Chapitre 3

Je suis de retour après une longue absence ! Désolée :O
Alors pas de blabla inutile, voilà le chapitre 3!

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Bien décidés à obtenir l’aide de maître Fu, les deux compagnons se mirent en route directement.

Dans le corps de Ladybug, Chat Noir pris quelques instants pour jauger son yo-yo. Ça ne devrait pas être trop compliqué, vu qu'en bon fan de sa Lady, Adrien avait tendance à s’entraîner depuis maintenant plusieurs mois au maniement de cet engin, pour « au cas ou » pouvoir venir à la rescousse de sa partenaire, si d’aventure, elle venait à se sentir mal pendant un combat…
Il n’aurait cependant jamais pensé devoir l’utiliser dans cette situation-là.

Chat Noir (Ladybug) ne le vit pas faire, trop concentrée sur le temps qui passait à une vitesse folle et à la distance qui les séparait encore du domicile du gardien.
Sans attendre plus longtemps, elle lança son bâton en l’air, comme elle l’aurait fait avec son yo-yo.
Sauf que… justement, ce n’était pas son yo-yo qu’elle venait de jeter sans respect du haut de l’immeuble…
Son compagnon vit la scène et ne pu s’empêcher de rire à la vue de l’air désabusé qu’il pouvait lire sur son visage.

Délicatement il saisit son propre corps par la taille et chuchota avant de s'élancer dans le vide :
« Pour une fois, c'est Ladybug qui sera galante aux yeux des Parisiens ! »

Chat Noir (Ladybug) rougit vivement. Elle se laissa porter au gré des rues et des immeubles. Son compagnon maîtrisait parfaitement l'art du yo-yo, et il récupéra avec la grâce d'un chat, son bâton qui s'était retrouvé coincé sur un balcon voisin.
Elle se promit à elle-même que si cette situation devait durer, elle s'entraînerait dur pour manier ce foutu bâton !

Le trajet se fit en silence. Les deux héros de Paris étaient gênés d’entendre les sifflements des Parisiens qui voyait leurs héros collés l’un contre l’autre, à s’octroyer une promenade qui semblait être celle de deux amoureux…

Ladybug voulu demander à son ami de la laisser descendre pour qu’elle puisse prendre le métro et sortir de cette situation gênante, mais Chat Noir lui rétorqua que c’était le meilleur moyen pour se dé-transformer avant d’arriver à destination.
Résignée, elle se cala au plus proche de son partenaire, essayant de ne pas faire attention aux regards de tous ces Parisiens curieux. Chat Noir, lui, était aux anges de la sentir se blottir ainsi au creux de son torse. Même si dans les faits, c’était son propre corps à lui qui se blottissait lui... Bizarre, vraiment… Mais il était content malgré tout !
Ladybug elle , bien calée serrait le poing fermement, elle passa le reste du trajet à regarder intensément la bague noire qui habillait son doigt.

Plus que 3 coussinets.

Plus que 3 et elle en était sûre, sa vie allait encore être chamboulée.

Quand ils passèrent l'entrée de la fenêtre du gardien, le dernier coussinet se mit à clignoter.

Ladybug paniqua.

Elle lança un regard effrayé à son partenaire qui dégluti à la vue de son propre visage, déformé par la peur.
Il prit une grande respiration et saisi ce corps, son corps, face à lui, par les épaules. Doucement il essaya de capter l'attention de sa partenaire qui paniquait toujours.

« Ma lady ? »
« ... »
« Hey, ma douce… Regarde-moi… »

Ladybug, toujours paniquée, ne pouvait s’empêcher de regarder intensément la bague à son doigt.
Tout.
Tout serait fichu dans quelques secondes.

Chat Noir, voyant qu’il n’arriverait à rien juste en lui parlant, saisi son menton pour la forcer à le regarder.

« Regarde-moi dans les yeux ma Lady… Ou plutôt, regarde-toi dans les yeux, tout va bien se passer ne t’inquiète pas. Tant que tu me regardes, et que je te regarde, on ne verra rien d’autre que notre propre reflet, imagine-toi devant un miroir »
« ... »
« Je te le jure, foi de Chat, tout va bien se passer ! Fait moi confiance ma Lady… »

Sur ces derniers mots, les deux compagnons se retrouvèrent entouré d’une lumière vive, et retrouvèrent instantanément leur apparence de collégiens.

Marinette commença à paniquer, mais quand elle ouvrit les yeux, et qu’elle vit le regard calme et sûr de lui de son compagnon en face, alors même que c’était son propre visage qui la regardait, elle se sentit apaisée.
Adrien lui, derrière son masque d’assurance et de calme, avait le cœur qui battait la chamade.
Il le savait, que dans quelques instants il découvrirait qui est celle qui rempli ses pensées, ses jours, ses nuits et qui, il le souhaitait plus que tout, partagera sa vie pour toujours.
Mais il fit un effort surhumain pour se maîtriser, et penser d’abord à sa partenaire, qu’il voyait peu à peu se calmer face à lui. Aussi il tenta une approche.

« Tu vois ? Tout va bien, je ne sais toujours pas qui tu es, continue de ne regarder que moi et ... »
« Bonjouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur !!!!!!! Comment ça va la compagnie ???? Didonc, c'est moi ou on nous a fait friser la moustache tout à l'heure ? Un petit coup de jus il paraît non ? »
« Plaaaag ! Tu es terrible ! Est-ce que tout le monde va bien ? » lança la petite voix fluette de Tiki.

Adrien lança un regard noir à son kwami. Est-ce qu’il venait de détruire un moment privilégié entre sa Lady et lui ? Oui. Totalement oui.
Sentant l’aura négative qui émanait en face de lui, Plagg réprima un frisson.

« Eh bah didonc, pas commode la demoiselle ! Bon, c’est pas le tout mais j’ai faim moi ! Il est ou mon camembert ? »
Adrien soupira. Ce kwami était incorrigible.
Tiki, elle observait attentivement les deux jeunes gens qui se trouvaient face à elle. Quelque chose clochait. Elle sentait que quelque chose s’était produit.
Elle n’eut cependant pas le temps de réfléchir plus longtemps puisque le gardien fit son entrée dans la pièce.

« Oh ! Bonjour les jeunes ! Vous allez bien ? C'était bien vous qui étiez au centre pendant l'orage ? »

Adrien lança un dernier sourire rassurant à sa partenaire avant de détourner son regard vers le vieil homme.
Il fit un effort surhumain pour ne pas laisser son regard dévier, ne serait-ce qu'une seconde vers son corps. Corps qui lui aurait révélé immédiatement qui se cachait derrière le masque de Ladybug.
Marinette, qui se concentrait toujours très fort pour ne regarder que son corps face à elle nota que son partenaire avait fait de même pour ne rien révéler.
Elle le remercia silencieusement.

Après avoir expliqué la situation au gardien, celui-ci resta silencieux et s'installa en tailleur au centre de la pièce. Il semblait réfléchir intensément.

Tiki, elle, détailla le visage d'Adrien. Elle cherchait à trouver Marinette derrière ces yeux verts. Et elle ne tarda pas à la trouver. La jeune fille éclata en sanglots et saisi son kwami contre elle.
Adrien regardait son corps, son visage, en pleurs en train de câliner désespérément la petite boule rouge.
Il reporta son attention sur le gardien, redoutant un peu ce qui allait être décidé.

La vieil homme pris la parole :

« Et donc, pour le moment, vous ne connaissez toujours pas vos identités ? »
Les deux jeunes gens secouèrent négativement la tête. Maître Fu repris avec un air grave.

« Vu cette situation inédite, je pense que pour la première fois de l'histoire, la coccinelle et le chat devront savoir qui ils sont en réalité... »

Adrien essaya tant bien que mal de cacher son excitation, pendant que Marinette se décomposait.
Elle essaya de défendre sa cause, mais se fût peine perdue.

« Mais, maître ! Ce n'est pas possible ! Il doit y avoir une solution ! »
« Je n'en vois aucune malheureusement… Le papillon est devenu trop fort pour former des nouveaux héros pour prendre votre place, et surtout, Chat Noir a raison, vous ne connaissez rien de votre vie à tous les deux, il est plus prudent de garder votre condition secrète, le temps d'analyser plus en détail ce problème, et, je l’espère, d'y trouver une solution. »

Marinette serra les dents. Elle se devait d’être forte. C’était son destin, elle devait l'assumer. Peu importe qui il était, peu importe comment il réagirait en comprenant qui elle est. Elle tiendrait bon.
Le Gardien les regarda. Il voyait bien qui avait hâte que tous ces secrets soient révélés, et qui… n'avait pas hâte du tout.
Il s'éclipsa un instant pour aller récupérer un miroir. La suite allait devenir intéressante…

Pendant son absence, Adrien regarda son visage intensément, et déclara le plus solennellement possible :

« Peu importe qui tu es ma Lady, je serais le plus heureux à coup sûr !»
« Et le plus déçu aussi... » Murmura-t-elle
« Qu'as-tu dis ? »

Marinette n’eut pas le temps de répéter que le gardien fit son apparition dans la pièce avec deux miroirs en main.
Il les donna aux jeunes gens et leur fit signe de regarder dedans.
Marinette dégluti, ferma les yeux et serra très fort le miroir contre elle.

Puis, elle ouvrit les yeux.

Adrien.

Adrien se reflétait dans le miroir.

Adrien était son acolyte, si proche d'elle pendant tout ce temps.

Adrien était celui qu'elle avait tant de foi repoussé.

Elle ne pu pousser sa réflexion plus loin car deux bras frêles mais déterminés, l’entourèrent.

Adrien avait lui aussi regardé dans le miroir.

Et dire qu'il était heureux de la personne qu'il y avait découvert était un euphémisme. Il était fou de joie ! Tellement, qu'il n'avait pu se retenir de prendre son amie dans ses bras.

Les yeux mouillés, il la serra encore plus et lui murmura :

« Je suis heureux que ça soit toi, si heureux ! Je te le promets, nous allons réussir à vaincre cette épreuve, tous les deux ! »

Le gardien et les kwamis les observaient. Ils en étaient convaincus, c'était une bonne chose que ces deux-là sache qu'ils pourraient compter l'un sur l'autre… Surtout dans ces moments à venir, qui s'annoncent difficiles...

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Merci d avoir lu! Et encore désolée pour le retard !

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