Bonjour à tous! Voilà une nouvelle petite fic sans prétention, qui je l'espère va vous plaire!

Bonne lecture!

Adrien arrivait tranquillement devant sa salle de classe quand soudain la porte s'ouvrit violemment, manquant de l'emporter au passage.

Tombé sur ses fesses à cause de la surprise, il observa une fusée partir en courant vers les toilettes pour filles. Il identifia le bolide comme étant sa camarade, Marinette. Déduction facilitée parce qu'une certaine Alya courait derrière elle et la talonnait de près en hurlant son prénom.

Étonné il se releva lentement et entra dans la salle de classe, on pourra sûrement le renseigner sur cet étrange scène de si bon matin...

Il passa la porte et se trouva en face d'une Chloé Bourgeois riant aux éclats

"Oh Adrichou! Tu viens de louper un échange mythique ! Vraiment cette Marinette est une incapable ! "

Adrien avait un mauvais pressentiment, et à voir les regards contrits de ses camarades, il en était certain, Chloé et son attitude désagréable avaient encore frappé...

"Qu'est-ce que tu lui as fait ?"
"Moi? Faire quelque chose à cette moins que rien ? Non non je ne m'abaisserais pas à lui accorder ne serait-ce que la moindre petite attention"
"Chloé..." devant son air menaçant Chloé abdiqua.
"Rooh si on ne peut plus taquiner ses camarades. ..."

Voyant qu'il n'arriverait à rien tirer de la peste blonde, il se tourna vers Rose qui s'était lentement approché de lui durant son échange avec Chloé.

"Hum.. Adrien. .. Chloé a ridiculisé Marinette devant toute la classe en disant que ses sentiments n'atteindraient jamais la personne qu'elle aime et que de toute façon personne ne s'intéresserait jamais à elle"

Adrien pris conscience de deux choses. D'une il ne savait pas que Marinette pouvait être amoureuse de quelqu'un et de deux il fallait qu'il la retrouve rapidement sinon elle risquait de se faire akumatiser. Son sang ne fit qu'un tour.

"Chloé ! Tu n'as Pas honte ? Tu ne devrais jamais faire ou dire des choses comme ça! Tu blesses les autres ainsi ! Je vais la chercher, et prépare tes excuses pour quand on sera de retour!"

Adrien se surpris lui même. Il ne s'était pas emporté mais son ton était dur, sans appel. Les regards étonnés que ses camarades portaient sur lui, lui confirmaient qu'ils ne l'avaient jamais vu élever la voix ainsi. S'adressant à eux, il continua d'une voix plus calme

"Je vais la chercher, s'il vous plaît agissez comme si rien ne s'était passé, ça sera déjà assez compliqué pour elle... Alors faites en sorte qu'il n'y ait pas en plus une vingtaine de paires d'yeux qui la dévisagent... "

Il avait fini sa phrase sur un ton légèrement suppliant, il savait que son amie était sensible et que si elle pouvait elle ne reviendrait pas avant plusieurs jours voir même plus du tout suite à la honte qu'elle venait de subir...

Alors qu'il tournait les talons, Rose s'accrocha à sa chemise et lui chuchota :

"Hum... Adrien, fait attention à Marinette s'il te plaît"
"Oui évidemment compte sur moi..."

Sans perdre plus de temps il se dirigea vers les toilettes pour filles.

Durant le chemin il se demanda vivement qui pouvait être l'élu du cœur de Marinette. Il n'y avait jamais réfléchi et il se rendait compte que le sentiment qui montait en lui était bien plus que de la simple curiosité... il se surpris à penser que c'était de la jalousie. Secouant la tête, il se fustigea intérieurement, vraiment ce n'était pas le moment, et il y avait plus important, comme éviter à son amie d'être akumatisée... il approcha sa main de la poignée de porte des toilettes. Il stoppa son geste en entendant Alya parler.

"Marinette ! Sors de là maintenant ! Les cours vont bientôt commencer!"

Une voix remplie de sanglots lui répondit :

"Non je ne veux plus jamais sortir d'ici"

Le cœur d Adrien se serra en entendant cette voix suppliante et alors qu'il commençait à appuyer sur la poignet de porte il suspendit à nouveau son geste ...

"Marinette! Il n'était pas là quand Chloé t'a dit ça ! Ne t'en fait pas ça va aller ! "

Adrien se senti légèrement honteux d'écouter aux portes mais il ne pouvait s'en empêcher. Donc non seulement Marinette était amoureuse de quelqu'un mais en plus il était dans leur classe ! Rapidement il passa en revue les garçons qui n'étaient pas encore arrivés ce matin avant la sortie fracassante de la jeune fille... Ivan, Nathanaël Et Nino... Par déduction il ne restait que Nathanaël.. ce constat lui sera légèrement le cœur mais il décida d'ignorer ce sentiment. Tout à coup Marinette repris la parole.

"Oui mais si ça lui vient aux oreilles ... oh Alya je n'oserais plus jamais lui parler"
"C'est pas comme si tu y arrivais déjà maintenant... "
"Alyaaaaa"
"Oh allez Marinette sort de là! Les cours vont vraiment commencer ! Et tu connais Adrien ! Il est bien trop gentil pour te faire une remarque désobligeante !"

L'Adrien en question se figea. Sans s'en rendre compte sa main tomba contre la poignée et révéla sa cachette au grand jour. La porte s'ouvrit lentement et il se trouva face à une Alya aux yeux ronds comme des soucoupes.

"A...Adrien ? Qu'est-ce que tu fais derrière la porte des toilettes pour femmes ?"
"Euuh je euuh , j'ai vu Marinette courir vers ici tout à l'heure et je suis venu voir si tout allait bien"

Alya détailla le jeune homme, il avait l'air sincère, et maintenant que le secret de son amie était sûrement découvert, elle se reprit et en décida d'en profiter.

"Bon puisque tu es là, je te laisse convaincre Marinette de sortir de sa cachette ! Moi j'abandonne ! Je vous attends dans la salle de classe"

Fière de son coup, Alya s'éclipsa avec un léger rictus plaqué sur le visage.

Adrien la suivi du regard un instant et quand il tourna la tête vers l'intérieur de la pièce il se trouva nez à nez avec Marinette qui sortait d'une cabine, le visage aussi rouge qu'une tomate.

L'air de rien elle se lava les mains, n'osant toujours pas lever les yeux vers le mannequin, mais lui demanda tout bas :

"Tu... tu as entendu ?"
"Euh un peu... "

Alors que ça semblait impossible, Marinette rougit encore plus et tout en détaillant ses pieds contourna le garçon pour sortir de la pièce. Elle s'arrêta un instant et lui dit en un souffle :

"Vite on va se faire gronder sinon..."

Et elle s'éloigna rapidement en direction de la salle de classe.

Voulant la rattraper Adrien pressa le pas.

En pénétrant dans la classe, juste derrière Marinette, Adrien eu à peine le temps de lancer un regard noir et froid à Chloé qui allait définitivement lancer une énième pique à la pauvre Marinette.

Le cours passa lentement et Adrien réfléchissait intensément.

Il n'avait jamais soupçonné que son amie pouvait avoir des sentiments si particuliers à son égard. Il avait toujours pensé que c'était sa timidité l'empêchait de lui parler normalement... en y réfléchissant, c'est vrai qu'elle n'avait aucun problème à discuter avec les autres...

De temps en temps il lançait un regard discret derrière lui. Alya n'en manquait pas une miette. Elle avait finalement l'air contente de la tournure que prenaient les événements.

Marinette, quant à elle, était restée cloîtré dans sa chaise toute la matinée tête baissée, les joues rouges, vers sa feuille.

Au fil de la journée elle avait l'air de se détendre un peu mais quand elle sentait le regard de son camarade se poser sur elle, instantanément elle se crispait sur son siège.

Adrien aurait aimé lui parler mais elle disparu à la pause de midi tirant Alya à sa suite... Et le soir rebelote.

Soupirant il se tourna vers Nino qui compatissait à sa manière.

"Laisse lui le temps mec ! Ça fait tellement longtemps qu'elle t'aime que je comprends sa gêne que tu l'apprennes comme ça "
"Comment ça, 'ça fait longtemps qu'elle m'aime' ? Comment tu le sais?"
Nino sourit... Adrien n'aimait pas ce petit air mesquin qu'affichait son ami...
"Tout le monde le sait! Ça se voit tellement ! Enfin apparemment, il n'y a que toi qui n'a rien remarqué ..."

Adrien réfléchit un instant. C'est vrai que toutes ses pensées sont tournées vers Ladybug il n'a jamais fait attention à ce que son amie pouvait ressentir.

"Il faut que je lui parle non?"
"Laisse lui un peu de temps mec! Ça fait peut être beaucoup pour elle"

Nino avait raison, en plus ça tombait bien, on était vendredi et le week-end tombait à point nommé !