Chapitre 9 - Une punition en lévitation
Donnie arriva avec la vitesse d'un bulldozer sur ses amies et bouscula Adèle pour se précipiter vers Phoebe. Le choc fit s'échapper la fiole des mains de la française qui vola derrière elle et finit sa course en heurtant quelqu'un. Avant même de se retourner, Adèle sût au regard ahurit de ses amies qu'elle ne voulait pas voir la scène qui se déroulait dans son dos.
Elle se retourna tout de même lentement vers le couloir par lequel Clay et ses amis étaient partis. Elle vit alors une immense cape colorée de toutes les nuances de roses possibles, allant du rose poudré au fuchsia, et des cheveux d'un fabuleux bleu Klein, teinté par endroits de turquoise et de vert sapin. Le sorcier se retourna et Adèle vit dans les yeux du professeur Rogue une colère froide. Quelques minutes plus tôt elle était seule avec Phoebe et à présent elle avait devant elle le professeur Rogue et sa directrice de maison Mrs Chourave. Dans le couloir par lequel elle-même était arrivée, elle sentait les regards des jumeaux, de Lee ainsi que de quelques élèves de Poufsouffle avec lesquels Donnie était revenue de la Grande Salle.
Adèle retenait sa respiration, figée sur place et les bras ballants, attendant que la colère du professeur Rogue lui tombe dessus. Les autres n'en menaient pas large non plus et personne n'osait bouger. Adèle ne savait pas si elle devait le regarder dans les yeux, si elle devait chercher un quelconque soutient dans le regard de sa directrice de maison, ou si ses pieds étaient un meilleur sujet d'observation. Elle choisit d'alterner entre le soutient de Mrs Chourave et le courage de regarder Rogue, ce qui était d'autant plus difficile que ses yeux étaient inlassablement attirés par toutes ces couleurs vives qu'il portait si bien.
- Mademoiselle Brisebois, commença-t-il d'un ton neutre qui ne laissait rien deviner sur son état d'esprit, bien qu'il soit facile de s'en douter.
Ce fut comme un électrochoc pour la petite brune qui se précipita pour ramasser la fiole qui avait roulée près de ses pieds et qui n'était pas complètement vide, tout en balbutiant un millier d'excuses et d'explications incompréhensibles.
- Je ... Je suis désolée. C'était complètement involontaire. Je voulais l'aider et ... enfin la fiole elle m'ait ... elle m'a échappé et ... Je suis vraiment, vraiment désol-
- Ou avez-vous trouvé ça ? la coupa Rogue.
- C'est un ... hum. On me l'a offert alors je ne ... Mais il y a une solut-
- Dans mon bureau, l'interrompit-il de nouveau.
Adèle se pinça les lèvres d'appréhension et s'apprêtait à le suivre quand l'un des jumeaux se détacha un peu du groupe, visiblement prêt à une intervention suicide. Adèle lui fit comprendre d'un regard de ne rien tenter mais c'était sans compter sur l'entêtement des Weasley.
- Professeur, intervint Fred. Je suis désolé, c'est un produit de mon invention. Il devrait encore être en phase de test, de toute évidence.
- Quel surprise, répondit Rogue de la voix traînante et ironique qui le caractérisait.
- Mais je suis sûre qu'on peut vite arranger ça. Il y a l'encre inver- tenta de nouveau Adèle pour essayer de sauver leur peau alors que c'était cette fois-ci à Fred de lui couper la parole.
- On n'a malheureusement pas encore de solution, dit-il l'air embêté, c'est en cours.
Adèle lui jeta un regard d'incompréhension. De toute façon elle n'avait plus que ses yeux pour se faire comprendre puisqu'ils s'étaient apparemment tous passé le mot pour l'empêcher de parler.
- Je suppose que celui-ci est aussi impliqué, dit Rogue en se tournant vers George. Jamais l'un sans l'autre.
- Alors là certainement pas, professeur, lui répondit George en levant les mains à hauteur de son torse en signe d'innocence. C'était son œuvre, pour une fois je n'ai rien à voir là-dedans.
Fred le regarda, mi-outré mi-amusé, mais ne le contredit pas.
- Suivez-moi tous les deux.
Le professeur Rogue se retourna dans un mouvement de cape qui n'avait plus rien d'impressionnant : l'accoutrement de Rogue était si contradictoire avec sa personnalité et sa gestuelle que c'était terriblement dur pour Adèle et Fred de ne pas laisser échapper un gloussement. Les autres élèves se retenaient tous de rire et les deux coupables savaient qu'à la minute ou ils seraient assez loin ils ne se priveraient pas pour en rigoler. Même Mrs Chourave se mordait les lèvres pour se contenir.
Sur le trajet jusqu'au bureau de Rogue, Adèle eut envie de demander à Fred pourquoi il l'avait empêché de parler de l'encre transparente qui permettait de faire revenir les objets à leur couleur d'origine. Elle se retint toutefois de peur que Rogue ne l'entende chuchoter et que cela aggrave leur cas. Une fois dans son bureau, il s'assit face à eux mais ne les invita pas à en faire de même.
- Bien. Je pense que vos directrices de maison ne verront pas d'inconvénients à ce que ce soit moi qui juge de la punition adéquate, déclara-t-il. Avec tous ces nouveaux arrivants, il y a beaucoup à faire, je pense qu'il ne sera pas compliqué de vous trouver des tâches à effectuer.
Les deux jeunes sorciers devant lui hochèrent la tête pour acquiescer, silencieux.
- Demain après-midi vous nettoierez les deux salles de classe du deuxième étage. Celles qui n'ont pas été utilisées depuis des années.
- Pendant combien de temps ? demanda Fred.
- « Pendant combien de temps, Monsieur », le corrigea Rogue. Ou professeur.
- Pendant combien de temps, Monsieur ? répéta le rouquin l'air visiblement agacé.
- Cela dépendra uniquement de vous, lui répondit-il. Le temps qu'il faudra pour qu'elles soient parfaitement propre. Vous reviendrez autant de fois qu'il le faudra. Ces classes seront réservées aux élèves de Beauxbâtons et Durmstrang pour les cours qui diffèrent de votre programme. Il faudrait donc que vous ne traîniez pas trop. Et dimanche vous irez trouver Hagrid pour lui proposer votre aide. Entre les Abraxans de Mme Maxime et son troupeau de Scrouts à Pétards, il ne sait plus où donner de la tête. Et bien, qu'attendez-vous ? leur demanda-t-il après un silence ou aucun des deux ne bougea. Retournez dans vos dortoirs.
Avant de refermer la porte derrière eux, Fred regarda innocemment Rogue et lui proposa :
- Professeur, voulez-vous que nous allions chercher Mrs. Pomfresh ?
- Retournez dans vos dortoirs, répéta Rogue d'un ton glacial qui avait très bien compris qu'on se moquait de lui.
Fred ferma la porte derrière lui et ils marchèrent sans échanger un mot jusqu'à se trouver à bonne distance du bureau de Rogue. Adèle et lui échangèrent un regard et il ne leur en fallut pas plus pour enfin éclater de rire. Ils s'étaient arrêtés en plein milieu du couloir, incapables de marcher à cause des spasmes qui les parcouraient. Adèle essuya du revers de sa main les larmes qui lui coulaient sur les joues et elle prit une grande inspiration pour tenter de se calmer. Il leur fallut plusieurs tentatives : chaque fois qu'ils recroisaient le regard de l'autre, ils repartaient de plus belle.
- Ça aurait pu être pire, annonça le rouquin. Il aurait pu nous demander de séparer les Veracrasses pourris des autres sans utiliser de gants. Ça c'était dur comme sanction.
- En même temps, peut-être qu'il aurait été encore plus indulgent si on lui avait dit qu'il existait un moyen simple d'enlever le bleu de ses cheveux. Pourquoi tu m'as empêché de le lui proposer ? lui demanda Adèle.
- Tu rigoles ? Et perdre une opportunité de voir Rogue se promener dans les couloirs de l'école en portant au moins autant de couleurs que Gilderoy Lockhart ? Jamais de la vie.
Adèle n'avait qu'une vague idée de qui pouvait être ce Gilderoy mais elle ne demanda pas de précisions.
- Tu penses qu'il va rester combien de temps avec les cheveux bleus ?
- Aucune idée. A moins qu'il ne trouve tout seul comment l'enlever, il en a pour plusieurs jours à mon avis.
- On est bon pour être humilié en classe à chaque fois qu'on fera une erreur, et ce pour le reste de l'année, tu t'en rends comptes ?
Fred haussa les épaules en lui disant qu'il n'avait pas eu de Buse dans cette matière et qu'il ne la continuait pas cette année, puis il ajouta :
- Mais toi, t'as plus qu'à être aussi parfaite en Potions que tu l'es en Sortilèges. Ça ne devrait pas être trop compliqué, je me demande pourquoi le Choixpeau ne t'as pas envoyé à Serdaigle.
La petite brune ne répondit pas. Il lui refaisait le même genre de compliments que lorsqu'ils étaient Aux Trois Balais : il insinuait qu'elle était intelligente, comme il avait insinué qu'elle était drôle. Adèle n'eut pas le temps de se demander si elle devait aborder le sujet avec Fred, ils étaient arrivés devant l'escalier qui menait à la tour des Gryffondors et elle n'avait plus beaucoup de chemin avant d'arriver à sa salle commune. Elle lui souhaita une bonne nuit et se hâta de rentrer rejoindre ses amies. Dès qu'elles la virent, elles lui sautèrent dessus en la harcelant de questions : Que s'était-il passé ? Qu'avait dit Rogue ? De combien d'heures de retenus avait-elle écopée ? Elle leur expliqua tout en détail et remarqua que Phoebe avait retrouver ses cheveux roux. Elles avaient dû utiliser le reste de l'encre qu'Adèle leur avait glissé entre les mains avant de partir.
- En tout cas, Fred doit bien t'aimer pour s'être dénoncé alors qu'il n'y était pour rien du tout, déclara Phoebe avec un sourire narquois, ce qui n'était pas du tout dans ses habitudes.
Adèle ne sut pas quoi répondre à cela. Tout en discutant, les trois amies se rendirent dans leur chambre pour éviter les oreilles encore désireuses de savoir ce qui s'était passé dans le bureau de Rogue.
- C'est vrai que rien ne le poussait à faire ça, continua Donnie en jetant un regard complice à Phoebe.
- Et toi, tu l'aimes bien ? hasarda cette dernière.
- Vous vous faites des idées, leur répondit Adèle alors qu'elle-même n'était pas sûre de ce qu'elle disait.
- On n'a rien insinué, lui dit Donnie. On te demande juste ce que toi tu penses de lui.
- Et bien ... je le trouve drôle, répondit Adèle.
- Sans blague. Mais encore ? lui demanda Phoebe, que sa réponse n'avait pas vraiment satisfaite.
- Et sympathique, continua-t-elle.
- Vas-y, développe, l'incita Donnie en faisant des moulinets avec sa main.
- Et ... je sais pas ... il est grand ? conclu-t-elle en haussant les épaules et en se pinçant les lèvres pour se retenir de sourire, sachant très bien que ce n'était pas le genre d'adjectif que ses amies voulaient entendre.
- Non mais je rêve ! s'exclama Phoebe. Où sont passé tout tes grands mots ? Tu utilises plus de vocabulaire dans tes devoirs de Métamorphose !
- Ça va, ça va ! dit Adèle en riant. Bon, capitula-t-elle, je l'aime bien. Mais je ne peux rien vous dire de plus, ce n'est pas comme si je le connaissais tant que ça.
- Oh misère, se lamenta Donnie. Merlin aide moi.
- Quoi ? demandèrent Adèle et Phoebe d'une même voix.
- A priori, d'après mon analyse d'experte, le cupidon que je suis aura deux fois plus de boulot cette année. Ça fait déjà deux ans que je suis sur le projet Phoebe-Lee (ou Phoelee pour les habitués), et voilà que tu as l'air à peu près aussi dégourdi qu'elle, déclara Donnie.
- Trouve toi déjà quelqu'un, madame l'experte des relations de couple. Après on en rediscutera, lui répondit Phoebe.
Alors qu'elles faisaient semblant de se chamailler sur le sujet, Adèle en profita pour enfiler son pyjama et filer se laver les dents avant de se glisser dans son lit. Elle n'avait pas menti aux filles : elle aimait bien Fred. Certes, elle aurait pu s'étendre un peu plus sur le sujet en leur expliquant qu'il lui plaisait aussi physiquement, qu'elle le voyait un peu différemment des autres garçons et qu'elle appréciait être en sa compagnie. Mais elle ne pouvait pas dire qu'elle s'attendait à quoi que ce soit dans leur relation, alors encore moins qu'ils « sortent ensemble ». Pour le moment, elle était plus préoccupée par ce que Fred pouvait bien penser lui, de son côté.
Le lendemain après-midi, elle retrouva le rouquin devant l'une des portes des salles de classes dont ils devaient s'occuper. Il venait visiblement d'arriver et agitait devant son nez les clés qu'il avait dû aller chercher dans le bureau de Rogue.
- Devine quoi, dit-il en poussant la porte pour laisser passer Adèle, Rogue avait retrouvé ses cheveux gras. Euh pardon, je voulais dire ses cheveux noirs, lui apprit-il.
- Je n'ai plus qu'à croiser les doigts pour que ça le rende indulgent au prochain cours. Et au fait, reprit Adèle après un court silence, j'ai oublié de te remercier pour hier. Tu n'étais pas obligé de dire que cette encre était ton invention. Même si c'est vrai, ce n'est pas ta faute si je l'ai renversée. Alors, hum ... Et bien merci.
- Pas de quoi, lui répondit-il en lui adressant un clin d'œil.
Les deux sorciers s'armèrent de gants, d'une blouse et d'un masque pour les empêcher de respirer la poussière ou tout autres substances, odeurs ou produits magiques qui devaient se trouver dans cette pièce.
- Je crois qu'il nous faut un plan d'attaque, constata Fre.
- Je te propose de commencer par tirer les rideaux, on n'y voit rien du tout.
Fred sortit sa baguette alors qu'Adèle allait ouvrir les deux grands rideaux massifs. Au cas où une quelconque créature se trouverait dedans, la précaution était plutôt utile. Rien n'en sortit, mais la lumière éclaira soudain la pièce, réveillant un couple de Billywig qui dormait non loin de Fred. Le temps que les deux sorciers ne les remarquent, ils s'étaient envolés, allant si vite qu'il était impossible de les voir.
- Aïe ! Bordel, ça fait mal ! s'écria Fred qui venait de se faire piquer le bras par l'un d'eux.
- Arresto Momentum !
D'un geste de sa baguette, Adèle pût ainsi repérer les deux petites créatures. Elle s'empara d'un grand bocal en verre qui traînait par chance sur l'une des tables et se dépêcha de glisser les créatures à l'intérieur, prenant grand soin de bien le refermer. Les petits trous dans le bouchon permettraient aux deux Billywig de respirer sans pour autant s'échapper.
- Ça va ? demanda la petite brune d'une voix inquiète. Je ne comprends pas ce qu'ils faisaient là, ces créatures vivent en Australie normalement !
- J'ai juste un peu le tournis, ça va passer t'en fait pas, la rassura-t-il.
Fred se releva et voulu prendre sa baguette qu'il avait posé sur la table à côté de lui, le temps de retrouver ses esprits. Il avança sa main mais au lieu d'y trouver sa baguette il ne rencontra que le vide.
- Fred. Tu voles, constata Adèle.
Il se tenait à quelques centimètres au-dessus du sol et continuait de s'élever. Adèle attrapa la baguette et la tendit au rouquin qui montait toujours un peu plus haut. Le second effet secondaire des piqûres de Billywig étant la lévitation, ils pouvaient dire sans trop de difficultés que Fred en était atteint.
- Au moins tu vas pouvoir nettoyer le plafond sans trop de difficulté, dit-elle en riant.
- C'est fou, tu vois toujours le verre à moitié plein, répondit-il en lui souriant.
Elle lui rendit son sourire, comptant dans sa tête le nouveau compliment qui s'ajoutait aux précédents, sans rien ajouter.
- J'ai une idée ! s'exclama Fred. Monte sur la table.
- Pourquoi faire ?
- Pour attraper ma main. Peut-être que je peux te faire voler !
- Ou alors on va s'écraser tous les deux sur le sol, dit-elle en imitant l'air enjoué qu'il avait.
- Rabat-joie.
- Taré.
Tous les deux s'attelèrent enfin à leur tâche après s'être échangé un sourire complice. Ils utilisèrent quelques sorts pour retirer la poussière et les toiles d'araignées, réparer ce qui était cassé, lustrer le parquet ou faire les carreaux. Ils entassèrent tous les ustensiles magiques qui étaient cassés dans un coin pour les jetés et regroupèrent tous les autres dans un même endroit. Ce ménage les occupa tout de même toute l'après-midi et ils furent bien content de s'arrêter. En réalité, même si cela avait été fatigant, ils avaient passé toute l'après-midi à rire. Fred avait finalement convaincu Adèle d'essayer de léviter, mais ne contrôlant pas très bien ses trajectoires il n'était même pas parvenu à attraper sa main. Il l'avait beaucoup fait rire quand il avait mimé nager la brasse dans les airs et que, ne regardant pas où il allait, il s'était pris le lustre en pleine tête. Ces quelques heures avaient été un enchainement de cascades et de retournés acrobatiques, ponctué des plaintes de Fred qui se mangeait des murs et des rires d'Adèle qui se trouvait être assez peu compatissante.
Un peu avant de terminer, Fred était redescendu et il n'était à présent qu'à quelques centimètres du sol. Ils se dépêchèrent de tout ranger, le rouquin étant pressé de montrer à son jumeau ses nouveaux pouvoir avant que ceux-ci ne disparaissent. L'autre raison qui expliquait son empressement était son rendez-vous avec son frère pour aller mettre leur nom dans la coupe de feu. Adèle eut beau insister, il ne voulut pas lui révéler l'idée qu'ils avaient eu pour franchir la limite d'âge, même si la petite brune se doutait qu'ils avaient dû penser à une potion de vieillissement.
Pour jouer la revanche sur la course en balais qu'ils avaient fait à la fin de l'été au Terrier, Adèle et lui firent la course dans les couloirs et testèrent ainsi les nouvelles aptitudes de Fred. Il prenait de la vitesse dans les lignes droites pour finalement se rattraper avec les mains aux murs des intersections, là où Adèle contrôlait mieux et pouvait le dépasser. Elle fut la première à arriver devant l'escalier de la tour des Gryffondors.
Les deux sorciers se quittèrent ici, sachant qu'ils devaient de toute façon se retrouver le lendemain pour aider Hagrid, et qu'avant ça il y aurait l'annonce des champions de chaque école annoncé le soir même.
* * *
Salut salut !
Je sais qu'il ne se passe pas grand grand chose dans mes chapitres, je compte peut être un peu trop sur mes tournures de phrases pour vous faire sourire héhé. Du coup, si je me chauffe ce we pour écrire jusqu'au chapitre 13, je poste un nouveau chapitre dans la semaine en plus.
Vendredi prochain, une nouvelle confrontation avec Clay et un bon moment en compagnie de Fred. Je pense bientôt amorcer un rapprochement, je commence à me lasser de les faire être bons potes. Mais j'ai trop du mal a passer ce cap c'est fou ! C'est surement parce qu'on ce moment je suis bien plus intéressée par Charlie (OS à venir hihi) et par Sirius au temps des Maraudeurs que par Fred.
J'espère quand même que ce chapitre vous a plu,
Topette !
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