Chapitre 1

Bonjour à tous !!! Et oui, je devais revenir avec un chapitre bonus pour ma précédente fanfic, mais j'ai du mal à trouver une fin qui me convienne! >.<

Alors, en attendant, voilà le 1er chapitre d'une nouvelle fiction !!!
C'est une dédicace à DetectiveKessy !

J'espère qu'elle vous plaira autant que les précédentes, parce que didonc, vous m'avez gâté, avec votes, vos com et votre présence tout simplement !!!!

Merci à vous ! Mes histoires atteignent 15K en vues(et même plus! C'est fou!) et 1k en votes, c'est ouf! Je n'y aurais jamais cru quand je me suis inscrite ici !

Alors, à nouveau merci!!!! Et promis, je m'arrête de parler ! Place à ce 1er chapitre !!!!
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CHAPITRE 1: Le coup de foudre

Ce matin-là, Adrien se leva tôt, et d’excellente humeur. Lui qui aimait beaucoup la physique-chimie, il allait être servi. En effet, avec sa classe, il allait visiter un centre de recherche sur l’électromagnétisme et ses effets sur les cellules. Un centre tout neuf, qui promettait d’être très intéressant et instructif.
Aujourd’hui, son rêve de visiter ce laboratoire avant-gardiste avec ses amis allait se concrétiser.

De son côté, Marinette, elle, n’était pas aussi enthousiaste.
D’ailleurs, elle s’était encore levée en retard et c’est précipitamment qu’elle entra dans son collège, et en plus, elle était complètement trempée.

Dehors, il pleuvait énormément et ce, depuis déjà trois jours.

Quand ses amis, Nino et Alya, la virent entrer, d’un regard complice, ils lui lancèrent en guise de bienvenue :

« - Salut Mari ! Comment vas-tu par ce magnifique soleil d’été ? Pas trop mouillée ?
-Ah ah… Très drôle… J’ai encore oublié mon parapluie… »

Alya rit.
« -Dis plutôt que tu ne veux surtout pas abîmer ton si précieux parapluie ! »

Alors que Marinette allait répliquer, Mme Bustier entra dans la salle de classe et réclama le silence.

« - Les enfants, j’espère que vous n’avez pas oublié où nous allons aujourd’hui ? »

La classe regardait d’un air incrédule leur professeure. Elle semblait excitée comme une puce, à se demander pour qui avait été réellement préparée cette visite… Devant le manque d’enthousiasme probant de son auditoire, Mme Bustier soupira et leur dit :

« -Bon, on y va ! Amenez avec vous de quoi prendre des notes, vous aurez un devoir à rendre à l’issu de cette visite ! »

Une râle de résignation s’éleva dans la salle. Seul Max et Adrien semblaient enchanté par cette sortie, et rien, pas même un devoir, ne pouvait les détourner de ce moment.

Max tenta de rallier du monde à sa cause :

« -Oooh allez, les gars !!! Ça va être génial !!!! En ce moment ils travaillent sur une machine qui mesure la puissance de la foudre et son impact au niveau moléculaire !!!! C’est extra !!!! »

Heureuse de ce soutien inattendu, Mme Bustier enchaîna :

« -Max a raison les enfants, vous avez une chance incroyable de pouvoir visiter ce laboratoire ! Il n’est pas accessible au public d’ordinaire ! »

Aucune réaction de la part de ce public difficile…

« -Bon, trêve de bavardage, allons-y ! » Reprit la professeure.

Marinette soupira. La science n’était vraiment pas son truc… Et en plus il fallait à pied, et donc sous la pluie, jusqu’à ce centre de recherches…

Résignée, elle grogna :

« Pfff pourquoi on va jamais visiter des ateliers de créateurs plutôt ? T’imagines Alya ? Si on pouvait visiter les ateliers Agrestes ??? Avec un peu de chance on pourrait assister à un shooting d’Adrien dans la nouvelle collection de son père en avant première !!!! »

Alya secoua la tête. Marinette était décidément irrécupérable.

« À la place de dire n’importe quoi, range vite tes affaires et vient ! Sinon on va nous laisser derrière ! »
« J’arrive ! »

Le trajet se passa dans un silence tout relatif.
Entre la discussion animée d’Adrien et de Max, le fracas des gouttes d’eau contre les parapluies et les jérémiades incessantes de Chloé, qui chouinait après ses chaussures hors de prix qui allaient devenir toutes sales à cause de la pluie, Marinette avait de moins en moins envie d’aller à ce centre de recherches…

Enfin, après un quart d’heure de marche dans les rues parisiennes, la petite troupe arriva devant le grand bâtiment tout neuf qui abritait ce fameux centre.

La plupart n’étaient pas concentrés, mais à peine rentrés, leurs yeux s’arrondirent et ils lâchèrent en un souffle leur émerveillement :

« -Waouh !!! mais c’est impressionnant ! »

Rapidement, Mme Bustier rappela quelques règles de sécurité :

« Avant qu’on aille plus loin dans ce laboratoire, je vous rappelle qu’il s’agit d’un centre de recherche et pas d’un centre touristique. Mesurez la chance que vous avez de pouvoir venir ici, ce n’est pas accessible au public en temps normal. Donc, s’il vous plaît, soyez bien sage et ne courrez pas partout. »

La petite troupe, finalement très intéressé par ce qu’ils allaient découvrir, pénétra dans la première grande salle.
Devant eux, des tonnes et des tonnes de ferrailles, de matériels électroniques et électriques qui s’étalaient jusqu’à perte de vue, le tout très bien organisé, pas un instrument ne traînait, tout était bien rangé.

Alya envoya un coup de coude dans les côtes de sa meilleure amie :

« C’est clair que le jour où ta chambre est rangée comme ça, je m’inquiéterais !!!! »
« Rooooh tu es méchante !!!! Ce sont des scientifiques, moi, je suis une artiste, voilà tout ! »

Alors qu’Alya allait répliquer, une jeune femme en blouse blanche vint à la rencontre du groupe. Elle avait un badge accroché sur sa pochette de droite. Ses cheveux longs et blonds tombaient en cascade sur ses épaules, et de grand yeux verts se cachaient derrière des lunettes à la monture épaisse et carrée.
Au son de sa voix, ils se turent tous, et tout le monde sembla fasciné par le charisme qui émanait d’elle.

« - Bonjour à tous. Je suis le professeur Ilyana, je suis chercheuse ici depuis l’ouverture du centre, il y a 2 ans. Aujourd’hui, je vais vous accompagner et vous faire découvrir les missions de ce laboratoire de pointe. Ici, on étudie des particules bien plus petites que les atomes ; et des réactions physiques aussi grandes et puissantes que la foudre par exemple. »

Toute la classe était attentive.

Le cours se déroula sans anicroches. Les élèves étaient captivés par les explications de cette professeure Ilyana.
Même Chloé qui faisant semblant de n’avoir aucun intérêt pour ce que racontait la chercheuse, écoutait attentivement son discours.

Au bout de deux heures de présentation, un autre scientifique vint glisser quelques mots à l’oreille du professeur.
Son expression s’obscurcit l’espace d’un instant et elle s’excusa auprès des élèves :

« Les enfants, je vous laisse une petite dizaine de minutes le temps d’aller vérifier quelque chose, je vous demanderais de ne pas bouger d’ici en attendant. À mon retour, nous irons faire le tour du centre et des différents laboratoires qui s’y trouvent. »

Toute la classe opina du chef.
Adrien et Marinette, eux, n’avait rien manqué du voile d’inquiétude qui était passé sur son visage. Ils restaient donc particulièrement attentifs à l’activité des employés du centre. Leur intuition les tenait en alerte tous les deux.

Les autres élèves prenaient leur mal en patience et discutait soit de ce qu’il venait d’apprendre, soit de tout et de rien.

Dehors, la pluie faisait rage, et quelques éclairs parsemaient le ciel à intervalles irréguliers.

« - Dire qu’il va falloir rentrer à pied…» soupira Nino en regardant le ciel par une fenêtre.
« - Hum Il faudra courir un peu si on ne veut pas se faire tremper, même avec un parapluie ! » acquiesça Alya.

Chloé, elle, grogna pour la 150éme fois qu’elle aurait son brushing à refaire avec toute cette humidité. Sabrina se proposa gentiment de la coiffer une fois rentrés.

Soudain, des étincelles jaillirent, le courant se coupa et une alarme se mit à sonner. Craignant le pire, Adrien et Marinette s’éclipsèrent rapidement pendant qu’un employé du laboratoire tentait de calmer la classe qui commençait à paniquer.

À l’abri des regards, Chat Noir et Ladybug remplacèrent les simples collégiens Adrien et Marinette.

Ils se dirigèrent directement vers la salle de contrôle, pour discerner d’où provenait cette alarme.

Un rapide coup d’œil sur l’écran de contrôle et ils comprirent que la salle clignotant en rouge, le « laboratoire 3 » était au cœur de ce problème.

Était-ce un vilain qui semait le trouble là-bas ?
Pas le temps de se poser de question, ils montèrent au 1er étage, à l’endroit ou ce fameux laboratoire était indiqué sur la carte, pour porter secours au plus vite.

Très stressé par ce mauvais pressentiment qui ne les lâchait plus, ils n’avaient pas encore prononcé un seul mot quand ils entrèrent dans cette immense pièce.

Elle était plongée dans la pénombre et le bruit de l’alarme était encore plus strident qu’au rez de chausser.

Pourtant, tout s’arrêta d’un coup.
Le bruit de l’alarme cessa en un instant.

Le professeur Ilyana s’approcha d’eux et fit même sursauter Chat Noir qui ne l’avait pas vu arriver.

« Oh, quel honneur de vous avoir parmi nous, Ladybug et Chat Noir, mais ne vous inquiétez pas, ce n’était rien, une légère surchauffe due à l’orage. Le courant devrait revenir d’ici quelques secondes. »
« Pas de super vilain ? » voulu vérifier Ladybug
« Non, non, c’est seulement nos mesures de sécurité, qui sont très pointues, on ne veut prendre aucun risque, donc si quoi que se soit semble anormal, nous coupons toute l’électricité du centre, rien de plus ! »

Rassuré, les deux héros commencèrent à se détendre, et Ladybug en profita pour taquiner son coéquipier :

« Et du coup, la fameuse vision nocturne du célèbre Chat Noir n’est finalement pas si efficace que ça à ce que j’ai pu constater… Tu ne l’avais pas vue venir la chercheuse, hein ??? Ah ah ! »

Chat Noir bougonna dans sa barbe pendant que Ladybug riait aux éclats.

Tout à coup, le courant se remit en route, dévoilant enfin ce fameux laboratoire n°3 aux yeux des deux jeunes gens…

Devant les yeux des deux héros se trouvait des tonnes et des tonnes de ferraille, de matériels électroniques et électriques qui s’étalaient sur une surface égalant deux piscines olympiques, d’après les calculs de Chat Noir.
Au centre, une poignée d’hommes qui s’affairaient à souder un monstre métallique. L’engin était relié à un nombre incalculable de câbles, de fils électriques et à deux énormes bras aimantés, mais il semblait tout de même être la pièce centrale du laboratoire.

Chat Noir ne put s’empêcher un ultime commentaire :

« - Woaa, on se croirait dans un épisode de Star Wars à l’intérieur de l’Etoile noire !!!! »

Riant légèrement, le professeur Ilyana se sentit obligé d’expliquer à quoi servait ce géant de métal :

-« Cette machine est une pièce maîtresse dans le fonctionnement de nos recherches sur l’infiniment petit. Sous vos pieds, à une centaine de mètres de profondeur, il y a 5 petits autres engins comme celui-ci qui se suivent sur presque deux kilomètres. Ce monstre de métal est en fait un supra-électro-aimant. Il nous permet de projeter et de contenir dans un caisson en titane les particules que nous souhaitons observer. Reliés à différentes machines, il nous permet de calculer la vitesse de déplacement d’une variété très vaste de particules électriques. Il donne aussi des infos sur leurs poids, leur taille, leur masse molaire… »
-« Mais c’est génial !! »

Chat Noir était passionné par ce que lui racontait le professeur.
Ladybug, elle, avait complètement perdu le fil à partir du mot « supra-électro-truc-bidule ». Mais, elle devait avouer que la taille de cette chose forçait le respect.

Les deux héros furent coupés dans leur admiration par une voix provenant de derrière la machine :

« -Vous êtes prêts les gars ? Je lance la machine. » Lança un ouvrier.

Des voix lui répondirent affirmativement, et il actionna une manette après avoir tapé sur quelques boutons.
Un doux ronronnement se fit entendre et le sol vibra légèrement sous les pieds de nos deux partenaires.
Satisfaits, les techniciens allèrent ranger leurs outils.

Ladybug réalisa soudain qu’il fallait qu’elle retourne avec sa classe sinon elle allait devoir encore inventer un mensonge…

« -Bon, Chat Noir, je vais y aller, on doit m’attendre, j’ai disparu depuis trop longtemps.
-Attends un peu Ma Lady !! C’est incroyable que l’on puisse voir ça en vrai !!!!Même les livres scientifiques ne rendent pas justice à tant de prouesses technologiques !!!! Pour sur, de grandes découvertes vont avoir lieu ici ! »

Ladybug le dévisagea. Voir Chat Noir si passionné par un sujet si sérieux et compliqué, la perturbait.
Elle se rendait compte que malgré tout ce qu’ils partageaient depuis presque un an, elle ne connaissait pas si bien que ça son compagnon.

Perdue dans ses réflexions, elle le suivit sans faire attention à où il allait.

Chat Noir, aussi heureux qu’un gamin à qui on offrait un gros cadeau, s’approcha au plus prés de l’aimant géant.
Il était juste en dessous de la tête de l’aimant et l’observait dans les moindres détails.

Ladybug frissonna.

Elle attrapa la queue de son partenaire et la secoua légèrement.

« Viens Chat, on s’en va… Vu d’ici on est tout petit par rapport à ce truc, et ça me fait peur. »

Chat Noir la regarda, étonné. Sa lady semblait vraiment apeurée parce ce mastodonte.

Soudain, une explosion de gerbes d’étincelles éclata au-dessus d’eux.

Ladybug se couvrit la tête de ses deux mains, par réflexe. Chat Noir, quant à lui, réagit vivement et l’entoura de son corps pour la protéger.

Puis, tout aussi soudainement, le ronronnement s’accentua pour devenir un monstrueux souffle rauque.

Le monstre se réveillait.

Les techniciens, affolés hésitaient à s’approcher ou à s’enfuir.
Ladybug, tétanisée, ne pouvait plus bouger, tandis que Chat Noir la protégeait toujours.
Puis des câbles alimentant l’aimant en électricité s’arrachèrent sous l’effet des vibrations qui secouaient l’engin, projetant encore plus d’étincelles toutes plus dangereuses les unes que les autres.

Une nouvelle explosion retentit, répandant une vague électromagnétique tout autour de la machine.
C’est ce moment que choisit la foudre pour s’abattre sur le géant de fer, et l’aimant fut frappé de plein fouet.

Traversés par le courant destructeur, les deux héros de Paris furent pris en étau, et s’effondrèrent tous les deux.

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