Chapitre 8 : Les avantages d'un ninja
5h du matin :
Sasori se réveilla gentiment. Il retrouva Sari appuyée sur son torse. Il embrassa ses cheveux sur le haut de son crâne. Soudain, le téléphone sonna. Il répondit vite de façon à ne pas réveiller sa copine :
-Oui allo ?
-Saso ? C'est toi ?
Il soupira...il ne connaissait que trop bien la voix de son cher coéquipier Deidara.
-Ouaip...Marmonna-t-il. Qui a-t-il encore.
-Y a un problème...Yahiko a besoin de nous sur le terrain.
Il eut un long silence. Le rouquin regarda le petit « ange » qui dormait dans ses bras et se dit que s'il osait partir maintenant...c'était la mort assurée ! Il répliqua :
-Hors de question ! C'est obligé ?
-Je sais qu'on est à peine rentré, mais il y a un problème avec Kumo !
-Mais...Itachi et Kisame sont plus dictatorial que nous !
-Je ne lui ai pas encore posé la question, je prévoyais moi aussi de ne pas y aller, mais il fallait ton accord.
Le rouquin soupira à nouveau alors que le blond attendait la réponse de son coéquipier. Il lâcha finalement :
-Je ne peux pas partir, point !
-Tiens...Sari s'est fâché ? Questionna Deidara après un instant de silence.
Son ami devint un peu blanc. Effectivement, il avait bien deviné, mais il gardait sa fierté de l'Akatsuki alors...
-Hein ? Pourquoi tu dis ça ? Demanda-t-il innocemment.
-Kuro m'a dit qu'elle me pendrait si je repartais sans rien lui dire !
Sasori se mit la main sur la bouche pour éviter d'exploser de rire et de risquer de réveiller le petit démon et aussi de vexer son coéquipier.
-Bon, du coup, on n'y va pas ? Redemanda le blond.
-Ouais, je suppose...j'espère juste que le patron trouvera quelqu'un d'autre, sinon...on est obligé de par...
BLAF !
-Aoutch ! Kuro ! Hurla Deidara à travers le téléphone.
-JE T'AVAIS PREVENU POURTANT !
BIIIIIIIIIP !
Aucun doute, Kurotsuchi s'était réveillée. Sasori regarda le téléphone surpris. Puis haussa les épaules en le reposant et repris Sari dans ses bras comme si de rien était.
* * *
Sakura ouvrit les yeux. Bien sûr, fallait que la seule fois où elle voulait filler en douce très tôt le matin, Sasuke la tienne dans ses bras ! En temps normal, ils dormaient chacun de leur côté, mais là, non, monsieur avait décider de la tenir près de lui. Elle soupira. Ça faisait une bonne quinzaine de minutes qu'elle cherchait un moyen de s'en sortir.
Elle prit délicatement la main de son copain et le reposa sur le matelas en se levant à pas de loup. Ça avait des avantages d'être un ninja parfois...mais un peu moins d'avoir un parquet qui craque dans sa chambre. Elle regarda alors inquiète son homme qui remua un peu avant de soupirer pour continuer à roupiller.
Elle souffla soulagée puis se dirigea doucement vers l'armoire en maudissant ce parquet et promettant de le changer dès que possible. Elle attrapa de quoi s'habiller. Elle enfila vite fait son gilet, puis son short moulant avec sa jupe rose pâle. Elle donna un dernier regard au noiraud tout en attachant sa pochette remplie de kunaï à sa cuisse droite.
Elle se dirigea alors vers l'entrée pour attraper ses bottes. Elle eut un immense sourire. Mission réussie ! Elle allait ouvrir la porte quand un kunaï vint se planter juste à côté de celle-ci. Eh zut...note : C'était bien d'être un ninja, mais c'était nul si ton copain en était aussi un. La rose se retourna et vit effectivement son copain face à elle.
-Sakura...tu fais quoi debout à cette heure-ci ? Demanda-t-il soupçonneux.
Elle hésita entre un alibi et dire la vérité. Oh et puis vu ses talents de menteuse, elle soupira :
-Je voulais aller boire un verre avec Ino et Hinata, mais je ne voulais pas te réveiller...
Il la regarda avec des yeux soupçonneux. Puis, il pointa le réveil en soufflant :
-Sakura, il est cinq heure du mat !
Elle cligna plusieurs fois des yeux.
-Ah bon ? Si tôt ? Je croyais qu'il était six heures.
-Sakura, arrête de me mentir ! S'agaça-t-il.
L'Uchiwa s'approcha de la jeune fille et posa sa main juste à côté d'elle. Ses yeux étaient encore plus tranchants que le kunaï qu'il venait de lancer. Elle grogna :
-Mais je ne te mens pas ! Enfin presque...enfin non ! Oh et puis j'ai quand même le droit de boire un verre avec des amies non ? J'ai besoin de conseils ces derniers temps, mais non ! Monsieur ne réfléchit pas à mon état mental ! Oh et puis c'est de ta faute aussi à partir tout le temps hein ! Si t'étais un peu plus présent eh bah...eh bah je ne partirais pas à cinq heures du mat demander conseil à mes vraies amies ! Qui elles, sont beaucoup plus présente que toi !
Elle claqua la porte sur un Sasuke complétement choqué. Il continua à river son regarda droit devant lui. Puis, il marmonna :
-Eh bah maintenant je réfléchis beaucoup à ton état mental...
* * *
Matsuri bailla devant son chocolat chaud. Bien entendu, elle ne pouvait pas choisir un gars comme Kankuro qui se lève à midi, non, fallait qu'elle tombe amoureuse du Kazekage jamais présent et toujours réveillé à cinq heures du mat, même pendant les vacances.
Bon...Kankuro n'avait pas l'air plus présent que son frère d'après Yukata, mais elle soupira de désespoir que le garçon qu'elle aime ne puisse pas être plus présente. Pourtant, presque toutes les filles de Suna voudraient être à sa place.
Puis, la jeune fille secoua la tête. Non. Elle ne regrettait pas de l'aimer, car même s'il n'était pas doué en relation humaine, il était vraiment adorable. Elle redressa son regard fatigué sur son copain, puis son visage se décomposa. Bon...par contre, la cuisine faudra qu'il retravaille. Elle se leva pour prendre le manche de la poêle que le rouquin était en train de faire brûler.
-Euh...laisse, je m'en occupe, pendant ce temps, explique-moi pourquoi tu vas être si occupé et pourquoi Kankuro et Bakki t'ont forcé à prendre congé.
Le Kazekage parut déçu. Qui aurait cru qu'il aimait tant cuisiner ? Mais qui aurait cru aussi qu'il était si piètre cuisinier...son seul défaut d'après Matsuri. Il finit par renoncer à tenir la poêle et alla s'asseoir à table.
-On a des conflits avec Kumo. Finit-il par souffler.
-Mais...je croyais qu'on avait un accord de paix ? S'étonna la belle fille après avoir couru vers l'évier pour éteindre la pauvre poêle.
Il la regarda surpris et elle lui afficha un magnifique sourire, avant d'aller prendre une autre poêle pour cuir des œufs. Il finit par reprendre :
-Le conseil et les vieux sages pensent qu'ils cachent quelque chose. On a une grande réunion dans un mois...
Ça fit tilt chez Matsuri. Un mois...plus qu'un mois pour lui annoncer qu'elle était enceinte !
-M...Matsuri ? S'étonna le rouquin en sentant l'odeur de brûlé que produisait la poêle.
La brunette sursauta et gratta avec une spatule pour tenter d'enlever le griller.
-Continue, continue ! S'empressa-t-elle de dire en tentant de rattraper son repas.
Il eut un instant de silence où le jeune homme la dévisagea. Puis, il continua :
-C'est pour ça que j'ai décidé qu'aujourd'hui, je passais le maximum de temps avec toi.
Il eut un autre silence. Gaara la regarda surpris de ne pas avoir de réponse. Puis, elle souffla sans se retourner la voix sombre :
-Tu pars ? Encore ?
Il la regarda étonné. Non, il n'était vraiment pas doué pour les relations...que devait-il dire ? Oui ? Possible ? Peut-être ? Il y a de forte chance ? Puis, il fit ce qu'un homme d'après Temari fait le plus souvent dans une dispute de couple...
-Désolé...Souffla-t-il.
Elle se retourna alors avec un immense sourire...forcé. Elle répliqua :
-Ce n'est pas grave...je sais que tu es le Kazekage...je t'attendrais !
-Je dois aussi te dire que...Il prit une pause avant de continuer. Ils m'ont chargé mes journées jusqu'au dernier. Et...on m'a interdit de continuer à t'entrainer.
Elle lâcha la poêle que le jeune homme rattrapa avec son sable. Vraiment pratique d'avoir des réflexes de ninjas, il ne savait peut-être pas cuisiner, mais au moins il savait sauver les plats.
-Qu...quoi ? S'horrifia-t-elle avant de ramasser la poêle avec un petit merci.
-Désolé...je sais que l'examen de Jonin est bientôt, alors...
-Gaara ! L'interrompit-elle. Je dois te dire que...que je ne parti...
Le téléphone sonna et coupa Matsuri qui venait de poser la poêle sur la table et regardait d'un air grave son copain qui se leva en répliquant :
-Oh, je reviens.
Il décrocha. Il répondit au conseil. Matsuri soupira tristement. Elle n'allait plus avoir d'entrainement pendant plusieurs jours...plus voir Gaara...elle baissa son regard sur son œuvre...elle tira alors une tête horrifiée. Mince ! A force de trop penser à comment avouer à Gaara qu'elle était enceinte, elle avait raté son repas ! Le jeune homme revint avec un soupir.
-Ce conseil ne peut vraiment jamais me laisser tranquille...oh, merci Matsuri pour le repas. Sourit-il en s'asseyant.
Il prit les baguettes qui était sur la table et en prit une grande bouchée alors que la brunette grimaça en voyant son copain manger ce met. Il grimaça à son tour.
-D..désolé...je...j'ai tout raté !
Elle paraissait vraiment déçue d'elle-même et Gaara se sentit mal pour elle. Il répliqua alors :
-Non, ne t'en fait pas, c'est très...
Il eut un instant de silence où le jeune homme chercha dans sa tête un mot pour décrire l'œuvre de Matsuri qui ne soit pas : grillé, mauvais, horrible, moche ou autre de ce style. La brunette lui ôta alors les mots de la bouche :
-Grillé ?
-Oui ! S'exclama-t-il. Hein ? Euh...non !
-Ne t'en fait pas, je sais. Rigola-t-elle. Je t'en refais, ne t'inquiète pas.
* * *
-INO ! INO LE THON, DEBOUT ! Hurla Sakura en sautant sur le lit de sa meilleure amie.
La blonde sauta de son lit en hurlant deux kunaï en main. La rose eut alors un immense sourire.
-Ah ! T'es debout ! Aller, on va boire un coup !
La pauvre fille qui venait de se faire réveillé et avait les cheveux qui partaient dans tous les sens et les yeux fatigués retint sa meilleure amie en rouspétant :
-Sakura ! T'as vu l'heure ? Il est...il est quelle heure ?
Elle tourna la tête et sa mâchoire se décrocha à la vue de l'horloge.
-NON MAIS T'ES COMPLETEMENT CINGLEE OU QUOI ? Il est cinq heures et quart du mat Saku ! Cinq heures ! Et mes parents ? Tu ne les as pas réveillés au moins ? Comment t'es rentré ?
La rose avait des yeux de poisson frit en regardant sa meilleure amie folle de rage. Puis, elle se calma et attrapa la brosse qui était sur une table.
-En fait...j'ai toqué et ta mère m'a ouvert. Elle avait l'air de bonne humeur, donc j'ai pensé que tels mère tels fille, mais à voir ça marche pas trop...
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