EPILOGUE

Je voudrais remercier les membres, de la communauté Harry Potter, qui m'ont inspirés cette histoire, et avec lesquels je me suis bien amusée, pendant les vacances de la Toussaint, ils se reconnaîtront sûrement.

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Sirius se dirigea vers James.
- Meredith ? Demanda James.
- Saine et sauve et fidèle à elle même. Il faudra ratisser la forêt, Bella, et nous, en avons laisser quelques uns, sur le carreaux.
- OK. Je suis soulagé qu'elle aille bien.
- Oui, moi aussi. Tu as besoin d'aide ?
- Non, ça devrait aller.
- Je raccompagne Mery chez elle.
- D'accord dis lui que je l'embrasse.
- Je n'y manquerais pas.

Sirius s'approcha alors de Meredith, assise dans l'herbe. Ses traits tirés, montraient qu'elle était épuisée.
Il ressentit envers elle, un élan de. compassion, que la colère chassa bien vite, après, elle, pour s'être mise dans une telle situation, après Bellatrix, parce que c'était à cause d'elle, qu'elle avait été enlevée, et enfin après ces sorciers qui avaient osé s'en prendre à elle.
Il domina sa colère, se força à desserrer les poings, mais une veine battait sur sa joue et son visage demeurait crispé.

- Mery ? On y va, je te ramène.
Elle leva vers lui un regard plein de reconnaissance, elle n'avait plus de force.
Régulus, arriva à ce moment là.
- Je vous accompagne dit il.
Meredith lui sourit et leur tendit les mains.
Ils l'aidèrent à se relever,
- Je devrais me faire enlever plus souvent, moi, si ça me donne la chance d'être accompagné par les deux beaux plus beaux hommes d'Angleterre.
Regulus rougit et Sirius sourit.
- N'y pense pas. La prochaine fois je te laisse te débrouiller toute seule.
- Moi je viendrais. Assura Régulus.
Meredith l'embrassa sur la joue,
- Merci Reg, je sais que je peux toujours compter sur toi.
Régulus rougit de plus belle. Elle enroula ses bras autour des leurs et leur sourit.
- On y va ?

Ils transplanèrent.
L'aube pointait déjà son nez, lorsqu'ils arrivèrent chez Meredith.
- Bon, dit elle. Merci pour tout.
- Meredith, Élisabeth Lestrange ! Gronda Sirius d'un ton sec. Tu ne croyais, quand même pas t'en tirer comme ça ?
Elle se mordit la lèvre et leva la tête vers le ciel avant de se retourner Lentement vers lui.
- À vrai dire, dit elle, je l'espérais.
_ Et bien désolée, de te retirer tes illusions, mais il va falloir qu'on parle.
- Sirius, j'ai passé l'une des pires semaines de ma vie, tes remontrances ne peuvent pas attendre demain ?
- Ça tombe bien, répondit il sarcastique, c'est déjà demain.
Elle soupira.
- Je voulais dire l'autre demain.
Il sourit.
- Inutile Mery, tu n'y couperas pas.
- J'te déteste.
- Moi aussi, ça tombe bien.
- Tu sais, Sirius, un jour je te ferais ravaler ce petit sourire moqueur qui ne te vas pas du tout au teint.
Il sourit de plus belle.
- Quand tu veux, Lestrange.

Elle marmonna des imprécations, qu'il ne comprit pas, et elle s'effaça pour les laisser entrer.
- Sirius, intervint Regulus, tu crois pas que tu pourrais lui laisser un peu de repis, après ce qu'elle vient de traverser ?
- Il faut battre le fer pendant qu'il est encore chaud. Répliqua t'il implacable

Une fois à l'intérieur, Meredith se tourna vers son ex mari.
- Je peux prendre une douche, avant que tu ne commences ton interminable leçon de morale ?
- Oui, mais ne t'avise pas d'y passer trop de temps, sinon, je monte te chercher et je te redescends, que tu sois habillée ou non.
Elle grimaça.
- Je vais faire en sorte que l'on en arrive pas là. En attendant, faites comme chez vous.

Il la regarda monter péniblement les marches, et un élan de compassion le saisit en la voyant si lasse. Mais il ne céda pas. Il devait lui parler, pendant qu'il était encore en colère.

Meredith se glissa sous la douche, avec un vif soulagement.
L'eau chaude soulagea ses muscles douloureux, et relâcha la tension.. Elle se lava énergiquement,
Et frotta son corps, jusqu'à ce ce que sa peau devienne rouge. Les larmes, jaillirent, sans qu'elle tente de les retenir et elle se laissa glisser sur les pavés de la douche italienne. Recroquevillée sur elle même, la tête dans les genoux, elle pleurait son impuissance, sa frustration,
sa peur, sa colère et son sentiment d'injustice.

Regulus se rendit dans le salon.
- Je sais, qu'il est encore tôt, mais, j'ai besoin d'un verre.
- Moi aussi. Répondit Sirius.
Régulus, lui servit un whisky, et s'en servit un.
Il s'installèrent dans les fauteuils côté à côte.

- Tu ne seras pas trop dur avec elle. Reprit Régulus. Elle est sûrement celle qui a le plus souffert de cette fichue guerre. Ils l'ont enlevée et torturée à deux reprises, alors je sais, qu' elle est solide, mais...

- Ne me parle de ce qu'elle a traversé. Je suis bien placé pour le savoir. C'est moi, qui l'ai trouvé, agonisante, dans ce putain champ, moi, qui l'ai veillé jour et nuit, pendant son comas, qui la rassurait, quand elle se réveillait la nuit en sueur et en larmes, après avait fait un cauchemar. Je suis le mieux placé, pour savoir les efforts qu' elle a du faire pour s'en sortir. Je l'ai vu remonter la pente, se battre pour redevenir elle même. Mais en depit de tous ses efforts, elle n'y est jamais parvenue. Elle n'a plus jamais, été la même, après ça. Froide, indifférente à tout ce qui n'était pas sa Vengeance, sur les nerfs, en permanence, irritable,. Avec de brusques changement d'humeur. Elle a fait de notre vie de couple un enfer.
- Ce n'était pas de sa faute.
- Tu crois que je ne le sais pas ? Tu crois peut être que je ne me le suis, pas répèté quinze mille fois. Mais, c'est elle, qui a voulu qu'on se sépare.
Et maintenant, elle me file les gosses chaque fois, qu'elle cherche la bagarre avec Bella. Ils me voient plus, qu'elle. Et bien sûr elle s'arrange pour me les amener chaque fois que je ne suis pas présent et Libie n'ose pas lui dire non. Et puis arrêtez de croire qu'elle est fragile, elle est loin de l'être. Je suis le seul à lui dire ses quatre vérités. Vous lui parlez tous, comme si elle allait s'effondrer, elle n'est pas en porcelaine.

- Non, mais... Mais on s'inquiète pour elle. Tout ce qu'elle veut, c'est se venger.
- MAIS ON VEUT TOUS SE VENGER, mais il va bien falloir qu'elle se mette en tête que c'est une mère ! Que deviendront ses enfants s'il lui arrive quelque chose ? Tu me vois annoncer à Leo que sa maman est morte ? Et Aria ? Elle a déjà perdu ses parents, et elle s'accroche à Mery, comme si elle redoutait de la perdre. Et Cassy ? Elle mettra le monde à feu et à sang.
- Ils ne sont pas tout seuls. Il y a beaucoup de monde, autour d'eux, qui les aime.
- Mais, personne, pas même moi, ne peut remplacer leur mère. Tout ce que je veux, tout ce je demande, c'est qu'elle cesse de prendre des risques inutiles. On est en pleine guerre, c'est assez dangereux comme ça, sans en rajouter. Et puis ils sont encore petits, mais ils grandissent si vite, ils ont encore besoin d'elle, mais ça ne durera pas. Elle va passer à côté de leur enfance et elle s'en voudra, plus tard. Et eux, le lui reprocheront tôt ou tard.

Regulus soupira. Bien sûr, Sirius avait raison. Et cela lui faisait prendre conscience qu'il était dans le même cas que Meredith, mais pas pour les même raisons. Le poids de ses victimes pesaient lourdement sur sa conscience. Son passé de mangemort le taraudait, le minait de l'intérieur.
Il se disait que, s'il tuait Bellatrix et Rodolphus, il se rachèterait un peu, et cela, apaiserait peut être son âme meurtrie. Mais, Sirius, avait raison Anta, avait déjà tellement grandi. Il n'avait pas le droit de le laisser grandir sans son père. Le bébé allait naître, et il se devait d'être là, pour lui.

- Bon, dit Sirius. Elle se fiche de moi. Elle essaie d'échapper à la discution. Je monte la chercher.

Sirius frappa à la porte de la chambre et en l'absence de réponse, y entra. Elle était vide, mais de la lumière filtrait sous la porte de la salle de bain, et l'eau coulait.
Il frappa à la porte, mais n'obtint aucune réponse.
- Mery ? Je te préviens, j'entre.
Aucune reponse, aussi il entra. Et il ne put s'empêcher de sourire. Un flot de tendresse, l'envahit en la découvrant assise sur les pierres, la tête contre le mur de la douche, profondément endormie. Il déglutit en observant son corps couvert de ces horribles cicatrices, que les sortilèges de magie noires avaient gravé sur sa peau.
Comme à chaque fois, il fut saisit d'un élan de colère, mêlée de compassion et d'admiration pour son courage et sa force de caractère, qui lui avait permi d'affronter l'enfer, et d'en revenir vivante.
Il saisit une serviette de bain.
Il coupa le robinet. Et s'accroupit.
- Mery ? Dit il avec douceur, en lui carressant le visage. Allez, réveille toi, ma chérie.
Elle ouvrit les yeux, et eut un brusque mouvement de recul..
- Doucement, ce n'est que moi.
Elle le regarda un instant, sans paraître le reconnaître, le regard hanté par ses cauchemars, puis, elle posa ses bras autour de son cou et éclata en sanglots dans ses bras.
Il l'enveloppa de la serviette, et la souleva.
Il ne tenta pas d'apaiser ses larmes. Il fallait qu'elles sortent. Il la déposa sur le lit. Et se contenta de la serrer contre lui. Lorsqu'elle cessa de pleurer, elle redressa son visage et lui sourit brièvement.
- Merci. Dit elle. Tu dois me trouver ridicule.
- Tu sais, bien que tu n'es, jamais ridicule. Tu veux que je t'aide à t' habiller ?
Elle lui adressa un regard éloquent.
- Et puis quoi encore ? Je peux m'habiller toute seule. Allez, sors..
- Tu sais que je connais chaque millimètre de ton corps par cœur ?
- Et alors ? Ça te donne le droit de me reluquer ? Qu'en penserais ta femme ?
Il soupira.
- Tres bien, j'attends dehors.

Elle sortit quelques minutes, plus tard, vêtue comme d'habitude, avec élégance, et simplicité, ses longs cheveux noirs descendant en cascade sur ses épaules.
Elle passa devant lui en arborant un petit sourire moqueur, et descendit les marches avec cette grâce qui n'appartenait qu'à elle.
Il la suivit.

Ils entrèrent dans le salon, et Régulus arriva avec un lourd plateau garni.
- Le petit déjeuner est servi dit il, avec un large sourire
- Oh, merci Reg. Tu es un amour, je meurs de faim.

Ils déjeunèrent ensemble, et la conversation roula très vite, sur leurs souvenirs d'enfance, d' avant Poudlard. Ils retrouvèrent leur complicité d'autrefois, se remémorant des anecdotes, éclatant parfois de rire. Assis côte à côte sur le canapé, Meredith écoutait les deux frères se moquer l'un de l'autre, un sourire amusé aux lèvres. Mais peu à peu, la conversation devint lointaine, sa tête reposa sur l'épaule de Régulus, elle ferma les yeux, et s'endormit, épuisée, mais rassurée.
Régulus, sourit tendrement.
- Je crois qu'on l'a perdu. Murmura t'il.
Sirius sourit à son tour.
- Je vais, monter la coucher.
- Laisse la dormir là, inutile de la réveiller.
Il se dégagea en douceur, posa la tête de Meredith sur un coussin, et Sirius la recouvrit d'un plaid. L'un après l'autre, ils, déposèrent un baiser sur sa joue.
- Dors bien, Mery. Murmura Regulus. Tu es sécurité.
- Repose toi, ma belle, chuchota Sirius. Je te poserais les enfants demain.

Ils quittèrent la maison, et se séparèrent sur le seuil.
- Je passerais, voir Anta dans l'après midi, j'amènerais Leo et Aria, enfin, si Fleur n'est pas, trop fatiguée.
- D'accord, je t'envoie un message, dès que je lui en ai en ai parlé.
- Et Reg... Merci, pour le coup de main.
- Inutile de me remercier. Je l'ai fait pour elle.
Sirius sourit.
- Je sais.

Et ils transplanèrent chacun de leur côté.
Tandis que Sirius et Régulus rentraient chez eux,
Cassandra et Ethan arrivaient chez Meredith.
Ils la trouvèrent profondément endormie sur le canapé.
- Qu'est ce qu'on fait ? Demanda Ethan, on la réveille ?
- Non, j'ai une autre idée. Viens
Elle le prit par la main, et ils montèrent dans sa chambre.
Le petit lit d'enfant avait été remplacé par un grand lit d'adulte. Cassandra s'y jeta et tendit les mains vers, son compagnon
- Viens. Lui dit elle.
- Oh. Non ! Gronda Velia, dans la tête de Cassandra. Vous n''allez pas, remettre ça !
- Dégage Velia ! Joue pas les voyeuses.
- Beurk. Sûrement pas. Je vous laisse les obsédés.

Et elle se réfugia dans la tête du petit Léo.
Salut mon cœur, ça faisait longtemps que je ne t'avais pas parlé.
- Salut Velia, tu joues avec nous ?
- Avec plaisir. Tu veux voler ?
- Ouuui !

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