Chapitre 12 (deuxième partie)
THALIA
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Wow! Non, non, non mon coco, même si je suis malade comme un chien, il est hors de question que tu emmènes une autre que moi a ce satané dîner. Tu rêves haut en couleur si tu crois que tu vas me remplacer si facilement. En plus ma vengeance repose entièrement sur mes prouesses de comédienne qui auront lieu à ce dîner donc c'est mort! Que tu le veuilles ou non, je vais venir, je serais présente!
- Non, ça va, je serais guérite pour vendredi, il faut juste que j'aille me chercher des médicaments et tout rentrera dans l'ordre.
- Hum...
Chase me pousse délicatement pour pouvoir s'introduire dans mon minuscule appartement. Je rêve ou monsieur en a rien à foutre de ce que je lui raconte. Il se dirige droit vers la petite pièce qui me sert de séjours. Je t'en prie Chase fait comme chez toi. Sans aucune gêne, il scrute mon appartement.
- Il ne fait pas un peu froid chez toi? Ok, je ne rêvais pas, il en a bien rien à foutre de ce que je lui racontais, génial.
- Quoi? Je trouve qu'il fait chaud ici ou bien c'est moi qui ai trop chaud à cause de cette fièvre qui me donne quelques bouffées de chaleur.
- Je trouve qu'il fait un peu froid chez toi. Tu devrais augmenter le niveau de tes radiateurs. Tu guériras plus vite.
Arrêt sur image, quelque seconde. Le grand Chase West est en train de se faire du souci pour ma santé? Eh bien, c'est le monde à l'envers aujourd'hui. Je ne peux m'empêcher de le dévisager.
- Quoi? Me demande-t-il.
- Oh, rien.
- Non, parle! Pourquoi me regardes-tu de cette façon?
- Tu te fais du souci pour moi. Lui dis-je avec un grand sourire.
- Quoi? Bien sûr que non! Que tu sois malade ou non ça m'est complètement égal.
- Oui, oui tu n'es qu'un piètre menteur, Chase West.
- Crois ce que tu veux, je n'ai pas besoin de me justifier!
- Pourquoi tu es sur la défensi... oh merde, il m'arrive quoi, je ne me sens pas bien, d'un coup. Chase je ne...
Puis soudain c'est le trou noir.
Quand j'ouvre les yeux, je remarque que je suis dans mon lit. c'est bizarre, je suis persuadée que je me suis levée un peu plus tôt.
- La belle au bois dormant se réveille enfin et sans même avoir eu le baiser du prince, c'est fou.
- Chase? Que c'est ce que je fais dans mon lit?
- Tu t'es évanoui donc je t'ai porté jusque-là.
- Ah, merci.
J'essaye de sortir de mon lit quand Chase m'en empêche en posant une main sur mon épaule.
- Non, je préfère que tu restes couché.
- Pas besoins, je vais bien.
Je réitère mes paroles quand je vois que Chase ne détache pas sa main.
- Chase, je vais bien.
- Foutaise, je ne connais personne qui a tendance à s'évanouir quand il est bien donc non, Thalia, tu ne vas pas bien! Bon sang, tu viens de perdre connaissance et on dirait que tu t'en fous, normal. Le pire, c'est que si je n'étais pas là pour te rattraper, tu aurais pu te faire mal en tombant, mais cela aussi n'a pas l'air de te tracasser plus que ça. En plus ta fièvre a augmenté, je viens de jeter un coup d'œil dans ta cuisine et tu n'as vraiment pas grand-chose à manger et quand je dis ''pas grand-chose'' sache que je suis encore bien modeste, car quelque biscotte ce n'est pas de la nourriture pour moi. D'ailleurs as-tu simplement mangé quelque chose aujourd'hui ou hier soir?
Aaaaaah, je le savais! Punaise, je le savais. il s'inquiète vraiment pour moi. Je suis sûr, il ressent encore un truc pour moi, ce n'est pas possible autrement. C'est vrai quoi, si tu n'apprécies pas un minimum une personne, tu ne lui ferais pas un speech pareil. J'ai l'imite l'impression que c'est lui qui est malade à s'inquiéter comme ça. J'aime bien, oui j'aime bien, c'est con, pourtant je le trouve ultra sexy quand je lis, dans son regard, l'inquiétude qu'il éprouve pour moi. Oh Chase chéri, si tu savais comment t'es foutu. Je vais tellement te briser le cœur mon poussin que cette fois ce sera toi que l'on ramassera à la petite cuillère.
- Tu vois, j'avais raison, Chase.
- Que veux-tu dire?
- Tu t'inquiètes pour moi et ce que tu as dit, ce n'est pas vrai. Ça ne t'est pas égal que je sois malade ou non.
Je suis surprise quand je le vois me sourire. Putain, dégage-moi ce sourire narquois de ta bouche, tu me déstabilises énormément et ce n'est pas en mon avantage!
- Ferme là Thalia! Tu sais que tu peux être agaçante parfois.
- Oui, je sais, mais tu l'aime bien mon côté agaçant, n'est-ce pas ?
- Si je te dis oui, tu la fermeras?
- Aucune chance mais essaye toujours.
- Tu as de la chance d'être belle.
- Tu me trouves belle.
- J'ai dit belle, tu es sûr?
- Oui, Chase, tu as dit belle, assument un peu tes paroles.
- Tu n'es qu'une parmi tant d'autres ne le prend pas trop à cœur.
- Connard!
- Je t'ai blessé, Princesse?
- En fait, non. Je sais que tu me trouves belle et à tes yeux, je suis bien plus belle que les autres parce que moi je ne te laisse pas indifférant.
- Ah bon?
- Oui, tu me regardes avec tellement d'envie. Comme maintenant, la façon qu'ont tes yeux à fixer mes lèvres me trouble.
- Pourquoi ça te trouble?
- Car j'en ai envie aussi.
- Tu as envie de quoi?
- Que tu m'embrasses, mais je sais que tu ne le feras pas parce que je suis malade et que tu risquerais d'être malade à ton tour.
- Tu as raison, je ne t'embrasserais pas cependant, sache que ce n'est pas le risque d'être malade qui m'en empêche. Euh, il vient de me rejeter là? Me serai-je trompé?
- Je me sans stupide tout d'un coup.
- Tu ne devrais pas puisque tu as raison.
- Il se fout de moi? Je ne comprends plus rien! En quoi j'ai raison?
- Sur tout, je crève d'envie de t'embrasser toutefois je ne le ferais pas puisque je doute fort que je puisse me contenter d'un simple baiser là tout de suite et ça ces de ta faute.
Je souris comme une abrutie suite à ses révélations. Même si c'est un connard fini, il sait parler aux femmes.
- Comment ça c'est de ma faute?
- Tu rigoles?
- Non, je suis sérieuse, je ne vois pas pourquoi ce serait ma faute?
- Tu ne vois pas? Tu es drôle Thalia, vraiment très drôle, mais si tu ne vois pas du tout, je vais t'aider à comprendre. Premièrement, tu me prends dans tes bras en soi, ce n'est rien de bien grave sauf si tu portes un t-shirt qui t'arrive à mi-cuisse et que ce t-shirt en particulier est blanc donc un peu transparent ce qui laisse entrevoir tes seins (sans soutien-gorge) et particulièrement tes tétons qui pointent à travers le tissu de ton t-shirt. Je ne suis qu'un homme si tu te colles à moi dans une tenue si sexy, je n'ai pas d'autre option que de ressentir des choses et tes joues rougies par la fièvre n'arrangent rien. T-shirt blanc, sein, téton, oh! putain de merde, j'étais quasiment à poil devant lui. J'espère que tu comprends maintenant pourquoi c'est ta faute.
Quasiment à poil, fait chier, ce n'était absolument pas prévu, il m'a surprise et j'étais bien trop contente de le voir que j'en ai oublié ma tenue.
- J'ai oublié que je ne portais pratiquement rien en plus, je n'attendais personne sinon je me serais un peu plus habillé, je suis désolé.
- Ne t'excuse pas ma belle, je me suis bien rincé l'œil et il faut dire que je n'ai pas été déçu d'où ma résistance à t'embrasser.
- J'ai encore une fois raison, il me désir. Tu peux essayer.
- Thalia arrête un peu de me chauffer parce que là tout de suite tu es bien trop malade pour que je te baise.
- je me sens bien. « Hé, calme tes hormones, ce n'est pas le moment de coucher ensemble. D'ailleurs, on a dit quoi? Pas de sexe avant qu'il ne soit fou amoureux et là, il ne l'est pas encore, donc tout doux. En plus si tu sens que tu es sur le point craqué, achète-toi un vibro et l'affaire sera réglée. »
- Non, Princesse puis tu devrais te reposer sinon tu ne guériras jamais. En plus pour que ta fièvre baisse, tu devrais t'habiller plus chaudement pour pouvoir transpirer un peu.
- Je connais d'autres moyens qui me feront transpirer et pour cela, j'ai besoin d'un partenaire. « qu'est-ce que j'ai dit? » Bah quoi, je ne fais rien de mal, je le tente juste comme ça quand je lui dirais non, que je préfère attendre finalement, il sera au summum de la frustration.
- Et après, c'est moi l'obséder et le pervers.
- On a tous un côté pervers, je te rassure lui dis-je tout en accompagnant mes paroles d'un petit clin d'œil taquin.
- Je vois ça. La timide Thalia à laisser place à une femme téméraire me dit Chase avant que son portable ne se mette à sonner.
- Excuse-moi, je reviens tout de suite.
Il sort de ma minuscule chambre pour répondre, 5 minutes plus tard il est déjà de retour.
- Bon, je vais devoir te laisser alors, repose-toi et je te vois demain d'accord? ah oui aussi je t'ai laissé dans la cuisine des billets et les numéros des restaurants qui livrent à domicile histoire que tu ne meures pas de faim avant de viennes chez moi demain.
Hein? Soudain la réalité me rattrape. Je ne veux pas qu'il parte, non je ne veux pas me retrouver seule ici. À cette simple idée un frisson me traverse la colonne vertébrale. J'ai peur, non je suis littéralement terrifié par mon voisin de palier. Hier, durant la majeure partie de la journée et également tard dans la nuit aux environs de 2, 3 heures du matin, il venait me menacer et frapper sur ma porte comme un malade. J'ai bien cru qu'il allait la briser à un moment donné tellement, ses coups étaient violents. Si je reste seule chez moi ce soir, je ne suis pas sûr que je lui échapperais. En plus, je n'ai même plus de portable pour appeler de l'aide au cas où il se passerait quoi que ce soit. Non, non il ne fait pas que Chase parte. Je me sens en sécurité avec lui. « Même si c'est un connard prétentieux et imbu de lui-même. » Oui, voilà.
- Non, attends. Reste s'il te plaît.
- Thalia, je ne peux pas. J'ai du boulot qui m'attend.
Merde, il va partir. Je commence à flipper, s'il part, je suis foutu.
- Chase, s'il te plaît, ne me laisse pas à la fin de la phrase, ma voix se brise. Je me retiens pour ne pas pleurer devant lui. Je ne veux pas qu'il pense que je suis faible, car je ne le suis pas, mais là je n'ai pas la force de me battre contre un voisin (peut-être violeur) psychopathe.
- Que se passe-t-il, tu as peur de quelque chose?
- Je... oui, ne me laisse pas.
- Tu as peur de quoi?
- ...
- Bon sang Thalia, si tu ne me parles pas, je ne peux pas t'aider.
- Mon voisin a essayé de forcer ma porte d'entrée tout en me menaçant. Je suis morte de trouille, je crois bien que cette fois-ci, il va réussir à entrer.
Suite à mon aveu, j'entends Chase jure à voix basse tout en se passant une main dans les cheveux.
- Tu as prévenu la police?
- Non, étant donné que je n'ai plus de portable.
- Oui, c'est juste, alors... fais tes valises.
- Quoi?
- Prends tout ce dont tu as besoin.
- Et pour aller où?
- Chez moi quelle question. Je ne vais pas te laisser ici alors qu'un malade veut te faire... je ne sais pas ce qu'il veut te faire exactement et je ne veux pas le savoir.
- Merci.
- Ne me remercie pas, c'est un service et il n'est pas gratuit.
- Mais oui bien sûr, je me disais bien, c'est louche que tu m'invites à venir chez toi sans attendre une contrepartie.
- Oui, tout a un prix ma belle.
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La suite au chapitre 13 qui est prévu pour ce samedi 😘
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