Chapitre 8 : Réveil matinal

On toqua à la porte de la chambre, me sortant de mes rêveries.

-Oui ? Demandais-je en la voix enrouée, vu que j'avais été prés de l'endormissement pendant plusieurs minutes.

Une tête blonde passa sa tête à l'intérieur et posa directement ses yeux sur moi. Son regard pétillait de malice et de joie de vivre. Il m'avait l'air plutôt sympathique.

-Salut, qu'est-ce que tu fais enfermer ici ?

-Rien de spécial. Répondis-je distraitement.

Son regard se posa sur mon livre qu'il me retira des mains.

-Hé !

-Totalement inintéressant. Déclara-t-il en le balançant sur mon lit.

-Hé oh !

-Allez vient. Dit-il en m'attrapant le poignet.

Il me tira hors du lit d'un geste, et je me retrouvé obligé de courir derrière lui, pour éviter de me faire traîner par terre comme une vulgaire serpillère. On dévala les escaliers à toute vitesse et on bousculait une pauvre personne dans l'escalier.

-Désolé ! Criai-je au passage.

Il ne me lâcha pas le poignet et j'étais bien obligé de le suivre, sous peine de me faire arracher le bras. Il ouvrit la porte d'un coup de pied bien placé et on était repartis dans une folle course. Le vent fit s'envoler mes cheveux, et j'eu l'impression de revivre. Je ne m'étais même pas rendu compte à quel point j'avais besoin d'air. Je fermai les yeux et inspirait un bon coup, toujours en courant. Le blond qui avait vu ma réaction me sourit et hurla d'une façon absolument pas humaine. Il s'arrêtait finalement de courir, voyant que je peinais réellement à suivre et je m'écroulais par terre, les poumons en feu.

-Non...mais...Qu'est-ce...Qui...T'a...Prit ?

-Tu puais le désespoir, il fallait bien te changer les idées.

-C'est...vrai ?

-Oui.

-Vous sentez tout ça ?

-Et bien plus. Dit-il avec fierté.

-Et maintenant je sens quoi ?

-Tu ne sens rien, c'est ça qui est bizarre.

-C'est génétique, j'y peux rien. Dis-je en me demandant moi-même

-Si tu le dis...Au fait, moi c'est Aidan. Dit-il en me tendant sa main pour m'aider à me relever.

Je l'attrapais, et me retrouvais en une seconde à nouveau sur mes pieds.

-Je vais t'apprendre à te battre. Mais avant, je vais te montrer quelque chose de très important. Dit-il avant de commencer à marcher droit devant lui.

Je le suivais. On marcha ainsi une bonne dizaine de minutes.

-Mais enfin où est-ce qu'on...

-Chut ! Me coupa-t-il.

On fit quelques pas de plus puis il me stoppa en me bloquant de son bras.

-Tu n'as pas le droit d'aller plus loin que les premiers arbres de cette forêt. Dit-il en me montrant du doigt la forêt qui nous faisait face.

-Quoi ?!

-Moi non plu je n'ai pas le droit. C'est la fin de notre territoire. Et la meute d'à côté n'apprécie pas spécialement les humains. Ils ne vous détestent pas, mais disons que si l'un des loups de chez eux te tues parce que tu as franchis les limites, et bien sa ne saura pas, et on saura juste que tu as disparu. Mais la plupart du temps ils rendent porte monnaie et pièces d'identité pour savoir qui est mort.

Je regardai avec horreur cette forêt, qui devait être remplie de tueurs.

-Ne t'inquiète pas. Ils tuent peut-être, mais ils ne sont pas assez fous pour se mesurer à nous. Nous sommes plus nombreux, plus organisés et plus forts.

On fit ainsi tout le tour du territoire, ce qui nous prit bien plusieurs heures, en contant les pauses que je demandais de temps en temps. Leur territoire était énorme. Le soleil commençait à se coucher quand on rentra au manoir. J'eu deux bonnes surprises : mon Livre était toujours à sa place, sur mon lit, et l'Alpha ne pourrait pas assister au dîner. J'étais tout de même un peu stressé au début, puis finalement toute la famille, composée des grands-parents, de la mère et d'Aidan, qui s'avérait être le fils de l'Alpha, était très gentille.

J'allais me coucher, finalement beaucoup plus apaisé que quelques heures auparavant et était très motivé pour mon entraînement. Avant de m'endormir, je glissai mon livre sous mon oreiller. J'aimais le sentir prés de moi. J'avais décidé de ne rien faire ici. Ou alors une fois que j'aurai trouvé un bon endroit. Et puisque visiblement personne mis-à part moi ne pouvait l'ouvrir, il ne risquait pas grand-chose. Je m'allongeais à peine que je m'endormais.

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-Allez debout là-dedans ! Cria Aidan, en toquant, non pardon, en cognant contre ma porte.

-Juste cinq minutes !

-Tu m'a déjà dit ça il y a cinq minutes, alors tu as intérêt de te lever, sinon, je t'attrape et je te balance dans une bassine remplie d'eau froide.

Mais c'était quoi cette menace à deux sous ? Je décidais tout de même de me lever, et de lui ouvrir la porte. Mauvaise idée, je faillis me recevoir son poing en pleine figure. Il fut tout de même satisfait de me voir enfin debout.

-Bien, tu as...disons dix minutes pour te préparer et t'habiller. On va faire un petit jogging.

-Je déteste courir.

-C'est bien pour ça que j'ai choisi ça. Rejoins-moi en bas. Dit-il en me donnant une petite tape amicale, avant de descendre les escaliers à toute vitesse.

Je me frottais l'épaule en murmurant un « aïe ». C'est qu'il m'avait fait mal à l'épaule avec sa force inhumaine. Je me traînais jusque dans la salle de bain, et une fois j'eu les dents brossées, que je me sois réveillé à l'eau froide et habillé en tenue de sport, je descendais. Et à ma grande surprise, il n'y avait personne. Mais à quelle heure m'avait-il réveillé comme ça ? J'entendis du bruit dans la cuisine, et je retrouvais Aidan, en train de se faire des tartines. Il avait l'air tellement humain comme ça...Enfin, jusqu'à ce qu'il relève la tête et que je croise son regard doré. Je crois que c'était de famille.

-Tu ne manges pas le matin ? Me demanda-t-il.

-Nan. Râlais-je.

-Tu verras que tu vas le regretter quand on aura fini.

-Ou alors, la solution à tous ses futurs problèmes : on ne court pas.

-On m'a donné la mission de faire de toi une machine de guerre, alors un peu plus de motivation !

-Même un enfant avec un cure dent serait plus dangereux que moi.

-Mais non, tu vas voir. Dit-il avant d'avaler le reste de sa tartine. Il se dirigea vers le frigo.

Je détournai mon regard de lui et m'asseyait près de la table. J'eu la fenêtre en plein devant moi. Non mais il se fichait de moi là. Même le soleil n'était pas levé !

-Excuse-moi, mais, il est quelle heure exactement ?

Il arrêta de boire le verre de lait qu'il avait en main et regarda sa montre.

-5h25 pourquoi ?

Je laissai tomber mon visage contre le bois de la table.

-Mais enfin personne n'est debout à cette heure là ! C'est de la torture !

Il but son verre de lait d'une traite, et m'attrapa le bras.

-Allez, on y va.

-Non...Laisse moi mourir de faim et mon corps finir par se décomposer.

-Tu es au courant que c'est vraiment dégoûtant ce que tu dis ?

-Tu es au courant que c'est vraiment de la torture ce que tu fais ?

-Bien dit. Mais sa ne suffira pas.

Il ouvrit la porte et un vent frais s'engouffra dans la maison.

-On est partit ! S'écria-t-il tout joyeux.

Mon cauchemar venait de débuter, parce que j'haïssais de tout mon être le sport !


Bon, j'avoue que je n'étais pas très inspirée pour ce chapitre désolé tout le monde. J'ai eu un peu de mal à l'écrire et sa doit se voir :/ Je ferais mieux la prochaine fois. Pardonnez-moi, bisous ! 

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