🥀Point de vue externe =

      Une apocalypse venait de se déclencher au sein du grand bâtiment blanc situé au fin fond de la ville des lumières Paris. Les médecins affolés, s'activaient ici et là en prononçant des paroles semblants presque incompréhensibles. Les infirmiers, vêtus de leurs uniformes aussi blancs que ladite bâtisse , couraient à tort et à travers dans l'espoir de retrouver la petite. Le bruit assourdissant des sirènes provenant des véhicules de la sûreté nationale réveillait tout le quartier suscitant alors l'agacement de quelques habitants qui, ne se gênaient point d'exprimer leur désarroi total .

       La jeune dame ne pouvait dissimulait cette culpabilité qu'elle ressentit face à ces reproches qu'elle recevait de la part du directeur Mr Black, docteur et spécialiste en neuropsychologie. Les reproches se faisaient de plus en plus violents, la discussion semblait devenir assez musclée, mais une chose dont tout le monde était sûr, Belle s'était bel et bien évadée.
      L'infirmière essayait tant bien que mal d'une minute à l'autre de défendre sa position , néanmoins, elle ne put nier son erreur. La jeune dame avait oublié de fermer la cellule à clé. De ce fait, elle se fit alors licencier de son travail.

        Juste à côté, un policier se tenait. Il était élancé, bien charpenté au corps athlétique, souple et sculpté , malgré sa consommation excessive d'alcool. Son petit nez était si fin presque inexistant, ses beaux cheveux châtains en batailles brillants se répondaient ça et là effleurant son front droit qui couronnaient ses grands yeux en amandes épuisés. Il était là, luttant difficilement contre ce manque si flagrant de sommeil qui le perturbait autant. D'un ton ferme et confient, il interrogeait un jeune médecin qui avait lui-même découvert la cellule vide de sa patiente.

-Je...voilà donc il était environ 5h40, je me dirigeais vers sa chambre, n 809 vu qu'elle était sensée prendre ses traitements à cette heure ci. Des neuroleptiques ayants pour but : soulager notamment des angoisses profondes ainsi qu'améliorer le fonct...

-M.Smith, veuillez m'épargner les détails, cette affaire n'est point banale, c'est du sérieux. Cette jeune fille pourra représenter une vraie menace au sein de la société, et chaque seconde passée ne fait qu'aggraver la situation...

-Veuillez m'excuser Monsieur,  mon métier prend subitement le dessus parfois et vous savez quand nous sommes médecins il s'avère assez délicat de...

-M.Smith, on pourrait boire un verre vous et moi un de ses jours. Par contre, à cet instant un danger est désormais en train de se balader en plein milieux des rues de Paris.

-Donc voilà. La porte était ouverte et il s'est avéré par la suite que l'infirmière Mlle Juliette avait oublié de la fermer à clé parce que ... bah ... vous savez Monsieur ces cas sont très dangereux et notre structure enfin notre établissement veille d'abord et surtout sur la sécurité des habitants et surtout des citoyens, de ce fait...

-M.Smith, on ne doute point de votre bonté et votre conscience professionnelle. Epargnez-moi tout ça ! A quelle heure avait-vous découvert cela ?

-A 5h40 à peu près.

-Bien. La dernière consultation faite par cette infirmière était à quelle heure
exactement ?

-Disons 3h ! Vu que ma patiente avait encore une fois fait une crise de panique assez aiguë cette nuit, du coup, nous étions obligés de lui injecter un calmant afin d'éviter le pire.

-Je vois ! Décrivez moi cette jeune fille

-Elle était âgée de 17ans bientôt 18. Vêtue d'une longue robe blanche. Des cheveux blonds cachaient ses grands yeux... En fait, nous disposons d'une vielle photo sur son dossier , si vous voulez bien me suivre.

-Bien, allez-y !  Je vous suis et surtout faîtes vite !

                      🌹                              🌹.                         🌹
                            6h55min 00s :
           Un temps désastreux enveloppait la ville de Paris. La tempête orageuse de la veille avait remarquablement laissé des traces. Très haut dans le ciel gris, au milieu des nuages qui filent vers le nord, un soleil assez timide propageait parfois quelques rayons lumineux pour signaler sa présence. La ville entière était paralysée par le froid glacial ainsi que cette tempête qui ne pouvait guère passé inaperçue. Nous sommes au bout de Saint-Merri, un quartier chic connu pour sa réputation exemplaire. Dans moins d'une seconde , une voiture de marque anglaise quittera le garage souterrain direction le plus grand hôpital parisien .

      Pour l'instant, un jeune homme, Aaron Black, déballait les escaliers menants directement au garage à la vitesse de la lumière. S'agitant ici et là, décoiffant au passage ses cheveux bruns dans tous les sens, il jeta nerveusement un coup d'œil sur sa montre pour laisser passer un long soupir d'agacement entre ses lèvres.

                        6h59min 59s     
                                  7h00 min 00s

     Aaron se tenait désormais au sein de sa luxueuse voiture couleur noire. A son malheur, la pluie fit alors son apparition, de grosses gouttes d'eau épaisses cognaient contre les vitres de l'immeuble où le jeune homme demeurait. L'air était presque asphyxiant. Le jeune homme mit le contact et démarra en trombe traversant le portail automatique du garage souterrain. Pour enfin se trouver au sein d'une rue familière de son quartier qu'il connaissait par cœur. Les gouttes d'eau empêchaient l'homme de conduire aisément. Il ne put mettre en marche la radio jusqu'à ce que la sonnerie de son téléphone retentie. Sans prendre la peine de jeter un coup d'œil sur le nom affiché sur son écran, il porta son téléphone à son oreille droit et attendit la voix de son interlocuteur.
     Bizarrement, son cœur se serra. L'air devint soudainement lourd et irrespirable.

  Après des secondes, une voix masculine retentit  à l'autre bout du fil :
- M.Black ! Je ne sais comment vous révéler cela. Mais... Je suis navré de vous annoncer que...enfin...voilà...

-Accouchez putain !
Son ton était à la fois brusque et sévère mais une intonation se faisait ressentir à travers sa réplique. Un drôle de sentiment se faisait étrangement remarquer à travers ses grands yeux bleus. Un sentiment qu'il n'avait jamais éprouvé auparavant ...la peur.

       Après une seconde qui semblait être des siècles pour le jeune homme, la réponse surgit enfin.

-Votre mère est...Elle est morte.

       🍂 Dehors, une pluie diluvienne continuait à s'acharner sur le toit de la voiture... 🍂

🌺🌺🌺
Hey!
🌹 Chers fidèles,
J'espère de tout cœur que vous vous portez bien dans ces conditions assez délicates.
Nous voilà enfin face à un nouveau chapitre. Assez consistant cette fois-ci.
Je tiens également à signaler, chers lecteurs et lectrices, que ces sept premiers chapitres ne sont qu'une simple présentation du cadre spatio-temporel ainsi que des personnages et leurs conditions de vie.
J'aimerais bien recevoir vos premières impressions concernant ce chapitre.
J'ai toujours le plaisir et le grand honneur de recevoir vos avis constructifs. Dans cette optique, je remercie énormément tout fidèle qui, n'hésite point de me faire part de ses remarques pertinentes ainsi que ses belle paroles d'encouragement. Merci infiniment !

🌹 Jeunes gens,
            Prenez soin de vous ! Et ne sortez surtout pas !

Une_jeune_Anonyme_

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(Il s'agit d'une histoire fictive)