Je me réveille, troublée par cette scène. J'étais trop stupide et embrouillée pour réaliser que c'était de ma famille qu'il s'agissait. De mon petit frère, de ma mère et de mon père que je n'ai jamais connu. Ma mère était là et elle avait tellement l'air heureuse avec lui. Je ne comprendrai jamais ce que cet espèce de brouillard voulait dire et si cette scène était réelle... Honnêtement, je crois qu'elle l'est mais ça ne me pourrira pas la vie pour autant.

J'ai les yeux ouverts depuis un moment mais je ne me rendais pas compte que mon environnement avait changé. Je suis étendue sur un lit blanc et je suis entourée d'appareils médicaux. Ils font tous un bruit régulier signalant que je suis toujours en vie et que mes signes vitaux sont O.K. La pièce où je suis est d'un blanc immaculé ainsi que tous qu'il y a dans la pièce. Tout le stress qui c'était accumulé sort d'un coup et j'éclate en sanglots. Je me sens comme apaisée par la blancheur intense de la pièce.Quelques minutes plus tard, je séchais mes larmes et m'assoyais dans mon lit. J'ai plusieurs électrodes accrochés à moi ce qui m'empêche de sortir de celui-ci. Certains sont collés contre mes tempes. Je m'en empare violemment et les laissent tombés sur le côté de la machine auxquels ils étaient reliés. Je répète l'opération avec tout les autres et je retombe lourdement dans mon lit, je suis épuisée. Je rage intérieurement d'être aussi faible. J'ai un mal de crâne intense depuis que je me suis réveillée et je crois que c'est ce rêve étrange qui me fait cet effet. Sur ce mal de tête, je m'endormis.

Je me réveille en sursaut et regarde tout autour de moi, je ne reconnais rien de toute cette blancheur mais cette pièce m'est familière. Je me sens un peu étourdie et je ferme les yeux pour me concentrer mais tous les événements qui ce sont déroulés reviennent à ma mémoire. Mon mal de crâne est toujours présent et je comprend que ce n'était pas ce rêve mais plutôt ma blessure à l'arrière de la tête qui me fait si mal. Tout mon corps est engourdi et je me suis endormie sur ma main qui est toute blanche à cause du sang qui ne circulait plus. Je la secouait pour que la circulation se fasse mieux. Pendant que je remets ma main en état, quelque chose crachote et je me retourne vers le bruit. À ma droite, sur le mur blanc, il y a une plaque trouée. C'est de la que provient le son qui s'amplifie de plus en plus. Les crachotements deviennent des murmures entrecoupés d'interférences. Je ne distingue pas très bien ce qui ce dit mais j'entends quelques mots.

-Charlie...raccourcis...piège...électrodes...

Je plisse les yeux de concentration pour reconstruire la phrase que la voix masculine avait dicter. Mais le crachotement repris et je prête plus attention cette fois. J'entends la phrase au complet.

-N'oublies pas l'ombre et... Je , je t'aime.

-Quoi ?! m'exclamais-je tout haut.