12 Victoire
Il est là, dans mon salon, il regarde la déco autour de lui pendant que je lui prépare un repas rapide. Il est déjà venu mais toujours en présence de Marie, ce qui fait qu'il n'a jamais vraiment eu le temps de regarder mon environnement. Je finis de disposer la salade composé que je viens de faire dans nos assiettes et vais le rejoindre dans le salon ou j'ai installé notre table. Il est là, dos à moi, en train de regarder notre mur de photo. Il est perdu dans ses pensées et ne m'entends pas arriver. Une fois les assiettes posées sur la table, je me rapproche de lui discrètement et une fois à ça hauteur je tends la main et lui montre une photo.
- Ça c'était dans le gouffre de Padirac. On c'était offert ce week-end ensemble avec nos premières économies. Et là c'était notre première fois à la neige ! Avant ce jour, nous n'avions jamais eu la chance de faire de la luge ! Et là, une rando à cheval pour mon dernier anniversaire, c'était mon rêve.
Alors que je lui montre les photos, je constate qu'il jette dessus un oeil rapide avant de braquer à nouveau son regard sur moi. Cela me fait rougir une nouvelle fois. Il passe sa main sur ma joue et dans ce simple geste, je peux sentir un mélange de peine et de joie. Il doit voir à mon regard que j'ai du mal a comprendre et il me dit tout naturellement :
- Je suis désolé. Ce mur provoque en moi un mélange de tristesse et de joie.
- Ah bon ?
- Oui. Je suis triste de voir que tu as manqué de tant de chose étant petite... et Paradoxalement, c'est un sacré pied de nez à la vie, puisque vous avez décidé de réaliser vos rêves et de savourer chaque instant !
Je contemple mon mur comme si je le regardais pour la première fois. Et je constate qu'il n'a pas tord. Je ne l'avais jamais vu ainsi, mais en y réfléchissant je suis forcée de constater qu'il a raison.
- C'est pas faux. Tu es un bon observateur. Tu viens manger, dis-je pour changer de sujet.
On s'installe en tête à tête et nous commençons à manger tranquillement. D'abord dans un silence agréable puis nous nous mettons à parler de tout et de rien. De son travail, du mien, de la musique et on finit par parler de la fête de la musique.
- Je te jure ! Il c'est quasiment autoproclamé manager de votre groupe !
- Il est complètement fou ! répond-il en riant.
- Je dois dire que c'est agréable de les voir tous si enthousiaste et impliqué. Ça ne parait peut-être pas comme ça mais ce que vous allez faire pour eux le ving-et-un c'est énorme.
- Oh pas tant que ça !
- Si, si, tu ne t'imagines pas combien c'est important pour eux ! Ça leur change de leur routine habituelle et c'est génial de les voir autant investi.
Il me regarde avec un sourire que je n'arrive pas à définir. Son regard bleu est plongé dans le mien comme s'il cherchait à me sonder. Je pose mon coude sur la table et pose ma tête sur ma main. Voyant qu'il ne me parle toujours pas je finis par rompre le silence :
- Quoi ?
- Rien. Ou plutôt si, tu es magnifique.
Sous le compliment, je me sens rougir et des petits papillons dans mon ventre se mettent à agiter leurs ailes provoquant une vague de plaisir.
- Ne ris pas ! C'est vrai ce que je te dis. Dès que tu parles de tes résidents, ton visage s'illumine et tu es encore plus resplendissante. On voit que tu les aimes et s'en est vraiment touchant.
- Mais je les aime. Ils m'apportent tellement chaque jour. Je ne peux pas exprimer ce que je ressens tellement c'est intense.
Le silence retombe à nouveau entre nous et j'en profite pour aller préparer nos coupes de glaces. Quand je reviens, il est installé dans le canapé et c'est tout naturellement que je m'installe contre lui. Ce que j'apprecie avec lui c'est que nous n'avons pas forcement besoin de nous parler pour se comprendre et nos silences en disent plus long que certains mots...
- Elle ne rentre pas de la nuit ? demande-t-il brusquement.
- Qui ? Marie ?
- Bin oui qui d'autre ? Tu as un autre colocataire dont je ne connais pas l'identité ?
Décidément, il m'a l'air bien jaloux et je trouve ça mignon. Je lui souris d'un air espiègle et lui dis :
- Il faudra peut-être vérifier... Viens avec moi.
Je me lève et lui tire la main. Il me suit ne comprenant pas ou je veux en venir mais il vient avec moi malgré tout. J'ouvre la porte de la salle de bain et lui dis :
- Là, personne. Pas de rasoir sur le bord du lavabo, s'il y a un mec ici il est ordonné !
Je ne laisse pas à Baptiste le temps de répondre et l'entraîne vers la chambre de Marie qui est noir et rose.
- Ici la chambre de Marie cent pour cent girly !
Je pose mes mains sur son torse pour le pousser vers la dernière porte qui n'est autre de ma chambre.
- Et ici, la dernière pièce qui n'est autre que ma chambre.
Je vais pour le ramener dans le salon mais je me fais prendre à mon propre jeu. Il ne se fait pas prier et rentre dans la pièce. Il commence à en faire le tour et regarde la décoration. Je le suis du regard tout en observant ma chambre avec un oeil extérieur. Mon lit trône au milieu de la chambre avec une housse de couette violette. Dans un coin il y a une commode avec des petit bibelot posés dessus sur le thème de la danse, les murs de la pièce sont blanc avec tout un pan de mur recouvert de photos. Une nouvelle fois, il s'approche et se met à détailler le mur. Il s'agit de photo de nature et d'endroit que j'ai envie de visiter et d'autre ou je suis allée. Les deux étant partagé je me sens obliger de lui dire :
- En fait tu vois, ici c'est tous les endroits que je rêve de visiter et quand je réussi à le faire, je réalise une photo ou je suis à l'endroit dont je rêvais de voir.
- Pas mal comme idée. Je trouve ça super original.
Il se rapproche de la partie rêve et regarde ce que j'aimerai visiter. L'Irlande, Venise, Rome, Paris avec tous les lieux attrapent touriste.
- Y'en à quand même plusieurs de réalisable.
- Oui et puis j'ai la vie devant moi pour le faire.
Il se retourne et me prend dans ses bras.
- Donc il n'y a personne d'autre que toi et moi ici ?
Je lève la tête pour plonger mes yeux dans les siens et je fond littéralement. Mon coeur s'emballe et là, tout de suite, je ne rêve que d'une chose, sa bouche sur la mienne. Je tends un peu plus la tête pour lui indiquer ce que j'attends de lui mais je n'ai pas besoin d'attendre longtemps, il fond littéralement sur moi. Ses lèvres rencontrent les miennes avec une fougue soudaine, sa langue caresse mes lèvres pour indiquer qu'il souhaite que j'ouvre légèrement la bouche, ce que je fais instinctivement. Celle-ci chaude et douce caresse la mienne et augmente la boule de plaisir qui explose déjà au creux de mon ventre.
Lentement, il recule et quand ses jambes rencontrent mon lit, il s'assoit dessus et m'attire à lui. Je me retrouve assise à cheval sur lui et il vient plaquer l'une de ses mains sur le bas de mon dos alors que l'autre fourrage dans ma nuque et finit par obtenir ce qu'il veut et détache la barrette qui retient mes cheveux. Je le sens sourire contre ma bouche alors qu'il glisse ses doigts à l'interieur de la masse brune qui recouvre mes épaules. Nos respirations s'accélèrent mais finissent par s'accorder. Je le sens gesticuler un peu puis il recule sur mon lit tout en m'attirant à lui. Il est a présent à moitier couché. Je fais passer mes cheveux sur le côté alors que nous continuons à nous embrasser passionnément.
Ses mains glisse sous mon tee-shirt et il finit par réussir à me le retirer m'obligeant ainsi à me détacher de lui quelques instant. Il en profite pour reluquer mon soutien gorge. Il est rouge en dentelle avec un petit noeud noir en son centre. Il tend la main et suit la courbe de mes seins du bout des doigts provoquant un agréable frisson sur mon corps. En voulant plus, je gonfle ma poitrine contre sa main pour lui faire comprendre ce que j'attends de lui. Là encore, il comprend instantanément et se saisit de mon sein à pleine main, alors qu'il se redresse pour reprendre ma bouche dans la sienne.
Le désir que j'éprouve pour lui depuis que je l'ai rencontré s'intensifie et je me met à onduler sur lui frottant mon intimité contre la sienne que je sens dur et tendu dans son jeans.
A mon tour je glisse mes mains sous son tee-shirt et les laisse courir sur son torse dur et musclé. Un légé duvet recouvre le haut de sa poitrine et mes doigts s'y attarde dessus. Je tire légèrement sur ses poils provoquant un petit grognement de sa part. Ses mains quittent mes seins et vont se plaquer sur mes fesses, faisant une pression dessus pour que je ressente bien son désir sous moi, augmentant ainsi encore plus le mien.
Soudain, il me fait rouler sur le côté et se retrouve à présent au dessus de moi. Une main vient chercher le bouton de mon petit short en jeans alors qu'il plante son regard dans le mien pour vérifier que je suis ok avec la suite des événement. Je lui souris tout en plantant mes dents dans ma lèvre inferieur et en lui faisant signe que oui. Il déboutone mon short et le retire doucement tout en déposant une miriade de petit bisous sur mon ventre.
Je suis à présent en sous-vêtements devant lui, il se lève et cherche un truc dans la poche de son jean sans me lâcher du regard. Puis quand il trouve enfin ce qu'il cherchait, il retire son bas dévoilant ainsi son sexe déjà gonflé de désir. Il déchire l'emballage du préservatif et le déroule lentement sur sa verge. Je ne perds rien du spectacle qu'il m'offre et tend la main vers lui pour lui faire signe de revenir à moi. Il ne se fait pas prier et rapidement, il se couche sur moi en posant ses coudes de part et d'autre de mon corps pour ne pas m'écraser. Sa bouche reprend possession de la mienne et je me laisse enivrer par le plaisir de ses caresses sur mon corps. Mes mains s'accrochent à ses cheveux alors que l'intensité de notre étreinte augmente. Ses yeux sont toujours accroché aux miens et je me perds dans le bleu azur qui brille de plaisir.
Sa main descent lentement le long de mon corps et une fois arrivée vers ma culotte il la décale pour permettre a son sexe de pouvoir y accéder. Lentement, je le sens rentrer avec une douceur infini en moi et c'est avec plaisir que je l'accueil. Ses caresses sur mon corps et le rythme langoureux qu'il met à notre étreinte nous propulse rapidement au nirvana. Il finit par se coucher sur moi son coeur battant la chamade à l'unisson avec le mien. Je ferme les yeux pour continuer à bénéficier des plaisirs qu'il vient de me procurer. Puis, il roule sur le côté et c'est l'un contre l'autre que nous nous endormons.
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