Chapitre vingt-trois

" La fuite partie 2 "

Le brun venait tout juste de recevoir un appel de Clarisse. Et malgré ce qui se passait avec sa nièce, Samuel allait devoir mettre les circonstances de côtés pour aller voir celle qu'il considérait comme sa mère. Il avait sentit dans sa voix qu'elle ne se sentait pas trop bien. Elle lui avait dit qu'elle avait besoin de lui parler le plus tôt possible, que c'était important.

Il n'avait pas le choix, le brun devait aller la voir. Celui-ci était donc en route pour se rendre chez elle.

Entre temps, il pensait à sa blondinette. Allait-il avoir des nouvelles bientôt ? Allait-il finalement l'a retrouver aujourd'hui ?

Il espérait secrètement que Clarisse lui soit d'une bonne aide, car il sait qu'elles étaient plutôt proches ces derniers temps.

Cette blonde continuait d'envahir ces pensées et il en avait marre. Il voulait juste terminer ce qu'il avait commencé avec elle et après ça, tout devrait revenir comme avant.

Enfin, c'est ce qu'il espérait...

Arrivé finalement devant la demeure, Samuel se stationna dans le stationnement et vérouilla ses portes de voiture. Bizarrement, il avait un mauvais préssentiment et ça, il n'aimait pas ça du tout.

—       Sam ! S'exclama vivement Clarisse en sautant dans les bras du jeune homme. Je suis contente que tu sois là...

Un sanglot sortit à la fin de sa phrase et cela ne resta pas inaperçu pour le brun.
Il désserra son emprise sur elle et la regarda immédiatement. La femme commença a pleurer à chaudes larmes.

Cela fit un pincement de cœur au jeune homme. Voir Clarisse ainsi lui faisait mal.

—      Qu'est-ce qui s'passe ? demanda-t-il, inquiet.

Après un moment, Clarisse passa ses mains sur ses yeux et le regarda droit dans les yeux.

—       C'est quoi cette histoire, Samuel ?
—      De quoi tu parles ? demanda celui-ci, surpris.
—        Je parle de ce qui se passe avec ma nièce, Sam.

Son cœur se resserra.

—      Elle m'a dit... Que tu allais la forcer à tuer ? Samuel... Dis-moi ce qui se passe. Jamais Keira irait me chercher des trucs pareille.

À ce moment présent, le jeune homme n'avait qu'une envie; aller masacrer le joli petit visage de la blonde.

***

Un craquement se fit près de la porte de la chambre. La jeune femme sursauta, ne s'attendant pas à ce bruit, trop concentrer à regarder ses cheveux colorés en bruns.

—      Nathan ?

Des pas se firent et elle vit le jeune homme arriver vers elle.

—      Je suis là, fit-il avant de poser ses lèvres sur son front.

Elle sourit automatiquement à se geste, le trouvant mignon.

—       Ça va ? Tu sais... Je vous ai entendu un peu.
—      T'inquiètes pas, on se chicanait pas pour toi.
—       Ok... Et c'est quoi cette histoire de père, Nate ?

Soudain, elle le vit se raidir à l'entente de ce mot. Il devint froid.

—       Rien du tout, c'est de l'histoire ancienne.

Elle fronça les sourcils et s'éloigna de lui. La brune décida d'aller se coucher sur le lit.

—      Kei... Je suis pas fâché contre toi, je veux juste pas en parler maintenant, ok ?
—      Comme tu veux, fit-elle en lui faisant dos.

Elle l'entendit souffler puis venir vers elle. Le brun s'assit sur le lit et vint se coucher à ses côtés. Il tourna son dos en position à ce que son torse soit coller contre elle et il rapprocha tranquillement sa bouche de son oreille.

—       J'aime pas quand tu me boudes.

Elle frissonna et tenta de s'éloigner, mais il la resserra contre lui.

—     Kei...
—     Nate.

Il rit discrètement, face à son ton sec et fit tourner son corps pour que leur visage soit face l'un de l'autre.

—       Je te promets que demain on va visiter un endroit cool de Vegas.
—       Où ? demanda celle-ci, les yeux brillants.
—      Tu veras demain, babe.

Le visage de la jeune femme changea instantanément. Il l'avait appelé "babe" ? C'était la première fois qu'il le faisait.  Son cœur augmenta ses battements en réalisant ces propos.

Keira le regarda droit dans les yeux     et dévia son regard vers ses lèvres. Elle avait tellement envie de l'embrasser. Il était si beau, là, couché torse-nu, le regard brillant.
Jamais elle ne l'avait regardé de cette manière.

Leurs visages se rapprochèrent tranquillement, puis leurs lèvres vint finalement se rencontrer. La jeune femme sentait son cœur battre à toute vitesse. Ce baiser était si doux et réconfortant à la
fois. Elle en voulait plus.

Nathan sépara son visage du sien et la regarda tendrement.

—      Je t'aime, Keira.

***

Le lendemain matin, les deux jeunes adultes se réveillèrent doucement. Bien que le lit ne fut pas des plus confortables, ils avaient étonnement, bien dormi.

C'était Nathan, qui fut le premier debout. Il observa pendant un moment la brune dormir si paisiblement. Il l'a trouvait tellement belle.

Soudain, la jeune femme ouvrit un œil et dès qu'elle vit que le brun la regardait ainsi, un sourire nait dans son visage avant de se cacher sous son oreiller.
Nathan rigola et alla la serrer dans ses bras.

–       Bon matin, Kei.

Elle sortit finalement son visage de sa cachette et le regarda droit dans les yeux.

—       Alors, tu vas me dire où on va, monsieur-je-suis-mignon-pour-faire-diversion ?

Le jeune homme ricana et se leva, laissant voir à la brune, son torse musclé et tatoué. Le sourire de Nathan s'aggrandit rapidement en voyant le regard de la brune, sur son torse.

—       T'aimes ce que tu vois, hein ? demanda celui-ci avec un clin d'œil.

Elle lui lança un oreiller dans la figure en lui disant :

—       Ah ta gueule, Nate !

Et les deux ricanèrent.

—       Bon, tu viens ? Faudrait bien manger quelque chose avant de sortir.

Keira hocha positivement de la tête et le suiva, timidement, se rappelant de l'homme qui ne semblait pas apprécier sa présence. Nathan et elle arrièrent rapidement à la cuisine, puisque la maison était très petite. On voyait très bien à vue d'œil, que l'homme qui y habitait s'occupait peu de cette demeure. Elle était plutôt sale et en très mauvais état.

—       Hum... Bon, j'crois qu'on va devoir aller manger à quelque part, dit le jeune homme en regardant l'intérieur du frigidaire, à moitié vide. Tu veux du Starbucks ?
—       Hm... Non. J'aimerais faire changement, commença Keira. Puisqu'on est techniquement en visite, j'ai envie de découvrir les restaurents d'ici.

Nathan fit un sourire en coin avant de lui prendre le bras.

—      J'ai une p'tite idée, j'crois bien...

***

Les deux étaient maintenant en train de marcher dans les rues de Las Vegas. Ils avaient passé une agréable journée à visiter tout les coins « secrets » de Las Vegas. Keira n'aurait jamais cru que Las Vegas avait tant à cacher, tant à montrer. C'était merveilleux. Jamais elle n'aurait pu passer une aussi belle journée sans Nate. Elle lui en devait tellement...

Il était tout autant coupable qu'elle, maintenant. Samuel allait être à ses trousses à lui aussi. La fausse brune était certaine que le brun savait exactement avec qui elle se trainait. Il était toujours en contrôle. Il était craigné par tant de personnes... Elle comprenait pourquoi.

Mais pourtant... Elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il n'était pas si cruel qu'il en avait l'air. Samuel, avait beau être à sa poursuite en ce moment et voudrait probablement sa peau, mais elle avait vu en lui un bon côté. Et c'est à ce côté là qu'elle n'arrêtait pas de penser.

À comment il avait prit soin d'elle, lors de sa crise d'anxiété, à ce diner...où il l'avait défendu en sa faveur au lieu de sa sœur, à leur première rencontre, où il avait partagé sa cigarette, à quel point il avait été con ce soir-là, même si elle avait aimé ce côté de lui...

Tout ça la rendait anormalement triste. C'était comme si... Elle s'ennuyait de lui.

Mais voyons Keira ! Tu ne t'ennuies pas vraiment de celui qui t'as mis dans toute cette merde ? Et Nathan, lui ? Il n'est pas juste un objet que tu peux utiliser...

Elle baissa le regard, triste. Keira se détestait. Elle était avec la meilleure personne du monde et pourtant, elle pensait à la pire.

Comment pouvait-elle penser ainsi de Samuel, alors que Nathan lui avait déclarer sa flamme ?

Elle était perdue, complètement perdue...

—       Kei... Ça va ? T'es toute silencieuse..., demanda Nathan, la faisant sortir de ses pensées.
—      Oh... Oui, t'inquiètes pas, souria-t-elle doucement, tu sais comment je peux être dans mes pensées assez longtemps.
—       Ça, c'est vrai, rigola le brun.

Mais jamais il n'aurait pu croire que Keira ressentait de tels choses envers leur ennemi...

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