Chapitre 1
Hello tout le monde !
Un petit mot pour votre dire que cette histoire est la traduction de Stray Cat, Pierced de LynstHolin postée à l'origine sur fanfiction.net. Tout le mérite revient donc à l'autrice.
Elle contenait 31 chapitres assez (très court pour moi) courts et j'avais choisi de les regrouper par deux quand je souhaitais des longueurs plus sympa à lire. Finalement, je me suis dit que ça serait tout aussi sympa d'avoir un petit chapitre TOUS LES JOURS. Donc je repars avec le modèle de base :). Je laisse seulement le premier chapitre différemment (j'avais déjà regroupé 2 ou 3 chapitres).
C'est une histoire simple, sans trop prise de tête (enfin ce que je veux dire c'est que ne vous attendez pas à de la grande histoire avec du suspense, de l'action etc...) mais c'est quelque chose de sympa à lire :)
Je tiens à préciser que toutes les histoires que je publie (en dehors de celle de DorthyAnnDrarry) sont de VIEILLES histoires perdues et indisponibles sur leur site d'origine et republiées sur Wattpad par une autre personne.
Cette histoire peut comporter des incohérences par rapport à certains tomes de la saga. (Tout comme les autres histoires que je publie, elles ne suivent pas toujours l'histoire originale car ont peut-être été publiées avant la fin de la publication).
Je tiens également à préciser :
- je suis étudiante en médecine, j'ai réalisé ceci pendant mon petit temps libre
- je ne suis pas bilingue : bonjour les possibilités d'erreurs de traduction (que ce soit un mot ou une expression particulière) et je sais déjà qu'il y en a forcément. Je n'ai pas tout traduit avec internet (Google et Wordreference sont mes amis), donc y'aura des parties plutôt bien traduites, d'autres moins.
- j'ai fait au mieux pour que cela reste quand même compréhensible mais j'avoue que je n'ai pas encore relu tous les chapitres dans leur intégralité pour vérifier la cohérence / traduction / compréhension. J'ai principalement corrigé les erreurs de frappe ou d'orthographe
- je m'excuse donc si cela rend votre lecture difficile mais dès que je serai en vacances ( et que j'aurai l'envie de m'y mettre ahah). J'essaierai de corriger au mieux tout ça. Et si jamais ça vous intéresse justement de venir corriger cette histoire ou même d'autres de mon compte (car vous êtes définitivement plus doué(e)s que moi en anglais) n'hésitez pas à venir me voir en privé ou à laisser un petit commentaire !
- Je tiens juste à vous demander d'être sympatoche, car j'ai déjà eu des commentaires pas méchants, mais pas non plus très agréables sur mon travail. Au moins, vous êtes prévenus : CE N'EST PAAAS DU TOOOOOOOUTTTT PARFAIT 😭😅
Donc voilà, bienvenue dans cette nouvelle aventure Drarry!
Bonne lecture,
Xx - Marion
2 MAI 2000
C'était le deuxième anniversaire de la Bataille de Poudlard, et, comme beaucoup d'autres qui travaillaient au Ministère de la Magie, Harry Potter quittait tôt le travail. Il allait au Terrier, comme il l'avait fait l'année précédente. Tous les Weasley seraient là, et Hermione aussi. Tout le monde disait que c'était pour le bien de Molly qu'ils s'étaient réunis, qu'elle avait besoin de toute sa famille autour d'elle pour faire face à l'anniversaire de la mort de son fils. Mais en toute vérité, tout le monde en avait besoin. La bataille de Poudlard avait laissé des cicatrices sur eux tous.
Harry était juste en train de tuer le temps en finissant de la paperasse dans son bureau quand son horloge sonna midi. Il se leva, ferma la porte du bureau et enleva son uniforme. Il n'était vêtu que de son boxer à carreaux bleus et blancs lorsque la porte s'ouvrit. "Ginny -" il se retourna. Au lieu de son ex-petite amie, il se retrouva à fixer Lucius Malefoy. "Euh, ce n'est pas le bon moment. Pourriez-vous peut-être envoyer un hibou ou quelque chose comme ça?"
Lucius agita une main bien entretenue avec dédain. "Cela ne prendra pas longtemps."
Enfilant son jean, Harry remarqua un couple de jeunes commis riant furtivement. Il y aurait des commérages intéressants plus tard. "Alors, euh, en quoi puis-je vous aider?"
"Je me demandais si vous aviez vu mon fils."
Fronçant les sourcils, Harry demanda, "Y a-t-il une raison pour laquelle j'aurais dû? A-t-il eu des ennuis?" Il enfila un chemise rayée et la boutonna.
"Je vous demande en tant qu'ancien camarade de classe, pas en tant qu'Auror. Drago a été un peu... rebelle ces derniers temps. Sa mère et moi n'avons pas eu de nouvelles de lui depuis un mois. Drago est ici à Londres, je crois, alors peut-être que vous l'avez vu."
"C'est un grand endroit." S'asseyant pour enfiler ses chaussures et ses chaussettes, Harry se senti un peu désavantagé par le Malefoy Senior qui le dominait.
"Oui, eh bien, pourriez-vous garder un oeil ouvert? Narcissa commence à s'inquiéter."
"Mm, bien sûr."
"Qu'est ce qu'il fait ici?" Ginny venait juste d'entrer dans le bureau, et elle n'était pas du tout ravie par le visiteur d'Harry.
"Il allait juste partir."
Lucius se tourna pour regarder la petite rousse, qui le fixait si intensément que ses yeux semblaient briller. Il fit un signe de tête poli. "M. Potter. Miss Weasley. J'y vais." Faisant un pas vers la porte, il trouva son chemin bloqué par Ginny. "Toujours en colère à propos de ce journal, n'est-ce pas?" Lucius glapit bruyamment lorsque la chaussure rouge à bout pointu de Ginny toucha son tibia droit. Harry plaque une main sur sa bouche pour étouffer un ricanement. Rassemblant sa dignité du mieux qu'il pouvait, Lucius jeta un regard froid à Ginny et sortit avec ses robes noires bruissant.
"C'était amusant." Souriant, Ginny se laissa tomber sur une chaise. Elle portait une robe d'été à motifs de cerise et ses cheveux étaient en deux tresses.
"Tu es consciente que tu couvres tes genoux, n'est-ce pas?"
"Aujourd'hui, de tous les jours, je ne veux vraiment pas me disputer avec maman à propos de la façon dont je suis habillée comme une femme écarlate. Alors qu'est-ce que grand, pâle et effrayant voulait?"
"Eh. Drago s'est enfui de chez lui, et sa mère veut qu'on lui rende ses petits câlins."
"C'est bien pour lui. Il est temps qu'il s'éloigne de sa famille de monstres."
Une tête aux cheveux touffus passa par la porte. "Prêt à partir?" Hermione avait un grand pot de violettes dans ses bras.
"Bien sûr. Allons-y par cheminette." Ginny se leva et sortit son cardigan rose du portemanteau d'Harry.
"N'es-tu pas inquiète qu'arriver ensemble puisse faire croire à ta mère que toi et Harry êtes..." Hermione ne put se résoudre à finir sa phrase.
Ginny et Harry se regardèrent. "Je pense qu'elle a finalement accepté que je ne sois pas son gendre," déclara Harry.
"Et je lui ai expliqué que si elle le considérait comme son septième fils, que je sois en couple avec lui serait de l'inceste."
Ils sortirent dans le hall et Harry verrouilla la porte de son bureau. "Molly n'a pas vraiment trouvé ça très drôle."
"J'imagine ça," dit Hermione.
17 MAI 2000
Harry était au café habituel où il allait pour sa pause déjeuner. Il préférait les endroits moldus comme celui-ci, où personne n'agissait comme s'il était quelque chose de spécial. Aujourd'hui, les autres clients regardaient et chuchotaient, bouleversés par un couple qui s'embrassait à l'une des petites tables. Harry n'était pas sûr si c'était parce qu'ils étaient tous les deux des hommes, ou parce que l'un était d'âge moyen et l'autre encore adolescent. Ou parce que l'un était un homme d'affaires d'apparence respectable, et l'autre était une sorte de moldu que sa tante et son oncle détestaient presque autant que les sorcières et sorciers.
Arborant des cheveux mi-longs teints en noir et écarlate, il portait des lentilles de contact qui faisaient ressembler ses yeux à ceux d'une chèvre. Il avait un clou au menton et des anneaux tout le long de ses oreilles. Son tee-shirt avait une image d'un ange torturé sur le devant et disait 'Dimmu Borgir', ce que Harry supposa être un groupe. Vernon Dursley mourrait d'apoplexie s'il apercevait jamais cette créature.
Regardant loin du couple enlacé, mal à l'aise pour une raison qu'il ne pouvait nommer, Harry se concentra sur son sandwich au jambon. Il fut surpris lorsque la jeune moitié du couple s'assit sur la chaise en face de lui.
"Bonjour, Potter."
Harry regarda. Le garçon lui sourit, faisant tournoyer une mèche de cheveux teints entre ses doigts ; ses ongles étaient écaillés de vernis noir. Le nez étroit et haut en pont, le menton pointu, les yeux en forme d'amande avec un trait de liner noir autour d'eux.... "Malefoy?"
Le garçon sourit, exposant des canines pointues. "Tu te souviens de moi?" Les tatouages sur ses bras étaient des vignes épineuses qui semblaient éclater à travers sa peau, avec des gouttelettes de sang en trompe-l'oeil et des lambeaux de chair. Ils avaient complètement obscurci sa Marque des Ténèbres.
"Comment pourrais je oublier?" Harry fit un signe de tête vers la table où l'homme d'affaires d'âge moyen était assis, l'air moins content d'être laissé seul. "Tu traites les problèmes de ton père?"
"Robert prend soin de moi," dit Drago avec désinvolture. Sa chemise lavée était béante au niveau du cou, montrant à quel point ses clavicules sortaient. Il y avait une fragilité chez le garçon blond. Harry était sûr qu'il pouvait entourer l'un des avant-bras de Drago avec son pouce et son index.
"Ton père est venu dans mon bureau l'autre jour."
"Cela a dû te faire un sacré choc." Quand il parla, un piercing à la langue brillait dans la bouche de Drago.
"Ta mère s'inquiète pour toi, apparemment."
Drago grimaça. "Ils essaient de me marier. A une femme."
"Euh, ils savent que tu es..."
"Queer? Bien sûr. Mais Père dit que c'est comme élever des chiens. Le père n'a pas besoin d'aimer la chienne pour faire une portée."
Harry grimaça. Cela lui rappelait un peu trop quelque chose que la méchante soeur de Vernon Dursley lui avait dit une fois. "C'est tellement romantique. Est-ce qu'il sait que tu es un Moldu maintenant?"
Drago regardait son amant plus âgé, qui se levait de sa table. "Il sait que j'ai quitté le monde sorcier."
"Sérieusement?"
"J'ai jeté ma baguette dans la Tamise."
"Vraiment?" Harry était incrédule. Drago avait eu beaucoup de chance de récupérer sa baguette après la bataille de Poudlard, et de la jeter simplement...
"Allez, Draven, rentrons à la maison," appela Robert. Il était beau d'une manière un peu trop soignée, avec une barbe de Van Dyke et une moustache parfaitement taillée.
"Draven? Tu as changé ton nom... en Draven?" demande Harry. Drago sortit un téléphone de sa poche et l'ouvrit. Il y avait juste trop de choses à traiter pour Harry. "Et tu as un portable?"
"Quel est ton numéro, Potter?"
Regardant Drago entrer le numéro dans la liste des contacts du téléphone comme un pro, Harry dit : "Tu es vraiment un moldu maintenant, n'est-ce pas?"
"Je le suis."
"Alors pourquoi veux-tu le numéro de téléphone d'un sorcier très célèbre, alors?"
Drago se contenta de sourire.
"Allez!" Robert prit Drago par le bras et l'éloigna, lançant à Harry un regard méchant.
"C'est juste quelqu'un avec qui je suis allé à l'école," protesta Drago alors que Robert le tirait hors du café.
Regardant par la fenêtre de devant, Harry vit Robert secouer violemment le garçon. Il se leva de sa chaise en jurant. Un groupe de touristes perdus bloqua la fenêtre, et le temps qu'ils aient replié leur cartes et soient partis, Drago n'était plus en vue.
27 MAI 2000
Kreattur était mécontent du nouvel ajout au 12 Square Grimmaurd. "Ça bouge trop," gémit-il, tressaillant à chaque fois qu'Harry changeait de chaîne.
"Mais regarde." Harry tourna la télévision vers une chaîne de cuisine. "Tu peux apprendre de nouvelles recettes. Tu aimes ça."
"Télé-téléphones. Télé-bisons. Pourtables. Des truc moldus." Kreattur se dirigea vers la cuisine. La télévision était là depuis deux semaines et demie, et l'elfe de maison agissait toujours comme si sa présence était un affront personnel.
Harry se tourna vers une chaîne sportive, se demandant paresseusement pourquoi les sorciers n'avaient pas une sorte de diffuser visuellement les matchs de Quidditch. On pouvait les entendre être annoncés sur la WWN, mais ce n'était pas la même chose que de voir réellement l'action.
Il y a quelques mois, il s'était finalement rendu compte que personne ne voulais plus le tuer, et donc Harry avait défait toute la magie qui gardait sa maison cachée. Il avait scié de grands trous dans les murs pour enlever le portrait de Walburga Black et les têtes d'elfe montées, qui résidaient toutes maintenant dans la chambre de Kreattur. Il lançait un charme compliqué une fois par semaine pour faire croire aux Moldus qu'ils avaient toujours su que la maison était là. Cela valait la peine de pouvoir obtenir un service téléphonique, une antenne parabolique, une connexion internet et la livraison d'un nouveau canapé qui ne sentait pas la vieille dame méchante.
En parcourant quelques chaînes supplémentaires, Harry tomba sur un vieil épisode de Dr Who. Il avait adore la série quand il était enfant, mais puisque Dudley l'avait détestée, Harry n'avais presque jamais pu la regarder. Allongé sur le canapé et étreignant un coussin moelleux, Harry s'installa pour un épisode de 'Dr Who et les graines du malheur."
Juste au moment où le krynoïde mangeait son premier humain, le téléphone sonna. "Ouais?"
"C'est moi, Drag- Draven."
Harry ne s'était pas vraiment attendu à ce qu'il appelle. Il avait envoyé un hibou au manoir Malefoy avec une note disant que Drago semblait aller assez bien, et avait pensé que ce serait la fin. "Oh."
"Je sors tout seul. Robert est en voyage d'affaires à Slough. Tu veux boire un verre avec moi?"
Harry regarda la télévision, où le krynoïde vert agitait ses tentacules vertes d'un air menaçant. Eh bien, Dr Who serait de nouveau à l'affiche. Qui savait si Harry aurait jamais une chance de satisfaire à nouveau sa curiosité à propos de Malefoy. C'était peut-être une situation de type voleur de corps. Une capsule est descendue de l'espace et ...
"Potter, tu es là?"
"Oh, ouais, bien sûr." Harry décida qu'il devait réduire la science-fiction ; ça envahissait son cerveau. "Où?"
C'était un pub dont Harry n'avait jamais entendu parler, mais Soho n'était pas l'un de ses repaires habituels. Les cheveux de son cou se dressèrent lorsque plusieurs hommes dans le bar se retournèrent pour le regarder lorsqu'il entra. Cela semblait menaçant jusqu'à ce qu'il se rend compte que leurs regards n'étaient pas machos. Ils le reluquaient. Se sentant gêné par cette attention, Harry passa une main dans ses cheveux. "Où as-tu eu cette cicatrice, mon amour?" appela un trentenaire en costume bleu marine.
"Accident de chasse." Harry scanna la pièce. Ce n'était pas du tout comme l'image qu'il avait dans son esprit d'un lieu de rencontre gay. Pas de barman torse nu, pas de musique disco assourdissante, pas d'hommes virevoltant sur la piste de danse en chemises résille et pantalons chauds; pas de piste de danse, même. Juste un pub sombre bordé de chênes avec du jazz joué sur le système audio. Les hommes qui s'y trouvaient semblaient prospères. Son oncle Vernon les considérerait probablement comme le genre approprié, des gens à qui aspirer. Il n'aurait aucune idée qu'ils étaient ce qu'il appelait des 'invertis malades'.
L'intrus était Drago. Il était assis au bar. Cette fois, sa chemise était pour un groupe appelé Cradle of Filth, et elle disait quelque chose de très peu flatteur à propos de Jésus dans le dos. Et sur le devant se trouvait une nonne qui était... "C'est légal de porter ça en public?" demanda Harry alors qu'il grimpait sur un tabouret vacant.
"J'ai eu des gens qui se sont un peu fâchés contre moi." Drago avait le même aspect que la dernière fois qu'Harry l'avait vu. Aujourd'hui, il n'avait pas ses lentilles de contacts, ce qu'Harry préférait de loin. Les yeux de chèvre lui faisaient peur. Harry était encore indécis quant au nouveau piercing facial de Drago, une barre au sommet de son nez.
"Ça ne ressemble vraiment pas au genre d'endroit où quelqu'un qui te ressemble irait."
"C'est l'un des préférés de Robert."
"Est-ce que c'est malin de sortir avec un autre homme dans l'un des pubs préférés de ton copain? Il a l'air un peu jaloux. Je l'ai vu te secouer."
En haussant les épaules, Drago dit, "Alors il est possessif. Il m'aime. Beaucoup."
Le barman (qui, même s'il n'était pas torse nu, était terriblement beau) posa deux verres de whisky. "Je mets sur la note de Robert, aussi?"
Drago hocha la tête et repoussa son verre.
"Je peux payer mes propres boissons, Malefoy."
"Robert est riche. Pas aussi riche que Père, bien sûr, mais il peut se permettre de te payer un whisky ou deux. Bois." Drago porta le verre de liqueur d'Harry à ses lèvres et le fit basculer. Environ la moitié atterrit dans sa bouche. Harry déglutit et toussa, essuyant l'alcool renversé sur sa chemise.
Le barman posa deux autres shots. Harry attrapa le sien et le jeta avant que Drago ne puisse le noyer à nouveau, et il y eut un autre short devant lui. "Essaies-tu de me saouler pour pouvoir me faire quelque chose de terrible? Peut-être me déshabiller et m'attacher à une bouche d'incendie avec une laisse de chien?"
Drago sourit méchamment. "Si je t'attache nu, ce serait à un lit à baldaquin. Tu ne trouverais pas ça terrible du tout." Il posa une main sur le genoux d'Harry.
Ayant juste pris une gorgée, Harry s'étouffa un peu avec son whisky. Les yeux larmoyants, il demande : "Est-ce que tu m'aimes vraiment ou est-ce que tu fous juste de moi?"
"Je te voulais depuis longtemps. Tu as un super cul, tu sais. Le seul à Poudlard qui en avait un meilleur était Diggory." Une autre série de shots arriva. Les yeux de Drago étaient légèrement flous ; le whisky le frappait. Sa main fit de légers cercles sur la cuisse d'Harry. "Et j'ai toujours été impressionné par ton intrépidité. Complètement jaloux, mais impressionné. Je n'ai jamais été aussi courageux. Je pouvais intimider les gens avec ma famille, et avec Crabbe et Goyle, mais j'étais vraiment... Ce jour-là, avec les détraqueurs dans le Poudlard Express? J'ai un peu sali mon pantalon."
"Alors tu t'es moqué de moi pour te sentir mieux?"
"Je suppose."
"Dieu, tu étais un tel connard."
Drago rit. "Je l'étais vraiment, n'est-ce pas? Il y a eu une fois où j'ai essayé d'être aussi courageux que toi. Ça ne s'est pas bien passé."
"Buck, n'est-ce pas?"
"Ouais." Drago chancela un peu sur son tabouret, sa main glissant de la jambe d'Harry. "Je pense que j'ai eu assez de shots."
"Puis que tu en as parlé, laisse-moi de te demander quelque chose. J'ai repoussé tous les os de mon bras en une nuit, mais tu as eu ton bras en écharpe pendant des mois. De quoi s'agissait-il?"
"J'ai réussi à faire faire à Pansy la plupart de mes devoirs. Pauvre vache. Elle m'aurait branlé tous les jours si je le lui avais demandé. Mais je n'avais pas besoin d'elle, puisque j'avais Goyle."
"Toi... et Goyle?" Harry grimaça. "Répugnant."
"Les moches sont généralement de meilleurs amants. Ils doivent faire plus d'efforts."
"Je ne veux vraiment plus rien entendre."
"Il fait ce truc avec sa -"
Plaquant une main sur la bouche de Drago, Harry dit : "Encore un mot, et je te lance un sort. J'en ai appris quelques-un de vraiment créatifs de Ginny." La langue de Drago effleura la paume d'Harry de manière suggestive. "Tu es dégueulasse quand tu es ivre." Il retira sa main.
"Toi et l'avorton rousse êtes toujours en couple?"
"Non. Juste des amis. Elle passe le plus clair de son temps à sortir en boîte et à collectionner des hommes. Elle se spécialise dans les Américains. Elle parle même comme eux la plupart du temps." Harry frotta sa main que Drago avait léché. C'était étrangement picotant. "Sa mère est hors d'elle. Molly est très démodée. Elle pense que Ginny est une femme déchue."
"Je n'arrive pas à croire que tu l'aurais laissée partir, la façon dont elle t'adorait. Elle pensait que le soleil brillait sur tes fesses."
"Un peu comme ce que Parkinson ressentait pour toi?"
Un autre shot était apparu dans la main de Drago. Il le leva vers Harry. "Touché. Mais vraiment, pourquoi avez-vous rompu?"
"Mm. Il manquait juste quelque chose quand nous avons essayé de... je veux dire, elle prête à le faire, et je ne pouvais simplement pas..." Harry rejeta lui-même un autre shot. Il n'arrivait pas à croire qu'il parlait de ça avec Drago Malefoy, mais il n'arrivait pas à s'en empêcher.
"Peut-être que tu es gay aussi."
"J'ai vu ce talk-show où ils parlent de personnes asexuées. Ils n'aiment pas les hommes, les femmes, les animaux, les parapluies, quoi que ce soit. Je pense que c'est ce que je suis."
"Hmm. A quoi tu penses quand tu te branles?"
"Je n'ai jamais fait ça."
Drago pivota sur son tabouret et attrapa Harry par le menton, le louchant fortement. "Tu dois mentir. Redis-le."
"Je me suis jamais branlé."
"Tu ne mens pas. Incroyable. Tiens. Essayons quelque chose." Drago se pencha et posa sa bouche sur celle d'Harry.
Le baiser était bien plus habile que ceux qu'Harry avait connu avec Cho et Ginny. Drago suça et mordilla la lèvre inférieure d'Harry. La sensation de la langue cloutée de Drago glissant dans sa bouche... il pouvait presque sentir quelque chose. Le visage de l'oncle Vernon apparut dans son esprit, virant au violet comme il le faisait quand il criait particulièrement fort. "Des pervers, tous. Ils ne devraient pas être autorisés à s'approcher d'enfants. Un homme qui ferait ça à un autre homme est probablement un pédo aussi." Sa voix était forte et claire dans la tête d'Harry.
Drago recula. "Rien?"
"Non désolé." Harry se senti écoeuré par l'apparence bien trop vivante de son oncle dans son esprit.
"Tu dois être.... quoi que tu dises que tu étais... j'ai demandé à Robert de m'acheter une Vespa la première fois que je l'ai embrassé comme ça."
Essayant sans succès de retenir des rires éméchés, Harry dit, "Drago Malefoy conduit une Vespa. Drago Malefoy sur une Vespa."
"Draven. Je dois me déplacer d'une manière ou d'une autre. Robert dit qu'on ne peut pas me faire confiance avec une voiture."
"Tu pourrais transplaner si tu n'avais pas jeté ta baguette dans le fleuve. Pourquoi ne veux-tu plus être un sorcier?"
Drago posa la pointe de son menton sur une main et fixa un coin sombre du pub. "Tu es un Auror. Tu sais qu'il y a des gens qui veulent prendre le place du S-Seigneur des Ténèbres, n'est-ce pas?"
"Trop bien."
"Ils veulent tous un Malefoy à leurs côtés. Je ne suis pas - je ne suis pas - je ne le ferais pas." Drago clignait des yeux rapidement. "Je ne veux pas en parler. Change de sujet." Son téléphone sonna et il l'ouvrit. Harry pouvait entendre Robert exiger de savoir où était Drago et ce qu'il faisait. "Je dois y aller, il est rentré tôt," chuchota Drago à Harry. Il sortit du pub en insistant auprès sur le fait qu'il n'était nulle part, ne faisant rien avec personne.
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