"Cher journal.

Aujourd'hui, il fait beau. Les arbres commencent à retrouver leurs feuilles et les gens deviennent heureux. Mais aujourd'hui, pour la première fois de ma vie ma maman m'a crié dessus. Tu vas sûrement me demander pourquoi Journal mais attend juste un peu ! Ma maman n'a jamais levé la voix sur moi, car je ne fais jamais de connerie de toute façon et qu'elle est trop gentil. Tu sais Journal que je suis très curieux.... Beaucoup trop curieux. J'aime découvrir de nouvelles choses, d'apprendre et faire des expériences. C'est ce que j'ai fait aujourd'hui. Je regardais des vidéos YouTube sur mon lit d'une nana qui dansait puis mon regard s'est posé sur ses avants bras. Elle avait des sortes de marques. Oui, des scarifications. Puis soudain, je me suis mis à chercher sur Google des sites qui parlaient de ça. J'ai longtemps lu des témoignages sur ça que ça m'avait intriguées. Beaucoup de personnes disaient que c'était pour oublier leurs douleurs psychologiques en se faisant mal physiquement. La méthode la plus "commune" était la scarification. Cela leur faisait du bien et que de voir le sang couler était satisfaisant. Et tu sais que journal en se moment mentalement c'est pas trop ça.... Puis je voulais essayer pour voir si j'allais me sentir mieux. Alors j'étais allé dans la salle de bain pour trouver les lames de rasoir. C'était la méthode la plus utilisée. Je m'étais assit sur le rebord de la baignoire. J'avais pris une serviette sur mes genoux pour ne pas tâcher mes fringues mais de toute façon c'était tout simplement une légère coupure que j'allais faire pas une profonde. Je ne voulais pas mourir.

Enfin, pas maintenant.

J'avais posé la lame sur mon bras. J'avais un mélange d'émotion en faisant ça :
-De la peur
-Du stress
-De l'adrénaline
-De la joie ?

Puis j'avais fait une première entaille, puis une deuxième. Ça avait piqué et j'apercevais le sang commencer à sortir des plaies. Il y avait beaucoup de sang... Beaucoup trop pour des simples entailles. Et comme je m'en étais douté, je n'avais resssenti aucune satisfaction en faisant ça. Le sang commençait à couler le long de mon bras vers mon coude. Je venais de faire une belle connerie. Et avec la serviette j'avais essuyé mon bras. La serviette blanche n'était plus autant blanche qu'avant.... Mais je saignais toujours autant et je commençais à m'inquiéter !... Je commençais à flipper et à courir dans tous les sens dans la salle de bain en fouillant les placards. Mais avec tout mon bordel ça avait attiré l'attention de ma mère qui ne sait pas gêné pour entrer dans la salle de bain. Et si j'étais nu moi !!! Elle avait vu mon bras enroulé dans la serviette tachée et la lame de rasoir sur levier... Elle a hurlé avant de se précipiter sur moi. Elle avait ouvert la serviette pour regarder mon bras. Par chance, le saignement c'était légèrement arrêté. Ma maman avait commencé à pleurer après m'avoir soigné. Elle m'avait pris dans ses bras, me serrant de toute ses forces en pleurant et en me hurlant dessus de jamais recommencer. Ce jour là, je me suis dis que j'étais pas assez déprimé pour pouvoir aimé ça. Ce jour là, j'ai compris que j'étais la chose la plus précieuse aux yeux de ma maman.

Puis j'ai pris concience que j'étais complètement con ! J'étais complètement couillon d'avoir imaginé faire ça. Nan mais sérieux et maintenant je vais le retrouver avec deux traces sur mon avant bras. Et Hobi va pensé quoi quand il va voir ça ? Non, il faut pas qu'il le voit journal sinon il va être triste. Je n'aime pas voir Hobi triste. Si Hobi devient triste à cause de moi c'est que je suis mauvais pour lui. Et je le sais tout ça. Sa mère me déteste sérieux. Elle croit que je suis un dealeur canabisqui pense qu'à se foutre en l'air. Elle ne me connait pas et je le redirai encore une fois :

QUE JE SUIS HEUREUX MAIS QUE LA VIE ME DEPRIME !

Désolé Journal. Je sais que tu n'es pas habitué à autant de violence d'un et je m'en excuse. Tu sais quoi ? Je vais t'écrire une jolie chose.

Hobi.

Hobi est tellement la définition de la joie. Si seulement je te trouvais un journal pour qu'il te rende heureux à toi aussi ! Bon je te laisse et bisous !

Jimin"