Chapitre 4
Enfin... vous avez été si patient olalalala
Merci !!!!!!!!
Je suis vraiment heureuse que malgré le temps d attente vous êtes toujours là !!! Merci !!!!!
Je m arrête de vous embeter, tout de suite le chapitre !!!!
____________
Il pleuvait toujours, mais la force de l’orage s’était dissipée depuis, seul le vent et la pluie persistaient.
Remis, ou presque, de leurs émotions, Adrien se concentra intensément et fixa son corps face à lui.
Il prit la parole d’un air grave.
« Ce n’est pas le tout de connaitre nos identités. Il va falloir que l’on réfléchisse à ce que nous allons faire maintenant »
Maître Fu et Marinette le regardaient silencieusement, l’intiment de poursuivre.
« -Nous allons jouer chacun notre rôle : c'est à dire que tu es Adrien, et moi je suis Marinette, dorénavant. »
« - Mais... Pourquoi ? On ne peut pas rester comme ça toute notre vie ? »
« - Ecoute, Marinette, tu te souviens quand je te parlais de rats de laboratoire ?"
Marinette frissonna, oui elle s’en souvenait, et oui elle faisait tout pour oublier depuis ce moment. Adrien continua :
« -Je ne vois que cette solution… L’avantage c’est que nous ne sommes pas deux inconnus, on connait les grandes lignes de la vie de l’autre… enfin… »
D’un coup, il se rendit compte que non, il ne connaissait pas si bien la vie de son amie, et qu’elle non plus ne pouvait imaginer à quoi ressemblait son quotidien…
Il ne le dit pas mais l’image de son père s’imposa dans son esprit. Il frissonna. De quoi serait capable son père s’il apprenait qu’une personne lui avait « volé » son fils ?
Pire que tout, il ne pouvait pas laisser Marinette rester seule chez lui, il en était hors de question.
Non seulement il ne voulait pas qu’elle vive dans un océan de solitude comme lui en avait l’habitude, mais surtout, il n’acceptait pas de la laisser seule face à son père.
C’était trop dangereux.
Lentement, il étouffa ses réflexions pour se tourner vers sa lady et présenta le problème différemment, pour ne pas l’inquiéter plus.
« Ma lady… Est-ce que tu peux convaincre tes parents de… te laisser dormir chez toi ? Je ne connais pas les habitudes de ta famille, j’ai beaucoup trop peur d’avoir un comportement louche à leurs yeux… »
Marinette, les yeux ronds comme des soucoupes accusait le choc.
D’abord Adrien, SON Adrien, était son partenaire depuis toujours.
Ensuite, il fallait qu’elle, dans le corps de ce même Adrien, arrive à convaincre ses parents de laisser leur fille, toujours dans le corps d’Adrien, un … garçon !! … Dormir sous leur toit.
Elle resta muette, incapable de décider si elle était heureuse, indifférente, ou terrifiée par la situation.
Adrien, étonnament calme, se tourna vers Maître Fu.
« -Je pense que vous approuvez mon raisonnement Maître ? »
« -En effet, j’ai beau y réfléchir, je ne vois pas comment faire autrement. Vous pourriez aussi bien dormir ici tout les deux, mais je ne pense pas que vos parents acceptent de vous laisser à un inconnu »
« -En effet… Pour ma part, mon père est en déplacement pour une Fashion week à New York, ce qui me laisse un peu moins de 10 jours pour trouver une solution… Mais je n’arriverais pas à jouer la comédie chez Marinette, il y a trop de paramètres que je ne connais pas »
Alors qu’Adrien et Maître Fu discutaient, les kwamis essayaient tant bien que mal de rasurer Marinette.
Plagg essayait aussi… à sa manière :
« -Woaa c’est trop bizarre de voir mon Adrien avec cette tronche de détérré ! Ok, le matin au réveil c’est le même style, mais pas à ce point !!! »
« -Plagg !!! » Tiki le fusillait du regard
« -Bah quoi ? Elle a qu’à manger un petit bout de fromage et up, tout ira bien ! En plus, l’avantage d’être dans le corps d’Adrien, c’est que je peux lui montrer dans quelles poches il cache cette merveille, et elle pourra même partager avec moi !! »
Tikki leva les yeux au ciel. Marinette, elle, esquissa un sourire. Elle commençait à digérer les événements doucement.
-.-.-.-.-.-.-.-
Dans le taxi qui les conduisit à la maison du jeune homme, nul ne parlait de ce qui s’était passé dans l’après-midi. Cela était déjà éprouvant d’évoquer cette histoire, sans compter qu’ils ne pouvaient pas discuter de leur métamorphose devant le chauffeur de taxi.
Ce dernier parqua la voiture dans l’allée, près du portail d’entrée de la villa. Marinette et Adrien en descendirent et se dirigèrent vers l’entrée le plus rapidement possible, pour éviter de croiser du monde qui mettrait Marinette mal à l’aise car elle ne connaissait aucun des employés.
Ils pénétrèrent dans la grande demeure, et Adrien monta dans sa chambre, suivie par Marinette. Il prit un sac de voyage, et fourra quelques affaires dans le sac quand il s’interrompit devant l’air étonnamment sérieux de Marinette :
« -Quelque chose ne va pas ?
-Euh, non, je viens de me rendre compte que j’étais une idiote…
- Eh ! Pourquoi tu dis ça ?
-Non, euh… Je me demandais si tes affaires seraient à ma taille… Evidemment, puisque je suis dans ton corps !!! »
Adrien rit. Aux éclats.
« - Toi aussi ça te chamboule…Je ne sais pas si je m’y ferai… Mais bon, ce qui compte c’est qu’on ait survécu, toi et moi. Même si je me demande ce qui s’est passé après…
-Mes parents le savent peut-être… ils ont surement regardé les informations à l'heure qu'il est!
-Alors, on leur demandera !!!
-Hum, oui, mais je resterais avec toi, parce qu’on ne sait jamais à quoi s’attendre avec mes parents… »
Il finit d’entasser ses affaires dans le sac, et passa à la salle de bain, Marinette l’interpela :
« -Tu sais, on peut te prêter des serviettes !
-Oh, c’est gentil, merci…
-Par contre, tu peux amener ton shampoing à la poire ?
-Euh… oui ?
-c’est, euh, pour pas qu’on soit louche auprés des autres, si tu sens la même chose que moi et pas … euh, ton odeur habituelle, enfin…. Tu vois ?»
Marinette rougit.
Impossible de lui avouer sur le moment, mais elle allait pouvoir sentir de plus prêt cette odeur qui la faisait chavirer chaque matin… Une subtile odeur fruitée si rafraichissante, l’odeur de son Adrien chéri !
Loin de se douter des pensées malaisante de sa coéquipière, l’Adrien chéri en question, la coupa de ses pensées :
"-Au fait, il est bien évident que je dors dans ton lit et toi dans la chambre d’amis si vous en avez une ?
-Pardon ? Toi, dans mon lit ? Je… Comment ? Pourquoi ????"
Adrien, gêné essaya de s'expliquer :
« Ben… Ca serait étrange si tu dormais dans ton lit, ce qui voudrais dire aux yeux de tes parents, qu’un garçon dort dans ton lit… enfin… tu vois ? »
Marinette rougit très vite … et très fort.
Pour se sauver, elle tenta le tout pour le tout
« -Je hum… Oui tu as raison… Je, je vais aux toilettes, je reviens ! »
Encore confus, Adrien ne réalisa pas tout de suite où Marinette était partie. Puis, il se rappela soudain de ce qui l’avait décontenancé, et courut la rattraper.
« -NON, MARINETTE ! ATTEND !!!
-…
-…trop tard… »
Marinette était ressortie des toilettes, aussi rouge qu’une pivoine, et à la vue des déformations de son visage, Adrien compris qu’en plus d’être choquée et embarrassée, elle était plus que tout, vraiment gênée…
Adrien essaya de calmer l’ambiance, pour ça, il pouvait compter sur son côté Chat Noir :
« -Hum… Je sais, ça fout les b… euh, enfin, c’est perturbant… En fait, je n’y avais pas vraiment pensé…
-Je…Je…
-Marinette… ? Ça va ?
-Espèce de pervers !!! Qu’est-ce que j’en fais, moi ???
-Ben, déjà, si je pouvais les retrouver dans l’état où je les ai laissées… Ça serait bien, ensuite, je tiens à préciser que je suis dans le même pétrin moi aussi… »
Plagg éclata de rire, Tikki lui en colla une et l’emmena loin des deux adolescents.
Marinette semblait s’être calmée, elle s’était laissée tomber devant la porte des toilettes et regardait avec insistance son corps qui se trouvait debout face à elle.
Adrien la releva.
« -Il va falloir qu’on apprenne… C’est vrai, il n’y a aucune pudeur à avoir… On en a vu d’autres ! Et j’avoue que pour le coup, c’est un très beau spécimen que je te prête et en plus il est rien que pour toi!!! Prends en soin !!!
-C’est affreux, j’ai l’impression de violer ton intimité… Celle de mon coéquipier … Je ne sais pas si je vais pouvoir supporter ça longtemps…
-Mais oui, on y arrivera… ensemble…
-Je ne sais pas comment réagir… C’est tellement irréel, j’ai l’impression d’être dans un cauchemar…
-C’est vrai que tout cela semble totalement improbable… Mais je ne pense pas que nous ayons vraiment d’autres alternatives…
-Oui… c’est vrai… Mais je ne pourrais jamais l’accepter !!!
-Je comprends… Enfin, en attendant, on devrait rentrer parce que tes parents risquent de s’inquiéter…
-Oui, tu as raison Chat…
-C’est vrai, d’ailleurs, n’oublie pas qu’il faut que tu réussisses à les convaincre de me laisser dormir chez toi !!!!! »
Marinette acquiesça et ils quittèrent la maison Agreste. Ce fut un choc pour Adrien de voir son propre corps fermer la porte à clefs comme il l’avait fait sans y prêter attention le matin même. Il avait perdu son corps. Il ne le retrouverait peut-être jamais, mais pas question de se décourager, il se devait de soutenir Marinette, sa Lady, de rester fort pour elle, car il savait que derrière sa carapace d’héroïne, la jeune femme était réellement choquée et perturbée par ce changement.
Le temps qu’il sorte de ses pensées, ils étaient arrivés devant la porte de la boulangerie…
‐------------
Et voilà !!!! Qu'est-ce que vous en avez pensé ? Il faut vraiment que je sache 😱😱😱 *stress*
Promis je vais tout faire pour que la suite arrive plus vite 🙈!
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top