Chapitre 8

-Tu me plais Hikaru, tu me plais vraiment.
-.... Je-
-ATSUYA !! BORDEL !! BAISSE CETTE PUTAIN DE MUSIQUE !!

Le concerné ouvrit la porte de la salle où était Hikaru et Froy à la volée, avec une radio sur l'épaule. Il posa l'appareil dans un coin de la pièce, puis se mit à danser n'importe comment.

-J'adore cette musique ! Elle me fait avoir un goût de bonbon à la framboise dans la bouche. Hey Nii-san la framboise blanche ! Tu testes le moelleux des cuisses de p'tite framboise ?
-Non, c'est juste parce que tu as mangé des Tagadas framboises, répondit-il en ignorant la dernière réplique
-Certes. Mais ça me fait quand même avoir un goût de framboises ! Yeah !Hikaru, viens !
-Mais... je...

Il regarda Froy, puis rougit. Il lui fit un sourire en coin, et le bleu rougit encore plus. Croyant qu'il allait le faire rougir encore plus, son sourire se fit plus grand. Mais Hikaru se releva, et il se frappa la tête contre le tatami, n'ayant plus d'appuis.

-Aïe !
-Pauvre chou ! sourit-il en rejoignant le rouquin

Avec un regard en coin, Atsuya se mit à danser avec plus de précision, et Hikaru le suivit rapidement.

-Prêts ma p'tite framboise ?!
-Prêts !

Jirou, Mitsuru et Haruya rentrèrent dans la pièce quand ils se mirent à danser sensuellement. Froy trouvait ça irréaliste. Comment arrivaient-ils à danser comme ça sur une musique pareille ?! On danse avec des enfants sur cette musique, mais pas comme ça ! De plus, en regardant le plus jeune se déhancher pareillement, il dut se concentrer pour ne pas se retrouver dans une position très gênante. Mitsuru vint s'asseoir à côté de lui, ainsi qu'Haruya et Jirou.

-Heureusement que je sais qu'Atsuya est idiot, et qu'Hikaru ne fait ça que pour s'amuser sinon je te crèverais sûrement les yeux. Déjà que tu fixes mon frère avec un peu trop d'attention.
-Je...
-Oui, on sait.
-Il a compris ?
-Attends.
-On sait que... on sait que quoi déjà ?

Le blanc soupira, et regarda le bleu, qui avait un grand sourire sur les lèvres.
Il était si mignon... Et le voir rougir comme ça... un vrai bonheur. Mais il ne lui avait pas répondu. Bah... Au moins, il savait qu'il ne lui était pas insensible, maintenant.

-C'EST QUOI CE PUTAIN DE BORDEL !!
-Shit. Il y a mamie qui-
-Oh nan-!!
-ATSUYA ! Je savais que c'était toi ! cria-t-elle en surgissant dans la pièce. Tu vas me ranger ce bordel et... Ho mon chéri ! se calma-t-elle en croisant le regard du cadet Ichihoshi
-Tatie ! fit ce dernier en lui sautant dans les bras
-Qu'est-ce que vous m'avez manqué, Jirou et toi ! Pas comme d'autres... marmonna-t-elle en fusillant du regard Atsuya, Haruya et Mitsuru

Ce dernier était d'ailleurs étendu près du blanc, ignorant totalement le regard tueur de la «tante», et lui renvoya un sourire qui voulait dire «continue de me regarder comme ça, de toute façon tu vas me pardonner et me sauter dessus». D'ailleurs, celle-ci marmonna dans sa barbe quelque chose qui ressemblait à «Je ne lâcherai pas cette fois ci !». Elle regarda le nouveau, qui était assis en tailleur et souriait poliment.

-Qui est ce garçon ?
-Mon frère ! s'exclama Atsuya, Froy !
-Ton frère ? marmonna-t-elle

Il acquiesça en silence, le même sourire aux lèvres. Il avait peur de faire une bêtise, et se faisait violence pour ne pas regarder Hikaru.
La femme s'approcha de lui, se baissa, et s'arrêta à quelques centimètres de son visage en plissant les yeux. Elle sourit, et inclina légèrement la tête. Elle s'approcha de l'oreille du garçon, et murmura de sorte qu'il soit le seul à entendre.

-Hikaru, hein ? Je le reconnais, il est très mignon. Mais tu n'as pas intérêt à lui faire du mal, ou je t'arrache les entrailles à mains nues.

Il se figea, et la femme recula avec un sourire sadique collé aux lèvres. Le concerné surgit derrière, tout souriant.

-Tatie ! Tu vas lui faire peur !
-C'est sûr qu'avec ce sourire, elle ferait peur à Frankenstein. renchérit Haruya
-C'est sûr que toi tu fais aussi peur qu'un ours en peluche, alors je comprends que tu sois jaloux. Bon, ce n'est pas que je ne vous aime pas, mais il faut que j'y retourne. L'autre imbécile ne sait pas tenir l'hôtel tout seul, et il risque d'y mettre le feu, même avec l'aide de Fuyuka.
-Tu devrais être plus gentille avec lui, tatie. Il fait ce qu'il peut.
-Ouais, je sais. Mais... Michiya me manque... finit Hitomiko avec un sourire triste

Un grand silence se fit dans la salle, et Jirou soupira. Froy ne comprenait rien. Qui c'était, ce Michiya ? Et pourquoi Hikaru s'était figé comme ça, tout comme son frère et Haruya à côté de lui ?

-Ils sont partis, point. claqua Atsuya, dur, Il ne faut pas se ronger les sangs pour ça. Je suis sûr qu'un jour, ils vont réapparaître, et que ce jour-là, on réglera ce qu'il y a à régler.
-Facile à dire... marmonna Haruya
-Hn. renchérit Mitsuru

Le blanc était de plus en plus curieux. Qui était ce «Michiya» ? Et «Ils» ? Qui étaient-ils ? Il fronça les sourcils, puis Haruya soupira et se releva.

-Moi, je vais m'occuper d'Hasuike.
-Ah, tu l'as retrouvé ton fichu serpent ? Il était où ?
-Dans la réserve de framboises. J'ai découvert que c'était une femelle, elle a fait son nid dedans. Trop mignonne. Il ne reste plus beaucoup de framboises, par contre.
-Quoi ?! Ton saloperie de serpent a bousillé mes framboises ?!
-Ta. Ta saloperie. C'est une femelle, sourit-il fièrement
-Je vais t'en foutre des «Ta», moi ! Et des «femelles» aussi ! Je vais aller la cramer à la broche moi !!

Il disparut dans le couloir, suivie de près par Haruya ainsi que de Jirou, sachant très bien que le rouquin pourrait mettre le feu à la maison en faisant cuire le serpent. Car oui, si il la trouvait, il en serait bien capable.
Mitsuru soupira, se leva, et sortit en déclarant qu'il allait faire une sieste avant le dîner. La femme, elle, le suivit en se dirigeant vers le bureau de Coach, laissant les deux tourtereaux seuls dans un silence gênant.
Le jeune homme soupira, regardant Hikaru. Il tendit le bras, paume vers le haut, et bougea ses doigts pour lui faire signe de s'approcher.

-Quoi ?
-Viens là.
-Je ne suis pas ton chien.
-Nan, tu es mon chaton. Allez, viens là. S'il te plaît.
-Mais ça ne me plaît pas.
-Si tu ne viens pas, c'est moi qui viendrais te chercher.
-Essaye un peu.
-Si tu y tiens.

Il se leva et se tourna vers la porte rendant perplexe Hikaru. En effet, Froy avait remarqué que la clef était encore sur la serrure, et il la tourna, fermant ainsi à clef. Il prit cette dernière, et la mit dans la poche de son pantalon. Il se retourna vers me bleu, un sourire sadique collé aux lèvres. Plus aucune issue possible, à part la fenêtre, mais ils étaient au deuxième et le temps de l'ouvrir, il serait sur lui. Hikaru pourrait défoncerla porte, mais Coach ne serait pas très content. Enfin lui, ça irait, mais c'était sa grand-mère. Depuis que Mitsuru avant cassé une fenêtre en faisant une course poursuite avec son cadet, elle le fusillait du regard. Elle tenait beaucoup à cette maison.
Hikaru ne s'aperçut pas qu'il s'était rapproché alors qu'il se perdait dans ses pensées. Ce n'est que quand il prit une voix très profonde, et qu'il prononça un «Coucou» qui le fit sursauter quand il s'aperçut de son approche. Il ne put même pas reculer, Froy lui avait sauté dessus et le plaquait à terre. Encore heureux qu'il y avait le tatami.

-Attrapé. Tu es plutôt nul au loup, toi.
-Lâche-moi. Ou je te mords.
-Et moi je t'embrasse.

Le cadet se figea, et il éclata de rire.

-Ne fais pas cette tête, je rigole ! Tu es vraiment trop mignon, quand tu es gêné.

Il avait commencé à rougir, et le rire doux qu'il lui adressait accentua les douces couleurs sur ses joues.

-Vraiment adorable. On ne te l'a jamais dit?

Il marmonna quelques injures en détournant le regard, devenant cramoisie, ce qui accentua le rire de Froy qui le serra contre lui.

-Impressionnant. Ça fait à peine une journée que je t'ai rencontré, et je te trouve vraiment mimi.
-Ah non !
-Quoi ?
-Je déteste cet adjectif. «Mimi»... c'est quoi ça ? Un nom de pokémon ?

Il s'esclaffa de nouveau, amusé.

-Dans ce cas, tu es mon petit pokémon.
-Arrête de m'attribuer des surnoms, c'est gênant.
-Quel pokémon ressemble le plus à un chat... Hum. Skitty, non ? Un petit chat bleu, Mistigrix ? J'ai toujours trouvé qu'il ressemblait à un chat. Ouais, un petit mistigrix tout mignon.
-Idiot. Toi tu serais quoi ? Hein ?
-Un Artikodin.
-Un Qulbutoké plutôt. Un truc idiot.
-Méchant. Mais «Chaton» sera toujours mon surnom préféré.

Hikaru soupira, et ferma les yeux. Froy sourit, leva sa main, et lui caressa tendrement la tête, en passant par les oreilles. Au lieu de s'écarter et de feuler, le bleu se détendit et se laissa faire.

-Mon petit Chaton.....

Extraordinaire. Il ne le connaissait que depuis ce matin, et ce qu'il ressentait pour lui était incroyable. Comment de tels sentiments pouvaient-ils se développer en si peu de temps ? Une question qui restera un mystère. La respiration du plus jeune se fit plus tenue, plus douce. Il avait cessé ses mouvements, et il s'était endormi. Dans ses bras. Il le serra un peu plus contre lui, et il colla sa tête dans son cou. Il entendit un bruit, comme un moteur de voiture, mais très ténu. Comme un... ronronnement... Il écarquilla les yeux, et le regarda. Puis il posa sa main sur son cou, et put sentir distinctement des vibrations. Car oui, il ronronnait. De surprise, il avait cessé ses caresses, et Hikaru plissa le nez, tortillant un peu sa tête. Il recommença, et il n'en ronronna que plus fort.

Il était dans un état second, complètement endormi, et sa nature féline prit le dessus. Froy, sachant qu'il était inoffensif et sans défense, totalement abandonné, ne fut pris d'aucun remord quand il commença à effleurer ses oreilles et à les toucher avec plus d'intérêt. Hikaru avait d'ailleurs l'air d'apprécier ça. Il lui caressa doucement le lobe, et il n'en ronronna que plus fort. Il put sentir que tout son corps vibrait, d'un son qui l'apaisait, qui le faisait se sentir bien.

Réveillé, il ne lui aurait jamais laissé le toucher comme ça. C'est pourquoi il en profitait pour l'observer, pour le toucher. Il savait que même en ne le connaissant que depuis ce matin, il était devenu dépendant de lui. Il ne savait pas l'étendu de ses sentiments mais il s'en fichait. Être près de lui était tellement plaisant, agréable. Il ne voulait pas se prendre la tête, et prenait plaisir du moment présent. Il réfléchirait à ça plus tard, il ne devait pas perdre du temps à réfléchir à des choses inutiles, alors qu'il était là, dans ses bras, pour peu de temps, trop peu de temps.

Il était vraiment heureux d'emménager ici. Il pourrait le voir tout le temps, quand il le désirerait. Lui, comme son frère, Atsuya. Une raison de plus pour l'adorer, son petit chaton. C'était lui qui le lui avait amené, lui qui lui avait permis de le retrouver. Il ferma les yeux, le serrant encore un peu plus contre lui, et sentant par la même occasion encore plus ses ronronnements apaisants. Il pensa à son père. Cet idiot de bureaucrate, qui ne pensait qu'à l'image, l'image et encore l'image. Quel idiot. Il avait un garçon extraordinaire, d'accord, avec une personnalité atypique, mais extraordinaire quand même, et il le détestait, tout ça parce qu'il était différent. Il le haïssait pour ça.

Sans s'en rendre compte, il s'endormit, bercé par ses ronronnements, enveloppé par sa chaleur réconfortante. Ce ne fut que deux heures plus tard qu'ils furent réveillés en sursaut par quelqu'un qui frappait fortement à la porte.

-Hey là-dedans !! On se bouge, j'ai envie d'aller aux toille-... Ah non, ce n'est pas ça. C'est quoi déjà ? Haaa... Ha voilà ! On mangea !! Ah non, on mange !! Oui voilà ! On passe à mange ! Ah non, ce n'est pas ça...merde !
-Atsuya, tu la fermes, tu te casses, et peut-être qu'on viendra manger.
-Aah, cool.

Puis ils entendirent des pas s'éloigner de la porte, de façon enjoué.
Hikaru marmonna des injures, et Froy roula des épaules et tendit les bras en s'étirant.

-Bonsoir, mon chaton.
-Mm ...lut.

Il bailla, puis tenta de se relever, sans compter sur les bras dublanc.

-Froy ?
-Hum ?
-Bouge.
-Naaaan...

Il roula sur le côté, l'emportant du même coup.

-J'ai faim. Et si tu te mets entre moi et la nourriture, je peux devenir violent.
-Vas-y si tu peux...

Hikaru plissa les paupières, et d'un coup de hanche contrôlé, le renversa. Il se mit à califourchon sur son ventre, et sourit de manière triomphale.

-Alors, homme ? Qu'est-ce que ça fait d'être inférieur ?
-Tu es sexy en dominant.

L'effet fut immédiat, Hikaru se releva et s'approcha de la porte en grommelant, encore, des injures sous les rires de Froy.

-Hey Chaton, comment vas-tu faire, sans la clef ?

Il fouilla dans sa poche, voulant la brandir triomphalement, mais il ne la trouva pas.

-Mais où est-ce que...
-Hey Sherlock, lève le nez !

Hikaru tenait la clef entre deux doigts, et avait un sourire en coin.

-Méfie-toi de l'eau qui dort, beau gosse.

Il ouvrit la porte et disparut rapidement, alors qu'il était encore couché sur le tatami. Beau gosse ? Hikaru l'avait vraiment appelé comme ça ? Il sourit. Ça allait être intéressant.

Le reste du week-end se passa tranquillement. Le dimanche, ils se réveillèrent tard et tout l'après-midi fut pris par son déménagement. En regardant sa salle de bain, remplie de crèmes ou autres produits, Hikaru lui avait dit qu'il était pire qu'une fille. Il lui avait répondu qu'un beau gosse comme lui devait prendre soin de son corps. Il n'arrêtait pas depuis qu'il lui avait sorti sa phrase, «méfie-toi de l'eau qui dort, beau gosse». Hikaru se dit plusieurs fois qu'il aurait mieux fait de se couper la langue.

~~~oOLundi MatinOo~~~

-DEBOUT !!!
-Hmm...
-Allez, on se bouge !

Le bleu venait de faire irruption dans la chambre de Froy, lequel était enfoncé dans ses oreillers. Il était encore trop dans les bras de Morphée pour prêter attention à la tenue du bleu, c'est-à-dire, un short assez court et un T-shirt trop ample, appartenant sans doute à Mitsuru.

-Nn...Tu... Que...
-On est lundi, et on commence à 8 heures. On se lève, Coco !
-Je préfère quand tu m'appelle beau gosse. Là, ça me fait penser à un putain de perroquet.
-Je note. Monsieur Froy est vulgaire à la sortie du lit. On se bouge !

Il tira sur la couette, laissant Froy torse nu dans le lit. Il grommela, et chercha sa couverture des mains mais ne la trouva pas.

-Tu m'énerves, Chaton.
-Oui oui. Allez, debout.

Il ouvrit les yeux, regardant Hikaru. À sa vue, il fut tout de suite réveillé. Il se figea, ne cessant d'observer cet être adorablement sexy à ses yeux.

-Quoi ?
-Non rien. J'arrive.

Hikaru haussa les épaules et s'étira. Son T-shirt se releva de quelques dangereux centimètres, jusqu'en haut de ses cuisses, pour être plus précis. Froy fixait la montée du vêtement en déglutissant, puis secoua la tête fortement. C'était le matin. Ils avaient cours. Il devait se concentrer.
Il se leva, se faisant violence pour décrocher le regard du plus jeune, afin de mettre un pied devant l'autre.
Il réussit à prendre le petit déjeuner sans gémir à la vue d'Hikaru léchant la cuillère de Nutella.
Alors qu'il était temps de partir, Hikaru lui demanda dans quel véhicule il voulait monter. Le voyant regarder sa moto avec envie, il soupira et lui fit signe de le suivre. Il lui donna un manteau de protection adapté, ainsi que des gants et un casque qu'il enfila. Hikaru prit un équipement semblable et l'imita. Atsuya débarqua dans le garage.

-Wouach ! Vous êtes sexy, p'tite framboise et Nii-san la framboise blanche.
-Merci, Atsuya. Vas rejoindre mon frère et laisse-nous.
-Tes désirs sont des ordres, ma p'tite framboise chéwie.

Il se détourna en sifflotant, et monta dans la voiture de Mitsuru. Hikaru soupira, chevaucha sa moto et la démarra.

-Tu viens ?
-Mm...

Il imita le plus jeune, se plaçant derrière lui et l'agrippant à la taille.
Il se demandait si il avait oublié qu'il lui avait dit qu'il lui plaisait.
Passer ses mains autour de sa taille de cette façon était très plaisant. Grey sentit les vibrations du moteur dans son corps, ainsi que dans celui d'Hikaru qu'il serrait contre lui. Il se dit qu'il vibrait comme la dernière fois, quand il ronronnait.
HIkaru fit démarrer la moto, et partit en une accélération qui obligea Froy à s'agripper encore plus fermement.
Le chemin vers le lycée se passa tranquillement, et ils se séparèrent pour aller dans leurs classes respectives. Pour une fois, Froy n'embêta pas la prof mais se donna pour mission de rattraper sa nuit, et Hikaru l'imita rapidement.
Ils se retrouvèrent à 10 heures au Sakura sur la colline. Il ne manquait plus que Jirou. Alors qu'Hikaru commençait à s'inquiéter, Froy passa sa main autour de sa taille, ce qui le fit sursauter et l'insulter.

~~~~~~~~

-Mais Jirou !
-Non ! Vous leurs avez fait trop de mal. Je ne veux pas ! Hikaru est mon meilleur ami, et Mitsuru et Haruya sont aussi des amis proches !
-S'il te plaît... Je t'en supplie !
-Non c'est non, Yuuma ! Pareil pour toi, Fuusuke !

Le jeune homme prénommé Yuuma tournait autour de Jirou, le suppliant, les mains jointes, le visage torturé. Le second avait la tête baissée et se mordait la lèvre. Ce fut le ton suppliant de ce dernier qui le fit changer d'avis.

-Jirou...

Il les fixa, puis soupira.

-D'accord...
-Merci Jirou ! Je t'adore !
-Merci... le remercia plus calmement le satiné

Il lui sauta dessus, le serrant contre lui alors que le second se faisait plus discret.

-Mais ne croyez pas que c'est comme ça qu'ils vous pardonneront.
-Oui, oui. Emmène-nous s'il te plaît!
-Suivez moi, grogna-t-il.

Il se dirigea vers le cerisier, et quand Hikaru regarda vers lui et aperçut les deux garçons, il écarquilla les yeux, choqué.
À sa vue, l'un des garçons regarda autour de lui et vit Mitsuru, debout, les yeux fermés, en proie à une réflexion intérieure. Il ne l'avait pas remarqué.
Il se figea, et regarda Hikaru.
Puis, reprenant le contrôle de son corps, il se mit à courir vers le haut de la colline, dépassant Jirou qui avait un sourire amusé aux lèvres.
Yuuma courut le plus rapidement possible, et une fois en haut de la colline, sauta sur son amour d'enfance, le plaquant à terre, et l'embrassa à pleine bouche.

Un événement similaire se déroulait en parallèle. Haruya avait dévalé la pente et sauté sur Fuusuke, le plaquant au sol, un bras autours de sa taille, l'autre derrière sa tête, la sienne étant nichée dans le cou de son vis-à-vis, respirant son odeur qu'il avait reconnu dès son arrivée. Le satiné ferma les yeux et posa l'une de ses mains dans le dos du rouge tandis que l'autre se glissait dans ses cheveux.

Atsuya et Froy les regardèrent, choqués, en particulier le dernier. La troisième personne regardait aussi, les larmes aux yeux.
Hikaru.
Oui, Hikaru. Il les regardait, de ses yeux brillants de larmes.

Yuuma était en train d'embrasser passionnément Mitsuru.

Fuusuke venait de se faire plaquer au sol par Haruya qui le tenait désespérément.

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