pour cela que vous êtes allé en Argentine ? »
« Oui, je me disais qu'en passant un peu de temps éloigné l'un de l'autre, on pourrait faire le point et finir par se reconnecter »
« Donc vous avez toujours voulu être père ? »
« Oui »
« Vous sentez-vous capable d'élever un enfant ? »
« Tout à fait, j'aime mon fils, il est ma chaire et mon sang »
« Je n'ai plus de questions » Annonça l'avocate de la défense avant de laisser la place à l'avocat d'Avery.
« Docteur, vous dites qu'elle est carriériste, mais vous aussi non ? Vous avez également choisi une seconde spécialisation ? Pourquoi ? Pour ne pas vous sentir inférieur ? »
« Non ! Je l'ai fait par passion ! »
« Donc, dans votre cas c'était normal, mais pas pour votre ex-femme ? »
« Je n'ai pas la capacité de porter des enfants ! »
« Comment a-t-elle acceptée votre décision ? »
« Elle m'a soutenue »
« Ce que vous n'avez pas fait pour elle, pourquoi ? »
« Parce que je voulais des enfants ! »
« Vraiment ?! Donc, votre ex-femme, une chirurgienne de talent, au taux de mortalité nettement inférieur au votre et dont les capacités ont été reconnues par de nombreux prix et articles, auraient dus tout laissé tomber pour accéder à votre requête ! »
« J'étais le chef de famille ! C'était à moi de prendre les décisions ! » S'énerva James, les mains tremblantes.
« Comment se résolvait vos conflits ? Comment se déroulaient vos conflits ? »
« J'essayais toujours d'aller dans son sens mais elle ne me rendait jamais la pareille, elle ne m'écoutait jamais ! »
« Pourriez-vous m'expliquer ce rapport médical ? M'en donner les possibles causes ? »
James regarda le dossier rapidement :
« Les radios montrent clairement des preuves de maltraitance répétées, le patient a dut être frappé d'une telle force que cela a .... » Commença James avant de s'interrompre.
« Un problème docteur ? Veuillez poursuivre »
« Je ne peux pas tout définir sans voir la victime »
« La victime est votre ex-femme, ce rapport date du lendemain du Noël qu'elle a évoquée un peu plus tôt »
« Objection ! C'était un piège ! » S'insurgea l'avocate.
« Poursuivez » Demanda le juge sans prendre l'objection en considération.
« Avez-vous battu votre femme ? Je vous rappel que vous êtes sous serment »
« Oui »
« Souvent ? »
« Quand cela était nécéssaire »
« Nécéssaire ? »
« Elle ne m'écoutait pas et avait besoin d'être ré-éduquée »
« Donc pour vous l'éducation passe par la violence ? »
« Cela dépend du comportement et des circonstances » S'énerva de plus en plus James tandis que son avocate baissait la tête, c'était couru d'avance.
« Votre ex-femme vous a prévenu de sa grossesse, mais vous n'êtes pas revenu, vous l'a battiez et vous pensez être apte à vous occuper de votre fils ? Comment peut-on être sûr que vous ne le battrez pas ? »
« Car il sera à mon image ! Correctement éduqué, avec l'aide de ses grands-parents maternels qui ont été privés de lui ! »
« Quel est la date de naissance de votre « fils » ? »
« Je ... je ne sais pas »
« Connaissez vous son deuxième prénom ? »
« Non »
« Je n'ai plus de questions »
« Attendez !! Attendez ! »
Plus tard-
Avery entra dans le bar et fut acclamée par toutes les personnes présentes :
« J'ai l'intention de prendre une cuite » Prévint Avery.
« Je serai ton capitaine de soirée » Fit Jay.
« Moi je dis, ce salopard aurait mérité bien pire ! » Fit Hermann.
« Je suis d'accord » Confirma Severide.
« Interdiction de revenir aux USA, de voir son fils et Avery, d'entrer en contact avec son fils, c'est déjà pas mal je trouve » Commenta Mouche
Il n'a pas tord » Sourit gentiment Avery.
« Tequila ou vodka ? » Demanda Hermann.
« C'est la maison qui offre ta cuite » rit Gaby.
« Les deux alors » Décida Avery.
Avery passa la soirée avec son frère, Casey, Severide, Jay et deux de ses collègues : le docteur Charles et le docteur Rhodes.
« Allé les enfants, souriez ! Faut immortaliser ce jour ! » Décida Hermann avant de prendre une photo du groupe.
Les semaines qui suivirent passèrent en douceur, Avery avait signé un contrat avec la caserne pour être leur médecin attitré, elle s'était rendue sur plusieurs lieux d'accidents. Jayden et elle avaient retrouvé un équilibre. Elle continuait a prendre ses repas avec Connor, qui chérissait ce temps passé ensemble, elle assistait aux évènements policiers pour faire plaisir à Jay, Severide et elle se retrouvaient tous les deux jours au bar d'Hermann, pas forcément pour boire, parfois simplement pour parler.
« Docteur Charles » Salua Avery « Je peux entrer ? »
« Bien sûr Avery ! Tout va bien ? »
« Oui, vous m'aviez dis de vous tenir au courant quand j'étais heureuse et en paix non ? »
« C'est exact »
« Et bien, aujourd'hui c'est le cas »
« Vraiment ? Racontez-moi »
« J'ai passé une heure avec mon fils ce matin avant de venir, pris le petit-déjeuner avec Giulia, j'ai déjeuner avec Connor, sauvé la vie d'une adolescente, Jayden ne s'est pas blessé aujourd'hui, Hermann a été adorable, j'ai eu un message de Jay et je retrouve Severide ce soir pour diner, je le lui avais promis »
« Vous vous sentez prête ? »
« Ce n'est pas en retardant l'échéance de me lancer dans le grand bain que tout s'arrangera »
« Assez bon raisonnement, vous êtes nerveuse ? »
« Non ... paniquée serait plus juste »
« je comprends »
En plein milieu de la journée, elle s'occupa d'un blessé par balles, surement un règlement de compte entre dealers. Elle le stabilisa, donna la quantité de morphine à lui donner à April puis sorti faire le compte rendu, bien évidement, elle tomba sur Jay :
« Le blessé par balle ? »
« Exactement » Sourit le lieutenant.
« Viens » Soupira Avery en le guidant jusqu'à une salle de réunion.
Ils s'installèrent :
« Tu as réussi à savoir de qui il s'agissait ? » Demanda Jay.
« Oui, apparement il s'appellerait Derek Depps, alias big D »
« Tu vas m'attraper tous mes dealers si tu continues » Plaisanta Jay en la regardant droit dans les yeux.
je suis multifonctions » Plaisanta Avery « Il est stabilisé et devrait sortir d'ici une à deux semaines en fonction de sa vitesse de rétablissement, oh et j'ai un petit cadeau pour toi ! »
« Vraiment ? Est-ce que ça a la forme d'une balle ? »
« Mais comment as-tu deviné ? » Rit Avery, imitée par Jay.
Avery lui donna la balle qui avait été placée dans un sachet plastique destiné aux preuves.
« Depuis que tu as commencé à t'occuper de tous nos criminels et petites frappes, on a réussi a avoir toutes les balles, entières et totalement reconnaissable et analysables, d'ailleurs nos scientifiques te remercient »
« Je n'accepte les remerciements que sous formes de gateaux ou de bonbons »
« tu as une pause là ? » Demanda Jay.
« ça dépend de ce que tu as en tête »
« Toi, moi et le starbucks en bas de la rue ? C'est moi qui offre »
« Mais comment refuser ? » Sourit Avery.
Jay donna la balle à un autre officier, tandis que Avery signifiait qu'elle prenait sa pause après avoir récupéré son manteau. Sous le regard jaloux de Connor, Avery sortit avec Jay lui ouvrant toutes les portes, quand ce dernier lui mis la main dans le dos, Will leur tomba dessus :
« Oh pitié prenez-vous une chambre ! » Plaisanta Will avec un grand sourire.
« Sois pas jaloux » Railla Jay.
« Moi je la vois tous les jours » Répliqua Will juste pour taquiner son frère.
« Oui mais toi, tu n'as aucune chance » Rembarra Jay avec un sourire victorieux.
« Il est trop intéressé par Nathalie de toute façon » Intervint Avery, en voyant le regard ébahi et outré de Will, elle ajouta « Lit numéro trois, crise d'héméroides »
« Vous me revaudrez ça ! » Prévint Will avec une grimace de dégout.
« On verra » Fit Jay.
Jay et Avery discutèrent tout le long du trajet :
« Jolies converses » Remarqua Jay.
« Cadeaux de Hermann, je crois que se sont ses enfants qui les ont choisis » Expliqua-t-elle.
« Au moins c'est coloré »
« Oh que oui ! »
« Puis je prendre votre commande ? » Demanda une employée.
« Je vrais un café noir avec un sucre » Commanda Jay en attendant qu'Avery se décide.
« Latte macchiato et un de vos muffins »
« Très bien ! »
Jay paya puis ils attendirent leurs boissons, une fois prêtes, ils s'installèrent et discutèrent :
« Au fait, je crois que Voight aimerait te parler » Se rappela Jay.
« Tu sais pourquoi ? »
« Non, je sers juste de messager »
« D'où ta raison première à l'hôpital »
« Je n'allais pas manquer une occasion de te voir » Sourit Jay.
« Je me disais bien que tu étais trop gradé pour venir récupérer une balle » Plaisanta Avery.
Avant de partir, elle commanda quelques boissons, paya puis se fit raccompagner par Jay :
« Attention sur la route, ça commence à geler » Fit Avery avant d'entrer.
Lorsqu'elle entra, elle fut accueillie en héros quand elle servit quelques cafés :
« Je savais que j'avais une bonne raison de t'adorer » Sourit Maggie.
« Je suis irrésistible » Fit Avery avec un clin d'oeil avant de trouver Will « tiens cadeau »
« tu n'es toujours pas pardonnée »
« C'est dingue ce que je m'en veux ! »
Avery trouva ensuite Connor qui s'apprêtait à se servir un café :
« Halte ! Plus un geste, reposez ce mauvais café à terre ! »
« Oh ciel ! Je me suis fais attraper » Plaisanta à son tour Connor.
Monsieur, votre café est servi »
« Tu te souviens de comment je le bois ? » S'étonna Connor.
« A chaque fois que le mange ou que le prend une pause ensemble, tu le prends toujours de la même façon »
« Donc je t'intéresse »
« Je n'ai jamais dit le contraire »
« Que voulait le frère Halstead ? » Demanda Connor en essayant d'ignorer les papillons qu'il avait dans le ventre.
« Me faire passer un message, apparement Voight veut me parler »
« Tu es une mauvaise fille ? » Interrogea le chirurgien.
« ça dépend des jours » Sourit Avery « Bon je dois y retourner »
Alors qu'elle était sortie, Connor la suivit des yeux, ce qui n'échappa pas à April qui venait d'entrer :
« Vous comptez le lui dire un jour ? »
« Lui dire quoi et à qui ? » demanda Connor en jouant les ignorants.
« Que vous êtes fou d'elle ? J'ai un pari à gagner donc bougez-vous les fesses »
« Quel pari ? »
« Bonne journée »
Avery termina sa garde puis passa au commissariat, à peine était rentrée que Voight lui tomba dessus et la conduisit jusqu'à son bureau, sous les regards de toute sa brigade :
« Désolé pour l'accueil, en tout cas merci d'être venue aussi vite » Fit Voight
« Pas de soucis, je peux savoir pourquoi vous m'avez convoqué ? »
« Vous n'êtes pas sans savoir que pendant les procès, nous avons besoin d'experts ? »
« Oui, j'ai été experte médicale pour Scotland yard pendant deux trois ans »
« Notre expert vient juste de partir en retraite, j'ai proposé votre nom au grand patron, il était ravi, donc nous n'attendons plus que votre réponse »
« J'ai décidé de m'investir pour la communauté alors pourquoi pas »
« Formidable ! Voilà le formulaire, nous avons juste besoin de votre signature »
Avery lut le contrat puis y apposa sa signature :
« Bien, je transmettrai tout ça au plus vite »
« Très bien, je vais devoir y aller » Sourit poliment Avery.
« Merci beaucoup docteur Hamilton »
Avery partit, après avoir salué toute l'équipe, puis une fois dans sa voiture, elle reçu un appel de son frère lui proposant de déjeuner ensemble ce week-end, ce qu'elle accepta avec plaisir. La journée avait été bien remplie, mais elle était loin d'être terminée. En rentrant chez elle, Avery faisait les cents pas, Giulia en rigolait et Chase regardait sa mère comme si cette dernière avait perdu la tête :
« Je ferai mieux d'annuler ! » Décida Avery.
« Hors de question ! » Fit Giulia « tu as deux heures pour te préparer alors dépêche-toi ! Au trot ! »
« Je préférais quand tu étais timide » Grommela Avery en montant malgré tout.
Elle entra dans sa salle de bain et fila sous la douche après avoir enlever sa tenue de travaille, elle lava ses cheveux une nouvelle fois, il fallait être prévoyant. Elle sortie une serviette attachée au-dessus de la poitrine. Elle se démaquilla complément, nettoya son visage avant de se remaquiller, il fallait repartir sur du frais. Elle appliqua un peu d'eyeliner, appliqua du mascara puis un rouge à lèvres rosé. Elle fixa son dressing pendant quelques minutes avant d'opter pour une robe émeraude et des talons noirs. Elle mit des boucles d'oreilles discrètes ainsi qu'un bracelet tout aussi discret puis sécha ses cheveux, les faisant légèrement boucler.
Lorsqu'elle regarda l'heure, son téléphona lui signifia en même temps l'arrivé d'un sms, il s'agissait de Severide qui l'attendait devant. Elle avait mis heures à se préparer ?!
Elle descendit en vitesse après avoir transféré l'essentiel de son sac-à-main à sa pochette, elle y ajouta son téléphone, attrapa son manteau et son écharpe. Puis, après avoir embrassé Chase et fait un signe à Giulia elle partit sous les rires de cette dernière. Elle aperçut Severide qui l'attendait, adossé à sa voiture :
« Désolée si je t'ai fais attendre » S'excusa Avery.
« Tu es pile à l'heure » Rassura Severide en lui ouvrant la portière côté passager « Tu es magnifique »
« Tu n'es pas mal non plus » Répondit-elle quand Severide démarra « Où-va-t-on ? »
« Dans un restaurant que l'on m'a recommandé en centre-ville »
Avery passait, à son grand étonnement, une très bonne soirée, elle était détendue et totalement à l'aise avec Severide, ce qui était assez rare, ayant perdu l'habitude des rendez-vous en tête à tête. Il lui parla de son enfance, elle fit de même, elle partagea des anecdotes, lui également. Ils rirent beaucoup :
« Donc Jayden est tombé dans la piscine ?! » S'exclama Severide au bord des larmes.
« Disons qu'il a été aidé ! »
« Tu l'as poussé ?! »
« Il m'avait collé la honte, donc je me suis arrangée pour me venger au bon moment, sauf que je n'avais pas prévu que la fille tomberait en même temps que lui parce que monsieur se serait accroché à elle »
« tu as des photos ?! »
« Bien évidemment ! Quel genre de soeur serai-je si je n'avais pas de dossiers sur mon propre frère ? »
Lorsqu'Avery lui montra les photos depuis son teléphone, Severide partit dans un fou rire. Ils continuèrent à discuter, Avery lui apprit ce que Voight lui avait demandé, Severide lui fit un bilan de sa journée. Ils finirent par partir quand le restaurant dut fermer. Il l'a raccompagna, il faisait bien trop froid pour une balade :
« J'espère que l'on pourra recommencer » Sourit Severide en cachant son anxiété, allait-elle refuser ?
« Avec plaisir » Sourit Avery avant de lui embrasser la joue « Bonne nuit »
Severide ne repartit que lorsqu'il l'a vit entrer chez elle, et qu'il fut certain qu'elle était bien en sécurité. Il repartit la tête dans les étoiles. Lorsqu'il retourna à la caserne le lendemain matin, il n'était toujours pas redescendu de son petit nuage, il se demandait même si il y arriverait un jour.
-PDV Giulia-
Je relisais le mail de mes parents pour la énième fois, il était hors de question que je rentre en Italie, encore moins pour épouser un espèce d'abruti avec qui j'ai grandi ! Je venais d'une petite ville où les mariages arrangés n'étaient pas rares, j'étais partie aux USA sans prévenir mes parents, j'avais des projets et ça n'impliquait pas mes parents et encore moins des projets de mariage. Je ne répondis donc pas, les connaissants, ils ne me lâcheraient pas si je répondais. Est-ce que j'abandonnais ma famille ? Oui, est-ce que je le faisais pour les bonnes raisons ? Oh que oui !
Depuis quelques jours maintenant, Avery confiait Chase à la garderie de l'hôpital, d'après elle, il avait besoin d'élargir ses horizons malgré qu'il n'ait pas encore un an. A mon avis, c'était un moyen pour elle de récupérer la quiétude qu'elle avait avant l'arrivée de son ex-mari à Chicago, elle laissait donc des gens plus ou moins connus s'occuper de son fils, avant de retrouver un lien de confiance. Elle s'était décidée après une longue conversation que nous avons eus il y a de cela une ou deux semaines.
En effet, je lui avais fais part de mon envie d'entrer à la fac de droit de Chicago et que je comprenais très bien que je lui en demandais trop puisqu'à la base je n'étais pas là pour ça, mais je lui expliquais tout, mes parents, mes projets, ma demande de visa, même le fait que j'étais prête à prendre un job et un appartement. Ce à quoi elle répondit par une claque à l'arrière de mon crâne. Elle m'avait dit, je cite :
« Tu es stupide ! Tu es notre petite soeur à Jayden et moi, il est hors de question que l'on te lâche, on t'aidera, peu importe tes projets »
Cette réponse avait eut pour effet de me faire pleurer.
Enfin, maintenant que je n'avais plus à m'occuper de Chase tous les jours, cela me laissait le temps de trouver des occupations. Je prenais des cours du soir trois fois par semaine pour avoir un certificat disant que j'avais le niveau pour l'université. De plus, le reste du temps j'étais bénévole auprès d'un groupe qui cherchait à remettre en état une crèche et une garderie pour enfants qui avait brulée quelques années auparavant. Sans comprendre comment, ah si ! Après avoir proposé d'organiser une soirée pour lever des fonds, une soirée dansante bien habillée mais sans robes longues, le dernier gala de charité m'a usé, je me retrouvais donc organisatrice et l'on comptait sur moi pour trouver des fonds, merci de me coller une pression d'enfer !
Je sortais de la mairie où l'on me donna l'autorisation pour l'évènement et ainsi que le droit d'utiliser un local appartenant à l'état. Il avait fallu faire pression, les faire culpabiliser pour qu'ils offrent « généreusement » la salle.
Je soupirais en regardant l'heure, je devais retrouver Brett pour déjeuner. Je resserrai mon manteau autour de moi, saloperie de froid ! Pourquoi est-ce que tout est toujours pire aux Etats-Unis ? Bien évidemment, comme je m'en doutais, Brett dut annuler à cause d'une urgence. Je me dirigeais donc en centre-ville où je m'arrêtais dans un restaurant pas très cher mais qui faisait d'excellentes pizza. Je regardais la neige tomber, j'espérais que les habitants de cette ville ne joueraient pas les casses-cous entre la neige, la glace, le verglas et le froid, bien évidemment pour leurs biens et ceux de nos pompiers et médecins.
Je vis qu'il était à peine midi et demi, avec un peu de chance je pourrais parler au chef Boden ! J'arrivais prudemment à la caserne, et HALLELUJAH ! Le chef me reçu. J'enlevais mon bonnet, et mon écharpe puis entrais :
« Giulia ? Tout va bien ? » S'inquiéta le chef en me faisant entrer dans son bureau puis en m'invitant à m'asseoir.
« Oh oui, je suis venu vous parler d'un projet mais si vous avez autre chose à faire ...»
« Non je t'écoute »
« Vous vous souvenez de la garderie et crèche qui avaient brûlés ? »
« Oui parfaitement, à cause d'un incendiaire »
« La ville ne considérant pas cet endroit comme urgent, un groupe de bénévole s'est formé et essaie de remettre en état toute la structure, les fondations sont désormais aux normes et prêtes pour la suite, mais nous manquons de bénévoles. Je me suis retrouvée à l'organisation d'une soirée de lever de fond, en gros de la musique, de la nourriture où tout l'argent récolté servira à la reconstruction de l'endroit. Donc j'espérais que vous pourriez en parler à tous les membres de la caserne » Expliquais-je.
Le chef me regarda attentivement, et je n'avais qu'une envie, me cacher. Puis, il sourit :
« Déjà merci. Merci pour deux choses, la première de t'investir pour notre communauté mais également merci de m'avoir demandé avant de t'adresser aux gars. Les gens ont tendance à oublier la hiérarchie. Tu as mon autorisation, tu as un formulaire ? »
« Vous me faites confiance ?! »
« Evidemment, tu as de bonnes références avec Avery »
« Merci » Dis-je le rouge aux joues.
Je sortis un dossier de mon sac et sorti quelques feuilles d'inscriptions à renvoyer à l'adresse du groupe de bénévoles avant trois semaines. Le chef prit les feuilles et inscrit son prénom :
« Viens, tu vas aller leur parler »
« Ah mais heu non ! Je veux dire ... »
« Tu es à la tête de ce projet et cette initiative, tu t'en voudrais si tu ne faisais pas tout »
« Vous avez raison »
Je le suivis jusque dans la salle de repos où ils étaient tous en train de manger, ils levèrent tous la tête quand Boden entra. Ils le regardèrent accrocher la feuille d'inscriptions au tableau puis leurs regards tombèrent sur moi :
« Bon les gars, Giulia est venu vous parler d'un petit projet qui serait dans nos cordes et qui honnêtement, est important pour cette ville »
« Et bien alors petite, dans quoi tu t'es fourée ? » Plaisanta Hermann, ce qui fit sourire Giulia.
Je les regardais puis leur expliquais la situation et le projet. Juste après avoir dit les mots :
« travaux bénévoles », ils s'étaient tous levés pour s'inscrire, puis quand je leurs parlais de la soirée qui aurait lieu d'ici une semaine, Otis, Hermann et Gabriela se proposèrent pour le bar, ce que j'acceptais avec grand plaisir, un problème en moins géré par des personnes de confiance, que demander de plus ?
« Tu peux compter sur nous » Assura Casey en prenant mon numéro de téléphone « Je passerai sur les lieux après le boulot voir l'ampleur des travaux et des besoins en matériaux »
« Merci beaucoup Casey » Souris-je, j'adorais cet homme.
« Donc l'oiseau quitte le nid ? » Plaisanta Brett.
« Honnêtement, je ne sais même pas comment je me suis retrouvée à la tête de tout ça » Dis-je honnêtement.
« Tu es compétente et digne de confiance »Répondit simplement Cruz.
« En tout cas, merci à tous, vous êtes géniaux »
« On sait ! »S'écria Hermann.
« Bon j'ai un commissariat et des médecins à convaincre et prévenir » Dis-je.
« Tu t'attaques aux grosses infrastructures »Sourit Boden.
« Je préfère que la réussite de ce projet ne revienne par à la mairie qui n'a rien pour cet endroit depuis des année »
« Bien dit ! »
Lorsque je partis, je fus rattrapée sur le parking par Jimmy Borelli, celui sur lequel je craque depuis des semaines depuis le moment où je l'avais rencontré. Le seul problème, c'était que l'on était aussi mal-à-l'aise l'un que l'autre au moment où l'on devait se parler.
« Giulia ! »
«Jimmy ? » M'étonnais-je « Quelque chose ne va pas ? »
« Heu si si, enfin voilà, je voulais savoir si ça t'intéresserait de venir boire un verre avec moi ou un café, ? »
« On se retrouve chez Molly comme d'habitude ? » Demandais-je.
« Non, je veux dire, tu voudrais sortir avec moi un soir, un midi ou même un matin ? »
« Ah d'accord ... » Dis-je surprise.
« Ah ... » Fit Jimmy déçu.
« NON ! »
« Oh .. »
« Enfin je veux dire oui ! Attends je la refais ! Alors le non se destinait au fait que tu pensais que j'allais dire non, et le oui veut dire que j'adorai. Dis-moi quand tu es libre et je viendrai » Expliquais-je.
« C'est vrai ?! »
« Oui » Souris-je
« Cool, je peux avoir ton numéro ? » Me demanda-t-il en me tendant son téléphone.
« Oui bien sûr » Répondis-je en lui tendant le mien en retour « Voilà »
Il me sourit et me rendit mon téléphone tandis que je lui rendais le sien :
« Cool ! Je t'appellerai à la fin de ma garde »
« D'accord ! Et bien, à plus ! » Souris-je pour la énième fois avant de partir vers le commissariat.
Le commissariat de police, je me débattais depuis plus de vingt minutes avec la réceptionniste qui n'avait rien compris à la raison de ma venu, heureusement que la demande de Jimmy m'avait mise sur un petit nuage pour la journée.
« Giulia ? » S'étonna Erin.
« Dieu merci ! »
« Tout va bien ? C'est encore l'ex d'Avery ? »
« Non je viens pour une autre raison »
« Oui faire des repérages ! » intervint les réceptionnistes.
« Mais non ! ça fait vingt minutes que j'essaie de vous expliquer que je suis là pour faire accrocher cette affiche pour la recherche de bénévoles ! » M'exclamais-je agacer, dieu merci je tenais mon caractère d'italienne en laisse.
« Fais voir » Demanda Erin en prenant quelques feuilles pour les lire « Sympa comme projet, je m'en occupe »
« Merci Erin ! Au fait, avec Avery on organise une soirée films vendredi soir, et tu es invitée, tout comme Gabby, Brett, April et Sarah, soirée fille avec comédies romantiques et alcool »
« J'en serai ! J'en ai besoin ! »
« Cool ! Bon j'y vais ! » Dis-je avant de partir
« Giulia ?! » M'appela Jay.
Mais pourquoi est-ce que tout le monde cherche à m'empêcher de partir aujourd'hui ?!
« Oui ? » Demandais-je en me retournant, un sourire plaqué sur le visage.
« Tu pourrais donner ça à Avery ? » Demanda Jay en me tendant un sac.
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Un truc que je lui avais promis. Bon je dois y retourner ! Merci ! » Fit Jay avant de retourner à l'intérieur.
Une fois seule, je tentais de voir ce que contenais le sac mais bien évidemment, tout était emballé. Je partis ensuite en direction de l'hôpital je devais voir Sharon Goodwin, puis récupérer Chase puis rentrer. Le rendez-vous avec Sharon se passa très bien, elle me promit de faire afficher les affiches et de me tenir au courant. Sur le chemin pour la crèche improvisée à l'hôpital je tombais bien évidemment sur ... Connor ! Et oui bingo !
« Hey ! Tu viens récupérer Chase ? »
« Exactement, tu ne dois pas sauver des vies ? »
« Je dois aller opérer dans environ 20 minutes et j'essaie de me remettre les idées en place » M'expliqua Connor.
« tu as une tête de mort vivant »
« J'ai dormi que vingt minutes »
« Je ne te laisserai pas m'opérer »Plaisantais-je.
« Je suis un professionnel » Rassura Connor « Dis-moi, Avery est libre dans la semaine ? »
« Tu as de la chance que je sois Team Med ! Alors cette semaine non, vendredi soir c'est soirée fille, samedi on doit allé manger chez Hermann, et dimanche elle passera la journée avec Jayden et dans tout ça elle doit trouver le temps de se reposer avant d'enchainer des gardes de nuit la semaine prochaine. Pourquoi ? »
« Je perds des points »
« Comment ça ? »
« Elle voit Halstead, Severide mais je n'arrive jamais à poser une date, la dernière fois que l'on devait prendre un café, elle a dut sauver un père de famille d'une voiture qui prenait feu »
« Vient samedi soir »
« Samedi soir ? »
« C'est soirée série et plats à emporter, je pourrais m'arranger pour m'esquiver et vous laisser tous les deux ! »
« tu es la meilleure ! » S'exclama Connor avec un énorme sourire sur le visage.
« J'ai une question, quand tu invites à boire un verre, ça compte comme un premier rencard ou une prise de contact ? »
« Pourquoi ? »
« Jimmy ... »
« Oh ! Je vois ! Je compte ça comme un premier rencard »
« Donc niveau tenue c'est décontracté sans trop être décontracté ? »
« Evite la robe longue » Plaisanta Connor.
« Très drôle ... » Dis-je, blasée.
« Vas-y comme si tu sortais avec un ami et ensuite improvise sur place pour le reste »
« tu demandes vraiment à une fille, italienne de surcroit de ne pas se prendre la tête pour un mec ? »
« Oublie »
« C'est mieux ! Bon je vais devoir te laisser ! Et n'oublie pas, samedi soir 17h, on commence tôt ! »
Je me dirigeais ensuite vers la crèche pour y récupérer Chase après avoir montré mes papiers et prévenu Avery par texto, ce par quoi elle me répondit par un selfie d'elle, Maggie et April qui étaient épuisées, je répondis à ce selfie par un autre quand j'arrivais à la maison et que je fus installée sur le canapé, avec Chase qui jouait dans son parc.
Finalement, j'aime bien Chicago.
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Désolée pour cette longue absence sur cette fiction, je manquais d'inspiration et je viens juste de me remettre aux séries chicago fire et Med x)
Voilà voilà, j'espère que cela vous ira, j'ai une idée sur la façon de rédiger la suite de cette fiction, soit je continue avec le Connor/Jay/Severide x Avery, ou alors, je fais une route pour chacun, j'hésite encore ^^
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