On m'emmena dans ma chambre qui était situé juste à côté de celle de ma mère. Et de l'autre côté de la chambre de ma mère se trouvait celle de Théo. Elle était très jolie, et était totalement à mon goût avec ses murs blanc et un, pour donner un peu de relief gris métallisé. Il y avait un énorme lit avec des dizaines de cousins de couleurs et de formes différentes, un bureau très moderne avec une petite bibliothèque à côté, contenant livres d'études pour chaque matière. Des miroirs long du sol au plafond se trouvait sur une partie d'un mur s'avéraient être des placards remplis de vêtements parfaitement à ma taille. Il y avait également une porte qui menait à une salle de bain. Autant dire que je m'y sentais déjà totalement à l'aise. Elle était totalement à mon goût, on aurait pu croire que c'était moi qui l'avait meublée. La personne qui avait meublée cette chambre me connaissait par coeur, ce qui, en y réfléchissant bien, était un peu flippant...Est-ce qu'on m'espionnait?

-Bien, reposes-toi bien, parce que dès demain matin, aux aurores, je commence à t'entraîner. Me dit ma cousine avant de me claquer une bise sur la joue et de s'en aller.

Elle eut à peine le temps de refermer la porte que je sentis une étrange chaleur me traverser. Elle était plutôt agréable au début, puis j'eu l'impression qu'un liquide brûlant me traversait les veines. La douleur me fit vaciller. Tout autour de moi devins flou, et j'eu l'impression de flotter. Je me retrouvais alors, flottant au dessus d'une scène affreuse : un homme était au sol, le ventre ouvert, tandis qu'un autre était en train de tirer son estomac de son intérieur. Le pire était qu'il était encore en vie. Il se voyait mourir. J'eu envie de vomir, mais vu que j'avais déjà vomi tout mon déjeuné, il ne restait plus rien. Je fonçai vers l'homme qui le torturait ainsi, mais à ma grande surprise, je le traversais. Je me rendis alors compte que j'étais totalement invisible. Il fouilla dans sa poche, et posa un porte monnaie en cuir avec un étrange dessin noir sous le lit de la chambre, mais dépassant largement. Il laissait une trace de lui ? Je n'eu pas le temps de voir son visage qu'il fonçait à travers la fenêtre, et je pus voir une de ses mèches de cheveux, bleue, tandis que l'homme était désormais bien mort, ses organes dont son cœur à côté de son visage*. Tout redevint flou, et je crus que j'allais assister à une autre scène de type « horreur » mais je revins dans ma chambre, allongé par terre, et visible cette fois. Sauf que devant moi se trouvait une sorte de fantôme. Visiblement un vielle dame que je ne connaissais pas. Quoique... Son visage me disait quelque chose, une photo de mes grands parents dans me salon peut-être ?

*NDA: Ce livre ne contient, et ne contiendra, pas forcement de trucs gores, mais il peut arriver qu'il y ait des scène un peu violentes, même si je n'en abuse pas. Je ne pense pas y être allée trop fort, enfin j'espère que vous aviez déjà mangé, si vous avez une imagination débordante...Bref, retour à l'histoire.

-Euh...Grand-mère ?

Le fantôme se mit à rigoler avec un rire cristallin.

-Non, tu as raté une génération mon petit. Je suis la grand-mère de ta mère. Son visage se raffermit néanmoins. Je dois te prévenir de quelque chose. Tu as hérité de mon don, celui de voyager dans le temps.

-Génial !

-J'espérais que personne n'en hériterais. Ce don est à double tranchant. Tu te mets en danger à chaque fois que tu voyages, parce que tu disparais du monde où tu te trouvais. Durant le temps que tu regardes une scène, tu es introuvable et intouchable. Mais tu ne peux pas te atterrir à un autre endroit que la où tu as disparut pour les autres.

-Moi je trouve ça assez cool.

-Oui, mais personne ne doit savoir que tu as ce don, mon chéri. Certains seraient capables de t'enfermer pour t'obliger à voyager. C'est ce qu'ils m'ont fait. Sa m'a rendue totalement folle.

-Ils t'ont obligée ?

-Oui. Grâce à ce pouvoir, tu es l'espion suprême ! Personne ne peut rien te cacher. Ni un meurtre, ni la cause d'un accident ou ce genre de choses. Et ce don est extrêmement rare. Alors crois moi, il vaut mieux que personne ne sache que tu peux voyager dans le temps. Je ne pas rester trop longtemps. Ah oui d'ailleurs, tu ne peux pas voyager à volonté : ton corps ressent plus vite la fatigue, la faim et la soif, donc à moins que tu veuilles mourir jeune, évite.

-Oui, ce serait pas mal, en effet.

Elle s'approcha et pris mon menton entre ses main, regardant mon visage sous tous les angles. Puis elle fixa son regard dans le mien. Un regard bienveillant et plein de bonté.

-Mon petit...Tu es vraiment le portrait craché de ton père, tu as les mêmes yeux violets...Parce contre ce n'est pas trop ça au niveau des abdominaux. Elle me lâcha et recula. Mais ce n'est pas trop grave, même si il va falloir rectifier ça au plus vite. Une menace plane sur vous...Ne fonce pas tête baissée, tu causerais ta perte. Réfléchis bien avant d'agir, c'est une affaire très bizarre...Si tu as besoin d'aide, appelle moi. Avec un peu de chance, je t'entendrai...Murmura-t-elle en devenant de plus en plus transparente.

-Attend ! Comment ça j'ai les yeux violets? Et c'est quoi cette histoire?  Dis-je alors qu'on toquait à la porte.

-N'oublie pas, personne ne doit savoir...Murmura-t-elle avant de totalement disparaître tandis que ma mère entrait.

-Mais qu'est-ce que tu fais par terre ?

Je la fixais. Une envie de tout lui raconter me prit mais je me retenais finalement. Je ne devais rien dire. Même si j'étais persuadé que ma mère ne me voulait pas de mal. Comme on disait, les murs avaient des oreilles...

-Rien, je suis tombé sans faire exprès. Dis-je en me relevant.

-Théo est bien installé dans sa chambre, mais il est un peu malade. Je vais lui faire prendre une concoction qui va le remettre sur pattes. Tu en veux un peu ?

-Ah. Non ça ira merci.

-Bon, et bien je venais juste voir si tout allait bien de ton côté...Je vais retourner au chevet de Théo. Ah oui, et ton père a du partir en mission, donc il devrait être de retour la semaine prochaine environ.

-D'acc.

-Hum...Pour le dîner, on se retrouvera plus tard ; je viendrais te chercher.

-Oui pas de...

-C'est inadmissible ! Lâchez-moi ! Je n'ai rien fait ! S'écria un homme dans le couloir, visiblement très en colère.

J'échangeais un regard avec ma mère, et d'un accord commun, on regarda discrètement dehors.

Un homme blond, aux oreilles pointues, attaché par des liens brillants de lumière et escorté par plusieurs hommes armés, se débattait.

-Vous avez tué cet homme sans aucun regret ! Cria un brun de sa taille.

-Mais enfin, je n'ai rien fais !

-Ah oui, et ça ? Répliqua-t-il en brandissant un porte monnaie similaire à celui dans mon étrange vision.

Le blond enchaîné parût étonné.

-Que faites vous avec mon porte monnaie ?

-Alors vous avouez que c'est bien le vôtre. Hors, nous l'avons trouvé sur la scène de crime. Vous pouvez l'emmener en prison, le temps que l'on décide de sa sentence. Même si je suppose que vous la connaissez... Dit-il, un air sombre sur le visage.

-Une vie pour une vie. Cracha l'autre.

Les hommes l'emmenèrent, suivis par le brun qui avait un sourire diabolique sur le visage. Je tirais ma mère à l'intérieur et fermais la porte.

-C'est quoi cette histoire ?

-Un meurtre à été commis il y a plusieurs jours. Affreux. Les organes de la victime ont étés arrachés...Quelle horreur ! Mais maintenant que le coupable est sous les verrous tout va mieux.

-Sauf qu'il y a un souci...

-Lequel ?

-Ce n'est pas lui le coupable, je le sais.

Je n'avais certes, pas vu son visage, mais il n'avait pas cette carrure et j'avais cru voir une de ses mèches bleue. De plus, il avait volontairement posé le porte-monnaie. Personne ne se condamnerait à mort ! Il n'y avait donc qu'une solution probable : on essayait de lui faire porter le chapeau.

-Et comment tu sais ça ?

-Je...Enfin, mon arrière grand-mère est venue me rendre visite ; elle m'a dit qu'elle avait un don, et qu'elle avait été enfermée pour ça !

Ma mère soupira.

-Une triste histoire, et malgré toutes les supplications de ma mère, rien n'y a fait. C'est...tellement rare d'avoir le pouvoir de voyager dans le temps...

-Et en venant me voir elle nous a fait plonger dans un moment du passé...J'ai vu la scène, et je peux t'assurer que ce n'est pas lui le coupable.

-Tu as vu le visage du meurtrier ?

-Non, mais ses cheveux étaient bleus, et il a posé volontairement le porte monnaie.

-En effet, sa change tout. Mais sans preuve concrète, on ne pourra pas le faire sortir. De toute manière, il y a tellement de trucs à gérer que son cas ne passera pas avant plusieurs semaines.

-Mais qui aurait pu faire ça ?

-Je n'en sais rien, mais j'espère vite le découvrir. En attendant, repose-toi bien. Ah, une dernière précision : ici la peine de mort est loin d'être abolie, alors ne te mets pas dans des problèmes supplémentaires, merci. Dit-elle avant de repartir.

-Bah merci beaucoup la confiance ! Marmonnais-je.

N'empêche que toute cette histoire était loin de me rassurer. On enchaînait les problèmes, mais sans trouver de solutions : les monstres qui me détectent, un meurtre abominable...Ce qui était sûr c'est que j'allais bien verrouiller portes et fenêtres, même si j'étais sûr qu'aucun verrou ne stopperai un psychopathe pareil. Finalement une bonne potion pour se remettre en forme ce n'était pas une si mauvaise idée...

Le petit chapitre pour conclure la semaine ^-^  Je le répète, je ne me fixe aucune limite en ce qui concerne le nombre de chapitres, et je ne poste pas un jour en particulier comme je le faisais avec mon autre fiction. C'est selon mon inspiration et surtout mon humeur.Donc voilà voilà. Si possible, j'aimerai juste savoir ce que vous pensez du personnage principal en commentaires. Forcément ce n'est que le début, mais j'aimerai bien savoir ce vous pensez de l'Univers de la fiction en général, et des personnages, même si de nouveau vont bientôt faire leur entrée. 

Courage à ceux, comme moi, qui reprennent les cours demain >_<,