Une journée de printemps - rendu concours

Une nouvelle pour le concours de @Patte_de_brume. Le thème étais le printemps. Le mot ciel devait être présent, je l'ai souligné. 941 mots (il en fallait minimum 150).  En espérant que ça te plaise, bonne lecture ^^ !

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Sunaëll se réveilla, joyeuse. C'était le printemps. Une belle journée de printemps. Le soleil brillait au dessus des prairies et des forêts qui entouraient la petite maison où elle habitait. Aujourd'hui était des jours comme elle les aimaient, et elle comptait profiter de sa journée.

Elle s'habilla simplement, fine chemise blanche, collant d'été, une jupe longue couleur crème (sa préférée), et une ceinture. Elle pris son petit déjeuner et prépara deux sacs.

L'un contenait de quoi manger : un déjeuner, de quoi faire du thé, des gâteaux et une nappe pour s'installer. L'autre contenait des livres, une lampe, un carnet, un crayon, et une loupe.

Elle enfila ses chaussures et sortit dehors. sa grand-mère était dans le jardin en train de tailler un rosier. Elle l'embrassa. Elle pris un petit chemin mais ne le suivit pas longtemps. Elle préférait s'enfoncer dans la prairie.

Elle s'arrêta quand elle eut trouvé un endroit qui la satisfaisait. Le paysage était magnifique. L'herbe haute et verte, piquée partout de milles fleurs l'illuminant de couleurs de toutes sortes. Bourrache, marguerites, gentiane, pissenlits, boutons d'or, cirse, bleuets, coquelicots, chèvrefeuille, mauve, consoude... toutes ces fleurs qui s'ouvraient sous les rayons dorés du soleil et embaumaient le lieu de leur douce odeur. Sunaëll était au anges.

Elle déplia sa nappe dans l'herbe et s'allongeât confortablement dessus. Elle observa les fleurs. Perdue dans ses pensées, elle balada ses yeux sur cette nature pendant de longues minutes, profitant simplement du moment.

Une fois qu'elle eut imprimé l'image dans sa tête, elle sortit ses livres de son sac. Son choix se porta sur Le portrait de Dorian Gray. C'était sa lecture du moment, il ne lui restais que quelques chapitres, elle les finis. Comme elle n'avait pas encore faim, elle préféra continuer de lire un peu avant de déjeuner. Quelques poèmes des Fleurs du mal.

Après cela, son appétit se réveilla et elle sorti de son sac de quoi manger. Des sandwichs, des gâteaux et des fruits. Pour accompagner le tout, elle se prépara un thé. Elle mangea calmement, observant autour d'elle. À la fin de son repas, après qu'elle eut ranger ce qu'il lui restait, elle sortie de son sac son carnet et son crayon. Elle entrepris de dessiner des fleurs se trouvants devant elle. Elle commença par une marguerite, traçant chaque petits pétales un à un dans un travail minutieux. Elle dessina ensuite un pissenlit, retranscrivant le plus fidèlement possible sa douceur et ses détailles. Elle finit par un coquelicot, sa fleur préférée, désespérant d'avoir oublié son crayon rouge. Tant pis, se dit-elle. Elle rajoutera les couleurs une fois qu'elle sera rentrée chez elle.

Elle replia ensuite sa nappe, rangea ses affaires et parti marcher dans la forêt. Elle étais attentive à la nature, aux sons autour d'elle, aux insectes aux éclats brillants qu'elle observait avec sa loupe. Elle esquissait ce qu'elle observait, s'arrêtant parfois, pensive quand une idée, un souvenir ou une pensée abstraite traversait son esprit.

Elle réfléchissait. Beaucoup. Elle aimait comparer les choses, les situations. Les retourner dans tout les sens. Elle aimait remettre toutes les idées en question, tout les principes, toutes les morales. Elle faisait cela tout le temps, se laissant distraire par un quelconque détail, une quelconque question ; un rien faisait dériver son fil de pensées.

À un moment, une fine bruine se mit à tomber des nuages. D'habitude, Sunaëll n'aimait pas la pluie, mais dans ce moment si particulier, couper du monde et entouré de son imagination et de Dryades, elle n'en fit aucun cas. Au contraire, elle rangea son carnet et son crayon et se servit de la terre mouillée, des fleurs colorés et des feuilles pour dessiner, à même sa jupe, une fresque sortie de son esprit. Elle fît fi du fait que cela puisse être considéré comme « salir » son vêtement. Elle en avait envi, c'était de l'Art.

L'après-midi passa très vites, les nuages partirent, le bleu revint. Le soleil étais bien descendu quand la jeune fille retourna dans la prairie. Elle s'assit à même le sol (elle n'avait plus besoin de préserver sa jupe de toute façon) et attendit. Le soleil ne tarda pas à se coucher et elle profita de ce spectacle et des magnifiques couleurs : rose, jaune, orange et pourpre du crépuscule.

Après vint son moment préféré. La nuit.

L'avantage d'une nuit de printemps est que, en général, il n'y a aucun nuages pour cacher à Sunaëll le spectacle qu'elle attendait tant. Son préféré.

Les étoiles.

Des milliers d'étoiles formants des constellations qu'elle connaissait pour la plupart pas cœur.

Le ciel s'ouvrait à elle comme un livre.

Elle se sentait bien, elle se sentait chez elle. Son regard suivais les lignes imaginaires. Elle partie de la ceinture d'Orion, facile à repéré grâce à ses trois étoiles reconnaissables : Alnitak, Alnilam, Mintaka. Elle repéra cursa. Son regard se posa de longue minute sur l'amas des Hyades, où trônait Aldebaran. À côté de scorpions, les Pléiades, magnifiques. Elle suivit les constellations du Zodiaque, Gémeaux (avec Castor et Pollux), Cancer puis Lion, avec Régules, Algieba et Dénébola. L'horizon coupait Vierge. Elle observa longuement, citant les nom dans sa tête, le Coché, avec Cappella, Persée, la Grande Ours et la Petite Ourse, Céphée, le Lézard, Le cygne, et enfin Cassiopée, sa constellation préféré. Navi, Ksora, Gamma Cassiopeia, Shedir, Caph.

Elle s'endormit sous la lumière de Sirius, dans la constellation du Grand Chien, et de la lune croissante.

Elle avait passé une journée merveilleuse. Une journée de printemps. Une journée comme elle les aimait tellement.

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