- J'en ai marre ! se plaignait le plus jeune des trois avant de jeter sa manette au sol.

Sous le regard offusqué de ses deux aînés qui le jugèrent fortement du regard.

- Hé Ho ! J'ai pris plus de deux ans avant d'avoir cette console donc tu vas te calmer Park Jisung ! s'exclama un jeune homme aux cheveux verts avant de sauter sur le dos de son cadet.

Ce dernier tenta de se débattre du mieux qu'il le pouvait, mais en position du lotus, il était compliqué de bouger délicatement ou rapidement.

Et hors de question qu'il fasse du mal à Chenle.

Alors, un peu contre sa volonté, et un peu par envie le susnommé arrêta de se débattre et laissa son meilleur ami s'accrocher à son dos tel un paresseux.

Tout cela sous le regard d'un autre jeune homme qui ne se sentait pas le moins concerné par cet excès de mignonnitude.

Peut-être un petit peu.

Parce que lui, il n'avait personne à câliner.

Pas dans l'immédiat en tout cas.

- Vous allez finir par me faire vomir avec tant d'adorabilité. commenta t-il alors tout en regardant son petit frère collé au jeune homme aux cheveux roses.

Ce troisième jeune homme se prénommait Lee Jeno, vingt ans, grand frère de la lignée des plus jeunes de la famille, avec Yukhei évidemment.

Ils n'étaient ni les plus grands, ni les plus jeunes, alors ils s'étaient inventés un rôle.

Un rôle qui n'avait pas vraiment d'objectifs à accomplir, à part se donner une importance aux yeux de tous.

Et protéger leurs deux cadets.

Yukhei s'occupait de Sungchan.

Lui de Chenle.

En parlant de ce dernier, continuons les présentations.

Zhong Chenle, dix-neuf ans, petit dernier de la famille, petit préféré de la moitié de ses aînés et le meilleur ami le plus paradoxal du monde.

Un coup adorable, un coup insupportable, peut-être qu'il était simplement adorablement insupportable.

N'empêche qu'il fallait vraiment être masochiste pour accepter de rester aussi proche du jeune homme.

Ses grands frères n'avaient pas vraiment le choix, ou plutôt, ils avaient le choix, mais ce lien fraternel qui les unissait ne pouvait pas être coupé.

Pas dans leur cas.

Beaucoup de famille pouvait se briser, mais pas la leur.

Alors même si Chenle était un sale gosse par moment, il restait le petit frère qu'ils avaient tous recueillis au sein de ce cimetière.

Leur petit Chenle.

C'était une raison suffisante.

C'était pourquoi aucun des huit jeunes hommes l'entourant n'avait compris comment le cadet de la famille avait pu se trouver quelqu'un.

Quelqu'un à aimer, quelqu'un qui l'aimait.

Un meilleur ami de qualité, Monsieur Park Jisung.

Un jeune homme de dix-neuf ans tout ce qu'il y avait de plus banal.

Avec des parents, une petite sœur et un petit penchant pour le masochisme étant donné qu'il était le meilleur ami du jeune homme aux cheveux verts.

- Je te rassures, c'est vraiment pas mignon de se trimballer ton frère sur mon dos. rétorqua Jisung avant de se prendre un coup de tête de la part du susnommé.

- Dis toi que moi je me le trimballe tous les jours de ma vie depuis cinq années maintenant...fit semblant de soupirer Jeno tout en cachant son pauvre regard de frère indigne.

- Et moi depuis trois années...compléta le plus jeune en le rejoignant dans son faux désespoir.

Une seconde plus tard, les deux jeunes garçons tapèrent dans la main de l'un et de l'autre avant de se mettre à rire pour se moquer de la tête blasé que faisait Chenle.

Il n'arrivait pas à croire qu'il était entouré de personnes aussi inférieur à lui mentalement...

...il arrivait encore moins à croire qu'il était attaché à eux.

Pas de la même manière évidemment.

Jeno était son grand frère.

Celui qui avait su l'accompagner dans sa nouvelle vie.

Celui qui le forçait à manger lorsqu'il faisait des régimes stupides.

Celui qui le laissait s'incruster dans son lit lorsqu'il faisait des cauchemars.

Celui à qui il pouvait raconter ses joies autant que ses peines.

Celui qui était prêt à défoncer ceux qui voulait lui faire du mal.

Celui qui gardait nombre de ses secrets.

Celui qui faisait un détour simplement pour le raccompagner à l'appartement.

Celui qui lui donnait des conseils inutilement utile.

Celui qui lui balançait des vérités sans importance, qu'il ignorait et puis qu'il admettait contre son gré.

Celui qui avait toujours raison quand il avait tord.

Celui qui pouvait se tenir à ses côtés jour et nuit juste par qu'il était trop fatigué pour sortir de son lit.

Celui qui s'inquiétait pour tout et rien comme si Taeyong et Johnny ne suffisaient pas comme parents de cette famille.

Celui qui lui avait toujours fait des promesses qu'il avait toujours su tenir.

Celui qui ne pourrait pas le laisser tomber, même en découvrant la pire facette de sa personnalité.

Celui qu'il aimait plus que tout.

Au même titre que les sept autres idiots de cette maison.

Celui qu'il pouvait reconnaître comme son frère.

Qu'il reconnaissait comme son grand-frère.

Alors que Jisung...

...c'était à la fois tout pareil et totalement différent.

Le jeune Park était tout cela à ses yeux, et pourtant, il n'arrivait pas à le considérer comme son petit frère.

Ni comme son grand-frère.

Il n'arrivait simplement pas à le considérer comme un frère.

Bien qu'il fasse parti de leur famille d'une certaine manière, Jisung n'était pas au même niveau que les autres.

Ou plutôt, il était au même niveau que les autres mais pas de la même manière.

Vraiment pas de la même manière.

C'était vraiment étrange.

Chenle se sentait comme une collégienne amoureuse de son meilleur ami, ayant peur que ses propres sentiments gâchent leur amitié.

Il préférait ne pas y penser.

Après tout, l'amour c'était stupide.

Il n'était pas amoureux.

Il ne pourrait jamais être amoureux d'un jeune homme qui n'aimait pas le chocolat autant que lui.

C'était définitif.

- Espèce d'idiot, vous jouerez à la console sans moi la prochaine fois ! continua de se plaindre Chenle sans pour autant partir du dos sur lequel il était accroché depuis plus d'une dizaine de minutes maintenant.

Il ne voulait pas y penser, et pourtant la chaleur qu'émanait son cadet avait pour effet de le rassurer un peu plus au plus profond de lui.

Le rassurer de quoi ?

Il ne savait pas trop.

Tout ce qu'il savait c'est que souvent il doutait de lui-même.

De sa force.

De ses faiblesses.

De ses qualités.

De ses défauts.

De sa place dans cette famille qu'il ne pensait pas avoir mérité.

De sa place dans ce monde qu'il n'avait jamais vraiment demandé.

Parfois, il doutait sur des sujets qui n'étaient pas censés l'atteindre, mais il ne pouvait pas s'empêcher de douter.

Et cela même si ses grands frères faisaient de leur mieux pour comprendre ce qui n'allait pas.

Il était vraiment reconnaissant envers ses parents.

Son père n'avait jamais voulu de lui.

Sa mère l'avait abandonné.

Ce n'était même pas ses parents au sens premier du terme, simplement des géniteurs qui avaient décidés de le rendre vivant, certainement par culpabilité de le faire mort.

Et pourtant, Chenle leur était reconnaissant.

Sans eux, il n'aurait jamais senti ses petits poumons se remplir d'air.

Il n'aurait jamais senti son cœur battre au fond de sa cage thoracique.

Il n'aurait jamais pu voir la beauté des couleurs du monde.

Il n'aurait jamais pu connaître l'odeur du chocolat.

Il n'aurait jamais pu pleurer, rigoler, ressentir ce qu'était une émotion ou un sentiment.

Il n'aurait jamais pu savoir ce que cela faisait de trouver une lueur d'espoir au milieu d'un bois sombre.

Il n'aurait jamais pu savoir ce que cela faisait d'être sauvé, d'être aimé, et d'aimer en retour.

Il n'aurait jamais rencontré ses grands frères.

Il n'aurait jamais rencontré Jisung.

Il n'aurait jamais su ce que cela faisait de sentir la chaleur de quelqu'un effacer ses doutes en quelques secondes.

Il n'aurait jamais pu savoir ce que cela faisait de se préoccuper de quelqu'un plus que soi.

De se rendre compte qu'on était peut-être trop attaché à cette perosnne.

Que ce n'était vraiment pas une bonne chose.

Qu'il valait mieux arrêter de s'attacher autant.

Il n'aurait jamais pu se rendre compte que les battements irréguliers de son cœur, ses joues rosies et ses envies de meurtres envers certaines personnes étaient justifiés par l'attachement qu'il ressentait pour son cadet.

Plus que de l'amour fraternel.

C'était un amour qui ne trouvait pas de définition au sein des théories philosophiques anciennes.

Non, Park Jisung n'était pas son âme sœur.

Il n'était pas seulement son meilleur ami.

Mais il n'était pas son véritable amour non plus.

Encore moins sa moitié.

C'était pire que cela.

Comme si chaque petite partie du jeune homme aux cheveux roses s'était insinué en lui.

Tout ce qu'il y avait de bon.

De mauvais.

D'étrange.

De marrant.

D'effrayant.

De rassurant.

Tout ce qui faisait que Jisung était le Park Jisung qu'il appréciait tant...

...s'était incrusté dans chaque partie de son propre être.

C'était insensé.

Ça y est, Chenle commençait à douter de sa propre santé mentale.

Est-ce que c'était si fou que ça d'accepter qu'il aimait peut-être Jisung un peu plus que comme son meilleur ami ?

Plus qu'un possible frère ?

Totalement.

C'était étrange, et il préférait arrêter d'y penser.

Alors qu'il se concentrait pour arrêter de penser à tout cela dans l'immédiat, s'obligeant inconsciemment à y repenser encore et encore, une main se posa sur le haut de son crâne.

Celle de Jisung.

- Ça va ? Tu savais qu'on rigolait Lele, hein ? s'assura quand même de le prévenir le plus grand tout en ébouriffant les cheveux de son aîné.

Ce geste pouvait paraître anodin ou alors vraiment pas approprié, mais depuis qu'ils s'étaient rencontrés, c'était l'une des seules choses qui arrivait à rassurer Chenle.

Comme pour bercer toutes les pensées qui pouvaient hanter son petit crâne de complotiste de l'extrême.

- Je ne sais vraiment pas ce que je ferai sans toi. rajouta Jisung un peu gêné avant de se gratter légèrement la nuque face à la déclaration ambiguë qu'il venait de faire.

Ça ne changeait rien.

Chenle ne ressentait rien de plus pour Jisung.

C'était un meilleur ami génial.

Il ferait certainement un petit-ami extraordinaire.

Et pourtant, le cœur de notre jeune protagoniste ne semblait pas être en accord avec ses pensées les plus sincères pas si sincères.

Il tambourinait si fort dans sa poitrine qu'il avait presque peur que ce dernier ne le quitte pour se rapprocher de plus en plus de celui du plus jeune.

Son regard dérivait sur ses lèvres roses, ce n'était vraiment pas catholique.

Est-ce que c'était lui ou l'odeur que Jisung dégageait sentait vraiment comme du chocolat au lait praliné ?

Est-ce que son regard avait toujours été si envoûtant ?

Et merde.

Il se faisait avoir par le charme naturel de son meilleur ami.

C'était vraiment la merde.

Il aurait dû trouver, se trouver un meilleur ami plus moche, plus idiot, et beaucoup moins Park Jisung.

- Oui ça va...! s'exclama Chenle peu sûr de lui avant de se jeter sur Jisung de nouveau, cette fois-ci contre son torse.

Il se détestait pour ne pas savoir résister à cette tentation qui l'appelait aussi violemment.

Est-ce qu'il pouvait se permettre de rester collé à son cadet encore un petit peu ?

Juste le temps de calmer l'état d'urgence qui sonnait dans son cerveau.

- Ah non ! s'exclama Jeno en observant la scène sorti d'une comédie romantique de bas étage.

Faisant sortir les deux plus jeunes de leur moment d'affection...amical ?

- Vous ne pouvez pas me faire ça à moi ! Je refuse d'être la cinquième roue du carrosse. s'opposa t-il clairement avant de se s'asseoir entre les deux meilleurs amis, les séparant de leur étreinte nouvelle.

Il était simplement triste d'être mis de côté comme un vulgaire figurant dans cette scène.

Donc il allait prendre le rôle du grand frère cassant le coup de son petit frère.

Un grand classique.

Autant vous dire que s'il avait des revolvers à la place des yeux, Chenle aurait abattu son frère dès sa première onomatopée.

Il avait des soudaines envies de meurtre, de le balancer par la fenêtre de sa chambre pour qu'il serve de repas de Noël pour les chiens de la voisine d'à côté.

Et pourtant il ne le fit pas.

Parce qu'il aimait vraiment beaucoup son grand-frère, bien plus qu'il n'avait envie de le dégager de sa chambre.

Cela ne voulait pas dire qu'il allait rester sans rien faire.

- Pourtant tu devrais savoir ce que ça fait d'être la troisième roue du carrosse. lui rétorqua t-il tout en lui lançant un regard lourd de sous-entendus.

Jeno tourna au cramoisi avant de faire comme s'il n'avait rien entendu.

Après tout, il ne savait pas vraiment s'il avait envie d'aborder le sujet de l'immédiat.

- C'est vrai ça. rigola légèrement Jisung avant de poser sa tête sur la cuisse droite du jeune homme aux cheveux noirs. Qui est-ce qui va t'accompagner aujourd'hui ? lui demanda t-il en le fixant droit dans les yeux.

Chenle suivit l'exemple du plus jeune et s'allongea sur la cuisse gauche de son grand frère avant de lui poser la question fatidique.

- Renjun ou Jaemin ? demanda t-il d'un air innocent pas vraiment innocent en touchant le nez de son frère du bout des doigts.

Et bien, ils allaient finalement aborder ce sujet dans l'immédiat.

Un léger blanc prit place au sein de ce petit moment de malice.

Pas pour longtemps.

Les deux cadets se mirent à rigoler un peu, juste à imaginer l'état du cerveau de Jeno face à une telle question.

Il n'y avait aucune réponse possible.

- Ce n'est pas une question ça. soupira rapidement Jeno en tentant de les regarder tous les deux en même temps. Les deux. conclua t-il simplement avant de sourire.

Ce sourire qu'il faisait en permanence lorsque son esprit se perdait le souvenir de ses deux princes.

- Et lequel tu vas ramener au dîner de ce soir ? demandèrent Chenle et Jisung exactement au même moment, étant trop impatient pour réfléchir à une quelconque possibilité.

- Les deux..? hésita à répondre Jeno avant que les deux garçons allongés ne commencent à s'exciter comme deux petits chiens avec une baballe.

Pour la petite explication, Renjun était le petit-ami de Jeno.

Jaemin l'était aussi, tout comme il était le petit-ami de Renjun.

Résumons.

Au départ, Renjun et Jaemin étaient deux jeunes garçons sortant ensemble, dans le respect de chacun.

Enfin, sauf des cons, mais bon, la vie c'était ce que c'était.

Ça n'en valait vraiment pas la peine à moins d'être deux dans la même galère.

Les deux lycéens, à l'époque, avaient donc décidés de rester l'un auprès de l'autre de manière plus intime.

Parce qu'ils en ressentaient l'envie.

Parce qu'ils voulaient vivre dans la même galère ensemble.

Parce qu'être ensemble faisait ressortir le meilleur d'eux-mêmes.

Tout se passait très bien entre eux.

Vraiment bien.

Et du jour au lendemain, par un certain concours de circonstance, Jeno s'était retrouvé dans leur lit.

Littéralement.

Le lendemain d'une soirée bien arrosé, il y a un peu près un année déjà, Jeno avait fini par faire des choses pas très catholique avec le couple.

Dans le consentement de chacun, évidemment.

En réalité, le jeune homme était le seul qui ne se rappelait pas exactement de la soirée, mais en apercevant la beauté des deux individus qu'il avait eu à ses côtés ce matin là...

...aucun doute qu'il avait été consentant.

Ça lui ressemblait bien de n'en faire qu'à sa tête et se retrouver dans un plan à trois, alors qu'à la base, il cherchait juste son manteau vers la fin de la soirée.

Et puis le reste restait très flou dans la tête de Chenle, il n'était pas celui qui avait vécu cette histoire.

Tout ce qu'il savait, c'était que les trois individus étaient maintenant officiellement en couple depuis plus de six mois.

Et qu'ils avaient l'air très heureux de leur situation.

Honnêtement, Renjun était le plus gâté des trois.

Enfin, d'après ce qu'il avait pu remarquer en tant que petit frère fanboy des histoires croustillantes de ses frères.

Chenle était vraiment fier de son grand frère, il était épanoui dans une relation avec deux mecs complètement géniaux.

Trop géniaux pour lui honnêtement.

Nombre de fois, le plus jeune avait tenté de vendre ses autres frères, mais Renjun et Jaemin avaient gentiment déclinés l'offre.

Il ne les comprenait pas vraiment, mais soit, il n'était personne pour juger leurs goûts.

Bon d'accord, Jeno était quelqu'un de bien.

Il méritait ces deux-là, amplement.

Mais ne le répétez à personne, Chenle ne voulait pas qu'on pense qu'il appréciait Jeno ou un truc du genre, parce qu'il n'aimait pas vraiment qu'on lui rappelle la vérité en pleine face.

Lee Jeno était son frère, et il l'aimait énormément.

Il se rappellerait toujours du moment où il avait appris la fameuse nouvelle.

La première fois que son aîné s'était confié à son lui, Chenle avait été si passionné par cette révélation qu'il avait même prévu du popcorn pour l'occasion.

Seuls lui et Jisung était au courant de ce trouple, et pour être honnête, le plus jeune de la fratrie ne s'attendait vraiment pas à ce que son grand frère avoue la vérité au reste de la famille le jour du réveillon de Noël.

Pas que ce n'était pas une bonne chose.

Tout le monde était très ouvert d'esprit au sein de leur famille, et peut-être que Taeyong tomberait dans les pommes sous la surprise, et que Doyoung dévisagerait ses deux petits-amis tout en les passant au scanner...

...mais nul doute qu'ils finiraient tous par être heureux du bonheur du jeune Lee.

Ça allait vraiment être très gênant.

Parce qu'ils étaient une famille très gênante.

Et que la première fois que Yuta avait rencontré Jaehyun, il lui avait demandé ce qu'il pensait du cul de Taeyong.

Droit dans les yeux.

Ça annonçait déjà la couleur pour l'annonce d'un couple à trois.

C'était pour cela que lui, l'intelligent Zhong Chenle avait décidé de venir accompagné de son meilleur ami.

Tout le monde le connaissait déjà, personne ne se permettrait de faire de remarques gênantes ou inutiles.

Ce n'était pas comme si toute sa famille rêvait de les voir ensemble.

Ou comme si tous ses frères leur avaient trouvés un nom de ship.

Ce n'était pas comme s'il avait possiblement des sentiments pour son meilleur ami, que tout le monde allait le remarquer et qu'ils allaient tous s'allier pour qu'ils s'embrassent sous le gui de Noël...

...ils n'avaient même pas de gui de tout manière.

Bon, peut-être que Chenle n'était peut-être pas si intelligent que ça...

...ça promettait d'être un réveillon digne d'un film de Noël.

Ça allait être un bon réveillon.

Chenle le sentait bien.

Et il avait un petit don pour ressentir ce genre de choses.

Sauf quand il s'agissait de ses propres sentiments.

Évidemment.

- On se refait une partie ? demanda soudainement Chenle tout en se relevant de la cuisse de Jeno.

Il avait vraiment besoin de penser à autre chose.

La soirée s'annonçait longue.

- Moi je suis pour ! s'enthousiasma Jisung en lui répondant par un sourire plus adorable que le fleuriste sur lequel crushait Yukhei.

Et il y avait du level.

Au risque de se répéter, peut-être trop perturber par ce que dégageait son interlocuteur, Chenle se disait que la soirée allait être longue.

Il jeta un regard à moitié désespéré à Jeno.

Vraiment longue.

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Hellow ~

Déjà petit un, déjà de la longueur de ce chapitre !

Je sais que je répète ça tous les jours depuis trois jours mais, j'adore écrire cette fanfiction.

Et j'espère que ça se ressent, parce que j'essaye vraiment de faire de mon mieux par rapport aux personnages.

On se retrouve demain en tout cas, prenez soin de vous !

N'hésitez pas à voter ou commenter si vous avez apprécié ce chapitre, c'est toujours motivant ^_^

Merci beaucoup d'avoir lu !

Tchaoooooooooooooooo ~