Chapitre 19 : Alya
Deux semaines passèrent, les akumatisés se faisaient moins fréquents, mais il y en eût tout de même quelques-uns. C'était à peu près le seul moment où nos deux héros pouvaient se retrouver et la demoiselle en vint à se sentir coupable de souhaiter une attaque. Mais d'abord et avant tout, ce qu'elle souhaitait c'était une attaque dans son propre collège.
Adrien lui avait affirmé que son père ne voyait aucun mal à ce que la photo de lui et Lila sortent sur les réseaux sociaux mais Marinette n'avait rien voulu savoir. Elle refusait catégoriquement que son copain soit associé à cette fille, peu importe la raison et encore moins parce qu'il l'avait embrassé.
Puis il y avait Alya et Nino; il fallait absolument régler le désaccord qui s'éternisait entre les deux. La première chose à faire était de leur prouver que Cédrick était derrière tout ça. Ce qui impliquait d'annoncer le tout avec un certain tact parce que Marinette avait peur de la réaction de sa meilleure amie au moment où elle apprendrait qu'elle s'était fait leurrer. Elle avait aussi peur que le débat sur l'intérêt de Nino pour le Ladyblog demeure une entrave à leur couple. Pour toutes ses raisons, elle savait que la journaliste n'écouterait qu'une seule personne: Ladybug.
Mais pour que l'héroïne n'ait pas l'air d'arriver dans l'histoire comme un cheveu sur la soupe, il fallait lui donner une occasion d'être informée des évènements et les espoirs de Marinette reposaient sur l'akumatisation d'un élève du collège. Ainsi, la coccinelle pourrait prétendre que Marinette lui avait confié la mission lorsqu'elles s'étaient croisées au cœur de cette fameuse attaque. La jeune styliste était optimiste, ça pouvait marcher et tant que Chloé et Lila seraient élèves dans ce collège, les probabilités d'akumatisation demeuraient élevées.
En ce beau vendredi matin, le sort s'était abattu sur Tim à qui la fille du maire avait encore fait passer un mauvais quart d'heure en se moquant de ses lunettes, lui disant à quel point il ressemblait à une mouche. Résultat: Ladybug et Chat Noir durent affronter un insecte géant qui avait le pouvoir d'emprisonner les gens dans une espèce de bave gluante et transparente qui durcissait et lui permettait d'amasser ainsi une collection de trophées humains. Heureusement, les victimes pouvaient continuer à y respirer et, un coup la situation rétablie à la normale par les deux superhéros, ils en sortirent avec plus de peur que de mal.
Avant de se séparer, les deux acolytes se retrouvèrent sur un toit à l'abri des regards où ils purent profiter d'une ou deux minutes de pur bonheur, se contentant de s'embrasser et se rappeler mutuellement leurs sentiments. La coccinelle embrassât une dernière fois le félin de son cœur avant de retourner en classe.
Pas question pour Marinette de perdre une autre journée sans sa meilleure copine. C'était un de ces rares vendredis où Cédrick était occupé ailleurs. Dès le soir même, elle se transformât et s'élançât en direction de la demeure des Césaire. Elle jetât prudemment un coup d'œil à la fenêtre d'Alya et fût satisfaite de la surprendre seule à son ordinateur. Elle tapât doucement sur le verre, faisant sursauter la journaliste. L'incrédulité se lisait sur son visage alors qu'elle s'empressait de venir lui ouvrir. L'héroïne ne put s'empêcher d'éclater de rire face à la réaction de son amie.
"Ladybug? Mais... qu'est-ce que tu fais ici? Est-ce que je suis en danger?"
La coccinelle tentât de reprendre son sérieux alors qu'elle attrapât la main que lui tendait Alya.
"En quelque sorte oui, mais pas dans l'immédiat... disons que c'est un danger à long terme."
"Là tu m'intrigues. De quoi tu parles?"
"D'abord et avant tout Alya, tu dois me promettre de garder ton calme et de garder secret tout ce qu'on se dira ce soir. C'est vraiment très très important."
"Si tu parles du blog, tu sais que je ne publierais jamais rien qui puisse te nuire. Tu le sais ça hein?"
"Oui bien sûr, mais je ne parle pas du blog. "
Elle agrippa doucement la journaliste par le bras et l'entraînât avec elle pour qu'elles s'assoient sur le lit.
"Tu sais, j'ai eu la chance de croiser Marinette aujourd'hui."
Les yeux d'Alya s'assombrirent, sa copine était-elle si désespérée qu'elle faisait appel à l'héroïne pour régler un simple conflit entre adolescentes? Ladybug remarquât tout de suite le changement d'attitude.
"Je sais que votre relation n'est pas idéale ces temps-ci mais ce n'est pas pour cela que je suis ici. Elle vit certains problèmes depuis quelques semaines, elle... euh. C'est un peu délicat comme situation mais elle s'est mise dans de beaux draps et elle croit... non, en fait, elle est certaine qu'à cause d'elle, la relation entre toi et Nino est compromise."
"Mais... de quoi elle parle, c'est insensé, elle n'a rien à voir là-dedans. C'est Nino qui... enfin c'est moi et Nino et y'a ce William..., enfin Marinette n'est même pas impliquée alors..."
"Laisse-moi continuer Alya. On arrive à la portion où tu dois promettre de te contrôler. On m'a dit que tu avais un caractère assez vif et si tu ne peux pas le contrôler dans la situation qui nous occupe, ça peut poser problème."
"D'accord." Elle rit nerveusement.
"Je suis sérieuse Alya, tu dois promettre que peu importe ta colère, tu dois te contrôler et ne pas agir. Il faudra laisser ça à moi et Chat Noir."
"Ladybug, tu m'inquiètes."
"Promets le Alya."
"Ok promis."
"Bon, il y a certains détails de l'histoire que je peux certainement sauter puisqu'elle t'a déjà sûrement raconté ce qui s'est passé avec ce modèle, euh... Adrien, je crois."
"Oui, elle m'a raconté."
"Et bien, tout est parti de là. Est-ce qu'elle t'a parlé des photos?"
"Des photos?" Alya parût soudainement très intéressée. "Quel genre de photos?"
Ladybug rougit soudainement, la journaliste se demandait d'ailleurs pourquoi.
"Oh rien de bien explicite à ce que j'en ai compris. Il semble que le jeune homme se soit pris en photo avec le téléphone de Marinette."
"Rien de bien méchant en effet, où est le problème?"
"Bien Marinette m'a montré les photos, il n'est pas complètement nu mais disons qu'il ne porte pas de chemise et qu'il prend des airs... euh différents de ce qu'il a l'habitude de faire pour les magazines."
Alya éclatât de rire devant le malaise évident de la coccinelle.
"Ah Ladybug, si tu voyais la tête que tu fais. Allons, Chat Noir a dû faire des choses bien plus excentriques."
Devant l'ironie de la situation, l'héroïne ne put que rire elle aussi. C'était tout à fait Chat Noir que de faire ce genre de bêtises et elle savait très bien que c'était ce côté du garçon qui s'était exprimé ce soir-là. Elle prit de bonnes respirations pour se calmer et poursuivit.
"Parce que Marinette est enfin... euh Marinette, ces photos et quelques informations sur la soirée en question ce sont malheureusement retrouvées entre de mauvaises mains. Bien que les photos ne soient pas si révélatrices, bien.... j'imagine que tu connais bien le père d'Adrien."
Alya se rappelât le peu d'informations qu'elle connaissait de Gabriel Agreste et, en effet, il ne semblait pas le genre d'homme à apprécier ce style de clichés. Elle hochât la tête.
"Bon, pour en venir aux faits, Marinette s'est vu obligée de sortir avec ce garçon sans quoi il publierait les photos sur les réseaux sociaux. Et Marinette ne voulant pas qu'Adrien se voit empêcher de revenir à l'école..."
"Cédrick! Le salaud, je savais qu'il y avait quelque chose de pas net dans leur histoire et..."
"Alya, rappelle-toi, tu as promis de ne pas t'en mêler."
"Désolée. Mais en quoi ça me regarde."
"Les choses se sont corsées quand Cédrick a compris qu'il ne pourrait pas empêcher Marinette de voir Adrien lors de vos samedis soirs entre amis."
"Et?"
"Bien, il ne faut surtout pas que tu ne le prennes mal. Tu es une journaliste extraordinaire et des tonnes de fans suivent ton blog jour après jour et..."
"Ladybug..."
"Bon... ce William."
Alya commençait à comprendre mais elle voulait l'entendre de la bouche de la coccinelle.
"C'est un ami de Cédrick. Marinette avait des doutes sur lui et elle a réussi à consulter les contacts de Cédrick. Elle pense que c'est lui qui l'a envoyé pour, enfin... vous séparer toi et Nino et, par le fait même, elle et Adrien."
"QUOI?"
"Alya, je sais que c'est un coup de cochon, que le garçon est une ordure et que tu voudrais bien lui mettre la main à la figure mais, tu dois rester en dehors de cela. Je dois quelques services à Marinette. Elle m'a beaucoup aidé par le passé et combattre le mal ne s'arrête pas à combattre le Papillon. Moi et Chat Noir, on a un plan et la meilleure façon de nous aider est de rester hors de tout ça."
Alya fulminait, elle n'en croyait pas ses oreilles. Cédrick faisait chanter sa meilleure copine et William était de mèche avec lui.
"Tu sais, cette histoire est déjà allée beaucoup trop loin. Cédrick s'est allié d'autres gens, dont cette Lila, la fille qui m'a prise en grippe. Il avait spécifiquement averti Marinette que tu ne devais rien savoir et elle savait comment tu réagirais si elle te l'avouait. Je sais qu'Adrien est maintenant au courant de tout et qu'ensemble ils essaient de trouver des solutions. Il y a aussi des épisodes d'espionnage ou quelque chose comme ça. Bref, je crois que la meilleure chose à faire pour l'instant est de simplement lui téléphoner. Je suis certaine qu'elle est mieux placée que moi pour te raconter tous les détails."
Un peu sous le choc, Alya se contentât d'hocher la tête.
"Et il y a quelqu'un d'autre avec qui tu devrais parler."
La journaliste levât le regard vers Ladybug.
"J'ai été... ah... je suis la pire copine qu'un mec peut avoir."
"Tu as tes propres passions."
"Je m'étais toujours douté qu'il s'intéressait plus ou moins au blog mais, l'entendre, je..."
"Il faut faire confiance à ceux qui nous aiment. Il ne s'intéressait peut-être pas mais il t'encourageait quand même non?"
"Oui... il... enfin, il m'a toujours supporté."
"Tu sais, être avec quelqu'un ce n'est pas être quelqu'un. Vous n'êtes pas obligé d'avoir les mêmes intérêts, juste d'encourager l'autre dans ce qui l'aide à se définir. C'est essentiel que certaines choses n'appartiennent qu'à toi, que tu demeures une entité distincte à travers votre relation. Tu crois que Chat Noir et moi, on a les mêmes goûts... cet idiot de félin a un faible pour les comédies musicales."
Elle avait dit cela avec un sourire tendre. Penser à Adrien lui faisait toujours le plus grand bien, même lorsque c'était pour ressasser ses passions les plus douteuses. Alya aimait entendre son héroïne parler de son partenaire de cette façon. Elle avait toujours souhaité que les deux héros soient un jour ensemble et voilà que la coccinelle parlait concrètement de l'élu de son cœur.
"Tu as sans doute raison. Je... je dois surtout piler sur mon orgueil tu vois. Je sais que j'ai eu tort et le simple fait de m'en rendre compte me fout hors de moi."
"Ta fierté est-elle plus précieuse que Nino à tes yeux?"
"Non! Bien sûr que non. Tu... tu as raison, je vais lui téléphoner ce soir."
Ladybug se levât et se préparât à partir.
"Non Ladybug, reste encore un peu, j'ai tellement de choses à te demander."
"Oh Alya, je suis désolée mais j'ai tant de choses à faire en dehors du masque et cette histoire avec Marinette me prends du temps que je n'avais pas nécessairement. Pas que je ne veuille pas l'aider, au contraire, ça me fait plaisir mais je dois vraiment partir."
"Juste une question, s'il te plaît." Elle lui fit ses yeux de petits chats, Marinette n'avait jamais pu résister à des yeux de petits chats.
"D'accord, une seule."
"Merci tu es super sympa." Elle empoignât son téléphone pour filmer. "Dis-moi, est-ce que tu sais qui est Chat Noir dans la vraie vie?"
Ladybug lui fit signe de baisser le téléphone.
"Qu'est-ce qu'il y a?"
"Je veux bien te répondre à cette question mais je ne veux pas que l'information sorte sur ton blog. Ça pourrait être dangereux, tu vois, pour lui et moi."
"D'accord. Et alors... tu le connais dans la vraie vie?"
Ladybug grimpât sur le rebord de la fenêtre et se tournât une dernière fois vers la journaliste. "Tu crois vraiment que je sortirais avec un étranger?" Là-dessus, elle était partie.
Il y avait un bon trente minutes que Ladybug était partie et Alya était encore sous le choc. Elle s'était pincé une demi-douzaine de fois pour s'assurer qu'elle n'avait pas rêvé tout ça. Son idole était venue la rencontrer personnellement, dans sa chambre, Elles avaient discuté comme des amies de longues dates, mais le côté festif de cette rencontre avait été terni par les nouvelles que l'héroïne avait apportées.
Normalement, aussitôt son invitée partie, elle aurait sauté sur son téléphone pour en informer sa meilleure amie et son copain. Mais, le sentiment de culpabilité qu'elle ressentait face à Marinette et Nino la faisait hésiter. Et si un des deux lui raccrochait tout simplement au nez. D'un autre côté, sa copine traversait de mauvais moments et elle se devait d'être là pour elle; elle s'emparât de son téléphone.
Alya raccrocha une heure et demie plus tard. En aucun moment, la conversation n'avait été ternie par la rancune ou la gêne. Les deux meilleures amies avaient discuté comme si jamais un froid ne les avait séparées. La journaliste connaissait maintenant le moindre détail de l'histoire entre Marinette et Cédrick et il pouvait remercier le ciel que Ladybug lui ait demandé de ne pas s'en mêler. Juste avant de raccrocher, comme si elle l'avait gardé pour la fin, à la manière d'un dessert après un repas copieux, la styliste avouât à son amie l'histoire d'amour clandestine entre Adrien et elle. La rousse jubilait de bonheur au moment de laisser sa copine. Elle lui avait demandé la permission de tout raconter à Nino et l'avait obtenue; Marinette étant trop impatiente de les savoir enfin réconcilier.
Quinze minutes après cette conversation, Alya regardait toujours son téléphone avec appréhension. Elle n'avait aucune envie de s'expliquer au téléphone, elle avait besoin de chaleur, elle avait besoin de le voir, elle avait besoin de le sentir, le toucher. Elle lui envoyât un texto.
Alya se laissât retomber sur son lit au comble du bonheur. Elle s'ennuyait réellement et profondément de Nino. Ce n'était pas que son petit copain, c'était un ami qui pouvait facilement rivaliser avec Marinette et un allié incomparable dans tous les plans qu'elle mettait au point. Avec Nino, il y avait toujours de la bonne humeur et de la complicité. En sa compagnie, on sentait que tout était toujours sous contrôle. "Pas de panique, relaxe" était sa devise. Et même si, en surface, il pouvait sembler être le genre de type à se laisser manipuler, ceux qui le connaissait bien savait que Nino Lahiffe luttait toujours pour ce qui lui tenait à cœur.
Vingt interminables minutes passèrent avant qu'enfin la sonnette annonce la venue de l'adolescent. Elle l'entendit saluer chaleureusement ses parents et s'approcher de sa chambre. Avant que la porte ne s'ouvre, elle ne savait pas du tout à quoi s'attendre, quoi dire, quoi faire, comment aborder le sujet sans créer de malaise. Mais quand elle croisât son regard, elle savait que ce serait beaucoup moins compliqué que ce qu'elle avait imaginé. Le sourire du DJ disait tout ce qu'elle avait besoin d'entendre. Il lançât nonchalamment son sac sur le lit de la rousse et de deux grandes enjambées, il l'avait rejointe et emprisonnée dans ses bras. Le visage dans son cou, il lui soufflât que quelques mots, mais avec une intonation empreinte de soulagement.
"Al, je croyais tellement t'avoir perdu."
Une autre de ces choses qui l'avait toujours fait craquer chez Nino, cette façon tellement naturelle et naïve, tellement sincère de lui faire sentir qu'elle était la reine de son monde.
Elle soufflât à son tour. "Pas perdue, non... seulement un peu égarée."
Elle se séparât de lui et baissât le regard.
"J'aurais jamais dû..."
"Hey Babe. C'est pas grave. On va juste grandir. Tu sais, c'est ce genre de truc qui nous rend plus fort... je crois. J'ai pas été sympa non plus. J'ai... ce type, il voulait t'avoir..."
"En fait..." Elle soupirât avant de se lancer dans le récit de ce que lui avait appris Ladybug. Il réagit de façon presqu'aussi vive qu'elle mais était beaucoup plus facile à calmer.
"Et, t'essaie de me dire que ce mec t'a jamais intéressé."
"Est-ce que tu es toujours jaloux de lui?" Elle avait pris sa voix séductrice et s'approchait d'une démarche qui le fit déglutir péniblement.
"Euh... bien, il paraît plutôt bien le mec."
Elle s'approchait toujours de façon dangereusement sensuelle, la jalousie de son copain l'avait particulièrement allumée et elle savait exactement quoi faire pour le mettre dans le même état qu'elle.
"Un fruit avec une belle enveloppe, mais pourri à l'intérieur. Je préfère un fruit qui paraît sain sous TOUS ses angles... "
Elle avait mis les bras autour de son cou et le tentait en lui effleurant les lèvres des siennes. Le gentil DJ était poussé à bout; à chaque fois qu'il pensait pouvoir goûter à sa douce pour de bon, elle s'éloignait avec un petit rire. Après de longues secondes à se faire agacer ainsi, il décidât qu'il était temps pour lui de prendre le contrôle. Il passât la main derrière la tête de la belle rousse et l'attirât irrémédiablement vers lui.
Alors qu'enfin, leurs bouches se mouvaient ensemble, il l'attrapât par le derrière des cuisses pour qu'elle enroule ses jambes autour de sa taille. Puis il la portât ainsi jusqu'à son lit.
"S'il te plaît, dis-moi que tes petites sœurs sont endormies."
"Plus de son, plus d'image jusqu'à demain matin."
"Parfait."
Le jeune couple en était pas à sa première nuit, mais avec les évènements des dernières semaines, c'était tout comme. Nino l'embrassât délicatement dans le cou en déboutonnant sensuellement sa chemise. Chaque frôlement de son copain la faisait frissonner et les soupirs qu'elle laissait échapper déclenchaient les mêmes sensations chez l'adolescent. Il se penchât à son oreille. "Al, je t'aime."
Il s'écartât brièvement pour retirer son t-shirt, sa copine en profitât pour faire de même. Dans son seul soutien-gorge, elle achevât d'exciter son compagnon.
"Tu es réellement la fille la plus magnifique de la terre." Il entreprît de lui embrasser la clavicule en passant les mains dans son dos pour défaire son soutien-gorge. Tout en se tortillant de plaisir, la rousse avait étendu les bras pour atteindre la ceinture de son copain qu'elle commençait doucement à défaire.
Le DJ avait réussi à abattre la dernière barrière qui le séparait de la poitrine d'Alya et il s'affairait maintenant à la caresser en l'embrassant sur les lèvres, tentant vainement de rester concentrer alors qu'elle jouait avec l'élastique de son boxer sous son pantalon désormais défait. Alya était une femme d'action, elle ne perdit pas de temps et infiltrât rapidement sa main sous le morceau de tissus pour empoigner le membre durcit de Nino.
"Al..."
Elle avait commencé à le caresser doucement et le garçon sensible aux caresses réagissait à chaque coup, lui mordillant la lèvre ou lui donnant un coup de rein. Il savait qu'elle pourrait rapidement le mener vers l'extase. Il se décollât d'elle, l'obligeant à contrecœur à lâcher son sexe. Il se défit de ses pantalons et s'attaquât rapidement aux siens.
"M. Lahiffe est impatient on dirait."
"Arrête Babe, tu sais très bien que je durerai pas longtemps avec l'enfer que tu me fais vivre."
Alors que sa copine était étendue dans sa seule culotte devant lui, il fouillât ses poches en quête d'un condom qu'il déposât sur le lit. Il revint ensuite l'embrasser tendrement en descendant lentement les mains vers ses parties intimes. Il atteint furtivement son clitoris, sachant exactement le traitement qui ferait craquer la belle rousse. Il s'attardât un instant à cet endroit tout en continuant de l'embrasser et de lui caresser les seins, voyant l'adolescente succomber tranquillement au plaisir de l'orgasme. Quand elle ne devint qu'une grosse boule d'émotions et de frissons, il lui soufflât un autre "Je t'aime" à l'oreille.
Il se dépêchât ensuite d'enfiler le condom et de retirer le sous-vêtement d'Alya. Il la regardât dans les yeux, il y voyait le plaisir et l'amour. Il lui fit un grand sourire, un sourire aimant, un sourire rassurant, puis s'enfonça en elle. À l'unisson, ils poussèrent un soupir de soulagement. À partir de là, le DJ ne perdit plus de temps, ses hormones lui criaient de bouger, vite, fort, profond. Comme à chaque fois, c'était le moment où les deux amants devenaient animaux. Il agrippât ses hanches pour donner de la puissance à son geste. Elle se cramponnât à sa tignasse pour exprimer le plaisir qu'elle récoltait. Il s'enfonça encore et encore, toujours plus vite, toujours plus sauvagement, et il entendit bientôt la plainte de sa compagne. Il ne pût résister plus longtemps, il laissât le plaisir l'envahir et tombât épuisé à ses côtés.
"Babe, ce William, va pas croire qu'il ne s'intéressait à toi que pour aider Cédrick... tu es trop femme Babe, mais tu es MA femme."
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