Zemo
Je me regardais dans la glace. Je fixais mon regard dans mes propres yeux bruns et coiffa mes cheveux châtains . Je passais de l'eau sur mon visage et soupira en m'appuyant sur le rebord du lavabo. Je restait ainsi deux longues minutes et partit m'habiller. Ce n'était pas le bon jour pour flancher, je devais continuer. Comme ce qu'il étais prévu. James Buchanan Barnes a été arrêté et je suis, bien entendu, le psychologue spécial du SHIELD convoqué pour l'examiner.
Je ris doucement à ces pensées et termina de m'habiller. Toute cette souffrance, cette solitude. Ce que de nombreuses personnes éprouvaient comme moi mais étaient invisible. Ces "super-héros" comme beaucoup de gens les appelaient se croyaient tout permis. Au dessus des lois et dépourvus de respect. Tout ce qui était arrivé jusqu'à maintenant était leur faute. Je n'agirai pas ainsi par plaisir. Mon sourire ne signifiait pas de la joie mais bien plutôt un sentiment de satisfaction. Ma vengeance était quasiment complète. Ma femme et mes enfants pourront reposer en paix ainsi que moi quelques temps après. Juste le temps de les voir tomber. Tous. Je mis mes fausses lunettes et sortis de la chambre d'hôtel.
J'entrai dans l'établissements retenant Bucky Barnes et me stoppa devant la cellule qui l'enfermait. Il me lance un regard plein de haine. Je lui sourit en retour. Je n'était qu'un simple psychologue ici, et des caméras étaient disposées un peu partout. Il était un objet perdu. Il n'avait plus de maître et il fuyait la vie sans pouvoir se donner la mort. J'allais devenir son nouveau maître. J'avais tout ce dont il me fallait pour qu'il devienne l'instrument de ma vengeance, déjà bien entamée. Je m'assis à un bureau en face de la prison de verre de l'agent Barnes.
Je commençais à lui parler tel un psychologue le ferai. Il n'était pas très accueillant et me lançait des regards noirs. Tant mieux, ca n'en était que plus drôle pour ce qui allait arriver.
-Et si nous parlions de votre passé Mr Barnes? Lui avais-je dis en me levant. Et de votre seconde patrie.
Je sortis le carnet rouge et son visage changea immédiatement d'expression. Je pouvais voir de la peur dans son regard. Des souvenirs douloureux sans doute. Je l'ouvris et marchai dans la pièce, énonçant la phrase implanté dans son cerveau. Celle qui l'a changé après sa chute du train pendant la Seconde Guerre Mondiale. Celle que l'Hydra a créé.
Au fur et à mesure que j'énonçais minutieusement les mots en russe, une langue qui m'étais inconnue, je voyais le soldat de l'hiver s'énerver et taper la porte en verre pour s'échapper. Ne plus entendre ces mots une fois de plus. S'il n'étais pas un ami proche de Captain America je lui aurai sûrement laissé sa liberté. La liberté que je lui ai volé en me faisant passer pour lui durant l'attentat des accords de Sokovie. Je ne m'excuserai pas. Il était nécessaire qu'il souffre pour ma vengeance. Il était la pièce maîtresse de mon plan. Il restait la dernière étape et j'étais persuadé que cela marcherai. Je reviens à ma place d'origine et James brisa la porte. Il se releva doucement, silencieusement, un regard dur et vide d'émotions. J'avais devant moi le vrai Soldat de l'Hiver. Sous mes ordres. Bucky n'était plus à ce moment là, rien que la machine à tuer en attente d'ordre direct, monstrueux ou non.
-Rapport de mission du 16 Décembre 1991.
Il me bouscula et partit, sans un grognement ou un bruit montrant de l'humanité. L'Hydra était réellement inhumaine. Je soufflai doucement. J'aurai pu me faire taper ou pire, mourir. Pas maintenant. Je rangeai le livre dans mes affaire et m'étais allongé sur le sol, attendant. Je soupirai une seconde fois et me mis à simuler une douleur quand j'entendis des pas. Deux personnes.
Le grand Captain America entra en premier dans la salle suivis de son compagnion Sam Wilson. Il jouait à la perfection le rôle du meilleur ami inquiet. Je murmurai quelques mots. Il m'attrapa par le col et me plaqua contre le mur.
-Que lui as-tu fais? Me murmura t-il d'un voix remplie d'inquiétude et de haine.
Je commençais à nier toute implication. Il me plaqua une nouvelle fois contre le mur, plus fortement. Je grimaça un moment avant de laisser tomber mon masque stupide de psychologue abrutit.
-Ce n'est que ce que vous méritez, lui avais-je dis sans aucun sourire. J'avais plongé mes yeux brun plein de détermination dans les siens, parfaitement bleu. Cette perfection n'était qu'une façade et j'allais la montrer, la dévoiler à tout ceux qui ne la voyait pas.
Il m'abandonna et partit à la recherche de son ami. Je passa une main sur mon cou et regarda le "Faucon" comme on l'appelait. Je devais partir aussi mais je n'avais pas prévu cet homme ici, à ce moment. Je profitais de son inattention pour partir en vitesse et me glisser parmit les autres personnes qui quittaient l'établissement. Je vis l'homme me cherche du regard. Je réussis à partir et m'isoler dans un coin où il ne me retrouva pas.
Que de tragédies dans ce monde soi-disant protégé. Il ne me restait plus qu'à me rendre en Sibérie et attendre. Attendre qu'ils se déchirent tous. Qu'ils se divisent et s'effondrent. Pendant le voyage, je sortis mon téléphone et composa un numéro. Je tombais sur le répondeur et écouta sa voix. Celle qui m'avait donné une raison de vivre. C'était pour elle ainsi que mes enfants que j'avais fait tout ca également. Je pouvais considérer ca comme une vengeance, mais c'était surtout légitime. Je n'étais pas le seul dans ce cas présent. Mais j'étais le seul à agir. Pour eux, et tout les autres.
Tombez, héros. Sombrez dans ce que vous évitez, ce que vous ignorez derrière vos actions à première vue héroïques. Des excuses ne suffirons pas à apaiser cette colère qui habite les hommes et femmes comme moi. Seul la souffrance que nous subissons pourra vous faire comprendre.
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