Chapitre 26
La maison des Barton était tout près. Elle n'avait pas changé, mis à part les quelques arbres qui avaient grandis et poussé autour. La maison dégageait une telle chaleur, une telle jovialité que Steve ne put s'empêcher de sourire.
Je rentre à la maison, pensa-t-il. Car oui, partout où était Nat, c'était sa maison. Peu importe que ce soit au fin fond du Wakanda ou chez les Barton, Steve avait un chez lui quand Nat était là. Sans elle, il se sentait comme à la rue.
De dehors, il pouvait déjà entendre les rires des enfants. Plus il s'avançait, plus il pouvait sentir monter l'adrénaline et l'excitation. Il s'avança enfin devant le seuil de la porte et toqua, trépignant déjà d'impatience. Lorsque la porte s'ouvrit, il tomba nez à nez avec Laura Barton.
- Steve Rogers ? demanda-t-elle.
- Bonjour, est-ce que...
Steve n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il fut coupé par la voix de Clint.
- Qu'est-ce que tu fais là ? demanda l'archer en s'avançant à la place de sa femme.
Steve hésita un instant avant de lui répondre, il ne savait même pas pourquoi. Les mots ne voulaient tout simplement pas sortir de sa bouche. Il avait simplement peur de la réponse : peur d'apprendre que Natasha n'était pas là et qu'il devrait encore devoir attendre un long moment pour la retrouver. Mais à peine eut-il ouvert la bouche pour parler qu'il fut coupé par Nate.
- Tante Natasha elle s'est réveillée de sa sieste ! s'écria Nate en dévalant les marches à toute vitesse.
Steve n'en revenait pas. Alors il ne s'était pas trompé, elle était bel et bien ici. Le regard de Clint fit allé et retour entre Steve et Nate.
- T'es là pour elle, je me trompe ? demanda finalement Clint en se grattant la nuque.
- Où est-ce qu'elle est ? demanda Steve en avançant dans la pièce.
Il n'eut pas le temps de faire un pas qu'il fut stoppé par le bras de Clint.
- Elle est dans la chambre. Elle est arrivée hier et dès qu'elle a voulu parler, elle s'est écroulée par terre. La fatigue, sûrement. Elle a dormis toute la journée. Alors s'il te plaît, ne la brusque pas encore plus qu'elle ne l'est déjà en débarquant dans sa vie comme si tout allait bien. Elle est secouée, alors laisse-moi d'abord lui parler. Compris ? annonça Clint en soulignant le regard.
Steve soupira longuement, mais finit par reculer un peu pour lui montrer qu'il était d'accord. Clint hocha la tête pour le remercier et ils montèrent tous les deux à l'étages. Malheuresement pour le blondinet, il dû s'arrêter derrière la porte de la chambre et rester dans l'ombre un moment, tandis que Clint pénétrait dans la pièce. Il ne pouvait pas les voir, mais il pouvait les entendre.
- Tu m'as fait une de ces peurs Nat ! annonça Clint.
- Quelle heure il est ? demanda-t-elle d'une petite voix.
Steve ne rêvait pas, c'était bel et bien elle qui était derrière la porte. Il aurait voulu lui sauter dans les bras jusqu'à l'étouffer, mais il dû lutter avec lui-même pour ne pas le faire. Il se concentra donc sur la conversation pour espérer en découvrir un peu plus sur ses déplacements ces derniers temps.
- 11 heures du mat. Depuis combien de temps tu n'as pas dormi ? lui demanda Clint gravement.
- Tu sais que j'aurais bien volontier eu des nuits complètes si j'avais pu, répondit la rousse sérieusement.
- Et qu'est-ce que tu fais ici ?
- Ma planque en Russie n'était plus sûre. Je n'avais nulle part où aller alors je suis venu ici précipitemment.
Clint marqua une pause.
- Tu sais que tu seras toujours la bienvenue chez nous Nat. Je t'acceuillerais toujours à bras ouvert. Quoi qu'il en coûte.
- Je sais.
Steve put entendre Clint se lever du lit. Il s'était probablement assis à côté de Natasha.
- Et t'as bien fait de venir, parce que j'ai une surprise pour toi ! s'exclama l'archer.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Tu vas voir... répondit-il avant de sortir de la pièce.
D'un signe de tête, il fit signe à Steve d'entrer dans la chambre. Steve l'observa descendre les escaliers et se résout enfin à entrer. Lorsqu'il franchit la porte qui le séparait de l'amour de sa vie, il se figea sur place. Elle était là, assise sur ce lit. Elle était si belle. Ses cheveux blonds platines ne la changeaient pas tant que ça. La seule chose qui avait changé, c'était ses traîts étirés et ses cernes plus que visibles sur son visage. Elle parraissait tellement faible, tellement fatiguée...
- Steve, murmura-t-elle tandis que ses yeux se remplirent peu à peu de larmes silencieuses.
Steve se contenta simplement d'hocher la tête. Il savait très bien que s'il daignait prononcer ne serait-ce qu'un mot, il fondrait en larmes comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Tout paraissait plus facile, quand c'était elle qui prononçait son prénom. D'ailleurs, cette facilité lui avait manqué. Tandis que Steve restait figé devant le lit, l'espionne se leva faiblement et s'approcha de Steve. Sans que Steve ne s'y attende, elle le serra dans ses bras. Il pouvait l'entendre sangloter faiblement. Il lui rendit bien évidemment son étreinte et enroula ses bras autour de son petit corps tout froid.
- J'ai eu tellement peur de ne plus jamais te revoir, lui chuchota-t-il à l'oreille sans se détacher d'elle.
- Tout comme moi j'ai eu peur pour toi.
Sa voix, son odeur, son sourire... Il avait tout retrouvé. Il avait tellement attendu avant de la sentir contre lui, qu'il ne pouvait plus se résoudre à mettre fin à leur étreinte si chaude et si belle. Malheuresement pour Steve, Natasha se dégagea doucement de ses bras et se posta devant lui, stoïque. Comme si elle avait quelque chose à dire qui lui restait en travers de la gorge.
- Je crois que je n'ai jamais été aussi contente de retrouver quelqu'un. Tu m'as tellement manqué...
Steve s'apprêta à rétorquer mais n'en eut pas le temps.
- Je ne peux pas t'oublier. J'ai cru que j'y arriverais mais durant toutes ces années tu n'es jamais sorti de ma tête, avoua-t-elle dans le plus grand des calmes.
- Tu sais bien que je ne t'ai pas oublié non plus...
- J'en ai marre de lutter. Je te veux Steve. Rien que pour moi.
ALERTE AU LEMON
Steve ferma les yeux un instant, pour s'assurer que c'était bien réel. Lorsqu'il les rouvrit, il sentit des lèvres se poser sauvagement sur les siennes. Il connaissait ces lèvres entre mille, avec leurs goûts sucrée. C'était les lèvres de Natasha. Des milliers de papillons commencèrent à envahir son ventre lorsqu'elle déposa ses mains dans ses cheveux. D'un simple geste, il l'entraîna sur le lit et lui retira son haut par la même occasion. Leurs langues dansèrent tandis que Natasha ôta le haut de Steve et déposa ses mains sur son torse. Steve caressa lentement le dos de la rousse pour s'arrêter sur son soutien-gorge et lui retirer délicatement, continuant ses caresses le long de sa colonne vertébrale de l'autre main. Il se débrouillait bien. Tellement bien que Natasha ne put attendre plus longtemps et lui retira son jean et son boxer en même temps. Elle avait faim de Steve, lui qui lui avait tant manqué. A travers ses gestes, Steve compris qu'elle voulait qu'ils passent à la vitesse supérieure. Il cessa de lui déposer des baisers dans son cou et lui arracha presque son jean et sa culotte.
- Vas-y Steve ! l'incita-t-elle alors qu'il s'arrêta quelques secondes pour la contempler.
Il ne se fit pas prier plus longtemps et entra en elle. Il voulait se concentrer un maximum pour la satisfaire, et heuresement, il n'eut pas besoin d'en faire des tonnes pour qu'elle soit aux anges. Il entamma ses vas et viens, accélérant un peu plus chaque fois. Il déposa sa main chaude dans la sienne et l'embrassa langoureusement tandis qu'il continuait ses coups de hanches réguliers en elle. A sa grande surprise, elle fut la première à jouir. Mais Steve n'était pas loin derrière elle.
Il se retira enfin, épuisé, et le torse transpirant comme il ne l'avait jamais été. Natasha souffla et se laissa tomber sur Steve, elle aussi épuisée. Franchement, il assurait. Elle était même étonnée de voir qu'un mec si coincé et fermer d'esprit comme lui pouvait être un des meilleurs avec qui elle l'avait fait jusque là. Alors qu'ils reprenaient tous les deux leurs souffles peu à peu, Natasha effleura la peau de son torse brûlant du bout de ses doigts et approcha sa bouche de son l'oreille du blondinet.
- L'amour existe : c'est nous, murmura-t-elle avant de déposer lentement un baiser sur le coin de sa joue.
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