Chapitre 2 : Escapade dans la forêt et nouveau monde !
-Ah, au fait, j'ai endormi ton frère. Peut importe le bruit qu'on fera, il ne se réveillera pas avant demain.
-Pourquoi ?
-Il y a certaines choses qu'il ne doit pas voir, sinon tu peux être sûr qu'il va faire des crises d'angoisses toutes les nuits. Et puis, la plupart des monstres qu'on chasse préfèrent manger leurs proies encore vivante parce qu'ils se nourrissent de la douleur.
-O...ok. Donc en gros tu es entrain de me dire que si on croise un monstre, il y a 100% plus de chance qu'il me fonce dessus plutôt que sur Théo.
-Exactement.
-Merci beaucoup, mais j'aimerai bien qu'on arrête de me voir comme une saucisse ambulante !
On remonta dans la voiture et on reprit la route. Ma mère ne pipait mot, et mon frère dormait comme un bien heureux derrière. Une heure et demie passa tranquillement, tandis que j'avais plusieurs questions dans la tête. Alors qu'on allait rentrer dans une forêt, ma mère se stoppa net et éteignis les phares.
-Hum...Maman ?
-Ouvre la boite à gants.
Je m'exécutais sans hésiter, et plusieurs armes me tombèrent sur les genoux.
-Wouaw ! La classe !
Ma mère en attrapa deux, les glissant dans ses poches de manteau.
-Les deux autres sont pour toi. A partir de maintenant, ne fait aucun bruit, d'accord ? Dès que tu vois quelque chose, tu tires.
J'acquiesçais, et on pénétra dans la forêt sombre. Ma vitre était baissée, pour pouvoir tirer plus facilement. J'avais bien fait d'aller aux toilettes au dernier arrêt parce que j'avais tellement peur que quelque chose surgisse d'un coup de l'ombre, que je ne respirais plus et que je contractais tous mes muscles. Seul le bruit de la respiration calme de mon frère et la voiture roulant sur la terre et quelques gravas meublaient le silence. Ma mère serrait fortement le volant, et était visiblement crispée. J'avais l'impression que tout mes sens c'étaient effacés, afin de laisser place à l'ouïe et il me semblait entendre des bruits de pas discrets. Ils étaient assez espacés pourtant d'un coup, se fit beaucoup plu s rapprochés, comme si la personne, ou la chose se mettait à courir.
-Maman ! Criai-je en appuyant comme un forcené sur la touche pour refermer la vitre
-J'ai entendu ! Cria-t-elle en appuyant sur l'accélérateur, faisant rugir le moteur.
Une chose verte et gluante s'écrasa sur ma vitre alors qu'elle terminait de se fermer. Une goute de liquide me tomba sur la main, et me brûla instantanément. Je l'essuyais vite contre mon siège, puis je regardais ma main. A l'endroit où se trouvait le liquide précédemment, se trouvait maintenant une grosse trace rouge, avec ma peau arrachée. Pendant ce temps, ma mère zigzaguait entre les obstacles de la route.
-Tu as pu voir un monstre de niveau de danger 2. Me dit-elle.
-Attends, seulement de niveau 2 ?! Ce truc vient de me brûler la main ! Et tu dis qu'on va dans un monde où pires habitent ? Mais tu veux notre mort, où quoi ?!
Ma mère freina et ouvrit la porte avant de sortir précipitamment et d'ouvrir la porte de mon frère.
Il y avait un tronc d'arbre effondré sur la route.
-On doit continuer à pied ! Prend tes armes, et descends. Je porte ton frère, toi, couvre-nous. Me dit-elle en se redressant, mon frère dans ses bras.
-Et nos valises ?
-J'enverrais quelqu'un les chercher.
Je descendais, attrapais les deux armes, une dans chaque main, et on se mit à courir à travers les bois. Le vent mêlé à la pluie qui venait de commencer à tomber, me mitraillait le visage. Ma mère courrait à une vitesse pas croyable, alors qu'elle portait mon frère. J'avais même du mal à suivre, ce qui, enfaite, n'était pas si étonnant que ça en y pensant. Elle serrait mon petit frère contre elle, comme un trésor inestimable et tandis que la pluie ruisselait sur son visage, elle ne ralentissait pas le rythme. Son visage montrait toute sa détermination à arriver à notre destination, coûte que coûte.
-Dan ! A gauche ! Me cria-t-elle.
Je remarquais immédiatement les deux yeux rouges dans l'obscurité et tirai dessus avec ma première arme. Une balle fut projetée, et quand elle rentra en contact avec la bête, de l'électricité se propagea. Un cri de douleur traversa la nuit, me provoquant un frisson.
-On est encore loin ?
-Non, une centaine de mètres. Par contre, il me faudra un peu de temps pour l'activer !
-Ok, je m'en occupe. Enfin, j'essaye. Dis-je en tirant sur une masse qui sortait des bois.
Des monstres sortaient par deux, par trois parfois, de l'obscurité des bois.
-Mais ils sortent d'où comme ça ? Râlais-je en leur tirant dessus.
Bientôt, ma première arme fut à court de munitions.
-Génial !
-On arrive au portail !
Effectivement, des plantes grimpantes sortant de terre se rejoignaient pour former une forme ovale, de ma taille, comme une sorte de grand miroir transparent. Ma mère posa délicatement mon frère sur l'herbe, avant de s'activer. Elle récitait une sorte d'incantation bizarre. C'est à ce moment précis que cinq autres monstres sortirent. Des sortes de...Loups garous ? Munis de griffes comme celles de Wolverine et de crocs, ils n'avaient pas l'air accueillant. Surtout avec leurs corps asymétriques et poilus. Je tirais et les tuais tous sauf un, enfin, ils tombèrent à terre et arrêtèrent de bouger, ce que je considérais comme mort. Ou assommés pour assez longtemps, je l'espérais du moins.
-J'ai plus de balles ! Criai-je ne tournant la tête vers ma mère pour voir où elle en était. Un étrange liquide brillant semblait traverser les plantes, et l'intérieur devenait de plus en plus opaque.
-Juste quelques secondes...
Je me fis plaquer au sol violemment, et aussitôt, une odeur nauséabonde m'arriva dans le visage. Je ne savais pas ce qu'il avait mangé, ce monstre, mais il puait.
-Bah alors, on ne se brosse pas les dents trois fois par jour, sa se sent. Lui dis-je en espérant qu'il ne me comprenait pas. Manqué puisqu'il hurla dans mes oreilles de mécontentement et essaya de me croquer de plus belle.
J'essayais vraiment de prendre ça avec humour mais je commençais réellement à manquer de force, et ses crocs se rapprochaient de plus en plus. Il croquait dans le vide, en attendant d'atteindre ma chair.
-MAMAN !
J'eu à peine le temps de crier à nouveau qu'un coup de feu retenti, et du sang me gicla sur le visage. La tête du loup s'affaissa sur mon torse.
-Alors cousin, un p'tit coup d'main ? Dit une voix que je reconnaissais facilement. Ma cousine.
Je dégageais le corps et me relevais, dégoûté. J'avais l'impression que mon estomac faisait un grand huit en moi, tandis que je me sentais de plus en plus nauséeux. Je sentais que j'allais vomir, je le sentais...Et sa ne manqua pas puisque je dus me pencher vers les fourrés, pour vomir tout mon déjeuné. Il ne manquait plus que je m'étouffe dans mon vomi, et ma journée serrait parfaite. Je m'essuyais un peu la bouche grâce à un mouchoir, ainsi que tout mon visage pour enlever le sang, et tournait la tête vers le portail. Ma cousine, Daphné en tenue de battante, une arme fumante dans les mains, un arc et un carquois rempli de flèches dans son dos, était appuyée contre le portail, m'attendant, ainsi que ma mère, portant mon frère qui roupillait toujours tranquillement.
-Prêt pour le grand saut ?
-Maintenant que mon estomac et vide, je suis même prêt à faire la plus grande attraction à sensation du monde !
- Alors suis-nous. Me dit-elle alors que ma mère y rentrait et elle aussi.
Je dépêchais de plonger dans ce portail, avant qu'un monstre ne me saute dessus. J'eu l'impression de chuter à toute vitesse et que ma tête allait exploser avant d'avoir l'impression de flotter. Tout était noir, et je ne voyais rien du tout. Puis je vis au loin de la lumière, et les silhouettes de ma mère et de ma cousine avancer. La gravité me contrôla, pour me poser délicatement au sol. Je me mis à courir dans leur direction et je traversai la lumière qui m'éblouissait tellement, que je dus fermer les yeux, le temps de m'habituer à cette lumière.
J'ouvrai alors les yeux sur un monde magique. Le ciel était bleu turquoise et les nuages un peu verdâtres. Brillait un soleil semblable au nôtre. Nous étions sur une grande place de marché. Le sol était fait de pavés, et les odeurs se mélangeaient en moi, me provoquant d'étranges sensations. J'avais l'impression d'être de retour dans un ancien souvenir, alors que je n'étais jamais venu ici...Non ? Je croyais revenir au moyen âge, avec des maisons en pierre, des pavés au sol...et les gens ! Les gens ! Ils semblaient tous différents. Certains avaient des oreilles pointues, la peau verte, bleue, même violette. D'autres avaient des ailes, et volaient au dessus de moi, tandis que je les regardais, émerveillé et admiratif. Ce monde me semblait être un mélange de toutes les légendes et contes de fées existant sur la Terre...Mais j'y pensais, étions nous encore sur Terre ? Tout ça semblait tellement...incroyable ! Un cheval monté par un cavalier ailé me frôla, faisant s'envoler mes mèches les plus longues. Les gens montaient encore à cheval pour se déplacer ? Je vis alors un carrosse passer.
-Dan, on y va, suis moi. Me dit ma mère en m'attrapant l'épaule.
Alors que l'on marchait depuis bientôt 5 minutes environ, le ciel changea de couleur pour un vert un peu plus prononcé.
-Euh...Maman ?
-Si tu parles du ciel, c'est normal. Il change de teinte toutes les heures humaines. Chez nous on n'utilise pas ce terme. Le ciel change de couleur, c'est notre manière de vivre. Le matin, c'est toute les teintes de bleu qui sont utilisées, jusqu'au turquoise à midi, avant d'enchaîner sur différentes teintes de vert jusqu'au soir. Là, il vient d'être 13 heures.
-Cool !
-Mouis, c'est pas mal. Dit-elle sans conviction en levant la main, hélant un des carrosses qui passaient.
L'un d'eux s'arrêta, et on grimpa dedans. Ma mère lui dit la destination avant de lui une pièce avec une étrange forme. Le cocher ouvrit grand les yeux, avant de glisser furtivement la pièce dans sa poche avec le plus grand soin.
-Une pièce seulement ? Tu ne serais pas un peu radine sur les bords maman ?
Elle installa mon frère endormi à côté de moi avant de s'assoir et de fouiller dans ses poches. Elle en sortit cinq pièces. Deux étaient visiblement en cuivre, deux autres en argent et une autre, en or, similaire à celle qu'elle avait donnée au cocher.
-Je t'explique : les deux en cuivre sont celles ayant le moins de valeur, puis vient celles en argent et tout en haut celle en or. Celles en or sont réservées à la « haute société » ou dans un « haut » milieu social si tu préfère. Elles valent beaucoup. Me dit-elle avant de les ranger toutes sauf une en argent.
Puis elle se pencha et donna la pièce en argent au cocher.
-Je souhaite arriver le plus vite possible.
-Mais vous savez, sa coûte cher, un peu plus que ça...
-Ah ah, je ne suis pas une visiteuse, je connais les tarifs.
Le cocher haussa les épaules.
-J'aurais essayé. Allez les chevaux, on décolle ! Dit-il en tirant sur les rennes.
Aussitôt, des points colorés grossirent sur le dos des chevaux, et finirent par jaillir des ailes, de la couleur de leur robe. Le cocher fouilla dans sa poche, puis, ressortit son poing fermé. Il l'ouvrit, et des paillettes multicolores s'envolèrent, et entourèrent le carrosse. Puis les passant devinrent petit, ainsi que les maisons, que l'on voyait d'en haut, car on venait de s'envoler. C'était la journée la plus incroyable de ma vie ! Je me précipitais à la porte du carrosse, qui ne faisait pas toute la taille du carrosse, elle m'arrivait au ventre environ. Je passais ma tête, et en prenait plein la vue. Mais ce spectacle fut vite coupé car ma mère me tira par le t-shirt, me forçant à m'asseoir à nouveau. Daphné n'avait pas l'air étonnée ou impressionnée du tout, elle était en train de tremper l'une de ses pointes de flèche dans un liquide bizarre.
-Bien, il faut absolument que tu apprennes à te battre au plus vite. Je veux que tu passes l'examen final de cette année.
Ma cousine ouvrit grand les yeux et regarda ma mère avec une tête ahurie, quittant son attention de sa flèche.
-Tu rigoles ? Mais c'est impossible ! Il a manqué la moitié de l'année !
-Bien sûr que si, et je veux qu'il ait ses armes au plus vite pour pouvoir se défendre. Déjà qu'un de mes bébés ne pourra rien faire, alors autant que l'autre...
-Je ne suis pas un bébé...Dis-je en levant les yeux au ciel.
-Mais d'ailleurs, que faites vous là ? Pourquoi aujourd'hui ?
-Je te le dirais quand on sera arrivé, il y a des choses qui ne devront pas sortir de l'enceinte du palais. Mais peu importe, Dan, tu commences ton entrainement aujourd'hui ! Et c'est Daphné qui entraînera. Daphné à eut son diplôme avant tout le monde, avec deux ans d'avance ! C'est une grande fierté. Dit-elle en tapotant doucement son épaule.
-Euh....Ok...
Elle était gentille ma cousine, hein, mais quand elle faisait quelque chose, elle ne lâchait pas. Disons qu'elle était vraiment, vraiment perfectionniste. Je pouvais vous dire que quand je voyais ses résultats au lycée, je me demandais qui était l'imbécile qui avait décrété qu'une blonde était stupide. Non parce qu'elle avait beau avoir les cheveux blonds et les yeux noisettes, elle envoyait du pâté : Championne au tir à l'arc, faisant partit de l'équipe de hand de son lycée, bref, elle se donnait à fond partout. Elle était une véritable athlète, et savoir qu'elle avait eu son diplôme avant la normale ne m'étonnait même pas. Pour l'avoir déjà vu en œuvre lors d'une compétition, j'avais pu apercevoir la détermination dans ses yeux et comment elle se donnait corps et âme. Moi, à côté, je ne faisais aucun sport, et quand j'avais neuf quelque part, j'étais heureux. Et c'était elle qui devait m'entraîner...Mais bon, je préférais ça que me faire dévorer ou mourir dans d'atroces souffrances...
Comme d'habitude, n'hésitez pas à commenter si ça vous a plu, sa me fait vraiment plaisir d'en lire ! Désolé pour les fautes d'orthographe, j'espère que ça ne vous décourage pas à lire mon livre :( Si sa vous plait toujours, votez, sa ne prends qu'une seconde, et sa m'encourage à continuer ! Par rapport aux nombre de chapitres par semaines il n'y a pas de nombre en particulier, mais soyez sûr que j'en posterai au moins un au minimum. Sur ce...Bonne après-midi :D
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