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《 'Cause every time I see something new. 》

Ces derniers temps, tes joues rosissent.
Cette jolie couleur te donne un air si mignon.
Il arrive parfois que ce soit un sourire que j'esquisse,
Quand timidement, tu me regarde avec passion.

Je me sens si léger quand tu te laisses aller.
Une plume, à côté, n'est que pacotille.
Tu prends ton temps comme si je t'apprivoisais.
Sous ton air faussement assuré, je suis sûr que tu vacilles.

Lentement, ensemble, on s'apprend.
Et peut-être bien que ça dure longtemps.
Mais chaque minute passée compte et nous devons en profiter.
Alors nous savourons, dégustons, nous délectons secondes après secondes, le temps qu'il nous est donné.

Parfois, je me demande si je suis bizarre.

Tu as beau sembler fier, tu doutes énormément.

Et tu trouves une réponse ?

J'ai beau paraître effacé, je n'en suis pas moins réfléchi.

Pas vraiment. Mais si je me pose la question, c'est que je le suis, non ?

Je passe une main dans tes cheveux ; ils sont doux.

Pas nécessairement.

Tu poses les tiennes sur tes cuisses, les poings fermés.

C'est à dire ?

Tes yeux expriment la curiosité. Tu ressembles à un enfant. Adorable.

Ça dépend. Tout ce qui compte, c'est comment toi tu vois les choses. Quelle est ta propre définition de l'étrange, de la normalité ?

Mes doigts finissent leur chemin sur ta joue. Je la pince doucement.

Ce sont des définitions de bases. Tout le monde a les mêmes.

Tu appuies ta tête contre ma paume et ferme les yeux.

Détrompe-toi. Chaque point de vue est basé sur ses propres expériences. Tes actions, tes choix, tes envies, tes humeurs, ton passé. C'est sur tout cela que tu vas devoir faire un point pour te comprendre. Et ce sera seulement à ce moment là, que tu feras la différence entre ce que tu es et ce que tu penses être.

Tu ne réponds pas mais à ton expression, je devine que j'ai trouvé les mots justes.

Désormais, tu me fais part de tes inquiétudes. Je sens naître une complicité plus forte encore. Tu n'es plus mon meilleur ami à présent, et je le ressens.

Quand quelque chose te tracasse, tu n'hésites jamais à m'en parler. J'aime cette partie de toi. En fait, j'aime toutes tes facettes, car au fur et à mesure que l'horloge tourne, que les pages du calendrier s'arrachent, tu évolues. Chaque jour, je découvre quelque chose de nouveau chez toi. Et j'aime ça.

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