9. Denis.



— Bye Denis !

— À demain champion !

Oui, Denis c'était un gars gentil. Il apportait sans fautes les croissants un jour sur deux le matin ainsi que le café et il saluait ses collègues d'une poignée de main franche et sincère. Il aidait à traverser les vieilles dames au passage piéton et il laissait toujours le reste de sa monnaie aux sans-abris devant la boulangerie. Sa petite moustache brune frétillait de bonheur quand le soir arrivait et qu'il pouvait rentrer chez lui ; il donnait à manger à Monsieur Patate son chat et il s'installait dans ses pantoufles préférées avec son journal et son feu de cheminée.

Boum !

Denis se retourna. Derrière lui, dans la cuisine, tout était sombre. La fenêtre au-dessus de l'évier laissait traverser un rayon de lune, faisant luire la vaisselle propre sur l'égouttoir. Il ne rêvait pourtant pas, il avait bien entendu un bruit. Monsieur Patate était confortablement lové sur le gros pouf non loin de l'âtre et son oreille était dressée, à l'affût. Denis se leva, abandonna son quotidien sur le fauteuil et se décida à aller explorer sa petite maison. Il passa la tête dans le couloir ; la porte du fond était légèrement entrebâillée. Il se dirigea prudemment vers sa chambre et arrivée devant, il la poussa du plat de sa main. Le lit au carré surmonté d'un pardessus en patchwork fait main ne semblait pas avoir été dérangé et les rideaux ondulaient tranquillement sous la brise fraîche de la fenêtre entrouverte. Il alla la refermer puis il retourna dans son couloir. Ses yeux se posèrent sur la porte au milieu du mur au papier peint fleuri. Il s'y dirigea, sortit une clef de sous son pull vert d'eau et la fit tourner dans la serrure. Il descendit calmement les escaliers en prenant soin de bien verrouiller le loquet derrière lui et mit ses gants. La cave était froide et humide, ses bouteilles de vin préférées et si précieuses y étaient entreposées ainsi que tout un bric-à-brac plus ou moins utile. Il alluma l'ampoule du plafond et assise au milieu de la pièce, une jeune fille à moitié nue était renversée par terre. Elle s'agita quand elle vit Denis et des perles salées commencèrent à couler de ses si jolis yeux bleus. Ses lèvres étaient collées à la glu, aussi elle ne poussa que des grognements lorsqu'il s'approcha. Il la redressa et vérifia les liens, ses mains attachées dans le dos de la chaise étaient bien nouées tout comme ceux de ses fines chevilles. Il se dirigea vers le robinet qui dépassait du mur et remplit un seau d'eau. Il revint ensuite vers elle avec une éponge et se mit à la laver. Il commença par son visage, faisant des aller-retour sur sa bouche rougie puis sur son cou, insistant sur sa petite poitrine. Le tee-shirt blanc devenait transparent, collant à la peau de la jeune fille. Denis passa plusieurs fois sa langue sur ses lèvres, fixant les mamelons qui pointaient à travers le tissu mouillé, faisant enfler la bosse dans son pantalon. Il continua sur ses bras, puis descendit sur jambes nues, frottant avec une grande attention à l'intérieur de ses cuisses puis sur son intimité. La jolie blonde gémissait ses pleurs, les sourcils froncés tandis que des larmes coulaient le long de ses joues rebondies. Il se redressa et posa une main douce sur celle-ci, essuyant de son pouce une de ces gouttes de chagrin puis lui asséna un violent coup de poing. La chaise se renversa à terre sous la force du coup ; sa tête vint heurter le sol et sa pommette commença à enfler. Denis battit son jouet pendant de longues minutes, lui défonçant le nez qui était maintenant tordu dans un drôle d'angle. Son œil droit n'était plus que bleus et boursouflures et sa bouche, autrefois si pulpeuse, était fendue et suintait à plusieurs endroits. Elle était à demi inconsciente quand il la releva. Il saisit de ses doigts les lèvres jointes et tira fortement dessus. Les tissus se déchirèrent la faisant saigner derechef et l'atroce supplice la réveilla. Elle hurla, mais personne ne pouvait l'entendre. Il prit une de ses pinces et la cala contre l'une de ses jolies dents. Il la maintint par le cou et lui arracha. Le sang coulait abondamment, tachant son top blanc et sa peau laiteuse. Elle se débattait, s'époumonant de douleur et essayant de se dégager de l'emprise du fou, mais monsieur Denis était quelqu'un de fort et les liens étaient bien serrés. Il continua, faisant tomber une à une sur sol toutes ses petites quenottes. La jeune fille n'était plus consciente quand il eut terminé, il lui balança le seau d'eau, mais elle resta évanouie la tête reposant sur sa poitrine. Il balaya sa cave en sifflotant, frottant quelques taches incrustées, le liquide carmin s'écoulant tranquillement dans la bonde. Il lui rinça la bouche, appliqua un gel cicatrisant sur les trous de ses gencives puis entoura ses lèvres de deux tours de chatterton.

— Monsieur Denis va bien s'occuper de toi, sourit-il en lui caressant doucement les cheveux.

Oui, Denis était vraiment un gars gentil, mais comme tout a chacun, il avait ses petits défauts... 

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