💖I'm a princess, and you're not absolute🐤

Konbawa Minna-san, je suis d'excellente humeur, et je vous offre un petit Akashi x Reader (me) ✂️🗝
Bonne lecture 🎙🎸

A l'école Rakuzan, il y a un seul garçon au monde qui m'énerve. Il est pas très grand, un peu plus que moi, des cheveux courts couleur framboise et des yeux hétérochromes rose et doré. Son nom est Akashi Seijuuro, le fils de grands avocats du Japon, une des premières richesse du pays nippon. Tous les élèves sont nés avec une cuillère en or dans la bouche dans ce bahut, mais pas moi. Ma famille, pauvre, est morte à mes 13ans, ils ne sont jamais revenu de leurs voyages d'affaires. Ils avaient emmené mon petit frère car il était le plus jeune, mais aussi car j'avais des examens à réviser. L'avion s'est écrasé dans la Mer de Chine, et les corps ont était retrouvés, trop tard. J'ai donc étais envoyé au lycée Rakuzan après l'obtention de mon brevet, pour vivre à l'internat toute l'année, et ce pour 3ans. Bien sûr, le gouvernement est mon responsable légal, mais ils ne sont pas mes parents, juste sur le papier. Heureusement que j'ai mes amis ! Des garçons et des filles, bourges mais gentils comme tout, qui me soutiennent malgré tout. Ils ont découvert mon caractère un peu racaille et comique sur les bords, et je les amuse beaucoup. Je les soutiens aussi lorsque cela va mal, car mine de rien, c'est dur d'être un enfant de parents riches et célèbres. Fils de chanteuse ou fille de chirurgien plastique, leurs parents en attendent beaucoup d'eux, parfois trop. Cependant, Seijuuro Akashi est bien différent de mes amis. Il est hautain, méchant et dictateur, exactement l'image que les enfants de bourges me renvoie. Et je le déteste pour cela, peut être que cela lui plaît de vouloir être parfait pour papa et maman, mais pas moi, et pas tout le monde non plus. Mon meilleur ami Shun, fils de la grande chanteuse du moment Miku, est homosexuel, et aimerait l'assumer totalement, sauf que le problème, c'est que sa mère a décidé de le marier à une fille de son entourage plein de paillettes, qui s'appelle Akira.
J'ai trouvé un moyen de tenir tête à l'empereur de Rakuzan, comme les élèves l'appellent, à chaque pics, je réplique aussi sec et hautain au possible, et lui dévoile un côté de moi qui le reflète totalement. Je le critique ouvertement, lui dit toutes sortes de méchancetés, pour le faire tomber de son piédestal, mais uniquement lorsqu'il est dans le coin. Sinon, je rêvasse en disant des bêtises pour amuser mes copains, et soupire en imaginant son regard coloré se poser avec tendresse sur moi. Ouais j'ai un petit coup de coeur pour lui, mais il est beau garçon, et très intelligent aussi. Cependant, c'est comme si il avait une double personnalité. Et il est aussi un très bon basketteur. Capitaine de l'équipe malgré qu'il n'est qu'un rookie, l'ancien capitaine de Teiko à su s'imposer dans toute l'école, provoquant la jalousie mais surtout l'admiration de tous. Y comprit moi, bien que je n'aime pas son comportement.
En ce beau mardi matin, je le bouscule dans un couloir, il se tourne offusqué vers moi, et me lance :
-Pour qui tu te prends ?
-Neh ? Pour ce que je suis, une princesse, Darling. Respectes moi, petite framboise.
-Tu sais à qui tu t'adresses, jeune insolente ?
-Oui, Seijuuro Akashi, mais ne te crois pas supérieure à moi car tu n'es que la 2nde famille la plus riche du Japon. Je suis là, first avant toi.
Je me suis inventée une vie de princesse face à lui, car en vrai, le connaissant, il me jugerait et me critiquerait encore plus que maintenant. Il n'est pas gentil, il est froid et m'est inaccessible.

Ce matin au lycée, j'ai eu une idée de génie. J'ai demandé à Shun son uniforme pour que je fasse mon truc à la récré de 10h. J'ai été vite fais teindre mes cheveux blonds en rose comme Akashi dans les toilettes, puis j'ai enfilé le pantalon et la chemise de mon meilleur ami, avant de filer dehors, un micro en main et une grosse enceinte pour bien me faire entendre. Puis :
-PETITE FRAMBOISE !!!
-Qui oses m'appeler ainsi ?!
-C'est moi ! Comme d'habitude~ !
-Que me veux-tu cette fois ci ?
-Je vais te chanter une chanson, souris-je de toutes mes dents.
-A ma gloire ?
-Non, la mienne. Comment malheureusement ça ce passe dans ce monde qui est le tien, pour les gens comme moi.
Son sourire devient grand, et ses yeux brillent de milles feux.
-Je suis tout ouïe, ma chère.
J'allume alors le micro, démarre la musique sur l'enceinte, et commence à chanter d'un ton rebelle et dégouté de cette société qui court après la gloire et l'argent.

-"On m'a souvent dit restes à ta place
Les acquis des nantis te dépassent
Le lit où tu es née t'interdit de viser plus haut~
On a souvent rit de mon audace
L'habit fait le moine quoi que tu fasses
Rampe au lieu d'espérer tu n'es bon qu'à courber le dos~.
Je fais le geste à quatre pattes, rampe en bas du bâtiments d'où le rose m'observe par une des fenêtres, comme tous les autres élèves dans leurs salles. Certains rient, d'autre filment, ou encore me critiquent, mais j'aime voir le visage mi choqué mi amusé de notre Empereur.

-On est ce qu'on est
Tu dis merci et c'est tout
Il faut s'incliner sans s'indigner jusqu'au bout~.

Je lui fais la révérence, et il pouffe. Je souris, fière de ma connerie, qui a au moins le mérite de le faire rire, même si il se moque de moi.

-Sois tu nais roi, sois tu n'es rien
Mais dis-moi pourquoi
Pourquoi ce chemin de croix...~

Je veux la gloire à mes genoux
Je veux le monde ou rien du tout
Pas les menus plaisirs, pas les petits désirs, les privilèges~

Je veux les clés de l'amour fou
Je veux la corde à votre cou
Pas les menus plaisirs, pas les petits sourires, les sortilèges~

On m'a souvent mise plus bas que terre
Ainsi sois la vie au nom du père
Mais qu'ais-je donc appris si ce n'est à prier par cœur~

Faut-il implorer sans jamais toucher le ciel~
Et je reste clouer sans déployer mes ailes
Amène à tout n'amène à rien
Maudits sois~

Le sort, les lois, je ne m'y soumets pas
Ne me demandez plus de marcher droit
J'éprouverais vos tords, j'adore le chemin que je vois~
J'enterrerai derrière-moi l'idiote qu'on veut que je sois~
Je marche, dos à Akashi, roulant des hanches, provocatrice jusqu'au bout.

-Je veux la gloire à mes genoux
Je veux le monde ou rien du tout
Pas les menus plaisirs, pas les petits désirs, les privilèges~, chante Shun dans mon dos.

Je veux les clés de l'amour fou
Je veux la corde à votre cou
Pas les menus plaisirs, pas les petits sourires, les sortilèges~

-Je veux la gloire à mes genoux
Je veux le monde ou rien du tout
Pas les menus plaisirs, pas les petits désirs, les privilèges~, dis-je avec un immense sourire heureux.

Je veux les clés de l'amour fou
Je veux la corde à votre cou
Pas les menus plaisirs, pas les petits sourires, les sortilèges~

M'as-tu bien comprise, Seiju' ?
-Qu-
-J'adore te choquer Darling~ bye~

Plus tard dans la semaine.
Accompagné de Shun, je suis allée voir le match de basket de l'équipe du lycée, les quarts de finale il me semble, contre le lycée Shutoku. Pendant que mon meilleur ami draguait dans le public, je regardais notre Capitaine avec un visage impassible. Je reconnais dans la team adverse le shooter de la Génération Miracle, Midorima Shintaro, grâce à Basket Magazine. Il y avait une interview de chacun des membres dans ce numéro, de ce fait j'ai retenu les noms des anciens partenaires d'Akashi. Je sens que cet affrontement va être sanglant.

Après 1h de bataille acharnée, le résultat est sans appel... Rakuzan remporte le match. Malgré sa défaite, le géant vert de Shutoku se déplace jusqu'à notre petite framboise afin de lui serrer la main. Et au regard dédaigneux que ce dernier lui a lancé, il n'a pas du lui dire des mots doux à l'oreille. Mes deux mains cachent mon visage triste, et je soupire.
-Y a-t-il un moment où tu pourras être sauver de toi-même, Akashi-kun ?
Je ne sais pas ce qui le ronge, mais lorsque je vois son regard vide et froid, j'ai envie de le serrer dans mes bras, de lui transmettre toute ma chaleur, et qu'il soit en paix avec lui même. Malheureusement, on est trop différent, et je ne l'intéresse pas le moins du monde. Pour lui, seul la victoire et d'être le numéro 1 en tout, compte. Moi, je ne suis pas très douée à l'école, un peu plus nulle en sport que la moyenne, je mange souvent des cochonneries. En bref, je ne suis pas une demoiselle "parfaite" comme l'aimerait Akashi.

Le lendemain de ce match, je l'ai croisé dans les couloirs, un sourire hautain scotché à ses belles lèvres. Un ricanements narquois m'a échappé, et je lui ai lancé :
-T'es fier de toi, hein petite framboise ?
-Mais de quoi parles-tu donc ?
-Du match d'hier. Pourquoi l'avoir humilier de la sorte ? C'était ton coéquipier avant, non ?
-Il a eu l'audace de me provoquer, moi, l'arme absolue.
-Tu es fou, dis-je quelque peu effrayée. Je suis sûre qu'au fond de toi, tu n'es pas comme ça ? C'est comme si tu avais une double personnalité... Parfois tu as un regard si triste et tendre à la fois, et à d'autres moments, tes yeux deviennent de glace..., mon ton devient faible.
-Je suis Seijuuro Akashi évidemment. J'ai toujours eu ce dédoublement de moi-même. L'une prend la place de l'autre, tout simplement.
Il en est presque effrayant. Ses orbes framboise et dorée se dévoilent comme pour montrer la folie qui gagne le coeur de l'Empereur. Il passe à côté de moi, le regard froid et hautain, un sourire de vainqueur aux coins des lèvres.
-Oh et... je connais ton secret, petite fille de la plèbe~ susurre-t-il comme un serpent.
-Qu-
-Inutile de le nier, j'ai lu ton dossier scolaire. Quant on est un Akashi, rien ne nous résiste~
Réfléchis, trouves une pique !
-Je peux venir de la plèbe, mais ne pas me considérer comme de la merde, petite framboise~
Il se retourne alors et me fusille du regard.
-Cesses de m'appeler ainsi, insolente ! tonne le rose en colère.
Ses yeux scintillent alors d'un cercle lumineux, et je me sens partir en arrière, pour tomber sur les fesses face au petit Empereur du basket de Rakuzan.
-Ta place est à mes pieds, petite idiote, acheva-t-il en tournant les talons.
Des larmes ont coulé sur mes joues à la seconde où il fut dos à moi, et mon regard se pose droit devant, d'où je ne vois que sa silhouette qui devient de plus en plus petite, dans ce couloir sombre du lycée. La sonnerie annonce le début des cours, que je me relève, essuye rageusement mes yeux, et pars en classe.

Ce soir est la finale de la Winter Cup, un grand événement au lycée, c'est le moment d'assoir notre domination sur les autres équipes de basket du pays. Notre équipe s'entraîne dure tout l'année pour assurer aussi l'Inter-lycée, et je me régale des aventures que me raconte Leo au self les midis. Apparemment, Monseigneur Akashi ne veut pas se mêler au commun des mortels pour les repas, donc les joueurs sont seuls entre eux. Le basketteur à ma table et accessoirement un de mes meilleurs potes, m'explique alors qu'il sent un mauvais pressentiment pour ce dernier match. Je tente de le rassurer, mais il me dit que ça arrivera, et que la défaite leurs pend au nez. Je ris, qu'il me foudroie du regard, avant de continuer de manger.
-Sérieusement Lélé, te fais pas de bile, ça doit pas être bien grave, vous êtes les meilleurs, et puis quand bien même, ce n'est qu'une défaite, pas la mort.
-Mais je ne veux pas perdre moi !
-Ce que tu es mauvais perdant alors ! Comme lorsqu'on joue aux cartes !
-C'est pas vrai !
-Tiens Mibuchi-san, tu manges avec nous a midi ? déclare Shun en arrivant tout souriant.
-Euh... bah oui...
Oh mais mon petit Leo rougit~ si c'est pas mignon. Peut être même qu'il craque pour mon meilleur ami !
-Shun, comme t'es le dernier arrivé, va nous chercher un pot d'eau ptdr s'il te plaît mon chou.
-Mais t'abuses meuf !
-Meuf ? demande le grand garçon aux yeux bleus clairs.
-C'est un mot de la rue, t'inquiète Mibuchi-san, sourit le blond.
Il râle mais y va tout de même, et je jete un oeil sur le basketteur qui regarde attentivement les courbes de mon ami.
-Euh c'est pas du tout ce que tu crois ! dit il en percevant mon regard.
-Je ne te juge pas Lélé, répliquais-je d'un ton doux. Shun est le frère que je n'ai plus tu sais... Prends soin de lui s'il te plaît...
-M-merci...
-Allé manges pour te donner des forces pour ce soir !
-Arrêtes on dirait Nebuya-san beurk !
-Imagines il a un cruch sur toi miskine.
-Haha jamais, il a l'air d'être un hétéro pur et dur.
-Comme ma bite !
-*gasp*
-Décidément, ton langage n'est pas vraiment pas celui d'une lady, on dirait un camionneur même.
-Hah ?!
-Capitaine ?!
-T'as un problème contre les camionneurs, votre Altesse ?!
-Tu reconnais enfin ma supériorité, gamine ?!
-J'ai ton âge, la framboise ! Et jamais !
-Leo, j'ai besoin de toi pour réviser la stratégie pour vaincre Seirin ce soir, dit-il en m'ignorant royalement.
-Vous allez perdre, ricanais-je.
-Je n'ai jamais perdu. Comme je ne perds jamais j'ai toujours raison, nous allons battre Seirin.
Son regard devient folie, et Leo à ma droite, blanchit.
-S-Sei... allons y, bégaye Leo.
-Hey votre Altesse, ne traumatise pas Mibuchi-san please. Va te trouver un autre défouloir, intervient Shun en revenant avec son pot d'eau.
-Il est mon vice-capitaine je te signale, insolent. Bon, ça passe pour cette fois, mais ne t'avise plus jamais de me parler sur ce ton.
-Sinon quoi, petite framboise ? demande narquoisement mon meilleur ami.
En réalité, il est à peine plus grand que Leo, aussi, il toise le petit Empereur de son mètre 90 passé, en souriant.
-Sei, n'utilise pas les yeux de l'Empereur maintenant, attends le match, s'il te plaît.
-Les yeux de l'Empereur ?
-Je peux voir le futur grâce à mes yeux, au basket. Mais aussi dans la vie de tous les jours. De quelques minutes seulement.
-Un peu comme un Sharingan quoi, dis-je songeuse.
-Je ne sais pas ce que c'est, dit simplement le rose.
-Une pupille de chakra spécial dans un animé appelé Naruto. C'est pas un truc que les Empereurs comme toi regardent, petite framboise.
-Et bien tu me montreras ça un jour, petite paysanne, susurra-t-il sensuellement.
-Si vous avez du temps à me consacrer, monseigneur, souris-je diaboliquement.
Il tourne sa tête vers moi pour un doux sourire qui me fait rougir, avant de s'en aller, le grand brun derrière lui, nous lançant un regard peiné. Shun lui envoie un baiser volant, ce qui le rend pivoine. Mon meilleur ami ricane, et soupire, rêveur.
-Shun, j'ai un mauvais pressentiment pour notre équipe ce soir.
-Moi aussi, je sens la défaite pour Rakuzan.

Dans les gradins, c'est l'effervescence, la petite finale vient de siffler la fin de son quatrième quartant, et l'équipe de Shutoku est 3eme de la compétition. Apparemment, l'ace de l'autre équipe est blessé et n'a pas joué, mais il est aussi de la Génération Miracle aussi et askyp il est un excellent joueur très prometteur. Seirin entre sur le terrain presque huer, alors que Rakuzan est applaudie comme les Dieux du parquet. Le visage impassible, les joueurs s'échauffent tranquillement, concentrés comme jamais. A côté de moi, la puce qui me sert de meilleur ami ne tient pas en place, et hurle au travers du brouhaha des gens présents :
-MIBUCHI-SAN !! GANBALEUH !!
Le dit Mibuchi-san est rouge comme un camion de pompier à présent, et ricane en cachant son visage derrière le ballon orange entre ses mains. Il lève les yeux vers nous, que je lui envoie un pouce et un bisou volant, de même que le géant à côté de moi. J'observe l'équipe de Seirin, et remarque qu'ils ont l'air serein, très étrange. Pourtant Rakuzan est invaincu depuis quelques temps, ils devraient avoir la frousse.
Ça y est, c'est l'entre deux !
L'ace de Seirin vient de mettre un magnifique panier, laissant mon Capitaine pantois. Cependant, il ne se laisse pas impressionné longtemps. Il contre-attaque et prend le ballon grâce à ses yeux de l'Empereur. Kotaro, le pro du dribble éclair, marque le numéro 11 de Seirin, Mayuzumi Senpai le 10, Leo est sur le capitaine à lunettes, et notre colosse contre le pivot brun adverse.
Fin du 1er quadrant, c'est 21 partout. Je vois mon petit Leo qui prend les nerfs, sa tête est trop chou, tellement Shun est mort de rire à côté de moi. Ses yeux bleus clairs nous assassinent pendant qu'on pouffe comme des abrutis. Akashi me lance un regard hautain, que je répond de la même manière, calmant ma crise de rire.
Le capitaine de l'autre équipe à 4 fautes sur la tête, et est obligé de quitter le parquet. Et Akashi qui explique clairement qu'il est déçu de l'équipe, et assumera l'attaque et la defense seul ? Les autres commencent à être soulés de son comportement d'enfant de roi, mais jugent plus intelligemment d'obéir à Monsieur Akashi. Cependant, les bottes secrètes de nos joueurs commencent à être contrées. Jusqu'au moment où les yeux de l'Empereur sont eux-mêmes brisés, et là c'est le drame... Le visage si imbu de lui-même de mon beau Seijuuro devient livide, cassant quelque chose en lui. Il lève les yeux vers moi, en haut, et je les vois devenir humides... Il n'arrive plus à jouer correctement. Son jeu est digne d'un débutant. Sei, qu'est ce qu'il se passe ? Ses coéquipiers commencent à l'engueuler sévèrement, jusqu'à ce que Nebuya-san ne l'attrape par le col du maillot bleu ciel, et lui hurle dessus. Je sens la colère monter en moi, et je m'apprête à dire quelque chose, qu'un temps mort est demandé par Eiji-san, l'entraîneur.
Sur le banc, notre Capitaine semble prit au doute, et lorsque Mayuzumi Senpai prononce ces mots :
-Tu t'attendais vraiment à ce qu'on est pitié de toi ?
Je vois d'ici les yeux hétérochromes de l'Empereur de Rakuzan s'écarquiller de peur, trembler de la tête aux pieds. Ne me dites pas qu'il fait une crise d'angoisse ?! Alors comme ça, ça t'arrive aussi de douter de toi, Akashi Seijuuro... ? Au bout de 5 bonnes minutes de combat interne, un sourire doux éclaire le visage pâle de mon amour secret, et lorsque ses orbes se dévoilent, deux rubis grenat apparaissent, illuminant son sublime sourire. Je rougis en constatant que ses yeux d'une seule couleur sont magnifiques...
-AKASHI-KUN !! COURAGE !!
Il lève la tête vers moi, et m'adresse un sourire encore plus lumineux, suivit par un clin d'oeil. Oh God, je me sens partir. Un immense smile en banane lui répond, et je lui envoie un baiser volant. Il fait style de l'attraper et le colle à sa joue. Un frisson m'a parcourut. Il se tourne à présent vers son équipe et s'incline devant tout le monde. L'on est choqués, car c'est bien la première fois que Monseigneur Akashi s'excuse publiquement comme cela.
-Tu l'aimes à ce point, ce petit Empereur ? me sourit mon meilleur ami.
-Oh oui Shun, je l'aime très fort... euh mais c'est pas pour autant que je me laisse démonter hein ?!
-Haha oui j'ai vu.
-Et toi, tu crois que je t'ai pas vu détaillé Leo comme un prédateur là ?
-C'est vrai. Il est vraiment super mignon~
-Pas autant qu'Akashi !
La match reprend alors, et toute l'équipe entre dans la zone ! Seirin ne se laisse pas démonter, et ouvre la Seconde Zone, et la Vraie, en se callant sur le rythme de leur Ace, le numéro 11. Et finalement, les 10 minutes du 4eme quadrant passent et sifflent la fin du match, montrant la victoire de Seirin, face à nous, les Rois du Nord. Je vois Akashi retenir ses larmes, et je le sens penser qu'il n'arrivera pas à tenir jusqu'au salut final. Je me mis à applaudir bruyamment mon équipe, accompagné de Shun, qui hurlait des mots d'amour à son cruch. Moi je fixais simplement Seijuuro, et attendait son magnifique regard sur le mien. Ce qu'il fit, et il m'envoya un sourire rassurant et soulagé, les larmes perdants aux coins de ses yeux.
La remise des prix fût un nouveau coup dur pour Rakuzan, mais ils semblaient enchantés de rencontrer l'"ancien" Akashi. La médaille d'argent semblait lourde au cou de notre Capitaine, qui maintenait un air impassible. Mais je ne suis pas dupe, et je me promis d'aller le voir aux vestiaires après la cérémonie.
Comme prévu, il est resté seul dans la pièce sentant la sueur et le gel douche, Leo étant aller pleurer dans les bras de Shun, l'Empereur laissait libre court à sa peine, frappant le casier vide devant lui avec ses poings serrés. Délicatement, j'arrive derrière lui, en chuchotant, et passe une main douce dans ses cheveux, pour l'inciter à se retourner, ce qu'il fit en plongeant des mes bras. Il cache son visage plein de larmes contre mon coeur, et je caresse son dos gentiment, espérant faire passer son chagrin. Il hoquète alors quelques mots :
-Première fois... perdu... moi... défaite... contre lui... j'ai... peur... Je... tout perdre... peur... peur... peur...
Je comprend alors tout ! C'est la première fois qu'il perd, et il a peur de perdre l'empire qu'il a créé depuis des années ! Son père doit être super strict avec lui pour qu'il se sente comme ça... Je sais que sa mère est partie au ciel rejoindre les étoiles, et qu'elle lui a donné l'amour pour le basket, mais je n'imaginais pas qu'il souffre de toujours devoir être le premier en tout. Remarque, ce n'est pas si étonnant que ça, mon entourage entier est comme ça, maudits bourgeois insensible !
-Calma... calma Seijuuro-sama... chut...
Je le berce alors un peu, et ses muscles se détendent peu à peu. Il renifle, sors un mouchoir de son sac, se mouche, puis se relève et s'en va, sans un regard pour moi. Mais bizarrement, je ne lui en veux pas. Sa fierté de petit Empereur en a prit un sacré coup aujourd'hui, on verra comment ça évoluera tout ça.

Une semaine plus tard.
La cérémonie des 3eme année est achevé, et je retrouve Leo à la sortie du lycée. Il saute sur mon meilleur ami, l'embrassant langoureusement devant tout le monde, se fichant des avis, et tourna la tête vers moi.
-Bonjour mon lapin~, dis je pour le taquiner.
Il rougit et cache son visage entre ses mains.
-Hahaha t'es tout rouge !
-Moh mon bébé, elle te fait des misères~ viens dans mes bras~, susurre Shun.
-Mibuchi-san fait des choses cochonnes avec son amoureux, s'écrit Kotaro joyeusement.
-C'-c'est faux !
-On vous a entendu l'autre jour dans les douches du vestiaires, Mibuchi~, ajoute Nebuya.
-Oh mon dieu !
Il cache son visage dans le cou de son copain, et rougit encore plus, provoquant nos rires devant le portail. Soudain :
-Korato, Rikiki, Leo, rendez vous au gymnase s'il vous plaît.
-Tiens tiens tiens, notre petit Empereur des bacs à sable, ricanais-je.
-Oh ho ho, une petite roturière, ce que c'est mignon.
-Votre Majesté kidnappe une fois de plus nos amis, quel malheur !
-Au lieux de dire des sottises, ça ne vous dirait pas de venir assister à l'entraînement ?
-Je pourrais faire aussi ?
-Si tu suis le rythme, petite paysanne.
-Pfff je suis excellente en sport, ricanais-je.
Il tourne le tête vers moi avec un joli sourire, et me dit :
-On verra ça~.

20minutes plus tard.
Je suis entrain de décéder et de cracher mes poumons. Mon estomac est compressé, et je sens ma fin proche. Shun et Leo se foutent de moi, et mon bel Empereur me laisse mourir dans mon coin. Finalement, je boude dans un angle du parquet, solo. Quelque temps plus tard, Akashi tapote mon épaule, et je me tourne vers lui, remarquant qu'il n'y a plus personne.
-On peut discuter un moment ? Où tu dois rentrer chez toi ?
-Je dois rentrer à l'internat, votre majesté. Je n'ai pas de "chez moi".
-...
Oups, je crois qu'il était pas au courant.
-Tu... Tu es orpheline ?
-Oui, depuis mes 13ans précisément.
-Oh... je... Je ne le savais pas. Toutes mes condoléances.
-Merci. Mais ne t'inquiète pas, je sais qu'ils sont heureux là-haut, et qu'ils veillent sur moi.
-Ca ne te fait pas de mal d'y penser ?
-Penser à quoi Akashi-kun ? Je ne les vois plus avec mes yeux, certe, mais dans mon coeur, ils sont toujours là. Je les vois avec mon coeur. Alors je ne suis pas triste.
-Moi j'ai... un trou dans la poitrine...
-Parce que tu ne ressens que l'absence de ta maman, pas l'amour qu'elle te porte depuis les étoiles...
-Comment tu fais ? Expliques moi !
-Viens te poser sur moi, et ferme les yeux.
Il rougit quelque peu et s'exécute.
-Maintenant, vois son visage, sa voix, son parfum, ses mains...
-Je la vois... ses longs cheveux roses comme les miens flottent au gré du vent...
-Bien, maintenant, perçois son amour, une lumière, une flamme, une chaleur au creux de ton âme...
-Je... Je le sens... ce feu... doux et... rassurant... qu'est ce que c'est ?
-C'est l'amour Akashi-kun... l'amour de ta mère traverse les distances, le temps et l'espace pour remplir ton coeur. Tu ne dois jamais l'oublier, tant qu'elle sera dans ton coeur, ta mère n'aura pas disparu... elle est là. Près de toi...
Ses muscles se détendent, sa sueur chaude devient froide sur son maillot de sport, et il tourne la tête vers moi, en ouvrant ses splendide rubis.
-Dis moi...
Son regard devient tendre et doux.
-Je peux...
Je regarde ses fines lèvres parler, je n'entends que peu les mots qui les franchirent.
-T'embrasser... ?
J'approche mes lèvres des siennes, fermes doucement les paupières, et les pose sur celles de l'Empereur. Sa tendresse devient rapidement houleuse, et je le sens me coucher sur le parquet, ses deux mains de chaque côté de ma tête.
-Je crois... que tu m'as assez fait courire comme ça, qu'en penses tu, petite enfant de la Plèbe ?
-Êtes vous prêt en descendre en disgrâce, votre Altesse, pour une pauvre paysanne orpheline comme moi ?
-Je t'offrirai le monde, juste pour te faire sourire...
-Ta présence me suffit amplement... Akashi-kun...
-Seijuuro. Dis mon prénom, c'est un ordre.
-Seijuuro... Seijuuro...~~
Je posa à nouveau mes lèvres sur les siennes, tandis qu'il se couche de tout son long sur mon corps en uniforme, ce qui releva ma jupe.
On se décolla, manquant de souffle, se regardant chacun l'un l'autre, admirant les traits de l'autre. Lui avec mes cheveux long et blonds, moi et ses mèches roses foncé magnifiques...
-Je crois qu'on doit discuter. Laisses moi commencer. En fait, je... Tu... mon caractère n'est pas vraiment ce que je t'ai montrer... Bon je suis un peu racaille parfois, pas très distinguée, forte tête et grande gueule, mais je... Je suis différente face à toi... Je... veux te serrer dans mes bras tout le temps, réchauffer ton coeur de glace, effacer les traces humides de tes yeux...
-Tu me sembles très douce...
-En vrai, je ne suis pas comme ça..
Et donc... c'est juste un petit rôle que je joue seulement avec toi...
-Peut-être. Tu m'as bien berné. Mais ça ne change rien. Ton sale caractère me plait tellement, mon impératrice...
-Je ne me considère pas comme supérieure à quiconque, d'ailleurs, mes amis te le diront.
-J'ai bien compris, ne t'en fait pas. Comme ce Shun, d'ailleurs, qui est-il pour toi ?!
-Tu es jaloux ?
-Moi ?! Non jamais !
-Il sort avec Leo. Il est gay. Et puis, il est plus comme le petit frère que j'ai perdu qu'un potentiel petit ami.
-Oh merde je suis nul...
-*gasps*
-Que se passes-t-il ?
-Aiiieee Akashi-kun a dit un gros mot ! Je vais le dire à la maîtresse, et tu seras puni !
-Tu veux que je te punisse moi, pour avoir oser te moquer de ton souverain ?
Son sourire super sexy et prédateur me font fondre.
-Kyyaaaaaa~~~ criais-je en m'enfuyant a toutes jambes pour lui échapper en riant.

Le lendemain matin, toute l'école savait que l'on était ensembles. Mais ça ne dérangeait personne, ni nous. Seijuuro m'embrassait avec passion à chaque coins de couloirs où l'on se croisait, et me laissait rouge de baisers, pantoise et timide, rien à voir avec ce que je montrais avant. Mais là, je vais me venger. Il sourit, fier de mon état, que devant tout le monde dans le couloir, je crie bien fort :
-Seijuuro Akashi !!! JE T'AIIIIMMME MON TIT BÉBÉ !!!
Un "ahwn" collectif résonna dans le couloir plein, profs et élèves, fesant rougir mon amoureux.

Quelques mois plus tard, Akashi me fit venir chez lui, afin d'avoir une discussion sérieuse entre 4 yeux. J'avoue avoir un peu peur de ce qu'il allait me dire, pensant même qu'il voulait me quitter.
Mais très vite, nos cris résonnaient dans le manoir de mon rose, trahissant le silence paisible de l'immense bâtisse.
-Je... j'ai confiance en toi, alors... ne me trahis pas..., dit-il doucement.
-Dis celui qui a trahis, répliquais-je sèchement.
-Ce n'est pas ma décision, et tu le sais très bien, Hime.
-Mais Sei tu n'es pas obligé de te barrer en Chine sous le seul prétexte que ton père te veut avec lui ! Tu n'es pas sa chose à la fin !
-Il est mon responsable légal, je te rappelle. Je suis obligé de le suivre. Et puis ce n'est que pour 4ans, mon impératrice.
-Mais... Tu... Tu vas trop me manquer..., commençais-je à pleurer.
Pour la première fois de ma vie, je le vis réellement affolé face à mes larmes. Il paniqua 5 minutes, avant de maladroitement me serrer contre son torse.
-Je suis désolé mon coeur. Désolé. Mais c'est mon devoir. Je deviendrais son assistant, j'aurai de l'argent, et je t'offrirai une belle maison à mon retour. C'est promis ma douce, allé sèches t'es larmes...
-Pars pas...
-On s'appellera tous les jours, je te le jure sur ma vie, on se verra en vidéo tous les soirs, et des messages toute la journée. Tellement que tu en auras marre de voir ma tête.
-Hihihi, dis-je doucement.
-Je préfère quand tu ris, même si c'est pour te moquer de moi, susurra-t-il lentement à mon oreille.
Son sourire tendre est si doux, qu'il me fait rougir comme une tomate cerise.

Jour du départ de Sei pour la Chine. Ses anciens coéquipiers de Teiko et leurs compagnons sont là, je l'ai poussé à aller s'excuser auprès d'eux après le match contre les américains, ainsi que Leo, Shun et le reste de l'équipe de Rakuzan, sauf Mayuzumi Senpai, qui lui n'en avait rien à carrer ce bâtard. J'ai voulu aller le défoncer, c'est mon chéri qui m'a retenu. Dans l'aéroport, il embrasse tout le monde sur les deux joues, mettant les grands basketteurs à genoux devant lui pour pas qu'il "choppe un torticolis". Mais oui petit Empereur de mon coeur, on te croit tous. Et ses dernières menaces à Kagami de prendre soin de Kuroko, Aomine avec ses magazines cochons maintenant qu'il a un copain, Midorima a se décoincer le cul, oui oui, il lui a dit comme ça ptdr devant tout le monde. R.I.P. le vert était mort de honte, se cachant dans la veste de son petit copain Takao, mort de rire. Kise avec son narcissisme, que ça allait lui jouer des tours, sous le regard sadique et bleu de son capitaine, mais aussi Murasakibara, qui tentait vainement de cacher son corps immense derrière Himuro et sa frêle silhouette, s'est fait gronder par rapport à son taux de sucre, sinon il allait finir diabétique. A son air ahuri lorsque le gris lui a expliqué patiemment ce que c'était. Puis vint moi, en dernière, évidemment. Mon sourire est fort, plein d'assurance, avant qu'il ne me prenne dans ses bras, en m'embrassant comme dans les contes de fées. Son baiser est brutal et passionnel, j'en ai rarement eu un aussi renversant que celui-ci. Sa langue pénètre ma bouche, transformant ce baiser d'adieu en torride danse mouillée entre nos deux bouches. Puis il me lâche, et cache son visage dans mes cheveux blonds, respirant mon parfum, pendant que je fais de même. Puis on se sépare, et il me susurre du bout des lèvres :
-Je vais revenir, attend moi...
-Tu me manques déjà Seijuuro...
L'avion décolle, en même temps que mes larmes tombent, sans bruit, dans les bras de mes amis fous de ballons oranges.

4ans plus tard, le lycée est fini, et j'ai obtenu un travail très rapidement dans une grande agence de mannequinat, grâce à Kise. Bon, je ne défile pas énormément, mais je débute, car mon petit gabarit et mes hanches pleines de roturière, comme me le répète souvent ma framboise, ne sont pas conformes à la grille standard et bla bla bla. Avec le blond, on a le même manager, ce qui fait qu'on se retrouve parfois au casting de l'autre. Seijuuro m'a fait la misère quand il a su que je passais du temps avec Ryota  et il a promit au blond de le découper en petites lamelles si il me touchait. Et ce con l'a fait, un doigt s'enfonçant dans ma joue ronde pendant une face cam avec mon Empereur. L'expression du visage de mon homme m'a fait pleurer tant j'ai eu peur. Enfin. Il a accepté, et il rentre aujourd'hui au pays. Il m'a dit qu'il avait déjà acheté notre maison, et qu'il avait même commencer à meubler le B.A.BA selon lui, donc une lit à mannequin de bois, avec des rideaux je vous prie, un immense canapé de cuir moelleux, une cuisine toute équipée et un écran plat presque aussi grand que celui du cinéma. Quand je l'ai engueulé pour cette vie de reine qu'il me proposait, il a prit un air affreusement chou, et m'a dit d'une petite voix :
-Mais rien est assez beau pour ma princesse que j'aime...
Il m'avait coupé le sifflet.
Pendant nos grandes conversations, au fil du temps, notre relation a prit du galon. La question du sexe est venue naturellement, sans pression, nous mettant parfois mal à l'aise. On se touchait en cam, montrant à l'autre nos corps dénudés, mettant la fièvre dans nos lits éloignés.

Je suis actuellement dans l'aéroport avec tous nos amis, qui le sont restés auprès de moi, me soutenant après son départ. Étonnement, celui qui était le plus présent était le bleu Aomine, avec Kise évidemment, mon collègue. Il me sortait le week end lorsque son copain travaillait, car en tant que joueur pro de basket du Japon, Monsieur ne se prive de rien, et se disputait souvent avec Sakuraï, ne comprenant pas pourquoi le brun tenait à travailler, alors que le salaire du sportif leur suffisait amplement. Ça a mit 2ans à lui faire comprendre, et maintenant, il est plus amoureux que jamais de son champignon. Le géant et le gris, eux, ont fait un jour une connerie, et ont mit au monde une petite praline. Leur fille, née, les a forcé sans trop de force, à se fiancer, puis à se marier pour le retour de mon homme. Le rose avait été honoré de par cette nouvelle, se dépêchant de finir son travail en Chine.
Dos aux arrivées, je sentis soudainement une présence dans mon dos, rassurante et familière, avec une odeur différente mais tout aussi agréable. Il enlace mes hanches, et me retourne doucement.
-Je suis là, mon impératrice. Vous ai-je manqué, belle demoiselle ? me charma mon amour.
-Sei... Tu es là..., dis je doucement.
-Tu m'as terriblement manquer, j'ai envie de te dévorer devant tout le monde, chuchota-t-il dans mon cou.
Il prit alors ma main, et embrassa tout le monde, Shun y comprit, avant de se tourner vers Ryota, sa paire de ciseaux en main.
-Ryota, te souviens-tu de ce que je t'ai dis le 26 mars 2017, au sujet de toucher à ma promise ?
-Euh non ? Haha je rigole Akashicchi, tu... Tu vas pas vraiment me faire du mal hein ? Je... Je suis mannequin, t'as pas le droit de m'abimer mon joli minois... au secours Yukio chéri !
Il se mit lâchement derrière son petit homme, qui souffla, exaspéré.
-J'aurai eu la même réaction, dit-il platement à mon rose.
-Mais c'est pas gentil ça n'amour ! chouina mon collègue apeuré.
Le brun le prit alors dans ses bras, le calmant instantanément. C'est fou cet effet là. Comme il est 22h passé, tout le monde rentra chez soi, les anciens de Yosen en premier, car leur fille dormait à poings fermés dans les bras de son père violet.

2semaines plus tard et tout était installés. Seijuuro travaille dans la branche japonaise de l'entreprise de son père, en tant que PDG je vous prie, et moi, étoile montante dans le milieu de la mode. Nous avons réussi à nous faire avoir un petit week end tranquille de trois jours, où nous allons profiter de l'autre. Ce sera notre première fois en 4ans et demi mais étrangement, je ne me sens pas stressée. Il m'a un jour annoncé qu'il était bien tenté per un peu de BDSM. Pourquoi ça ne m'a pas étonner ? On se pose vraiment la question. Mais pas la première fois il a dit, plus tard dans notre relation.
On arrive dans la maison au bord de mer qu'il a loué pour nous, et dépose nos valises avant qu'il ne me prendre dans ses bras comme une princesse et me pose sur le lit. Il se déshabille alors, et m'embrasse langoureusement, léchant mes lèvres, avant d'enlever son short et ses chaussettes. Il ne laisse que son caleçon, avant de se redresser sur mon corps, et me demandant silencieusement avec son regard grenat mon accord. Je le lui donne, et me relève pour l'aider à enlever mes vêtements. Ses baisers me rendent fiévreuse, lorsqu'il passe ses mains sur mon corps nu de tous tissus, et imberbe. Il semble apprécié l'odeur de mon gel douche à la pomme d'amour, puisqu'il vient sentir mon cou, puis poser des baiser aux creux de mon épaules. Ses mèches roses que je ne me prive pas de tirer doucement, ce désir qui me tiraille le ventre, je le repousse d'une main et le couche, voyant le coucher de soleil sur la mer face à la baie vitrée de la chambre, illuminant son regard de braise. J'en pleurerai tant il est beau, son regard posé sur moi, qui attend patiemment la suite. Il est tellement doux... Je l'embrasse à mon tour, me frotte lascivement sur son bassin, sentant son membre tirer le tissu rouge de son sous vêtement. Je lèche son cou, le fesant frissonner, avant de descendre enlever ce geneur à la couleur de sang, afin d'atteindre le fruit de tous mes rêves érotiques depuis nos sex cams à distance. Il me semble si gros pour sa petite taille, purée... Je le mets  timidement dans ma bouche et fais des mouvements de bas en haut, en entendant ses petits bruits de plaisirs étouffés. Il caresse mes cheveux dorés, réunis en une queue de cheval, et force un peu l'accès en tirant dessus. Il se redresse alors et vient glisser deux de ses doigts en moi d'un seul coup, me fesant couiner de douleur. Il attend quelques secondes avant de stimuler mon petit bouton d'or, me fesant gémir immédiatement. Je continue quelque peu ma fellation, mais en voyant l'expression sur son visage, si belle, j'arrête tout, le temps qu'il m'assoir sur ses jambes et n'entre en moi, en une fraction de seconde. Il m'emplit entièrement, ça fait un peu mal, mais je suis tellement heureuse que ça m'est égal. Il entame un rythme calme et passionné, avant d'augmenter la vitesse brutalement, me fesant hurler de plaisir.
-Aah... Seijuuro-sama... plus fort~
Il accélère encore et jouit bruyamment, me fesant orgasmer. On souffle une minutes, avant de repartir pour un tour.
Au final, on l'a fait 5 fois. Je suis fatiguée comme pas permis, et Sei aussi. Je somnole sur son torse, qu'il caresse mes mèches dorées.
-Bonne nuit mon homme...~
-Bonne nuit ma femme. Je t'aime, dit il en embrassant mon front.
Il était la lampe de chevet et je m'endors paisiblement.

A la fin du week end, je me sentais fatiguée, et le lundi matin, j'ai vomi en me réveillant. En larmes, j'ai appelé Sei qui est rapidement venu à moi. Après m'avoir consoler il est sorti acheter quelque chose, avant de revenir et de me le donner. Un test de grossesse. Je l'ai fais, attendant le résultat avec appréhension.
Positif. Test positif. Je sors des WC, et vois l'immense sourire de Sei, ses yeux rubis plein d'eau, qu'un sourire se forme sur mon visage.
-Je suis enceinte...
Il se jete à mes pieds et embrasse mon ventre en fesant toutes sortes de bruits bizarres et gazouillements.
-Dès que ce petit sera né, ce sera pour nous marier, mon impératrice adorée...~~
-Mon empereur, j'ai hâte...~~

La seule chose que Seijuuro Akashi se souvient de l'accouchement de notre fils Ame c'est :
-CONNARD DE MERDE LA CAPOTE TU CONNAIS ?! HEIN BATARD ! ET QUI C'EST QUI SE DÉCHIRE LE CUL LÀ ?! C'EST BIBI PUTAIN !! SALE CHIEN VA !! BORDEL MAIS SORS TOI AUSSI GAMIN DE MERDE !! AUSSI CHIANT QUE SON PÈRE CELUI L'A ! J'EN SUIS SURE !! AAAAAAAAAAAAAAAAAH
Il s'est évanoui à la vue du sang. Qui aurait crut que le grand sadique qu'est mon mari serait est un hémoglophobe ? Et bien pas moi. But I'm a princess, and you're not absolute baby...~~~

Fin
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Dites moi ce que vous en pensez ? 🐉👚
Bientôt un nouvel O.S. les enfants, promis 🍆🦄 en attendant, merci de votre soutien 💖🐈

#Narvalot🎶💚

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