Bonjour à tous ! Me revoici avec une nouvelle fic ! J'espère qu'elle vous plaira !! :)
Bonne lecture !!! ^^
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Cela faisait une bonne dizaine de minutes que Marinette était roulée en boule, sur son lit, à pleurer à chaudes larmes...
Tikki essayait tant bien que mal de la rassurer, en se frottant doucement contre la joue mouillée de sa jeune protégée.

Mais il n'y avait rien à faire... Marinette était inconsolable.

« Ô Tikki, comme je m'en veux ! J'ai été d'une lâcheté incroyable ! »
« Tu n'as pas eu le choix Marinette... C'était ça, ou ton identité, et celle de Chat Noir, auraient été révélées... »
« Oui, mais tout de même, il devait y avoir une autre solution ! J'en suis sûre !!! Je ne mérite pas d'être une héroïne Tikki ! »
« Mari... »

Tikki fut coupée par un bruit sourd en provenance du balcon de la jeune fille.
Intriguée, Marinette se redressa.
D'un coup de manche, elle essuya toute trace des larmes qui n'avaient cessé de couler sur son visage depuis son retour de mission.

Prudemment, elle souleva le velux de son balcon.
Son regard intrigué se posa sur son coéquipier, le grand Chat Noir, qui ne l'avait pas encore remarquée. Il était accoudé à la rambarde et semblait reprendre son souffle.

Sans réfléchir, Marinette surgit sur sa terrasse et courra vers le héros de Paris.
Ce dernier, surpris, le fut d'autant plus quand il sentit que la brunette l'entourait de ses bras et se blottissait contre lui en pleurant.

La jeune femme le serra alors très fort contre elle, comme pour s'assurer qu'il est bien là et que ce n'était pas son imagination qui lui jouait des tours...

Chat Noir esquissa une grimace de douleur, mais ne dit rien, se contentant d'encercler à son tour la jeune femme de ses bras, attendant patiemment que ses pleurs cessent.
Quand les sursauts dus aux larmes de Marinette se calmèrent petit à petit, il s'autorisa à tenter une approche, arborant son éternel sourire charmeur :

« Eh bien, je ne pensais pas que j'avais autant du succès auprès des demoiselles ! Surtout auprès de celles qui font partie des plus mignonnes de Paris ! »

Marinette ne répondit pas, se retenant de partir dans une nouvelle vague de pleurs. Elle gardait obstinément sa tête contre le torse du héros, ne remarquant pas l'inconfort que provoquait chez lui cette position.
S'inquiétant pour son amie, il saisit délicatement ses mains et l'obligea à le regarder.

Le visage ruisselant de larmes de la jeune femme lui creva le cœur.
La détresse de Marinette était réelle, et il voulait à tout prix l'aider à aller mieux. Mais que pouvait-il faire s'il ne savait pas ce qu'il clochait ?

« Princesse ? Dit moi ce qui ne va pas... »
« ... »

Marinette ne semblait pas décidée à répondre... Au contraire, ses yeux brillaient. Une nouvelle salve de larmes était en préparation.
Avec une infinie délicatesse, Chat Noir passa sa main gantée sur le visage de sa douce camarade. Il lui chuchota lentement :

« Je veux faire tout ce que je peux pour t'aider Mari... Mais il faut que tu me dises ce qui ne va pas... Je t'en prie... »

Marinette baissa le regard.
Chat Noir la regardait avec tendresse, elle ne savait pas qu'il était capable d'avoir de telles expressions. Se sentant un peu plus en confiance, et prenant une profonde respiration, elle se lança.

« Ladybug... Elle... Elle t'a abandonné ! Je lui en veux !! Elle t'a laissé derrière alors que tu étais blessé ! Et à cause d'elle évidemment ! Tu es toujours obligé de la protéger ! »

Chat Noir fut surpris. Il ne s'attendait pas du tout à ça. Comment sa camarade pouvait être au courant de ce détail ? Il ne l'avait pas vu sur les lieux de l'attaque pourtant ?
Malgré sa réflexion, à la vue de la détresse de son amie, il décida de l'interroger à ce sujet plus tard.
D'autant que Marinette poursuivait son monologue.

« Elle devrait avoir honte ! Elle ne te mérite pas ! Ce n'est pas digne d'une héroïne de faire ça à son coéquipier ! »

Avant que Marinette ne s'énerve un peu plus, Chat Noir tenta de prendre la défense de sa Lady. 

« Non, pas du tout Marinette, calme-toi... Elle n'a rien à se reprocher... Je la protège parce que c'est mon rôle et parce que c'est ce que je désire de tout mon cœur... »
« Mais tu as été blessé ! Et elle t'a laissé ! »
« Nous avions utilisé nos pouvoirs tous les deux, nous allions nous dé-transformer... Et pour me guérir, elle a utilisé le plus vite possible son miraculous. »
« Mais elle est partie alors que tu ne t'étais même pas relevé ! »
« Son pouvoir allait me guérir, c'était une certitude... Ne t'en fais pas ! Et puis, je suis là, devant toi, et je vais bien ! »

Joignant le geste à la parole, il caressa la tête de son amie qui semblait peu à peu à se calmer.

« Mais... Marinette, comment as-tu su tout cela ? Pour ma blessure et le départ précipité de Ladybug ? »
« Euh... »

Marinette baissa le regard et torturait ses malheureux doigts dans tous les sens... Que dire ? Chat Noir n'était pas bête, sous la colère, elle en avait déjà trop dit...
Elle tenta de le regarder mais baissa brusquement le visage, vraiment, ses yeux étaient d'un vert qui transperce l'âme, c'en était insoutenable !
Doucement, elle fournit la seule idée plausible qui lui avait traversé l'esprit :

« Euh... Les informations à la TV ! Tout a été filmé... »

Chat Noir réfléchit un instant. Il ne se souvenait pas d'avoir vu une quelconque équipe de télévision sur place... En même temps, l'affrontement avait été intense, et il n'avait pas réellement eu le temps d'observer les environs...
Marinette appréhendait la réaction de Chat Noir qui semblait très concentré, mais se détendit quand il cessa de froncer les sourcils... Il avait l'air de croire son bobard ! Tant mieux !

Elle sursauta légèrement quand il la saisit dans ses bras, lui donnant une douce étreinte.

« Merci de t'être inquiété pour moi, Princesse ! Mais ne t'en fais pas, je vais bien ! J'espère que ma prestance passait bien à la caméra, je dirais même, j'espère avoir crevé l'écran avec mes muscles si saillants ? Un régal pour les yeux de toutes les Parisiennes !! Et sûrement même quelques Parisiens ! »

Voyant que Marinette ne réagissait pas à ses blagues, certes douteuses, Chat Noir reprit son sérieux :

« Mais s'il te plaît, n'en veut pas à Ladybug... Elle a fait du mieux qu'elle a pu ! Ce sont les risques du métier, et je les assume entièrement ! »

Marinette lui sourit. Il avait trouvé les mots pour la rassurer. Cependant, lentement, une ombre s'installa devant son regard.

« Chat Noir ? »
« Oui, Princesse ? »
« Pourquoi tu as mis tant de temps pour partir chez toi ? L'attaque n'était qu'à quelques pâtés de maison d'ici et pourtant tu es encore chez moi... »
« Euh... J'ai euuh... J'avais utilisé mon pouvoir, j'ai donc dû attendre que mon kwami se recharge ! C'est, enfin, un kwami, c'est ce qui me permet de me transformer ! D'où le fait que je sois encore dans le quartier !Ah ah... »

Marinette le dévisagea. Chat Noir lui essayait d'éviter son regard.
Il ne lui avait pas vraiment menti, il avait vraiment attendu que Plagg se régale d'un petit camembert avant de pouvoir reprendre la route... Mais... Comment avouer qu'à chaque saut qu'il faisait sur les toits, son abdomen le faisait affreusement souffrir ? Non, il ne devait ni lui dire, ni laisser transparaître quoi que ce soit !

Le regard de Marinette était de plus en plus perçant. Elle n'était clairement pas convaincue par l'explication du jeune homme. Ce dernier était mal à l'aise, et par réflexe il passa une main dans la nuque avec un sourire contrit vissé sur le visage.

Marinette leva un doigt inquisiteur vers lui. Fronçant les sourcils, elle se rapprocha dangereusement... Jusqu'à planter son index dans le torse du héros.

Elle ne le croyait pas.

Et la grimace de douleur qu'afficha Chat Noir à l'instant ou son index toucha son torse l'alerta immédiatement.
Les yeux de la jeune femme s'arrondirent de surprise.

« Mais ? Tu as mal ? »

Chat Noir détourna le regard et allait répondre quand Marinette l'interpella :

« Ce n'est pas normal ! Le pouvoir de Ladybug aurait dû te guérir ! Laisse-moi voir ! »

Sans qu'il n'ait pu amorcer le moindre mouvement, Marinette saisi le grelot du costume du héros et tira dessus afin de descendre la fermeture éclair jusqu'au nombril du jeune homme.

Réalisant brièvement l'audace dont elle venait de faire preuve, Marinette rougit.
Mais, la vue de la large tache violacée sur le torse du héros la ramena sur terre instantanément.

Réagissant enfin, Chat Noir saisit les deux parties de son costume ouvert et les ramena sur son torse. Il voulait absolument ôter sa blessure de la vue de la jeune femme. Mais c'était trop tard, elle avait vu... et elle paniquait.

« Chat !!! Mais... Tu... tu es toujours blessé !!!! »

Elle recommença à pleurer, et le poids de la culpabilité l'envahit à nouveau. Ce poids, trop lourd, lui fit perdre le peu de force qu'elle avait dans les jambes.
Sentant que son amie allait flancher, Chat Noir la rattrapa dans ses bras et l'accompagna pour qu'elle puisse s'asseoir sur le sol. Délicatement, il entreprit de caresser son dos en de lent va et vient en attendant qu'elle se calme.

Soudain, Marinette pris conscience que ce n'était pas en pleurant ou en s'apitoyant, que les choses allaient s'arranger.

Elle leva la tête vers son coéquipier, le regard déterminé. Chat Noir avait du mal à suivre, son amie était passée de « triste » à « inébranlable » en un clin d'œil.

Décidément, il se rendait compte qu'il était loin de connaître la Marinette qui était derrière lui en cours ! Elle semblait être encore plus intéressante que ce qu'il croyait. Observant son amie, qui semblait désormais sûre d'elle, il n'osa pas dire un mot.

« Chat ! Lève-toi, et va m'attendre sur mon lit dans ma chambre, je reviens tout de suite ! »

Légèrement gêné, le héros de Paris n'osa pas la contre dire et s'exécuta.
Marinette quant à elle, disparu instantanément à l'étage inférieur de son appartement.

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Merci d'avoir lu jusque ici!!!!!

J'espère que ce 1er chapitre vous aura intrigué ! Je pense pouvoir poster la suite assez régulièrement !