Alors que Annabelle était partie avec Yachi pour aller retrouver Sugawara à un point quelconque de la ville, que Hinata et Kageyama étaient juste affalés sur leur canapé l'un contre l'autre, l'air hypnotisés par le film à la télé, Yamaguchi faisait les cent pas, plus que stressé. Il avait rarement été aussi stressé durant des vacances d'ailleurs.

— Appeler Kuroo, finit-il par se répéter à haute voix, comme pour se convaincre lui-même qu'il devait le faire, Je dois appeler Kuroo.

Son meilleur ami releva d'ailleurs la tête du canapé, confus de l'entendre parler tout seul, avant de se laisser retomber dans les bras de son petit ami. Tadashi attrapa son téléphone et appuya avec attention sur les touches tout en regardant le numéro que le noiraud lui avait donné.

Pendant quelques secondes, la sonnerie retentit, et chaque bruit répétitif venant de son téléphone lui faisait regretter un peu plus sa décision. Malheureusement, avant qu'il ait le temps de raccrocher dans un élan de panique, une voix bien trop familière se fit entendre.

— Allô ?

— Kuroo ?

— Yamaguchi ?

— Oui ?

— T'as un ordinateur portable ?

— Pardon ?

— Oui ou non ?

— Oui ?

Il n'avait aucune idée au juste de ce qu'était cette conversation.

— Je t'appelle en facetime.

— Quoi ?

— T'as pas entendu ?

— Si ! Mais non !

— Mais si.

Sur ce, il raccrocha, laissant Tadashi perdu, jusqu'à ce que la sonnerie se fasse entendre sur son ordinateur portable, posé sur la table basse du salon. Il partit en courant attraper l'appareil en ignorant les regards des deux tourtereaux posés sur lui avant de retourner dans la cuisine pour répondre. Hinata était un peu confus, non seulement à cause de la discussion plus qu'étrange dont il venait d'être témoin, mais surtout par la coiffure de l'homme qui venait d'apparaître à l'écran de l'ordinateur portable. Intrigué, son regard resta posé sur lui, jusqu'à ce que son petit ami ne le force à se rallonger, lui faisant pousser un petit cri.

— Regarde pas les autres comme ça.

— Oh, jaloux Tobio ? se moqua-t-il.

Yamaguchi essaya de les ignorer, se disant de plus en plus qu'accepter ce facetime était une des pires idées qu'il ait pu avoir. Enfin, il reporta son attention sur Kuroo qui lui expliquait mille et une choses à l'écran. Plus il en apprenait, plus il comprenait que ces vacances qu'il avait attendu depuis si longtemps pour pouvoir finalement se reposer un minimum allaient être un véritable calvaire. Il allait se retrouver enfoui sous une montagne de travail et de pression.

— Oh, freckles, tu m'écoutes ? finit par se plaindre Tetsurou en voyant que l'autre était complètement perdu dans ses pensées.

— Ah désolé ! se reprit le vert, Est-ce que je suis vraiment obligé de faire tout ça ? C'est les vacances et–

— C'est pas en lézardant que tu vas trouver du travail freckles.

Tadashi allait rouvrir la bouche pour se plaindre, de une pour essayer de réduire la montagne de travail qui l'attendait, de deux pour lui demander d'arrêter de l'appeler de cette manière. Seulement, aucun son ne quitta ses cordes vocales, quand, en arrière-plan derrière Kuroo, il aperçut le blond – son blond – passer torse-nu.

— Kuroo, t'es en visio avec qui encore ? s'inquit d'ailleurs Tsukishima.

Le noiraud eut l'air de remarquer l'air terrifié sur le visage du vert, et un sourire narquois prit place au coin de ses lèvres.

— Regarde par toi-même, ça devrait t'intéresser.

Et alors que le blond tournait finalement la tête, intrigué, les réflexes du japonais prirent le dessus et il se laissa tomber de sa chaise brusquement pour disparaître du champ de vision de la caméra. Son meilleur ami se releva brusquement du canapé, paniqué, alors que Kageyama relevait la tête, béat. Kei resta perdu devant la caméra de l'ordinateur, se demandant au juste ce qu'il était censé voir d'intéressant mis à part un rouquin en caleçon qui demandait si tout allait bien au sol.

— Euh, fut tout ce que Kuroo finit par lâcher, sourcils froncés.

— YAMS ! QU'EST-CE QU'IL TE PREND ?! continua Shouyou, franchement inquiet.

Le vert lui fit juste signe de se taire, son visage passant par toutes les teintes de rouge possibles et imaginables. Son meilleur ami finit d'ailleurs par jeter un coup d'œil à l'ordinateur, et la vue du blond le laissa perplexe.

— Yamaguchi, c'est à cause de lui ?

— Yamaguchi ?! s'exclama d'ailleurs Tsukishima derrière l'écran.

L'intéressé se figea totalement sur le sol, pestant sous son souffle sur la stupidité incroyable d'hinata.

Vaincu, Tadashi finit par se relever, plus honteux que jamais. Il fallait qu'il se reprenne en main, tout était sa faute. C'était lui qui avait cherché à poursuivre le blond dans Paris, à essayer de le connaître, maintenant, ça ne servait plus à rien de fuir.

— Bonjour Tsukki ... marmonna-t-il en se grattant la nuque.

— Mon nom c'est Tsukishima, le reprit Kei en haussant un sourcil alors que Kuroo quittait le champ de vision, hilare.

— Tsukki c'est plus simple à retenir, marmonna le vert, ses joues se teintant une nouvelle fois de rouge.

Shouyou hoqueta soudainement d'horreur.

— C'est lui ?!

Yamaguchi n'eut qu'une envie : éclater la tête du rouquin contre la table, puis la sienne.

— Tu peux ... Me laisser tranquille ? S'il te plaît Hinata ?

En entendant son nom de famille prononcé et pas son prénom, il comprit qu'il était plus que sérieux, et il lui fit un clin d'œil avant d'attraper la main de Kageyama qui était resté affalé sur le canapé avant de l'entraîner hors du salon.

— Seigneur, jura Tadashi en plaquant une main contre son visage, Je vais faire une attaque cardiaque.

— Évite, répondit simplement le blond, un sourire amusé prenant place sur son visage.

— C'est juste ... Tellement embarrassant ! finit-il par admettre, Tu n'étais pas sensé être là et je– je n'étais pas sensé juste balancer des sentiments amoureux à un inconnu.

— Et pourtant, j'étais là, et tu l'as fait, rétorqua simplement Kei en haussant les épaules, Le destin fait bien les choses.

Yamaguchi se sentit étrangement apaisé, et un timide sourire prit place aux coins de ses lèvres.

— Oui, on peut dire ça.

— Écoute, c'est pas que je n'aime pas te parler en facetime, comme ça, mais je préfèrerais qu'on discute de tout ça face à face dans la vraie vie.

— Euh ... D'accord ?

— Et que ce soit une rencontre prévue, pour une fois, continua le jeune homme, étrangement amusé.

— Oui, ce serait bien, finit par souffler le vert.

Il avait beau être apaisé, les battements de son cœur étaient toujours aussi vifs, et ça, il savait qu'il ne pourrait rien y faire.

Au moins, il avait finalement l'impression que tout allait s'arranger et finir pour le mieux.

~bon je m'excuse pour mon retard. Restez, avant de partir j'ai quelques trucs à vous dire.

J'avais parlé d'une idée d'ending pour cette histoire, et je ne vais pas vous cacher que ça incluait un tome 2, seulement vu que mon inspiration pour cette fanfic prend la fuite et que j'ai de plus en plus de mal à la rattraper, je vais me contenter d'un happy ending – aussi déprimant que l'idée que mes plans brouillons s'envolent puisse être – et vous faire plaisir.

De toute façon, ce n'était qu'une idée, et bon – sigh.

Enfin je m'excuse pour ce chapitre, il était vraiment mal écrit et je promets de me rattraper sur le prochain !

Aussi, vous remarquez que vu mon retard *cries in french* mon time schedule est fucked up (vive le franglais) donc ne vous attendez plus à un chapitre tous les mercredis MAIS PAS D'INQUIÉTUDE ! Je promets quand même de ne jamais espacer mes updates de plus de douze jours, je me donne ce délai, parceque je n'ai pas envie que cette fanfic tombe dans l'oubli.

Enfin, c'était tout pour moi, du coup je vous vois plus tard~