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Hello!!

Je voulais dire un petit coucou et dire quelques petites choses :

Les premiers chapitres sont longs parce que je ne souhaitais pas commencer une histoire sans que personne ne sache qui est qui ou à quoi telle ou telle personne ressemble (oui je sais, je n'ai pas encore fait la description de Lana). Aussi, je voulais mettre la description de la famille de cote. Introduire Owen ou Liam au milieu de l'histoire et personne ne les connait.

Je crois que j'ai fait la même chose avec Boss Lover et j'aimerais continuer comme ça. C'est un peu lent et la romance ne commencera pas tout de suite, mais je crois que c'est un bon début non ?

Maintenant que tout ça est dit, bonne lecture!!!!!!

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Le diner de ma graduation a été le diner le plus fructueux que j'ai eu depuis des années. Après les fiançailles Liam, je n'ai pas eu le temps de préparer des dumpling fait maison ou des nouilles fraiches.

J'ai passé le reste à être uniquement la dernière des Yang, Mima ne m'a pas laissé une seule seconde, mes parents ont même prit des jours de congés et les garçons passaient plus souvent que ce à quoi je suis habituée. J'ai rattrapé des mois perdu avec ma belle-sœur et mes neveux, la fiance de Liam et la nouvelle petite amie d'Alex.

Rien n'a su perturber ces jours de repos que j'ai bien mérité. Mon diplôme et mes photos fraichement arrivées sont sur le mur familial situe au fond du salon où on reçoit d'habitude tout le monde. En fait, le diplôme accroche est une photocopie de l'original qui est en la possession de son digne propriétaire.

Les diplômes de mes parents sont là puisqu'ils vivent dans cette maison, mais nous autres, partons avec le nôtre. Les photos des époques les plus importantes de notre vie sont sur ce mur. Ma famille croit beaucoup trop en la commémoration des souvenirs et de la famille perdue pour ne pas avoir un mur rempli de photos de famille et d'archives.

Ma dernière nuit chez ma famille a été la plus calme de la semaine. Mima a épuisé toute son énergie à me cuire des repas préparés pour la semaine, pour que je puisse les emmener avec moi.

La nuit tombe et je me surprends à repasser les anciennes chansons que j'avais sur l'iPod noir de mon enfance. Je me souviens d'Owen qui me faisait pleurer pour aucune raison parfois, Liam et Alex venaient à mon secours, Mima qui nous gavait de soupe surtout en hivers. Ces jours semblent si lointains et si joyeux que je me surprends à verser une larme. Je ne suis plus protégée de la vie adulte par quoi que ce soit maintenant, il y a quelques mois, je pouvais toujours prétendre être étudiante, une manière de me protéger de tous les problèmes qui pourraient s'opposer à moi.

Bientôt, je devrais chercher un nouvel appartement ou vivre puisque Bea compte déménager. Je ne pourrai pas payer tout le loyer moi toute seule. Ensuite, je dois checker les demandes de stage que j'ai fait il y a des mois de cela et même poser ma candidature pour des postes qui pourraient m'intéresser. Sans expérience et sans internant, je ne pense pas que j'arriverai plus loin.

Les anciennes chansons d'Ed Sheeran passent les unes après les autres et Trevor me vient à l'esprit. Je n'ai pas eu de ses nouvelles pendant toute la semaine. Pas un appel ou un message. Je lui en ai laissé les deux jours suivant ma graduation, mais aucun signe de vie de lui. Il ne me semble pas qu'il ait un problème parce que les réseaux sociaux de ses amis les plus proches rayonnent de bonheur, ils font la fête chaque soir et partent à la plage ou dans les montagnes la journée.

Je reçois un message de Bea qui me demande si je suis occupée.

Je l'appelle directement parce que je sais que c'est ce qu'elle voulait faire.

-Bella, comment ça va ? Elle me salue.

-Salut Bea. Bof... je contemple ma vie avec mes anciennes chansons.

-Probrecita, ne t'en fais pas, tout ira bien, tu verras.

-On espère ! Et toi ? Comment avancent les préparatifs du mariage ?

-Oh, Je dois pleurer je crois. Elle m'avoue avec une voix faible.

-Quoi? Pourquoi? Il se passe quoi Bee?

-Tu te souviens de ma cousine Ingrid?

-La fille d'honneur ?

-Oui. Ex-fille d'honneur si je dois dire.

-Ex? Il lui est arrivé quelque chose ?

-Oh Lanz, tu sais que j'aime tout le monde pas vrai et que je veux que tout le monde s'amuse et se sente bien, pas vrai? Et que Connor est plus du genre "Je ne sais rien des autres s'ils ne me disent rien", le pauvre ne s'énerve presque jamais !

-Ouais.

-... Oh Lana.

Je sens que Beatriz comme à pleurer au téléphone et je me sens si mal de ne pas pouvoir être là avec elle. Je décide de faire l'impossible : aider mon amie et m'aérer l'esprit.

-Attends-moi la Bee. Ne bouge pas.

-Bouger ? Je suis assise dans le salon depuis deux heures ! Elle pleure de plus belle.

Je coupe l'appel et saute de mon lit. Je troque mon pyjama pour une paire de sweatpants qui appartenaient à un de mes frères et un maillot bleu qui l'était tout autant. Je garde mes chaussettes et enfile mes crocs. Je prends une sacoche et y mets mon téléphone, mon chargeur, ma bourse qui contient mes pièces, mes cartes et un peu d'argent.

Je dévale les escaliers et rencontre mon père dans l'un des couloirs menant à l'entrée.

-Papa, prête-moi tes clés s'il te plait. Je dis, empruntant un ton pressant.

Il me regarde incrédule, la bouche pleine de nouilles a l'huile de chili qu'on a mangé au diner.

-Mes clés ? Mais pour aller où? Dit-il en posant son bol sur une des tables et en essuyant sa bouche.

-Chez moi. Bea a besoin de moi.

-Mais il est tard !

-Et tu manges alors que maman te l'a déconseillé. Il faut dire qu'on a chacun nos priorités.

Il me regarde d'un air coupable et souffle.

-Si ta mère apprend que je mange à cette heure, les papiers du divorce seront signes demain matin. Qu'est-ce que tu dis que je t'accompagne et je pourrai manger en paix ?

Je considère son offre rapidement. Il prendra l'air et aura le temps de faire sa digestion avant de se coucher et moi je ne serai pas seule pour faire une route si longue.

-D'accord. Allons-y.

-Pourquoi ne prendrais-tu pas un peu des plats que Mima t'as préparés comme ça vous pourrez manger ce soir et demain, huh?

Il a encore raison.

-D'accord.

-Va chauffer la voiture, j'arrive.

J'acquiesce et le dépasse pour aller prendre les clés dans l'entrée et sortir vers la voiture stationnée en face de la maison. Ce quartier est un ancien bloc remodelé donc la plupart des maisons, aussi grandes soient-elles, n'ont pas de garage intérieur, sauf si le propriétaire fait l'ajout personnellement. Notre maison avait déjà un avenir bien trop... diverse pour y ajouter un garage. Mais encore, c'est une zone résidentielle très sécuritaire, ainsi les voitures dehors ne sont pas en danger du tout.

Mon père revient quelques minutes plus tard avec un sac assez grand pour emporter un pique-nique pour toute la famille et les amis proches que nous avons. Il pose le sac sur le siège arrière et mon à côté de moi sur le siège passager.

-Ta mère m'a surpris et m'a bien grondé. Il dit avec un petit sourire aux lèvres.

Il avait enfilé une veste sur le maillot de son pyjama et a prit ses chaussures de maison. Maman a du bien le gronder. Papa ne serait jamais sorti aussi vêtu. Surtout avec cette chaleur. L'année dernière, il a eu une grippe pendant plus de deux semaines et depuis lors, maman fais en sorte qu'il ne reste jamais trop expose aux éléments.

-On y va? Je demande.

-Oui oui. Il sort une pochette verte de la poche de sa verte, déchire un morceau et commence à boire.

-C'est quoi ça? Je lui demande, lançant des œillades rapides vu que je conduisais.

-Du thé. Mima en a préparé des tonnes et les a fait emballer dans ces pochettes pour qu'on puisse les utiliser partout.

Je ne pouvais pas croire cette histoire. C'est tout Mima de trouver une manière de nous faire boire ou manger une de ses recettes. J'ai des souvenirs pleins la tête de ces moments intrigants, mais joyeux quand même.

Ne voulant pas du silence qui abrite l'habitacle, je connecte mon téléphone au Bluetooth de la voiture et mets une chanson quelconque. Bien sûr, "As it was" commence à jouer.

Cette chanson ressemble un peu à ce que je vis, puisqu'à partir de ce moment, rien ne sera plus comme c'était avant. Je suis sans doute célibataire à ce stade, sans emploi et bientôt sans appartement.

Mon père n'est pas quelqu'un de bavard, contrairement à ma mère, donc l'heure de voiture est passé en écoutant mes chansons qui passaient les unes après les autres. Il fredonne les quelques-unes qu'il connait, mais ne dit pas un mot. Les lunettes sur le nez, il lit sans doute un énième article publie sur Facebook.

Arrivée devant mon appartement - jusqu'à présent, il est le mien, - je monte avec mes affaires et mon père prends le sac. Il salue Bea après être rentré, dépose le colis sur la table de la salle à manger et m'enlace en me disant que Mima arrangera ma chambre et qu'il viendra me donner le reste de mes affaires en fin d'après-midi demain. Je le remercie et lui rends les clés.

Finalement, je me retrouve avec une Bea dans un état qui ne lui correspond pas.

-Tu veux manger ? Je lui propose en premier.

Elle hoche positivement la tête. 

Ses cheveux bruns sont rassemblés sur son crane en un chignon désordonné. Des mèches tombent çà et là et elle ne porte qu'un large maillot avec les longues chaussettes. 

Je lui répare un bol de soupe avec des dumplings végétariens et des vivres. Je mets le tout au micro-ondes et attends un peu. Je trouve le fameux the de Mima dans une des poches du sac et le verse dans une tasse. Après que la soupe est chauffée, je pose sa tasse et le bol devant elle, sur le comptoir de la cuisine. Je traine un tabouret et m'assieds en face d'elle, prenant des chips et un verre d'eau afin de changer un peu de l'habituel. 

Biatriz mange lentement, fini le bol de soupe, bois le thé et finalement me regarde dans les yeux. Des larmes rapides embuent sa vision, elle cligne des yeux rapidement et soupire. 

-Elle a essayé de coucher avec Connor. 

Je crois que j'ai pris un peu trop de temps pour répondre parce que Bea répète la phrase encore une fois. 

-Qui? Ta cousine? Je finis par dire. 

-Ouais. 

-Quoi? Qu'est-ce qui s'est passe ? 

Je débarrasse rapidement en face d'elle et je reviens lui tenir les mains. 

-Depuis quelque temps, elle n'arrête pas de me poser des questions sur Connor. Au début, c'était bien innocent et simple. Je prenais ça comme un petit test pour voir si je connaissais vraiment mon futur mari. Mais ensuite, les questions ont commencé à être beaucoup plus personnes et intimes. Je lui ai dit d'arrêter et que je n'allais pas répondre. Elle a dit d'accord. Je croyais qu'elle a laissé tomber. Connor m'a appelé et m'a dit qu'Ingrid devenait un peu trop collante et que ça le mettait mal à l'aise. Je ne savais pas quoi faire Lana.

-Tu lui a parlé non ? 

-J'ai essayé, mais elle a tout nié, je ne voulais pas l'exclure de mon mariage parce qu'elle est la seule cousine que j'aie du côté de ma mère. Imagine si je disais à tante Imelda que sa fille ne pouvait plus être ma demoiselle d'honneur et encore moins assister à mon mariage ! La honte ! Je n'ai rien fait et j'ai parlé à Connor. On est arrivé à la conclusion qu'elle était un peu folle, mais pas dangereuse. Et hier, elle est allée au travail de Connor et s'est fait passer pour moi. 

-Oh. 

-Elle est allée dans le bureau de Connor, s'est dévêtue et l'a attendu. Sa secrétaire me connait donc il l'a prévenu et a appelé la police. Lorsqu'il m'a raconté, je ne pouvais pas croire mes oreilles. J'ai du parler à ma mère et tante Imelda. Et tu sais ce que ma tante a dit ? Que ce n'est qu'un mal entendu et que j'inventais tout pour éloigner Ingrid de mon mariage parce que j'étais jalouse de sa fille. 

-Jalouse ? D'Ingrid ?

---------------------À SUIVRE ----------------------

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Je vous prie de m'excuser de couper ce chapitre ici, mais il le fallait parce que j'approche dangereusement les 2500 mots. 

À la prochaine rapidement. 

Vous en pensez quoi? 

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