Chapitre XXII - Baptême du feu

Votes : j'abandonne finalement le système de votes ^^' Le dernier chapitre a été très galère en raison de ces votes puisque vous aviez voté pour la mort de Sophos et les votes me donnaient « rien de spécial ne se passe »... pas très cool pour Sophos, n'est-ce pas ? ^^'

En plus, c'était un peu toujours les mêmes qui revenaient, donc bref : c'était une fausse bonne idée... vaut mieux se concentrer sur vos choix ;)

Choix des lecteurs :

🏅Jondo se relève l'air de rien

🏅Éclair, le nouveau Minochèvre, rétame tout le monde (ou presque^^)

À l'instar du sable qui retombait tout autour d'eux, le scepticisme de Sagrymor face aux pouvoirs de Capella s'évanouit. Pour domestiquer pareille monstruosité, la puissance de la magicienne ne faisait plus l'ombre d'un doute !


— Vous n'avez toujours pas révélé à Capella vos désignations.

La voix métallique de l'enchanteresse en armure de rouille rappela Sagrymor à l'ordre. Impressionnée, la chevalière n'en restait pas moins méfiante. Elle se chargea des présentations d'elle-même et de ses compagnons.

— Vous semblez déjà connaitre Sophos. Son disciple gigantesque se prénomme Ignas et notre guide nomade porte le nom de Sh'Aïna. Quant à l'Élu que nous avons laissé à la mesa, il se dénomme Jondo. Moi-même, je suis Sagrymor, chevalière de l'Ordre de l'Aube Rouge Écarlate. Ordre auquel vous semblez vous-même appartenir au vu de votre armure...

Capella opina tandis que les doigts de Sagrymor dansaient sur la poigne de son épée.

— Si vous êtes familière avec mon Ordre, vous ne serez pas sans savoir que la magie est une arme de déception, indigne de notre déesse Virtae. Aucun sorcier n'est autorisé dans notre ordre. Aussi, je vous ordonne de répondre à cette question : que faites-vous avec cette armure sacrée ?

— Une interrogation légitime, mais dont la réponse n'a aucune pertinence en cet instant.

Sagrymor tira son épée au clair et vint placer la pointe contre le gorgerin de Capella.

— Répondez, sorcière ! Ou je vous ôterai cette cuirasse de force !

La chevalière toisa son adversaire, à la recherche de la moindre réaction. Dans la pénombre de la fine visière, elle ne distinguait toujours pas les yeux de Capella. Cela déstabilisait Sagrymor. Entre l'absence de visage visible et cette voix sans émotion aucune, cette femme lui semblait des plus inhumaines.

Avec douceur, Capella agrippa la lame pressée contre son cou de son gantelet. Sagrymor chercha à se défaire de l'emprise pour se repositionner en situation de dominance, mais impossible. La chevalière vint placer sa deuxième main sur le manche de son arme et tira de toutes ses forces, mais rien n'y fit. L'épée ne bougea pas d'un pouce.

D'une seule main, Capella avait immobilisé la lame !

— Ne sous-estimez pas Capella, chevalière.

La voix métallique résonna jusqu'au travers de l'acier, que la sorcière libéra sans sommation. Cette liberté soudaine, ainsi qu'une surprise frisant la panique, manqua de faire tomber Sagrymor à la renverse.

— La redondance de la remarque est lassante : le temps est en notre défaveur sur cette opération. Nous devons partir. L'instant n'est pas propice aux échanges verbaux. Montez.

Ignas qui s'était relevé avec peine pour venir en aide à Sagrymor, partagea un regard avec cette dernière et Sh'Aïna. Leur résignation tacite était unanime.

Tous se hissèrent sur le dos de Réglisse. Les anneaux du ver des sables se dressaient en collerette aux extrémités, ce qui permettait d'y caler les pieds et d'avoir une prise pour les mains. Ignas, dans son état de fatigue et gêné par son gigantisme encore récent, eut un peu de mal. Il parvint néanmoins à trouver une position plus ou moins stable à califourchon sur la partie la plus éloignée, afin que ceux à l'avant n'aient pas à supporter la vision de son grotesque fessier dénudé.

Sagrymor allait pour s'emparer du vieux maester, mais fut précédée par Capella. D'une seule main glissée sous le corps inerte, la magicienne souleva le moine sans le moindre effort, mais non sans une certaine délicatesse. Une douceur qui rassura Sagrymor sur l'humanité sous-jacente de cette étrange enchanteresse.

En s'aidant de son sceptre argenté, Capella se hissa avec une aise déconcertante au sommet du crâne du ver des sables. Elle allongea tendrement Sophos et le cala entre ses jambes. Du bout de son bâton, elle tapota trois fois le front de la bête qui gronda puissamment avant de se mouvoir.

Ignas, dont la portée était bien supérieure à celle de ses compagnons, dut réajuster sa position pour éviter que ses doigts ne soient pincés entre les plaques de la créature. Au fil de son ondulation, les anneaux du ver se resserraient d'un côté pour se distancer de l'autre et inversement.

En plus de ne pas être bien confortable, l'allure était d'une lenteur accablante.

— N'était-on pas supposé se presser ? ironisa Sagrymor.

— Inertie, répondit simplement Capella.

— C'est vous l'ineptie !

Malgré son agacement, Sagrymor perçut le soupir métallique de la magicienne.

— Plus la masse est importante, plus la mise en mouvement est lente. Patience.

La chevalière voulut répliquer, lorsqu'elle sentit un vent chaud fouetter son visage. L'allure du ver augmentait de manière exponentielle. Les anneaux se tortillaient désormais si vite que tous durent assurer davantage leurs prises.

Sh'Aïna hurla, Ignas gémit et Sagrymor se retint de rendre le potage de navets ingéré la veille.

De son armure, chauffée à blanc par le soleil, qui emprisonnait et cuisait sa peau, ou de cette vitesse diabolique qui lui retournait les entrailles, elle ne sut ce qui l'achèverait en premier.


***


En quelques battements, les contours de la mesa se détachèrent de l'horizon.

Dans l'ombre de la roche, Capella devinait des formes se mouvoir dans le plus grand chaos. Deux d'entre-elles, immenses, surplombaient une mer de silhouettes aussi grouillantes qu'infimes en comparaison. Se rapprochant, elle identifia une des ombres colossales comme étant celle d'un drack particulièrement imposant. Il semblait en pleine lutte avec l'autre monstruosité, mais d'où elle se tenait, Capella ne distinguait que des membres au crin hirsute dont la couleur grise était souillée par la crasse et les blessures.

En un battement de plus, ils arrivèrent aux prémices d'un champ de bataille tant inondé de sang que le sable s'en étouffait. Des cadavres de dracks éventrés et les restes de nomades déchiquetés étaient à peine visibles au travers d'une nuée de créatures faméliques au teint de rouille noircie. D'une vélocité sidérante malgré leurs courtes pattes, elles agitaient leurs longues griffes acérées, lacérant tout sur leur passage. Capella entendit tout juste la voix incrédule de Sagrymor sous ce déluge de cris stridents :

— Des diablotins ? Impossible...

Capella fut moins étonnée de la présence de ces petits démons que du fait qu'elle n'en avait aucune notion. Comment la connaissance de ces créatures aurait-elle pu lui échapper, elle qui collectionnait depuis des siècles les œuvres et savoirs du monde entier ?

— Que... Qu'est-ce que c'est que ça ?

Ignas pointait son large doigt tremblant en direction des deux titans. Leur duel les avait fait pivoter de sorte que le deuxième monstre était désormais visible.

Deux jambes imposantes aux lourds sabots supportaient un buste où les muscles se dessinaient au travers des touffes de poils gris rêches et inégales. Deux bras noueux étaient immobilisés en prise avec ceux de son adversaire, tout aussi nervurés de veines gonflées par l'effort. Surplombant le tout, une tête grotesque de chèvre surdimensionnée.

Des pupilles horizontales ne transparaissaient aucune émotion, mais la mâchoire crispée du monstre ne laissa aucun doute quant à la souffrance qu'elle éprouvait. Dans un tressaillement de sa barbichette, la gueule de l'animal s'ouvrit en un long et douloureux bêlement qui recouvrit la stridence des diablotins grouillant à leurs pieds. Lorsqu'ils ne se faisaient pas piétiner, les petits démons assaillaient les jambes des deux titans, les lacérant de leurs griffes.

— Bêêlzébuth... Incroyable, souffla Capella.

Perdue dans la contemplation de cette bête mythique, Capella ne remarqua pas de suite l'homme allongé, inerte, derrière la chèvre démoniaque. Bêêlzébuth semblait prendre grand soin à ne pas reculer sur cet individu inconscient et à chasser de coups de sabot, tout diablotin assez téméraire pour s'en approcher.

— Jondo !

Sans perdre un instant, Sagrymor mit pied à terre et dégaina son épée. La chevalière voulait en découdre, mais son corps en avait décidé autrement. Le mal des sables et une violente insolation eurent raison de sa détermination. La femme guerrière tituba. Un filet de fluide jaunâtre s'échappa de son heaume. Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits et poussa un rugissement pour se redonner force avant de charger l'ennemi.

Capella l'observa fuser dans le mauvais sens avant de s'évanouir dix pas plus loin, face première dans une dune, l'épée toujours brandie.

Les diablotins les plus proches entendirent le cri de la chevalière et se ruèrent vers Réglisse. Ignas, encore blême, et Sh'Aïna qui ne saurait tarder à partager la même teinte, posèrent un pied fébrile à terre pour se défendre.

Capella tapota deux fois le front de Réglisse, lui commandant de fondre sur la vague imminente de démons. Le ver se cambra et gémit de son timbre caverneux.

— Négatif. La fuite n'est plus une option. Il nous faut attaquer.

Sous la magicienne, Réglisse se tortilla tant et si bien que Capella dut descendre, sauvant tout juste Sophos d'une chute fatale. Ignas s'empara du maester et l'allongea un peu plus loin dans le sable avant de revenir se positionner aux côtés de Sh'Aïna, lance tremblante dirigée vers la nuée de diablotins à proximité.

— Lombric pacifiste écervelé ! Vas-tu obéir à Capella ? Attaque !

Malgré les nombreux coups de sceptre que l'enchanteresse portait sur le corps de Réglisse, cette dernière poursuivit son gémissement plaintif. Les premiers démons étaient à portée et se jetèrent sur le lombric géant. Le ver gronda de douleur sous le coup des griffes qui pourtant peinaient à inciser les épais anneaux, durcis par la friction du sable.

— Utilisez votre magie, sorcière ! hurla Ignas

Le moine en était déjà aux mains avec quelques-uns des petits démons. À ses côtés, la jeune nomade cherchait à lui protéger les jambes en perçant de sa lance les diablotins qui passaient entre les coups du colosse.

Au loin, dans un ultime rugissement, l'énorme drack s'effondra. Plusieurs diablotins disparurent, écrasés par la masse. Certains ne tardèrent néanmoins pas à réapparaitre au travers des côtes qu'elles déchiquetaient de l'intérieur. Bêêlzébuth manqua de tomber sur la carcasse de son adversaire, mais se ressaisit juste à temps pour chasser la nuée de petits démons qui escaladait ses propres jambes meurtries.

C'en fut trop pour Réglisse. Effrayée par cette vision morbide, elle ignora sa maîtresse et bascula son corps en arrière pour aller s'ensevelir tête première dans les sables. Un diablotin toujours accroché à ses anneaux fut emporté et disparut, englouti par les dunes.

— Microcéphale, marmonna Capella frustrée.

Agacée, mais pas abattue, la magicienne joignit ses mains autour de son sceptre, ferma les yeux et baissa son visage. Un vent se souleva aussitôt en spirale depuis ses pieds. Les rafales parvinrent à repousser ses premiers assaillants démoniaques. Au-dessus du carnage, le ciel s'assombrit. Les incantations de Capella tournoyaient dans les bourrasques, murmure lointain d'une puissance mystique primordiale.

La force du vent était telle que les diablotins étaient dans l'incapacité de faire un pas de plus. Ignas profita de cette accalmie pour rejoindre son maester. La magie crépitait dans l'air tout autour, une tension palpable qui fit frissonner sa peau. Peur, fascination et envie se mélangeaient en l'ancien maraudeur. Un tumulte d'émotion décuplé par la sensation qu'un puissant sortilège était à deux doigts d'éclater.

C'est alors que retentit une voix enfantine à travers le champ de bataille.

— Capella !

De derrière le cadavre colossal du drack, une vive lueur éclaira la scène de carnage. Des diablotins en feu émergèrent, alors qu'une modeste silhouette en armure rouge, les mains enflammées, apparut sur le dos du démon lézard décédé.

Capella reconnut son ennemi juré.

— Adolphe d'Ire, souffla l'enchanteresse.

Ce dernier l'aperçut à son tour et hurla de rage. Les flammes autour de ses petits poings s'intensifièrent.

Le vent retomba d'un coup. Les nuages occultant le soleil se dissipèrent aussitôt. Le cœur d'Ignas cessa de tambouriner contre son torse. La tension magique s'était évaporée d'un claquement de doigts.

— Que... Mais que faites-vous ? Et le sortilège ?

— Plus le temps, fit simplement Capella en se ruant de l'avant.

En trois pas, elle atteignit le front de diablotins. La garde de l'épée qui serpentait autour de son sceptre s'enfonça en un bruit mat dans l'orifice oculaire d'une des petites créatures. Le poing de Capella alla à son tour s'encastrer jusqu'à hauteur de poignet dans le crâne d'un autre congénère.

— Comment ça « plus le temps » ? Vous étiez sur le point de l'achever !

La complainte d'Ignas se noya dans le fracas de la sorcière. Elle se frayait une trace sanglante à travers l'armée de démons avec autant de facilité que s'il s'agissait de simples herbes hautes. Les diablotins avaient beau labourer l'amure rouillée de la magicienne, en perforer le moindre interstice de leurs griffes affûtées, rien n'y faisait. Capella cheminait sans faiblir, sans gêne aucune.

Face à elle, de l'autre côté de la nuée, le garçon en armure rouge hurlait à en perdre haleine. À l'instar de la sorcière, il avançait. Son sillage n'était que cendre et fumée. De ses mains enflammées, il diffusait des jets de flammes qui rôtissaient en un instant tous les diablotins environnants.

Par moments, il concentrait son feu en une boule qu'il projetait en direction de Capella. Bien que toujours de justesse, elle parvenait à les esquiver. La sphère ardente allait ensuite terminer sa course contre le corps d'un diablotin quelconque. Lui et ses proches voisins disparaissaient aussitôt dans une gerbe de flammes aveuglantes.

Un faible gémissement brisa l'hébétude d'Ignas. Baissant le regard, il vit son maester ouvrir les yeux avec fébrilité.

— Maester !

Le vieil homme tâtonna autour de lui, hagard.

— Que... Où suis-je ? balbutia-t-il en toussotant.

— Détendez-vous, maester. Vous êtes sauf.

Déboussolé, alarmé par le bruit ambiant, Sophos chercha à se redresser pour appréhender la situation.

— La vie d'un vieillard ressemble à la flamme d'une bougie dans un courant d'air ¹, grogna de douleur le sage.

Fou de joie, Ignas ne put s'empêcher de se tourner vers les autres pour leur annoncer la bonne nouvelle. Sagrymor était toujours étalée dans le sable. Sh'Aïna était à ses côtés, affichant un sourire qui ne nécessitait aucune explication. Alors Ignas hurla en direction de Capella.

— Il vit ! Capella ! Sophos vit !

Entre deux torgnoles, Capella leva une main, le pouce dégoulinant de carmin brandi vers le ciel en signe d'approbation.

Un pouce auréolé d'un jaune flamboyant.

À nouveau, Capella parvint à esquiver la boule de feu de justesse. À nouveau, le projectile poursuivit sa route. Une route sur laquelle se tenaient Sophos et Ignas.

Ce n'était pas la première fois que l'ancien maraudeur sentit le temps ralentir. Son esprit anticipait l'inévitable, prisonnier d'un corps limité dans ses réflexes. Il savait ce que cet orbe aux langues enflammées allait dévorer, mais ne pouvait rien faire pour l'en empêcher.

Tout juste put-il tourner la tête, qu'une vive lumière l'éblouit. Il ressentit une vague de chaleur insoutenable qui le força à reculer.

Aveuglé, il cligna à répétition, cherchant à humidifier ses yeux soudainement asséchés. Son visage était en feu.

Un hurlement de terreur. Il reconnut le timbre de Sh'Aïna.

Des tâches contrastées se répandaient dans son champ de vision. Le blanc éblouissant se rétractait. Il commençait à distinguer autour de lui. Il discerna la silhouette de Sophos, toujours assis dans le sable.

Que son profil était noir en comparaison avec ce sable étincelant !

— Maester ?

En se frottant le visage de ses grosses paumes, Ignas se rapprocha.

— Maester ? Répondez-moi, je vous en prie...

Ignas ouvrit les yeux grands, comme pour en chasser les ultimes feux follets qui y clignotaient. Sa vue revint au moment où le corps de Sophos bascula en arrière.

Son corps carbonisé.

Des volutes noires s'échappaient là où, quelques instants plus tôt, se trouvait la tête auréolée de cheveux blancs. Il ne restait qu'une masse informe en proie aux flammes. Un flambeau humain.

Ignas voulut hurler, mais s'étouffa dans son propre cri.

D'instinct, il s'empara de Sophos et le plongea tête première dans le sable. Les braises encore vives sur le crâne charbonneux, il se pencha sur le frêle corps noirci et le recouvrit de ses paumes d'où jaillit aussitôt une intense lueur bleue.

Concentré de toute son âme dans cet acte de dernier recours, il en occulta tout ce qui l'entourait. Il ignora totalement le blanchissement des mèches qui lui tombait autour du visage. Il ne remarqua pas Sh'Aïna qui se dressa en rempart entre lui et les quelques diablotins pas encore cuits à point. Il ne prêta aucune attention à Capella qui plongea à corps perdu dans le mur de flammes qui submergeait le garçon colérique en armure rouge. Il ne releva pas le cri plaintif du démon-chèvre au loin, qui en voulant chasser un diablotin logé sur son crâne, s'arracha une de ses cornes ce qui eut l'effet immédiat de faire disparaitre son corps gigantesque. Il ne constata pas comme le monstrueux démon se rétracta en une vulgaire chèvre, blessée et épuisée. Il ne remarqua pas non plus l'être qui se remettait sur pied derrière la bête avachie.

La tempe dégoulinant de sang là où il avait heurté la roche, Jondo se releva et s'épousseta d'une main.

— Foutredieux ! Que s'est-y donc ben qui s'passe ici dis voir ?

¹ Proverbe chinois

Voici les choix pour le prochain chapitre :

- ADOLPHE & CAPELLA ?

1. Capella parvient à neutraliser Adolphe.

2. Adolphe parvient à neutraliser Capella.

3. (proposé par DanielleLikhana) Adolphe et Cappella combattent pour l'éternité l'un contre l'autre.

4. (proposé par nelle_ousson) Adolphe neutralise Capella car Capella n'est pas qui elle prétend être. Adolphe non plus n'est pas Adolphe...Capella serait-elle Adolphe et vice-versa ?

5. Choix proposé(s) par les lecteurs (si vous proposez un autre choix un minimum cohérent dans l'histoire, je le rajouterai ici)


- IGNAS & SOPHOS ?

1. Ignas s'épuise à essayer de réanimer Sophos en vain.

2. Ignas, fou de rage, se rue sur Adolphe

3. (proposé par nelle_ousson) Sophos ouvre les yeux une dernière fois, prononce quelques mots qu'Ignas va entendre, puis s'éteint définitivement. Ces mots c'est la solution pour qu'Ignas puisse recouvrer sa taille normale.

4. Choix proposé(s) par les lecteurs (si vous proposez un autre choix un minimum cohérent dans l'histoire, je le rajouterai ici)


- JONDO & ÉCLAIR ?

1. En voyant l'état d'Éclair, au seuil de la mort, Jondo entre dans une rage folle et détruit tous les diablotins restants.

2. En voyant l'état d'Éclair, au seuil de la mort, Jondo ressent quelque chose qu'il ne comprend pas bien... de la peine ? Il tente d'aider sa fidèle compagne.

3. (proposé par nelle_ousson) Jondo ne peut accepter que sa chèvre soit au plus mal. Il s'aperçoit qu'il manque une corne à sa fidèle chevrette et va utiliser le tablier pour lui en refaire une. Peut-être que quelques magicien ou autres formules magiques pourraient sauver sa courageuse biquette ?

4. Choix proposé(s) par les lecteurs (si vous proposez un autre choix un minimum cohérent dans l'histoire, je le rajouterai ici)


- SH'AÏNA ?

1. Succombe en essayant de protéger Ignas

2. Est blessée, mais vit.

3. (proposé par nelle_ousson) Elle est gravement blessée, au seuil de la mort. Lorsque Sophos s'éteint, une immense lumière émane de son corps est rentre dans le corps affaibli de la jeune femme. Vive la réincarnation !

4. Choix proposé(s) par les lecteurs (si vous proposez un autre choix un minimum cohérent dans l'histoire, je le rajouterai ici)


- LES NOMADES ?

1. Ont tous péri sous les assauts des dracks et diablotins

2. Ont survécus en partie et sont toujours en train de lutter à l'intérieur de la mesa contre les derniers diablotins.

3. Choix proposé(s) par les lecteurs (si vous proposez un autre choix un minimum cohérent dans l'histoire, je le rajouterai ici)


Fin des votes dimanche 21/03/2021 à 22h (UTC +2). Chapitre suivant le 24/03 au plus tard.

À vos votes !


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