J'hoche la tête de haut en bas car je n'ai pas la force de parler. Si j'ouvre la bouche pour m'exprimer, les larmes risquent de couler et je n'ai pas envie de pleurer à cause de lui.

Je n'ai pas la force de le faire.

Tout semblait parfait mais un grain de sable est venu perturber la machine en route. J'avais tellement confiance en lui que je me suis reposée sur mes lauriers et je ne me suis pas douter une seule seconde de ce qu'il se passait en vrai en face de moi.

Shawn m'a complètement changé. Beaucoup trop que je ne me reconnais plus. Je fais confiance aux personnes que je ne connais pas et en plus de ça je suis retournée avec mon ex alors que je m'étais juré que je ne retournerai plus jamais avec lui. Finalement Joanne avait raison quand elle m'a dit « Nancy, on ne ravale pas son vomi ». Je fais n'importe quoi de ma vie et maintenant je vais me recentrer et je ne veux plus qu'aucune personne ne me fasse de mal.

Je finis ma deuxième part de pizza et je monte dans ma chambre sans avoir prit de dessert car je n'ai pas faim. J'ai aussi pris un ibuprofène car j'ai encore mal à mon poignet et je pense qu'il pourrait me soigner intérieurement.

Je monte dans ma chambre pour me retrouver un peu seule en compagnie de mon ordinateur chéri. Lorsque j'ouvre la porte, une odeur de parfum en dégage. Un parfum de parfumerie qui a dû couter un bras. Il ressemble beaucoup à celui que porte mon frère quand on allait chez mes grands-parents. C'est son parfum. Il est seulement resté que deux heures dans cette pièce, mais j'ai l'impression que chaque recoin de ma chambre est imprégné de son odeur.

Je fais abstraction de ce parfum qui remplit mes narines. Maintenant, c'est la propreté de ma chambre qui me choque. Finalement, ce n'est pas plus mal d'avoir une chambre qui ressemble à un lieu pour dormir et pas à une décharge. Bon, si je n'ouvre pas mon placard, tout semble propre. Je pense que pour commencer à me prendre ne main, je vais commencer par ranger parfaitement ma chambre et je vais m'y tenir.

En attendant, je vais profiter de mon dernier jour de ma vie de merde en regardant une série et en mangeant du Nutella. Je crois que je vais bientôt finir ce pot quand je vois qu'il ne reste qu'un quart. J'aurai mangé un pot en entier sans m'en rendre compte en seulement une soirée. Demain je serai malade, c'est sur. Mais peut-être qu'en faisant ressortir chaque parcelle de mon corps lorsque je serai en face des toilettes, je me sentirai mieux et le mal qui me ronge de l'intérieur sortira.

Après avoir passée toute la soirée en compagnie d'Emily Thorn et de Daniel Grayson, je m'endors en ne pensant plus qu'a mon sommeil et non à ma vie qui commence à partir dans tout les sens.

***

Malheureusement pour moi le week-end est passé beaucoup plus vite que je l'aurai voulu. Le lendemain du passage de Shawn chez moi, je me suis vu ranger ma chambre sans être interrompue et j'ai fais du sport : une chose inimaginable avant. Détendez-vous, je n'ai pas fais du sport de haut niveau, j'ai juste fais du yoga. Tout le monde, et même moi pense que ce n'est pas un sport assez physique ou pas assez crédible mais je me suis rendu compte qu'il permet de se détendre sans pour autant transpirer comme un bœuf qui a passé toute sa journée au soleil. Bon, je n'ai pas fais des figure folle à cause de mon poignet qui était toujours entouré d'un plâtre qui me faisait toujours aussi mal alors que je doit l'enlever dans seulement une semaine. Je vous garanti que mon frère m'a regardé bizarrement tout le week-end. Il doit se demander si je n'ai pas changée de cerveau entre vendredi et samedi.

Quant à Shawn, il m'a seulement envoyé des messages et nous avons regardés un film tout les deux en appel vidéo. Nous avons regardés Kiss and Cry mais nous nous sommes arrêtés en plein milieu car il devait partir avec sa mère faire je ne sais quoi. Il ne m'a pas fait un seul pari du week-end mais le fait qu'il m'a seulement parlé comme si nous étions des amis m'a fait un bien fou.

Je suis en face du lycée. Je stresse. Je sais que je vais tomber sur lui aujourd'hui et j'ai peur de le voir. J'ai réussi à ne pas penser à lui de tout le week-end car je ne l'ai pas vu mais j'ai peur que la simple vu de son visage me fasse pleurer et que je ne puisse pas venir au lycée de la semaine tout ça à cause de lui.

Finalement, je passe le petit portail toujours ouvert et je passe mon pied dans la cours où se trouve déjà beaucoup de personne qui semble heureux d'être là ou c'est seulement une façade. Je retrouve Joanne toujours sur un banc, seule. Elle est toujours en avance. Je l'a rejoins après avoir poussée gentiment les personnes qui étaient sur mon passage. Certains s'excusent mais d'autre ne font que me dévisager car je les ai un peu bousculés.

J'arrive enfin vers le banc où Joanne se trouve. Je lui fais la bise et je m'installe à côté d'elle. Ma meilleure amie que j'ai beaucoup délaissée ces temps-ci à un sourire qui lui étire les lèvres de part et d'autre de son visage. Je crois que Jacob lui a offert les coquelicots.

- Pourquoi je vois autant tes dents aujourd'hui ?

Je sais très bien pourquoi mais bon, je vais faire comme si je ne savais pas. Au moins elle aura l'impression qu'il a réussi à trouver ses fleurs préférées tout seul comme un grand.

- C'est Jacob ! Il est venu chez moi hier soir et il m'a apportait une fleur en papier qu'il a peint en rouge pour que ça ressemble à un coquelicot car il n'a pas réussi à en trouver et comme ça elle restera en vie jusqu'à la fin de la mienne. C'est beaucoup trop mignon et je suis heureuse. Pour le remercier, je l'ai embrassée et depuis j'attends désespérément qu'il vienne me voir.

Finalement il a même trouvé mieux comme cadeau. Je dois avouer qu'il est devenu plus intelligent ou tout simplement, il a rallumé son cerveau entre temps. Même si je ne l'aime pas et qu'elle le sait, je me dis qu'il a peut-être changé et qu'il l'aime vraiment.

Joanne semble si heureuse de voir que son amour pour Jacob soit enfin réciproque qu'elle semble sur un nuage. Ce qui n'est pas vraiment mon cas car mon nuage ressemble plus à un amas de flammes sur lequel j'essaye de ne pas me faire mal mais à chaque pas que je fais, je me brûle et je souffre.

J'espère qu'il ne va pas la faire souffrir comme l'a fait Thomas sinon je vais lui couper ses testicules et je vais lui faire manger. On ne doit pas faire de mal à Joanne même si c'est temps si, j'ai l'impression de ne plus être là pour elle. C'est l'une de mes résolutions de ce week-end. Finalement, je vais peut-être réussir à reprendre ma vie en main et réussir à redevenir comme j'étais avant.

Nous continuons à parler de notre vie qui est très peu palpitantes par rapport à certaines personnes où leurs vies ressemblent beaucoup plus à un film qu'à la vie d'un adolescent d'un lycée du Canada.

Il est malheureusement le temps d'aller en cours. Je me sépare donc de ma seule amie dans ce vaste lycée et je me dirige vers ma salle de cours qui se trouve au deuxième étage.

Lorsque je me dirige vers la salle en compagnie de mon téléphone que je consulte tout en marchant pour vérifier si un de mes groupes préférés avaient enfin sortie le clip d'une de leur musique mais très vite, j'abandonne l'idée. Le fait de marcher et de regarder mon téléphone est une très mauvaise idée car je marche plus lentement qu'à mon habitude et je manque à plusieurs reprise de foncer dans plusieurs personne qui sont seulement ici pour se déplacer vers leur salle de cours et non pour se prendre en plaine face une fille complètement perdu, obsédée par seulement un clip vidéo de trois minutes.

Après avoir rangé l'objet de mon manque de concentration, j'arrive enfin devant la salle où le professeur de français venait juste de faire son apparition.

Après que le professeur a ouvert la porte de cette salle qui va m'accueillir pendant deux heures, je me dirige vers le fond de la salle et je sors mon classeur pour continuer ma rose rouge que j'ai dessiné sur l'une des intercalaires que j'ai auparavant couverte d'une feuille blanche pour que les couleurs ne soit pas altéré par la couleur de l'intercalaire.

Pendant que je continue mon œuvre d'art, le professeur parle de nos devoirs que nous avions fait la semaine précédente et il nous donne les erreurs récurrente qu'il a pu observé pendant la correction de nos copies. Je ne prends pas la peine d'écouter ce qu'il dit car je n'ai jamais réussi à me servir des corrections que les professeurs font sans nous rendre les copies d'abord. C'est comme si on te disait que tu avais fais une bêtise sans te dire ce que tu as fais. Cette méthode ne sera jamais utile pour moi. Je suis quelqu'un de visuelle, je retiens mes erreurs rien qu'en les regardant pendant qu'il explique comment nous pourrions faire pour les éviter.

Après un blabla inutile qui a duré plus de vingt minutes, il se décide enfin de rendre les copies. Je décide donc de fermer mon classeur et de ranger les feutres rouge et noir qui m'étaient utiles pour dessiner. Il manquera plus qu'il me les confisque car je ne l'écoutais raconter des choses inutiles. Je le vois se déplacer dans chaque coin de la classe à la recherche des propriétaires des copies qui tient entre ses mains qui semblent plus petites que celles des hommes de son âge. Enfin de l'âge qui parait avoir. Il a les mains très fines sans aucunes imperfections comme si elles avaient été épargnées par le temps ce qui n'est pas le cas pour le reste de son corps : il avait beaucoup de rides sur le visage qui encadrait le coin de ses yeux et de la bouche. Après avoir fait le tour de salle au moins trois fois, il arrive enfin en face de moi et il me tend ma copie sans aucun commentaire, surement car il en a marre de dire plus ou moins la même chose à tout le monde.

Je regarde alors ma note et le commentaire qui est là pour appuyer la note mais qui ne sert généralement à rien lorsque celle si se compose seulement de deux à trois mots. C'étais le cas pour moi en se moment avec la dissertation qu'il venait tout juste de me rendre. Il n'avait seulement écrit « Bon travail » et avec ma note entourée en rouge juste à côté : un 15/20. C'est à ce moment là que je me rends compte que je ne suis pas encore complètement perdu. La seule chose qui va bien dans ma vie c'est mes notes qui ne font pas une chute libre qui ne puisse pas être rattrapée plus tard.

Après avoir fini de distribué le reste des copies, le professeur reprend alors son cours la où nous l'avions laissé la dernière fois que nous l'avions vu. Pendant que les autres élèves ressortent la feuille où ils avaient notés ce qu'il disait, moi je sors les feutres rouges et noirs que j'avais rangée tout à l'heure pour continuer ma rose qui ne se fanera jamais. 

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Voilà le chapitre 27! 

J'espère qu'il vous a plu! Avis?

Je m'excuse du retard mais je vous avez prévenue. Du coup pour me faire pardonné, le chapitre fait 2000 mots.

Aussi je n'ai plus qu'un chapitre d'avance pour cette fiction et je n'arrive plus à écrire. J'ai pleins d'idées pour la suite mais dans ma manière dont je raconte ne me plait pas du coup je supprime ce que j'écris et je n'avance pas. Donc tout ça pour vous dire que la suite risque d'avoir du retard pour que j'essaye de rattraper tout les chapitres qui me manque d'avance.

J'espère que vous comprendrez.

Je vous adore et à mercredi prochain!