Bip bip ! Bip bip !

Le protagoniste ouvrit ses yeux fatigués sur le réveil qu'il fit taire d'un coup de poing, il se mit assis et bailla, il se leva de son lit et se dirigea vers la cuisine, téléphone en main, il regardait les nouvelles, en mangeant un gâteau entier, il avait toujours été glouton, avare, orgueilleux et paresseux, c'est alors que dans le bruit, son petit frère et sa petite sœur, il les appelait petit car c'était ainsi, mais en réalité ils n'avaient que 3 ans max d'écart, son frère et sa sœur ne ressemblait pas du tout au protagoniste, il était grand, avait les cheveux noirs en boucles, il avait des yeux marrons et n'avait pas l'air social, son frère lui était de taille moyenne, avait les cheveux bruns, les yeux bleus et était joyeux, il avait 13ans, sa sœur quant à elle était une jolie femme, ses formes étaient banales, ses cheveux étaient naturellement rouges, elle était un peu plus grande que le petit frère, elle n'était ni maigre comme son grand frère, ni légèrement enveloppée comme son petit frère, elle était l'entre deux, le milieu parfait, ses yeux étaient d'un vert émeraude, elle avait 15ans

Autant dire que dans sa famille, Noah se sentait à l'écart, son frère ressemblait à leur père et sa sœur à leur tante, leur mère elle était naturellement noir de cheveux mais avait mit une teinture blonde dessus, elle était de taille moyenne, maigre et souriante.

Aujourd'hui était le premier jour de collège pour Thomas et le premier jour de lycée pour Sarah, concernant Noah, lui était paisible, impassible. C'était son premier jour en classe de première mais il s'en fichait, une fois son repas terminé, il s'habilla, t-shirt noir avec un pantalon gris et des baskets noires, ça suffirait. Il prit son sac à dos et sortit retrouver son ami Adam. Adam, venait d'une famille longtemps religieuse, celle-ci avait oublié ce détail en l'appelant ainsi, heureuse coïncidence disait-il, mais Noah lui lançait toujours un regard incrédule
«Coincidence ? Ne me fait pas rire ! Tes parents savaient ce qu'ils faisaient, regarde comme tu t'intéresses à tous les médias où LE Adam a été adapté !»

Souvent Adam trouvait que son ami avait raison, néanmoins, ça ne l'empêchait en rien de toujours apprécier ce hobby et de croire à une coïncidence.

Enfin arrivent-ils près de chez Tina, sa deuxième amie, Tina n'appréciait pas toujours Noah, son sarcasme, son côté je m'en foutiste permanent et son pessimisme la gênait, mais le reste du temps elle l'appréciait, et c'était réciproque. Bientôt notre trio arriva au lycée.
Tout le monde le fixait lui, depuis toujours il était haït, était-ce à cause de ce qui troublait Tina ? Probablement, cela dit, ça ne voulait pas dire que c'était le détestait pour sa peau couleur caramel. Il passa dans les couloirs et regarda qui était dans sa classe

«Martin Kapinsky ? Timothé Pkalta ?»
Noah soupira, de tout le lycée, pourquoi devait-il être avec ceux qu'il appréciait le moins ? Avec les Don Juan de son établissement, au moins était-il avec Valentin, un de ses proches amis.

En passant, il entendit des murmures, certains mentionnaient son nom, d'autres disaient des choses étranges.

Noah suivit silencieusement chaque cour, de façon si silencieuse, en fait, que les professeurs avaient oublié son existence, son emploi du temps...ugh
Lundi 8h -17h
Mardi 8h -17h
Mercredi 8h -17h
Jeudi 8h -17h
Vendredi 8h -17h
Noah ne s'attendait à rien, mais fut tout de même déçu..

Une fois que la sonnerie de 17h avait retenti, Noah sortit tranquillement de son cours d'anglais. Aujourd'hui il avait fait connaissance avec un dénommé Scott, il le trouvait fort intéressant, alors quand ce dernier a demandé à le voir, Noah ne tarda pas, ils marchèrent ensemble, discutant de la pluie et du beau temps, jusqu'à ce que deux mains puissantes l'attrapent tandis qu'un autre sortit son javelot.

Et le planta dans le côté gauche de son crâne. Noah cessa de se débattre, et cessa de bouger, lâché par le garçon, il tomba lourdement au sol, le garçon qui le transperça s'approcha en s'agenouillant

«Tu crois qu'il est mort ?

- Aucun doute»

Devant lui, le noir, avec juste un mur en pierre protégeant ses émotions
Je suis dans ma tête songea-t-il Qu'est-ce que je fous là ?

Une voix retentit, grave, menaçante, intimidante et surtout, charmeuse, la phrase était toute simple;

«Est-ce que tu veux vivre ?»