Chapitre 23 : La famille salade de fruits
JE TIENDRAIS! PROMIS JE TIENDRAIS!
...hein? Ah oui pardon! Bonsoir! Ou bonjour!
Voici enfin la suite de cheri je suis enceinte, un peu en avance d ailleurs 😎
Car je ne suis pas sûr d'avoir le temps de le poster demain, donc je le fait ce soir
Je croule un peu sur le travail, donc désolé de répondre tard et tout, c'est juste que je peine à avoir du temps libre 😅 (d'où mon petit cris au tout debut...je tiendrais! J'arriverais à poster jusqu'à ma prochaine pause promis!)
Sur ce, bonne lecture mes pioupiou! 😋🐥
-Comment allez-vous mon maître ? Susurra une jeune fille aux cheveux étrangement rose.
Elle entra dans une pièce sombre où reposait un jeune homme dans un somptueux lit. Il avait le regard dans le vide et des yeux pâles, presque blanc. Ses cheveux blancs long, attaché en une queue de cheval, il se redressa à l'arrivée de la jeune fille.
-Bien mieux ma chère. Je me suis reposé et j'ai fait un rêve.
A cette annonce, la jeune fille se crispa. Elle s'assit au bord du lit du jeune homme et se pencha légèrement vers lui plantant ses yeux verts perçants dans ceux clair de son interlocuteur pour demander sur le ton de la confidence :
-Quel genre de rêve ?
Il eut un petit sourire amusé par l'impatience de la rose. Elle attendait patiemment les explications du jeune homme qui finit enfin par déclarer :
-De notre chère piège...je crains qu'il y ait des complications. Mais comme chaque... « rêves », nous ne sommes jamais sûr de rien.
* * *
Les jours passèrent et les filles se défilaient à chaque occasion qu'elles avaient d'avouer lors grossesses. Ce n'était pas facile à dire et seul Suigetsu, Kiba, Saï et Deidara étaient au courant. Simplement, le blanc paniquait rien qu'à l'idée d'avoir un mini lui sur les bras et passait le plus clair de son temps à lire des magazines « comment survivre avec un enfant ? ». Quant à Kiba, Neji avait fini par un peu le lâcher et il pouvait s'occuper plus amplement de sa petite amie. Saï, lui, essayait de se renseigner sur le fait d'avoir un enfant et Deidara, complétement gaga du fait d'avoir un bébé, achetait toutes les babioles qu'il pouvait.
Sari continuait ses quelques crises, mais ça avait clairement diminué au grand bonheur de son petit ami et de celui de Gaara qui en avait marre qu'on s'en prenne à son salon. Il avait banni les amies de sa copine et elles s'étaient donc réfugiées chez Yukata. Mais ce n'était pas évident pour se faire à manger, car Kankuro avait planqué tous les ustensiles pour éviter une catastrophe de Yukata.
Temari demandait des conseils à Tenten sur comment l'annoncer à un flemmard. Mais la brunette cherchait déjà à comment l'annoncer à son propre copain...alors il lui était difficile de l'aider. Alors que Naruto avait décidé d'héberger définitivement Hana, vu que sa mère ne voulait plus la voir, trop en colère contre sa fille. Par ailleurs, c'était de ça que discutait Sasuke et Sakura dans leur appartement. L'uchiwa avait réussi à passer l'éponge sur les dix stripteaseurs qui avaient envahi sa maison quelques jours plus tôt.
-Mais pourquoi elle s'est fait viré ? Questionna Sakura alors qu'elle prenait un verre d'eau sur le canapé.
Son copain la rejoint rapidement, car heureusement pour elle, aujourd'hui, il passait un peu de temps avec elle. Il siffla :
-Elle a refusé de me le dire...mais...
Il s'arrêta au souvenir de chez son meilleur ami. Le fait qu'elle se soit fait expulser de son chez-soi le concernait d'une manière ou d'une autre et ça le titillait bien plus qu'il ne l'aurait voulu. Sa petite amie, voyant son trouble, se pencha légèrement, attendant la suite. Il hésita à se confier à elle, mais il se rappela la force qu'avait la jeune fille et que de plus, elle était sa copine donc elle pourrait être potentiellement jalouse...il finit par proposer :
-ça te dit qu'on ait boire un café ?
-Dehors ? S'étonna-t-elle ne s'attendant pas à ce changement de sujet si brusque.
Il hocha de la tête et elle eut un immense sourire de joie. C'était rare qu'ils fassent quelque chose ensemble, alors le fait qu'il lui propose ne pouvait que la réjouir. Ils allèrent rapidement se préparer avant de descendre pour finir au café du coin. Celui où elle allait souvent avec Ino et Hinata. Mais depuis que Neji avait lâché Kiba, la Hyuga était sous surveillance tout le temps, empêchant la Haruno de faire des sorties matinales.
En prenant son café, elle gloussa au souvenir d'une Hinata complétement folle. Soit dit en passant, trop de café, ce n'est pas bon pour une femme enceinte. Espérons qu'elle ne renouvellera pas l'expérience. Sasuke haussa d'un sourcil, ne comprenant pas la soudaine hilarité de sa petite amie.
-Oh, rien, c'est juste que je me suis rappeler de...Naruto ?
Le noiraud manqua de s'étouffer avec son thé à cette annonce. Il lança un « Quoi ? » sonore. Pourquoi ce café lui rappelait Naru...
-Non, mais là ! Il y a Naruto...avec Hana !
La jeune fille sentit un picotement au cœur en voyant l'Inuzuka tenir le bras de l'Uzumaki. Sasuke eut cette même sensation, puis celle de ne pas avoir la compagnie de son ex. Il tenta donc de se cacher avec le premier journal qu'il trouva. La Haruno s'exclama :
-C'est moi ou tu te caches ?
-Ne me dit pas que t'as envie qu'il nous raconte leur potentiel relation ? Siffla-t-il en tenant d'une manière très peu naturel le morceau de papier.
La rose se demanda parfois s'ils étaient vraiment un couple très normal. Les deux n'avaient aucune envie de croisé leur ex...qui s'était peut-être mis ensemble. De la jalousie ? Ce serait étrange, mais elle comprenait totalement le ressenti du jeune homme.
-C'est bon ? Ils sont passés ? Chuchota-t-elle à son copain.
Il haussa des épaules, se refusant de risquer un coup d'œil. Ça suffirait encore à attirer le regard fûté de la brune. Cependant, ce ne fut pas elle qui les trouva en premier...non. Soudain, quelqu'un baissa le journal du jeune homme, alors que Naruto s'écria :
-Ah bah tient ! je me disais aussi que cette touffe de cheveux noir ressemblant à une coupe de perruche était la tienne Sas'ke !
* * *
-Temari...si tu m'expliquais pourquoi on est actuellement dans le fameux café de Sakura, Ino et Hinata et aussi pourquoi tu es habillée en détective ? Soupira Tenten.
Il était tôt le matin et effectivement, la No Sabaku avait tiré la brunette de ses rêves pour l'amener ici, vêtue d'un manteau gris, d'un vieux chapeau melon et de lunette de soleil noir. Ah oui et elle avait même un journal devant sa tête avec deux trous pour ses yeux. Elle murmura :
-Je dois te parler de quelque chose de top secret.
-Ah et c'est pour ça que tu parles à un journal ? ironisa-t-elle.
-Chut ! Fait comme si je n'étais pas là ! Siffla la jeune fille.
Tenten haussa un sourcil, choquée. Elle était sérieuse ? Elle voulait vraiment qu'elle parle à son café ? Tout le monde allait la prendre pour une folle...mais elle ne fit que soupirer devant les idioties de son amie et sachant qu'elle était têtue, la laissa continuer :
-J'ai eut une illumination cette nuit. Je pense qu'il faudrait que je mette au courant Shikamaru pour la pastèque.
Tenten recracha ce qu'elle allait avaler sur la table. Elle regarda quelque minute son amie, enfin non, le journal, en comprenant que le mot « pastèque » était le mot clef pour parler de son bébé. Elle explosa donc de rires, sous les « chut ! » de Temari qui ne voulait absolument pas se faire « repérer ».
-Tu vas l'appeler pastèque à sa naissance ? Ironisa-t-elle.
-Mais chut euh ! Personne ne doit être au courant idiote !
La brune pencha légèrement la tête sur le côté l'air mi amusé, mi exaspéré par la No Sabaku. Elle avait l'air plus que sérieuse et ça l'inquiétait presque. Pauvre Shikamaru lorsqu'il allait apprendre qu'en plus de devoir être en couple avec une féministe, il allait avoir un enfant avec elle. Son amie continua alors :
-Eh puis...je pense qu'il faudrait aussi que je prévienne mes frères...
Elle frissonna et n'avait pas l'air enchanté de cette décision qui pourtant était plus que primordial. Tenten le remarqua et la blonde ajouta :
-Je me demande ce qui sera le pire...l'annoncer à mon copain ou à mes frangins ? Ce qui est sûr, c'est que l'ananas risque de ne plus respirer dans les minutes qui suivront la déclaration...
-Ah ! C'est pour ça que tu l'as appelé pastèque ! Et toi c'est quoi ? La poire ?
Son amie parut outrée que la seule chose qu'elle retienne soit les noms de code qu'elle ait donné à sa grossesse. Elle plaqua alors le journal et voulu s'énerver, mais Tenten parla plus vite :
-En fait, ta famille c'est une salade de fruit...
Et une Tenten à terre ! Une ! Avec la poire sur elle en train de la secouer comme un prunier. Elle manqua de s'étouffer, tant elle riait, puis en remarquant qu'elle attirait l'attention de tout le monde, elle se décida à la lâcher et à retourner à sa place. La brunette eut encore quelque hoquet de moqueries, mais le regard noir de la jeune fille la calma rapidement.
-Bref, tu vas me prendre au sérieux oui ?
-Oui, oui, madame la poire. Se moqua-t-elle.
Après un toisage très intense à la No Sabaku, elle lui expliqua qu'elle avait établi un plan et qu'elle voulait avoir son avis. De plus, Tenten n'était pas mieux placé, car elle devait mettre au courant Neji. Elle lui avoua qu'elle avait un plan pour elle aussi, ce qui la surpris. Elle fut plus attentive, malgré le fait qu'elle soit difficile à prendre au sérieux avec un tel accoutrement...
-Bien. Alors voici le plan. Expliqua la No Sabaku. Tu vois le restaurant juste à côté ? Eh bien, j'ai pensé que parler aux parents de nos copains seraient peut-être plus simple. Donc, je les ai invités, les parents de Shika à midi et l'oncle de Neji à treize heures.
-Quoi ? Hurla Tenten.
* * *
Suigetsu était allongé sur son canapé plongé dans ses magasines et plus il lisait, moins il était rassuré. Il finit par laisser tomber le morceau de papier sur sa tête, exaspéré. Comment allait-il s'occuper d'un gamin hurlant toutes les nuits tout en restant calme ? Il soupira désespérer quand soudain, quelqu'un souleva le magazine. Il aperçut alors la rouquine qui grogna :
-Toujours en train de glander toi !
Il la toisa du regard, n'appréciant pas sa remarque. Il regarda ailleurs en grommelant :
-Et toi ? Toujours à rendre visite tes stripteaseurs ?
Il se leva rapidement pour aller à la cuisine. Karin rougit instantanément. Ça avait beau faire plusieurs semaines que ça s'était passé, son copain était toujours fâché contre elle. Et c'était rare. Elle regarda alors le magazine qu'il lisait et compris qu'il se renseignait pour leur enfant. Elle culpabilisa immédiatement et se dépêcha de le rejoindre dans la cuisine. Il s'était préparé un café et regardait d'un air morne la tasse. Mais soudain, sa copine lui balança le magazine dans la figure en s'énervant :
-Mais tu peux arrêter de jouer le rôle du parfait petit ami alors que c'est faux ?
-Mais je suis parfait ! Plaisanta-t-il.
Il déposa le magazine sur la cuisinière et saisit sa tasse pour retourner au salon. Peut-être que les autres magazines seraient plus positifs que celui-ci ? Mais la rouquine n'en avait pas fini avec lui, elle le saisit par le poignet pour le faire virevolter. Il l'interrogea du regard et elle siffla :
-Tu sais très bien pourquoi j'ai agi comme une i...euh...comme ça quoi...
Elle regarda ailleurs, gênée et ayant trop de fierté pour avouer que son comportement avait été excessif et complétement stupide. Suigetsu secoua de la tête, signe qu'il ne savait pas, ce qui énerva encore plus l'Uzumaki.
-Mais bien sûr que tu sais ! Je...je t'ai...je t'ai dit cette phrase là et ça m'a fait un choque, voilà !
Il papillonna des yeux, ne comprenant toujours pas ce qu'elle voulait dire. Il grogna :
-Ouais, mais Sas'ke m'a dit que c'était normal de se dire...enfin...ouais la phrase-là...quand on est en couple.
Il évita de la regarder à son tour, lui aussi gêné. C'était deux idiots, amoureux, qui n'osait pas se le dire, malgré le fait qu'ils sachent que c'était réciproque. Elle finit par lui lâcher le poignet pour replacer sa main droite sur son bras gauche tout en questionnant :
-Et...est-ce qu'on est finalement un couple ?
L'Hozuki sursauta et la regarda surpris. Est-ce que ça veut dire qu'elle ne l'aimait finalement pas ? Ce n'était pas vraiment compréhensible sa manière d'agir...
-Tout dépend de ce que tu ressens...
-Bah tu sais très bien idiot, ce que je ressens ! Siffla-t-elle.
Elle commença à se frotter nerveusement le bras gauche tout en admirant ses magnifiques chaussures. Il eut alors un petit sourire amusé, commençant à comprendre petit à petit. Il souffla :
-Bien, alors explique-moi pourquoi tu es allé voir ces stripteaseurs ?
-Parce que j'ai peur ! Cria-t-elle. On s'est toujours... « détesté », est-ce une bonne idée que je t'...
Elle se stoppa puis voulut s'échapper, abandonnant l'idée de lui dire, mais il la retint par le bras et la tira contre lui. Elle se retrouva ses mains sur son torse, alors qu'il la força à le regarder en saisissant son menton avec son pouce et son index. Il eut alors un petit sourire malicieux en soufflant :
-D'accord, si c'est la vérité, dis-le.
-Non ! Se plaignit-elle.
Elle voulut se défaire des bras du jeune homme, mais il gardait fortement sa prise et du la renforcer avec son autre bras, laissant le menton de la rouquine libre de tout mouvement. Elle cessa de se débattre et fit une moue contrariée, tout en toisant du regard son petit ami. Il fut amusé par ce comportement et il colla son front à celui de Karin tout en rigolant :
-Tu n'as pas à avoir peur...c'est réciproque, alors dis-le et je verrai pour te pardonner.
Le rouge lui monta aux joues, ne se sentant pas encore prête pour assumer son amour pour lui. Mais étant donné le petit bébé qui poussait dans son ventre, elle devait se dépêcher d'être prête à ne serait-ce que lui dire « Je t'aime ». Elle ouvrit la bouche en se disant qu'il fallait bien commencer quelque part, mais soudain, quelqu'un toqua à la porte. Suigetsu l'ignora royalement, continuant de planter son regard violet dans celui rouge de la rouge. Mais la personne insista en toquant à nouveau. Karin soupira :
-Il faudrait pas répondre ?
-Non, il y a plus important actuellement...Grogna-t-il frustré qu'on le dérange dans un moment pareil.
Mais les coups se firent insistants et la jeune fille se défila. Suigetsu soupira, agacé, mais fut surpris lorsqu'il vit que c'était Saï le malotru qui les avait interrompu. L'Uzumaki le regarda interrogatrice, alors qu'il s'expliqua :
-Je cherche Suigetsu. Sasuke m'a dit qu'il se renseignait sur les bébés donc je viens me renseigner avec lui.
Et une Karin morte de rire. Une.
* * *
-Non ! Siffla Tenten pour la millième fois.
Elle était actuellement habillée d'une manière très classe et bien maquillée. Temari avait voulut qu'elle se lâche les cheveux, mais elle avait catégoriquement refusé. Et actuellement, la No Sabaku trainait la brunette par le col, car elle ne voulait pas y aller. Elle s'était cramponnée à un poteau pour éviter la catastrophe.
-Je ne vois pas du tout où est le problème. Bouda la blonde.
-Ah bon ? Déjà que Neji est peu expressif et très traditionnel, mais crois-moi, son oncle est une version remasterisée en plus hard.
Temari la regarda surprise, ne voyant visiblement toujours pas où était le problème. Elle s'approcha alors de Tenten et lui défit ses deux chignons pour en faire un unique, ce qui la fit crier d'énervement.
-Voilà, maintenant, tu es plus traditionnel avec ce chignon. Sourit Temari l'air fière d'elle.
Son amie haussa d'un sourcil, se demandant si elle était sérieuse. Mais visiblement, elle l'était et très même. La brunette secoua sa tête de gauche à droite en se massant le nez de son index et de son pouce. Elle grommela :
-Je parle du mariage Temari. Traditionnel, carré, je suis tout sauf carré !
-Ah ça c'est clair, à la limite tu es un sablier...voir un rond si tu mangeais d'un seul coup énorm...
Elle se stoppa devant l'air exaspéré de son amie. Bah quoi ? Elle la traitait de poire, alors elle lui rendait la pareil en la traitant de rond. Elle finit par prendre le poignet de Tenten en la rassurant que tout allait bien se passer et qu'en plus de cela, les parents de Shikamaru était sûrement très gentil.
Elle capitula, se disant qu'elle pouvait toujours essayer de se défiler après le premier repas. D'ailleurs, elle voulait faire comment cette idiote blonde pour manger deux fois ? Elle allait plus avoir d'argent ! Temari entra sans peur dans le restaurant et aperçu les parents de son petit ami, lorsque Tenten lui chuchota :
-Ils sont au courant que tu sors avec leur fils ?
-Euh...ce n'est qu'un détail voyons. Rigola-t-elle.
Un détail ? Elle n'avait déjà pas réussi à avouer leur relation à sa belle-famille, alors leur avouer son bébé ? Elle salua d'ailleurs le jeune couple. Elles s'assirent, alors que Tenten se demandait pourquoi elle avait dû accompagner son amie. Ah oui ! Pour soi-disant lui donner du courage. Un silence s'installa jusqu'à ce qu'ils commandent. Shikaku commença :
-Eh bien, Temari, que nous voulais-tu ?
-Euh...eh bien...Balbutia-t-elle.
Elle regarda alors son amie qui se retenait d'exploser de rire. Un plan infaillible, hein ? La No Sabaku le remarqua et se vexa. Elle chuchota à son acolyte que finalement, c'était plus facile dans sa tête qu'en réalité pour éviter qu'elle ne se moque d'elle. Elle commença :
-Eh bien, vous savez, je...je suis...
-Faudrait déjà peut-être leur annoncer ta relation, non ? S'étonna Tenten oubliant que les parents de Shikamaru pouvaient aussi l'entendre.
Temari se retourna vers son amie, l'air pensive. Puis, elle se rappela que dans relation, elle voulait dire sa relation avec Shikamaru. Elle eut un immense sourire stupide en rigolant :
-Ah ouais, pas bête ! Eh bien, voilà, j'ai une relation avec....
Elle se figea et un petit cri insignifiant sorti de sa bouche. Elle n'arrivait pas à continuer la suite et Tenten se moqua :
-ça aussi ça paraissait plus simple dans ta tête ?
Temari lui ordonna de se taire avec un seul regard. Mais ça ne fit qu'empirer les rire de la jeune fille. Elle décida de se calmer lorsqu'elle se rappela la présence des parents de Shikamaru. Yoshino regarda interrogative les deux jeunes filles et se demandaient ce qui pourrait aider à la blonde à se confier. Soudain, une idée traversa la No Sabaku. Elle s'exclama :
-Eh bien voilà ! Avec l'ananas, j'ai une pastèque !
Un immense silence s'installa. Tenten s'enfuit en courant à la sortie pour exploser de rire à l'extérieur. Temari regarda interrogatrice son amie qui était partie à toute jambe. Elle revint rapidement après avoir explosé de rire et s'excusa de sa sortie précipitée.
-Je...je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi. Répondit Yoshino.
La blonde resta silencieuse, ne sachant quoi ajouter, alors que Tenten gloussa :
-Oh laissez, ce n'est qu'une histoire de poire.
-Tu veux une recette avec des fruits ? S'étonna Shikaku.
Temari se demandait comment expliquer correctement ses mots. Elle soupira :
-Pas exactement...
* * *
-ça fait plaisir de vous voir, ça fait un bail hein ? Sourit Naruto tout innocemment, alors que Sasuke boudait toujours du surnom que son meilleur ami lui avait donné.
Il faut dire que le surnom « la perruche » n'était pas très glorifiant. Alors que Sakura, elle, était morte de rire. De part le nouveau titre de son petit-ami que par la gêne de voir son ex avec l'ex de son copain. Cette situation devenait plus que glauque et elle n'avait qu'une envie, devenir invisible.
Mais Naruto et Hana ne paraissaient pas gêné du tout. Ils souriaient tous les deux et tentait d'avoir une conversation normale, plutôt content de passer du temps avec leurs amis alias leurs ex.
-Et du coup, quoi de neuf ? Tenta Hana puisque l'Uzumaki n'avait eu aucune réponse.Han
Sasuke eut un grognement de mécontentement, alors que Sakura partit dans un fou rire incompréhensible. Naruto eut un sourire amusé et se ramassa la tape d'Hana. Oui, ils s'étaient engagés tous les deux pour s'empêcher ne serait-ce qu'un regard amoureux à l'égard de leur ex.
-Toujours grognon à ce que je vois ! Se moqua la brunette en pinçant la joue du noiraud.
Naruto lui donna un coup de pied sous la table pour qu'elle arrête ce qui lui valut une grimace. Sakura finit par gentiment s'arrêter de rire et prit « à part » son petit ami, ce qui n'était guère très discret en chuchotant :
-C'est moi ou Naruto lui a fait du pied ?
-Non, tu n'as pas rêvé...tu as une excuse pour qu'on se tire ? Grommela-t-il n'ayant toujours pas avaler le nouveau surnom qu'on lui avait attitré.
La Haruno sentit une petite boule se former dans son ventre. Elle n'aimait pas l'idée que le blond se rapproche de la brune, pourtant, elle n'avait plus son mot à dire. Si seulement...si seulement elle avait pu rester avec lui. Aurait-elle dû lui en parler ? Aurait-elle dû lui parler de cette fille qui ce soir-là, lui avait bousillé la vie ? De ses parents qui...
-J'ai une tâche sur la tronche ? S'étonna Naruto.
Effectivement, ça faisait bien plusieurs minutes qu'elle dévisageait l'adolescent. Il avait un petit sourire amusé par le comportement de la rose, mais visiblement, elle, ça ne l'amusait pas du tout. Elle se leva et partit dans les toilettes des filles. Sasuke voulut se lever, mais Hana le retint :
-Je sais qu'avec ta coupe de perruche, ta virilité en prend un coup, mais pas au point qu'on te prenne pour une fille. Je vais y aller.
Car effectivement, que dirait les filles si elle voyait un Sasuke blasé au milieu des toilettes de la gente féminine ? Sûrement que c'est un voyeur, pervers à trucider sur place. D'un côté, Hana aurait bien aimé voir ce spectacle, mais elle décida d'aller rejoindre la Haruno qui était en face du miroir, à se contempler avec un air étrangle.
L'Inuzuka n'arriva pas à décrypter les expressions qui traversait le visage de son amie. Un peu de peur, de colère et de tristesse, dirait-elle. Mais elle ne savait toujours pas pourquoi. Elle posa une main sur l'épaule de la rose qui fit un bond en hurlant.
-Hey, Sakura, ce n'est que moi. Tenta de la rassurer la brune. Que t'arrive-t-il ?
La jeune fille la dévisagea longuement et paraissait dans un état second. En se demandant, quelques minutes plus tôt, si elle n'aurait pas dû parler à Naruto de ce qu'il s'était passé il y a quelque mois, actuellement, elle s'était souvenue d'un détail auxquels elle n'avait pas fait attention. Elle tremblait actuellement et Hana reconnu la peur. Quelque chose la terrifiait plus que tout.
-Elle...elle n'est...n'est pas au courant...Balbutia-t-elle.
Hana haussa un sourcil, ne comprenant pas le délire de son amie. Allait-elle bien ? Aux vues de son regard effaré, elle dirait non. Elle s'approcha doucement, pour tenter de réconforter la rose, mais elle recula d'un pas en portant une main à son ventre :
-Il ne faut pas qu'elle sache !
-Mais de quoi Sakura ? Explique-moi ! Paniqua l'Inuzuka.
Elle se demandait si son amie délirait ou si elle parlait de quelque chose de bien plus grave et important. Elle prit alors la rose dans ses bras et Sakura parut revenir un peu sur terre. Une larme lui échappa, mais elle l'essuya rapidement. Hana la prit par les épaules pour la regarder en face :
-Bien, maintenant, explique-moi ce qu'il se passe ?
La rose resta la bouche ouverte, ne sachant probablement pas par où commencer. Mais la brunette fut patiente. Elle attendit, jusqu'à ce que l'Haruno lui demande :
-Ne parle à personne du fait que j'aie paniquer, d'accord ? Dit seulement que je ne me sentais pas très bien.
L'Inuzuka la dévisagea, ne comprenant pas pourquoi, mais accepta dans l'espoir qu'elle se confit. Au lieu de ça, elle voulut partir comme si de rien était et la brune la retint voulant la raisonner en lui expliquant qu'elle pouvait peut-être l'aider.
-Désolé Hana, mais je ne peux pas. Souffla-t-elle. Tu risques d'être en danger...et...lui aussi.
Elle reposa une main sur son ventre et son amie compris qu'elle parlait de son bébé. Elle partit rapidement des toilettes, laissant la jeune fille pleine d'interrogation. Elle ne connaissait pas beaucoup Sakura, mais elle était son amie, peu importe si elle sortait avec son ex petit-ami, elle tenait beaucoup à elle. De plus, elle était curieuse. Elle se promis de découvrir ce qu'elle cachait.
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