Quand je l'ai rencontré, il avait 27 ans. À ce moment-là c'était un investisseur redoutable et puisant malgré son jeune âge. La première fois que je l'ai aperçu en chair et en os, c'était à un gala de charité. Ce jour-là, je n'étais pas vraiment en forme, mais mon père avait besoin d'une cavalière pour l'accompagner au gala de charité de madame Romero donc j''étais un peu obligé de me présenter à son bras. Je me souviens qu'après une heure à déambuler dans la grande salle du gala, je me suis retiré pour m'isoler à l'abri des regards car je commençais à me sentir bizarre, j'avais beaucoup travaillé cette semaine-là pour le lancement de la nouvelle collection de Crison-Co. Je n'avais pas eu une minute pour moi donc quand j'ai vu que tout autour de moi devenais un peu flou, j'ai vite compris que c'était la pression et le trop-plein d'émotions après cette semaine très chargée qui redescendait en flèche. Je ne sais pas combien de temps je suis restée inconsciente, mais quand j'avais rouvert mes yeux, j'étais dans les bras d'un homme, mais pas n'importe lequel. L'homme le plus parfait qui m'ait été donné de voir. Sur le moment je n'ai pas tout de suite réalisé qui il était, j'étais encore embrouillé par mon évanouissement. Je me rappelle avoir souri bêtement quand j'ai vu les lèvres de mon inconnu bouger alors que je n'entendais absolument rien de ce qu'il racontait. J'étais bien trop fasciné par son visage.

Des yeux gris couleur acier avec quelque éclat doré tout près des iris, je n'ai jamais vu des yeux semblables aux siens. Il avait un nez fin et droit, des pommettes hautes, des cheveux châtains avec quelque petit reflet de blond, des lèvres parfaites, charnu juste ce qu'il faut et des dents droites et parfaitement blanches, j'avais mal aux yeux tellement elles m'éblouissaient.

- Mademoiselle ? Mademoiselle, vous m'entendez m'avait-il demandé avec cette voix super-sexy, grave et douce à la fois. Je l'ai ressentie comme une caresse dans tout le corps.

- Hum, je... oui, j'avais répondu, une fois le choc que ma fait sa voix était passé.

Il m'avait ensuite aidé à me relever. Il était tellement grand.

- Vous pensez que vous pourrez marcher ?

- Oui je pense. Je n'avais même pas encore fait un pas que j'allais m'affaler mais heureusement que ses bras m'avaient soutenue.

- Laisser-moi-vous aidez. Il m'avait attrapé un bras et m'avait dirigé vers la salle du gala.

- M.. Merci.

- Ce n'est rien voyons.

Une fois arrivé dans la grande salle. Il m'avait regardé intensément et m'avait dit.

- Je pense que vous devriez rentrer chez vous mademoiselle....

- Thalia... Thalia Larson.

- Enchanter Thalia me souriait-il. Moi c'est Chase. Il n'avait pas besoin de me donner son nom de famille, je le connaissais déjà.

- Donc, je disais, vous devriez renter.

- Oui, je pense aussi.

- Je peux vous raccompagner si...

- je ne suis pas venue seule.

- Oh.

- Mon père. Je suis venu avec mon père, j'avais tout de suite rectifié ma remarque quand j'ai vu qu'il avait un petit air déçu. Une fois le malentendu dissipait son beau sourire est réapparu sur ses lèvres.

C'est à partir de ce moment précis que tout a commencé entre nous.

On se fréquentait depuis 3 mois et j'étais déjà amoureuse de lui même si lui ne voulait pas s'engager. Il ne voulait pas que l'on devienne un couple. Au bout de 3 mois et demi notre relation à un peu évolué car c'était devenue plus ou moins sérieux entre nous. Il ne couchait plus avec les autres femmes, il n'était rien qu'à moi. J'étais super heureuse bien qu'il ne voulait toujours pas que cela soit trop exclusif. À chaque fois que l'on couchait ensemble, Chase rentrait chez lui ou bien il me raccompagnait chez moi, c'est à cause de cela, que j'avais constamment peur de le perdre. Mais pour ces absences et son manque d'engagement, il savait tout le temps comment se faire pardonner. Plus les jours avancés, plus j'avais confiance en moi et en lui ainsi qu'à notre avenir ensemble. Je laissais les choses avancer doucement, car au fond de moi je savais que l'on finirait ensemble tous les deux. Il me comblait et j'avais tout ce que je désirais avec lui. Le fait qu'il reste à mes côtés après l'arrestation de mon père m'a un peu évité le grand lynchage de la haute société. Même si je n'étais plus la bienvenue ni inviter dans les soirées, les cocktails, les galas, les balles, les premières. Alors que quand je me présentais au bras de Chase plus personne n'osait me jeter ou m'injurier. Il avait tellement de prestance, personne ne voulait ce le mettre à dos. Et je me sentais tellement en sécurité avec lui. Même si je l'aimais à en avoir mal, je n'aimais pas lui demander son aide, je ne voulais pas être un poids pour lui. Je savais que si j'avais demandé à Chase son aide, il l'aurait fait sans hésitation. C'est pour ça que je ne lui ai rien dit pour l'indemnité. Et il était hors de question qu'il sache que l'on m'avait retiré la maison de mon père. S'il avait eu vent de cette information, Chase aurait été capable de me racheter la maison. Je n'aurais pas eu le courage de le regarder en face, je ne voulais pas qu'il répare les erreurs de mon père. Ça c'est à moi de le faire. Et je n'aurai pas supporté le voire perdre de l'argent par ma faute. Un soir, il m'avait demandé pourquoi j'avais vendu la maison et la seule excuse que j'ai trouvé à ce moment-là, c'était que j'avais envie de la vendre pour pouvoir m'acheter mon propre chez moi. Il m'avait dit que si j'avais envie d'un appartement, il aurait pu me l'acheter ce qui m'aurait évité de vendre la maison de mon père. Pour couper court à la discussion, je lui ai dit que je voulais me débarrasser de la maison pour tourner cette mauvaise passe de ma vie. Il n'a pas insisté.

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Voilà la suite du chapitre 1 j'espère que vous aimez, n'hésitera pas à me dire ce que vous en pensez en commentaire et n'oubliez pas de voter si vous aimez. Voulez-vous une suite où pas ?