4ème CHAPITRE LA CHASSE.


- Maintenant. Dit Meredith. Ils vont nous déplacer maintenant.
- Ou ? Demanda Bellatrix.
- La forêt interdite.
- Quoi ? Pourquoi là bas ?
- Parce qu'on y trouve pas de moldus. Pas de campeur, sorcier ou non.
- Bien vu, mais cette forêt, je la connais par cœur.
- Moi aussi, mais, en pleine nuit, sans baguette, ce sera pas une mince affaire.
- parle pour toi.
Meredith haussa les épaules.
À quoi bon discuter avec elle. Elle était trop imbue d'elle même, pour voir la réalité en face.

Les gardiens s'approchèrent, et Méredith soupira.
"et c'est reparti pour un mal de crâne carabiné" soupira t'elle.

Lorsqu'elle reprit connaissance, elle était de nouveau dans une cage, mais la nouveauté, c'est qu'elle était enchaînée à Bellatrix..
- Qu'est ce que...
- Ouais, pas cool, hein ? S'exclama Bellatrix.
- Merde.
- Je t'aurais bien étranglée avec, mais, j'ai pas envie d'avoir à traîner ton cadavre dans la forêt.
Meredith leva les yeux ciel.
- Bon, écoute, on se hait depuis, toujours. Et rien ne pourra changer ça, mais là, il va falloir coopérer, parce que si on le fait pas, on est fichue.
- On a peur pour ses jolies petites fesses, traitresse ?
- T'as pas peur pour les tiennes, peut être ?
- J'ai pas l'intention de creuver dans, cette forêt.
- Ça tombe bien, moi non plus.

Tandis que les heures s'etiraient interminablement, la nervosité gagnait en puissance.
Les parieurs et les spectateurs, arrivaient par petits groupes, surexcités

Ils passaient devant leur cage, jaugeaient les chances des proies, leur adressaient des remarques, désobligeantes.
- Elle a pas l'air très combative.
- Ces sorcières, sont peut être très douées, avec une baguette,, mais, enlevez la leur, et elles se font descendre dans les cinq premières minutes.
Bella bondit soudain sur les barreaux, en poussant un cri.
Le couple qui venait de parler recula en poussant un cri de frayeur.
Meredith leva les yeux au ciel.
- Parfaitement inutile. Dit elle calmement.
Bellatrix haussa les épaules.
- C'était marrant.
- Tu ferais mieux de garder tes forces, pour tout à l'heure.
- T'inquiète, j'en ai à revendre.

Meredith ne se donna pas la peine de répondre.
Elle ferma les, yeux, isola son esprit de la cage, des bruits, des sensations.
Elle cherchait à invoquer des visions du futur, afin de pouvoir le contrer, en cas de besoin éventuellement. Malheureusement, il y avait trop d'aléas, de possibilités, pourqu'elle puisse envisager une solution.
Elle se se força à ne plus y penser. Elle ralentit son cœur, coupa le son et l'image, trouva un Havre de paix, invoqua une maison, au bord d'un bel étang. Un couple, enlacé au bord d'un ponton, et près d'eux deux enfants, un garçon et une fille, jouaient gentiment. Au milieu de l'étang, un autre couple, plus jeune, se reposait sur une barge. L'homme se tourna vers la femme.
Il avait de beaux cheveux noirs, des yeux gris, couleur d'orage.
Meredith se laissa gagner par la quiétude et la beauté de ce bel après, midi, qui n'avait jamais existé que dans son imagination.

Elle accéda à un degré de sérénité, telle, que plus rien ne semblait pouvoir l'atteindre. Un sourire heureux, flottait sur son visage.

Un coup violent frappé au barreaux la sortit de son cocon.
- Allez, vous, deux, c'est l'heure du spectacle.
Il ouvrit la cage. Bellatrix s'accrocha aux barreaux, au dessus de sa tête, se balança brutalement en avant, les jambes tendues, et lui envoya ses pieds, dans la figure, le choc le deséquilibra, et il tomba en arrière, sur les deux gardes armés de leurs baguettes.
Elle bondit souplement hors de la cage, et se rua sur le garde pour lui voler sa baguette.
Meredith limita,, mais un bang retentit, juste au dessus, de leurs têtes.
- Bien joué, mesdames, c'était brillant. Mais, l'action se passe de l'autre côté.

Cinq hommes les encerclaient, et les menaçaient de leurs baguettes.
Elle se redressent.
- Danny, fouille les, au cas où.
Le dénommé Danny, les, fouilla, mais, lorsqu'il s'attarda, sur la, poitrine de Meredith, elle lui donna un violent coup de tête, qui lui explosa le nez.
- Pas, touche, gros porc.
- Toi, dit il, je vais, prendre un grand plaisir à te tuer, lentement.
- On verra bien qui tuera l'autre et elle lui cracha au visage.

- Espèce de garce. Il leva la main pour la frapper,, mais, fut arrêté dans son élan, par son chef.
-- Non, Danny. On n' abime pas, la marchandise. Allez, amène les par ici.
Alors, je vous avais, promis, une chasse, exceptionnelle, vous voyez que vous ne serez pas déçus.
Clama t' il.

Puis il se tourna vers les deux sorcières.
- Vous, allez devoir traverser la forêt. Si vous arrivez au village, ou dans le parc de Poudlard, vous êtes libres. Sinon.. Et bien, au moins, vous ne souffrirez plus.
La foule s'esclaffa.
- Hilarant. S'exclama, Meredith.
- Ouais, à mourir de rire. Renchérit Bella. Si j'avais ma baguette, je te ferais hurler. Mais. C'est moi, qui rirais.
- heureusement pour moi, c'est moi, qui tiens la baguette. Vous, avez trente minutes d'avance. Lorsque les étincelles rouges, crépiteront depuis ma baguette, vous courrez dans la forêt.
Bonne chance. Vous en aurez besoin.

Elles se préparèrent à courir.
Les étincelles jaillirent, elles se ruèrent dans, la forêt.

Sirius, Régulus et Rodolphus avaient convenu de se retrouver sur un petit promontoire, qui dominait la forêt interdite.
Lorsque les deux frères arrivèrent, Rodolphus était déjà là. Il scrutait de son regard d'aigle, le vaste champ qui s'étendait à perte de vue, devant la forêt.
- Alors ? Demanda Sirius.
- Rien. Que dalle. Ils ne sont pas là.
- C'est impossible ! S'exclama Régulus.
- Regarde toi même, morveux.
Régulus dut convenir qu'il avait raison..
Sirius fronça les sourcils, sortit sa baguette, lança un sortilège benin droit devant.
Une lueur rosée, apparut brièvement.
- Hum, dit il. Un champ de force de dissimulation. Ils sont forcément là.
- Bon, alors qu'est ce qu'on attend ? S'impatienta Rodolphus.
- Une seconde, si tu veux te faire tuer, surtout ne te gênes, pas, ça nous évitera de le faire nous même, mais, avant, dis, nous ou se trouve Lacerta.
- Quand on aura libérer Bella.
- Et si tu te fais tuer, on ne la retrouvera jamais.
- C'est un risque à courir

Sirius soupira.
- Bon, en tout cas, il est hors de question que l'on attaque de front sans savoir quels sont les forces en présence.
- Tu as peur de te battre, Black ? Demanda Rodolphus d'un ton méprisant.
- Si on se fait tuer, qui ira délivrer les prisonnières ? Je sais que la réflexion n'est pas ton fort, Rod, et que tu as du mal à faire fonctionner ta microscopique cervelle, aussi, laisse moi gérer la stratégie.
Régulus pouffa
- fais attention, Black, insulte moi encore une fois, et je pourrais bien oublier notre petit arrangement, et te tuer sur le champ.
- Je te l'ai déjà dit, Rod, je n'ai plus quinze ans, et je ne suis pas aussi facile à tuer.
- Ça reste à voir.
- C'est tout vu.
- Sirius,, coupa Reg. Mery.
Sirius se tourna vers, son frère et acquiesça.
- Tu as raison, nous réglerons nos, différents plus tard. Bon, la première chose à faire, c'est de vérifier si elles sont là, ou pas. Et de prendre la mesure de ce qui nous attend.
- Et comment on fait ça ? Demanda Rodolphus
- Avec intelligence et prudence.
On utilise des maléfices de désillusion, et on s'introduit dans le Camp.
- Hum, c'est une façon comme une autre.
- Non, coupa Sirius. C'est la seule façon.
- Bon, dit Régulus, on y va ?

Courir dans le noir, n'était pas aisé, le faire dans une forêt hostile, ou les racines afleuraient, les faisant trébucher, et dont les ronces, vous dechiraient la peau, était infernal, mais devoir le faire attacher à une sorcière que l'on détestait, c'était carrément du sadisme, pur et simple.
Trébuchant,, rampant,, se gênant l'une l'autre, elles avaient du mal à avancer aussi rapidement qu'elle l'auraient souhaité. Elles se disputaient, s'insultaient, et se menaçaient.

Après que Bella l'ait entraînée une fois de plus dans sa chute, Meredith perdit son calme.
- Putain, Bella, tu peux regarder ou tu mets les pieds ?
- Tu sais ou je vais les mettre mes pieds, Sale petite garce ?
- s'il n' y avait pas cette fichue chaîne, je te jure, que je te reduirais en morceaux.
- Pour ça, il faudrait que tu en sois capable.
- excuse moi de ne pas être un monstre comme toi. Il me reste un peu d'humanité.
- Une faible. Une faible et une pleurnicheuse. Voilà ce que tu es. On aurait dû te tuer à la naissance.
- Et toi ta place est à Azkaban, ou chez les aliénés.
Bellatrix poussa un grognement et se rua sur Meredith..
Elle roulèrent au sol, se frappant, se griffant, et se mordant.
Bellatrix mit ses mains autour du cou de Meredith, et serra.
- Bella.. Bella, arrête. Si... Si tu me tues, ils te tueront aussi.
Elle la lâcha, et s'assit.
- À la minute ou je me débarrasse de ces chaînes, gronda Bellatrix, je te tue.
- D'accord, annonna Meredith, la respiration courte, et se frottant la gorge. Mais, en attendant, si tu veux vivre, il va, falloir que tu me laisses te guider.
Bellatrix hocha la tête.
- Ça me fait mal de le dire, maus d'accord.
- Dans ce cas,, on ferait mieux de se dépêcher, parce qu'on a perdu beaucoup trop de temps

Meredith se releva, et tendit la main à Bella, qui l'ignora, et se releva seule.
Meredith leva les yeux au ciel.
Elles étaient couvertes de boue, écorchées, griffées, mais vivantes. pour le moment. Elles reprirent leurs courses

Lorsque Bellatrix s'étala dans le sol boueux pour la huitième fois, elle poussa un grognement de rage.
- Ça suffit ! J'en ai marre.
- Tu préfères qu'ils te tuent ?
- Ça sert à rien, on court dans, cette fichue forêt, comme des lapins devant le chasseur. Tu vois pas qu'on fait exactement ce qu'ils attendent de nous.
Meredith soupira.
- Tres bien, et qu'est ce que tu suggéres ?
- C'est simple, on se cache, et on leur saute dessus dès que possible, on leur pique leur fichue baguette, et on se tire d'ici vite fait. Simple. Et efficace.

Meredith fronça les sourcils.
Elle n'aimait pas cette idée. Elle comprenait trop de risques. Mais Bella avait raison sur un point, courir droit devant elle, n'était pas une solution.
N'ayant pas d'autre, idée, elle acquiesça.
- Bon, alors on grimpe dans un arbre, et on leur saute dessus.
- Non, d'abord on va s'épuiser à essayer de grimper dans l'arbre, et on va perdre du temps, et peut être même, ne pas y arriver.
- Alors, qu'est-ce que tu proposes, puit de sagesse ?
- Il y a une rivière, tout près, suis moi..
- Une rivière ? Pourquoi faire ?
- Je t'expliquerais, dépêche toi, on perd du temps.

Elles repartirent, et arrivèrent au bord de la rivière.
- Je rentre pas là dedans.
- Et pourquoi ? Demanda Meredith.
- Il gèle, on va mourir congelée.
Meredith soupira et la poussa dans l'eau glacée.

Le froid leur coupa le souffle.
Elle traversèrent, et s'abritèrent derrière un buisson.
- recouvre toi de boue. dit Meredith à Bella, et ensuite, tu te couvres de feuilles.
Elle joignit le geste à la parole
- Et puis quoi encore ? J'ai pas envie de ressembler à un épouvantail.
- Putain, tu fais chier. Tu veux vivre ou mourir ?
- En quoi ça va nous aider ?
- À se camoufler.maintenant tais, toi. Ils arrivent.

Deux hommes arrivèrent de l'autre côté de la rivière.
- Merde elles ont traversé. Je pensais pas qu'elles, iraient aussi loin.
- Elles essaient d'effacer leurs traces. Elles sont malignes.
- Bon, je traverse. Et je suis la rivière, en prenant à droite, tu prends à gauche.
- On devrait peut être pas se séparer.
- Me dis pas que t'as peur d'elles ? Elles sont enchaînées, et n'ont pas de baguettes.
- T'as vu ce qu'elle à fait à Ray ?
- T'as une baguette, tu risques rien, bon sang.

L'homme soupira, et transplana par dessus la rivière.
Il passa devant le buisson, derrière lequel Meredith et Bella, étaient cachées, en râlant.
Le second s'éloigna dans la direction opposées.
- Je croyais qu'on devait leur sauter dessus.
- On ne peut pas venir à bout de deux mecs. Viens.

Elles suivirent l'homme qui semblait le moins rassuré. Il marchait lentement.
Sa baguette projetait une lumière vive, sur le sol.
Il entendit du bruit, derrière lui, et balaya les alentours.
Elles s'allongèrent par terre, camouflée par la boue et les feuilles, et lorsque il leur tourna le dos et reprit sa route, elles se relevèrent, et lui bondirent dessus.
Bella lui sauta sur le dos, et il s'étala sur le ventre. Entraînant Meredith dans sa chute.
Elles passèrent la chaîne qui les liait l'une à l'autre, autour du cou de l'homme et serrèrent de toutes ses forces.

Lorsqu'il cessa de bouger, Meredith poussa un soupir
Elle vit soudain, Bellatrix saisir la baguette du sorcier, et le viser.
- AVADA KEDAVRA.
- BELLA NON !
Elle se tourna vers Meredith.
Cette dernière la fixa droit dans les yeux.
- Vas y. Depuis le temps que tu attends ça, fais toi plaisir.

Meredith n'avait pas peur de mourir.
Elle avait envisagée cette éventualité, dès qu'elle avait compris qu'elle avait été enlevée.
Étrangement, elle était très calme, acceptant l'inéluctable. Elle lui faisait face, fièrement et dignement.
Bellatrix plissa les yeux.

- Je t'avais, prévenue. AVADA KEDAVRA.

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