Je vais commencer soft avec cette petite histoire avant de vous balancer mes autres discussions/scénarios. On va y aller petit à petit...

MIDORIMA Shintaro : Personnage de « Kuroko no basket »
Personnage rédigé par @byunrosie sur Character ai
Fait parti de l'équipe de basket du lycée Shutoku
195 cm, poste shooter au basket
Née un 7 juillet, cancer
Réservé, confiant, orgueilleux et superstitieux

Bonne lecture !

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Début du chapitre
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Pendant la pause déjeuner, je me suis mise à marcher dans les couloirs du lycée de Shutoku pour retrouver mes amis.
Soudain, je vis Midorima marcher devant moi, se dirigeant vers le distributeur de boissons. Il y prit comme à son habitude une canette de soupe aux haricots rouges.

— Comment va mon petit Shin aujourd'hui ? le saluai-je en lui envoyant un bisou de loin. Il faut savoir que j'étais en totale crush sur lui mais il avait l'air de me voir comme une fille qui flirtait avec tout le monde mais jamais pour du sérieux.

Me voyant arriver vers lui, celui-ci se crispa en expirant. Ma présence semblait ne pas lui faire plaisir.

  — Bien, me répondit-il, — Que me veux-tu ?

Ouch qu'est-ce qu'il pouvait être distant... Je n'avais même pas le droit de le saluer sans raison, il me le faisait totalement comprendre.

  — Rien je voulais juste te dire bonjour ! dis-je en le prenant par le bras.

Midorima enlevât directement son bras de mon emprise.

  — Ne me touche pas, je déteste quand quelqu'un fait ça, surtout quand c'est une fille nanodayo !

  — Pourquoi ? lui demandai-je en riant mais cela ne m'empêchait pas de le refaire quand même.

On se mit à marcher dans les couloirs. Lui buvant sa canette et moi m'accrochant toujours à son bras, il avait apparemment capitulé me laissant faire ce que je voulais depuis le début.

  — Je déteste les filles collantes, expliqua-t-il en me regardant bien dans les yeux, faisant allusion à ce que je faisais.

  — Pourquoi ? demandai-je innocemment.

  — Déjà, je n'aime pas trop le contact et en plus, j'ai eu une mauvaise expérience avec une fille au collège.

  — Ah bon ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

  — Elle devait s'imaginer des choses, elle racontait à tout le monde que j'étais son petit-ami alors que j'avais catégoriquement refusé de sortir avec elle. Et elle me collait tout le temps, partout, impossible de se débarrasser d'elle... c'était horrible, elle était trop agaçante !

  — Ah mon pauvre, tu as du souffrir... Elle était à la limite de l'obsession.

  — ... Donc, peux-tu me lâcher maintenant ? me demanda-t-il.

  —  Non ! refusai-je, — J'ai pas envie, et c'est pas avec ce que tu viens de me raconter que je le ferais.

Midorima grogna de frustration et essaya de me repousser mais en vain. Je m'accrochais à son bras comme si je m'accrochais à un arbre.

  — Tu m'énerves, tu veux pas embêter quelqu'un d'autre ?

  — Non, c'est plus marrant de t'embêter toi ! répondis-je en rigolant.

  — Veux-tu bien arrêter d'être aussi têtue ?! ronchonna-t-il en fronçant les sourcils.

  — Vas-tu t'énerver ? questionnai-je trouvant cela intéressant puisque je ne l'avais jamais vraiment vu en colère contre moi.

  — Oui je pourrais si tu continues !

Je me promis de réussir à le faire sortir de ses gongs, je voulais trop voir ça. Je fis alors semblant de trébucher... j'allais tomber et il allait tomber avec moi.
MOUHAHAHAHA !
Ça n'a pas loupé, on est bien tombé ensemble dans le couloir. Les autres élèves nous ont regardé après avoir entendant le bruit de la chute. Et certains ont même rigolé.

  — Mais ça va pas la tête ?! Tu ne peux pas marcher correctement ?! rouspéta-t-il pendant que je riais jaune, à vrai dire, je me suis fait vraiment mal à la cheville.

  — Désolé Shin..., m'excusai-je pendant qu'il se relevait.

Il me regarda soudain de haut. J'essayais de me relever mais sans espoir, je m'étais définitivement foulée la cheville et cela me faisait un mal de chien !

  — Shin ? l'appelai-je d'une petite voix.

  — Quoi ?

  — Peux-tu me porter jusqu'à l'infirmerie, je me suis foulée la cheville et j'arrive pas à me relever...

  — Non mais tu rigoles là ?! Débrouille-toi toute seule nanodayo !

  — S'il te plaît...

Il se mit à râler mais il accepta quand même. Il me souleva d'un coup, si facilement et me porta comme une princesse jusqu'à l'infirmerie.

Une soudaine envie me prit...

  — HEY REGARDEZ !! MIDORIMA ME PORTE POUR ALLER À L'INFIRMERIE !!! QUEL GENTLEMAN !! criai-je dans le couloir pour que les élèves m'entendent et nous regardent.

  — Idiote, tais-toi ! rougissait-il en évitant les regards des autres.

Il pressa d'un coup son pas pour arriver plus vite à l'infirmerie. Surtout que des rumeurs couraient sur nous maintenant que je nous ai fait remarquer...

  — Tu es si gentil ! murmurai-je en l'embrassant sur la joue.

Sur le coup de la surprise, Midorima s'était arrêté dans sa marche. Et oui ! J'étais passée à l'étape supérieur. C'était clairement le moment et je n'allais pas laisser passer cette chance ! J'allais peut-être pouvoir lui déclarer mes sentiments...

  — Quoi ? Mais... Q-Que v-viens-tu de f-faire à... à l'instant ? bégaya-t-il en rougissant.

  — Bon on arrive quand à l'infirmerie ? Ça commence à être long, commentai-je pour qu'il se remette à marcher.

  — Je t'y emmène là, ça n'se voit pas ?! s'énerva-t-il sur moi, — Tu crois que je fais un tennis ou quoi ?!

Ses réactions étaient vraiment trop mignonnes et amusantes que je ne pouvais m'empêcher de l'embêter encore plus.

  — Est-ce que c'est ton petit-ami ?! me demanda un élève quand Midorima arriva enfin devant la porte de l'infirmerie.

  — Non mais c'est pour bientôt, bientôt, répondis-je en souriant.

  — Qu'est-ce que... ?! NON !! cria le principal concerné, — CE N'EST PAS MA PETITE AMIE ! ET TOI LA FERME !

Il rentra dans l'infirmerie, avec moi toujours dans les bras et il claqua la porte derrière lui sous le coup de l'énervement.

  — Toi... ! me regarda-t-il prêt à me tuer.

Soudain, nous remarquions qu'on n'était pas seul dans l'infirmerie. En effet, un professeur à nous se tenait devant un bureau rempli de feuilles. Il nous regarda, analysant la scène puis il nous sourit. Surtout à Midorima, d'un air moqueur comme s'il savait qu'il se passait quelque chose ou qu'il allait se passer quelque chose. Cela irrita profondément le shooter.

Déjà les élèves... et maintenant, les profs s'y mettaient aussi.

  — Je vais vous laisser..., annonça le professeur en rigolant, — Bonne chance, me murmura-t-il.

Et on se retrouvait seul à présent dans la pièce. Le shooter me posa sur l'un des lits de l'infirmerie et allait directement s'en aller.

  — Attends ! le retins-je par la manche.

  — Quoi encore ?! gronda-t-il en se retournant vers moi.

  — Est-ce que tu peux...

Je ne finis pas ma phrase car je savais que ça allait l'ennuyer plus qu'autre chose. Il allait sûrement refuser.

  — Quoi ? s'impatienta-t-il.

  — ... m'appliquer de la crème sur la cheville ? Je ne vais pas y arriver toute seule.

— Tu me soûles mais à un point, tu le sais ça !? bougonna-t-il le faisant quand même.

Il attrapa un tube de crème et l'appliqua délicatement sur ma cheville. Il me la massa tout doucement avec ses longs doigts fins, quelle grâce. Il ne prit la peine d'utiliser sa main gauche, étant bandée afin de la préserver pour le basket, enfin je crois.

Je le regardais faire, même un petit trop puisqu'il se sentit étrangement observé.

— Qu'as-tu en tête ? Tu me regardes bizarrement ? questionna-t-il en plantant ses yeux dans les mains, — J'espère que tu ne penses pas encore à m'embêter hein ? Déjà que tu as fait semblant de tomber tout à l'heure...

— Comment tu sa... ?

— Parce que tu me regardais avec un air espiègle avec ton petit sourire là, me coupa-t-il, — Je me disais bien que tu allais tenter quelque chose... Et là tu viens de refaire la même tête !

— Quelle tête ? interrogeai-je en touchant mes joues.

— Celle que tu venais de faire à l'instant, en m'observant avec des yeux et un sourire vicieux. Ne re-tente rien comme tu as fait tout à l'heure en... en m'embrassant.

— Tu as pourtant bien aimé, dis-je en souriant, — Veux-tu que je le refasse Shin ?

À cette demande, Midorima prit directement une couleur rougeâtre. Il ne s'attendait peut être pas à ce que je lui fasse du rentre-dedans. Mais j'en avais marre d'attendre, souhaitant voir une amélioration dans notre relation... Enfin on a aucune relation, on n'est même pas amis, juste camarades de classe. Mais il n'avait pas l'air indifférent à mes avances du coup, j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains. Peut-être avais-je une chance avec lui ? Je l'espérais en tout cas.

— ... vas-y..., chuchota-t-il vraiment doucement.

— PARDON ?! redemandai-je surprise, mes oreilles me jouaient des tours ou quoi ? — Tu veux bien que je le refasse ?

Cette fois-ci, il ne répondit pas et baissa juste la tête. Il me donnait vraiment le feu vert ? Ni une, ni deux, j'arrêtai de réfléchir et me jetai directement sur ses lèvres sans qu'il n'ait eu son mot à dire.

— QU'EST CE QUE TU FAIS ?! T'ES MALADE !? hurla-t-il en me repoussant aussitôt, il était en train de rougir fortement, jamais je ne l'ai vu dans cette état.

— Tu m'as autorisé je te rappelle ! répliquai-je.

— J'ai dis oui comme ça mais je ne pensais pas que tu allais vraiment le faire nanodayo. Et en plus, avant c'était sur la joue, là tu l'as fait sur... sur...

— Tu te mets dans cet état juste pour un tout petit baiser...

Je le sentis me regarder avec mépris derrière ses lunettes. Oups, j'ai touché un point sensible.

— C'est peut être rien pour toi puisque tu as l'habitude mais pour moi, c'était mon premier nanodayo !!

— Attends ?! Attends ?! l'interrompis-je, — Tu penses sérieusement que je fais ça souvent ? Avec qui ? N'importe qui ?

— ... Oui, acquiesçait-il, — N'est-ce pas le cas ? Tu es tout le temps en train de draguer d'autres garçons...

— Tu penses que je les drague, non mais c'est une blague j'espère ?!

— ...

Je savais qu'il pensait ça de moi mais le fait de l'entendre me faisait un petit mal, surtout que j'étais comme ça qu'en sa présence. Autrement, je me fichais pas mal de la gente masculine.

— Je ne drague pas les autres garçons, j'agis de cette façon qu'avec toi, avouai-je en tournant la tête, honteuse.

— Ah bon ? demanda-t-il me croyant qu'à moitié, — Tu sous-entends que tu embêtes que moi comme ça ? Pourquoi ?

— Devine !

Je le regardais rougissante à mon tour.

— ... J-Je ne sais pas, essaya-t-il de se convaincre alors qu'il avait franchement une idée mais il ne pouvait pas se l'avouer, ayant trop peur que cela ne soit pas ça.

— Shin, réfléchis ! Pourquoi j'agirais de cette façon qu'avec toi ?

— Parce que tu aimes bien m'embêter ? répondit-il ce qui fit apparaître une veine sur mon front.

— MAIS C'EST PAR CE QUE JE T'AIME IDIOT !

Ça y est, je l'ai dit ! Je lui ai enfin déclaré mes sentiments à son égard. Je ne pouvais plus faire marche arrière maintenant. Il ne pouvait que comprendre puisque j'ai fait aucune allusion ou quoi que ce soit d'autre. Je lui ai fait une vrai déclaration d'amour.

  — Tu es vraiment prête à aller aussi loin pour m'embêter...

  — Pardon ? Répète un peu ce que tu viens de dire !? lui ordonnai-je en le menaçant.

  — ... Même s'il y'a des rumeurs sur nous étant un couple et que je n'ai jamais eu de relation, tu n'as pas agir de cette façon juste parce que c'est drôle de m'embêter. Y'a une limite quand même nanodayo !

J'étais clairement en train de rêver la ! J'étais à deux doigts de le taper vu ce qu'il venait me balancer à la figure alors que je me déclarais à lui. Il pensait vraiment que je faisais une blague. Il pensait vraiment que je pouvais aller aussi loin...

  — Non mais..., j'allais clairement l'insulter mais j'ai décidé de reprendre mon calme, — Et si je voulais que cette rumeur devienne réalité, que ferais-tu ?

  — Rien parce que cela restera qu'une rumeur de toute façon ! Nous ne sommes pas un couple et nous ne le deviendrons pas parce que..., il semblait hésiter, — Parce que tu te prends trop pour une diva qui s'amuse à m'embêter quand ça lui chante. Je ne peux me permettre de me mettre avec quelqu'un d'aussi enfantin et bruyant que toi !

  — Tu affirmes ça alors que tu adores toi aussi quand je te taquine, lui démontrai-je en lui caressant la joue, — N'essaye pas de le nier, ne te mens pas à toi-même Shin.

— Ah parce que tu crois mieux me connaître que moi-même !? Je pense que tu as seulement envie d'entendre ce que tu veux entendre, comme un enfant nanodayo. J'ai peut être réagis comme tu le souhaitais à tout ce que tu m'a fais jusqu'ici mais ça ne veut pas dire que je suis amoureux de toi !

  — Tu te fais vraiment désirer Shin alors que tu es complètement amoureux de moi toi aussi, articulai-je en expirant.

  — Tu crois que je me fais désirer alors qu'en fait, je t'aime secrètement moi aussi ? Déjà, dis-moi, qu'est-ce que je peux bien aimer chez toi, sois-disant, hm ? Tes taquineries enfantines ? La façon dont tu peux simplement me faire rougir ? Le fait que tu m'énerves donc je dois lutter pour contrôler mes émotions ?

  — Qui n'aimerait pas te taquiner quand tu réagis ainsi ? j'esquisse un petit sourire taquin.

  — Tu sais exactement comment me fatiguer ! Et tu le fais comme bon te semble. Je devrais être en colère contre toi, toi qui me cours sur le haricot, qui me tapes sur les nerfs juste parce que cela t'amuse ! Tu m'horripiles et pourtant, je continues à apprécier ta compagnie et nos conversations. Bon sang...

— Donc tu avoues que tu aimes bien être avec moi, je souris en m'approchant dangereusement de lui.

  — J'ai dis ça ? rougissait-il ne s'étant pas rendu compte de ce qu'il venait de me dire, — Arrête de m'embêter veux-tu ? C'est embarrassant...

  — Ok j'arrête mais à une seule condition, ajoutai-je en riant.

  — Laquelle ?

  — Que tu deviennes mon petit-ami, affirmai-je en prenant son visage avec mes mains, le forçant à rapprocher ses lèvres des miennes.

  — Je...

  — Réponds vite pour que je puisses continuer ce que je suis en train de faire !

  — ... j'accepte..., capitulait-il en murmurant.

Je rapprochai mes lèvres de lui et me mis à l'embrasser. Il y répondait maladroitement, c'était trop mignon... Le baiser était d'une douceur, je pouvais fondre à cause de ça. Mais le fait de juste coller nos lèvres ensemble ne me satisfaisait pas assez, j'en voulais davantage. Alors, j'accentuai le baiser, passant mes bras autour de son cou.

Midorima, lui, ne savait pas quoi faire de ses mains. Tremblantes, il les gardait juste le long de son corps. Je le forçai alors à les passer dans mon dos pour que je puisse me rapprocher de son corps encore plus. Il me serra fort d'un coup, ne me laissant pas le choix que de me coller à lui.

Soudain, la sonnerie du lycée retentit annonçant que les cours allaient reprendre. Le shooter stoppa le baiser et s'éloigna de moi en rougissant. Il cachait son embarras avec son bras, c'était vraiment trop mignon.

  — N-Nous devons retourner en cours, prononça-t-il en commençant à marcher, voulant quitter la piece.

J'acquiesçai en le suivant de près.

Nous entrâmes en même temps dans la classe. Le vert s'assit directement à sa place tandis que moi, je me dirigeai vers mes amies pour leur parler, le professeur n'étant pas encore arrivé. Je m'excusai auprès d'elles de ne pas les avoir rejointes comme prévu pendant cette pause déjeuner. Je leur expliquai alors toute la situation, ce qui les firent crier de joie à la fin, éveillant les soupçons de certains.

Je me fis submergée par une vague de questions par elles sur notre couple. Je ne pouvais répondre à toutes tellement elles m'en posaient pleins à la fois. Quand je posai mes yeux sur le principal concerné, celui-ci me regardait déjà, se demandant sûrement ce que j'ai bien pu raconté à mes amies pour qu'elles réagissent ainsi. Le voyant me regarder, j'esquissai un sourire et lui envoyai un bisous de loin avec ma main.

— Mon dieu cette fille..., expira-t-il en détournant son regard de moi, complètement embarrassé par mes avances.

Je ris de sa réaction. Mais ce que je ne savais pas, c'est que les autres élèves m'avaient vu faire ça. Et pas que les élèves en fait. Je sentis un coup sur la tête.

— Aïe ! criai-je en me retournant.

Je vis le professeur qui m'avait frapper la tête avec son livre en main. Quand était-il arrivé ?

— Arrête de flirter et va t'assoir ! Le cours va commencer, m'informa-t-il.

Je m'assis à ma place sous les rires des autres élèves. Je regardais Midorima pour lui demander avec les yeux si nous pouvions nous retrouver après les cours. Il accepta et le cours commença enfin...

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Fin du chapitre
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Pour ceux et celles qui veulent lui parler sur Character ai :