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《 Widows open, I can feel the breeze. 》

L'air frais se propage dans la pièce, doucement.
Tu frissonnes, tu n'as jamais aimé la brise.
Je remonte la couverture dans un geste lent,
Te glissant ainsi sous cette longue vague grise.

Mes yeux se perdent sur ce qu'il se trouve devant,
Attendri par la sympathie dont tu fais preuve.
Je m'égare dans mes pensées tout comme avant ;
J'aimerais que tes lèvres soit celles auxquelles je m'abreuve.

Tranquillement, je te regarde me regarder.
Tes yeux désormais ouverts semblent sortir d'un conte de fée.
Ma seule et unique faiblesse est celle d'être tombé,
Tombé sous le charme d'un homme qui, d'un ange, a gardé les traits.

Tu as bien dormi ?

Tu as toujours eu tendance à prendre soin de moi.

Mieux que jamais.

J'ai toujours eu tendance à en profiter.

Moi aussi.

Je souris. Une parole libératrice. En général, Morphée ne te porte pas dans son coeur.

Tu veux te reposer encore un peu ?

Tu souris. Une proposition adorable. En général, je montre que je te porte dans le mien.

Juste un petit peu alors.

Tu t'installes plus confortablement, ton bras atterrit contre le mien, j'inspire.

Mon épaule est la tienne.

J'expire, ta tête tombe dans mon cou. Nous sommes dans une position agréable.

Ne dis pas des choses comme ça.

Tu es gêné, je le sens.

Pourquoi ?

Je suis nerveux, tu le sens.

Cette question n'a jamais eu de réponse. Tu t'es muré dans le silence, perdu dans des réfléxions trop intenses. À ton aise, tu as fermé les yeux et inspiré. La nuit porte conseil grâce au sommeil, ou grâce au temps ?

Conscient de ta fatigue, je me tais. Le bruit des rideaux qui ondulent me berce à mon tour et c'est dans un dernier frisson que je m'endors sous la brise, les fenêtres ouvertes.

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