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— Pardon ?
— Je vous dis que ne comprend rien à cette énigme ! répéta Seo-Joon.
— Mais qu'est-ce que tu as fait de ta journée pendant que je réglais toute cette merde ?! hurla Taehyung, sa voix résonnant dans la grande salle à manger.
— Il est inutile d'être présomptueux. J'ai fait de mon mieux, mais je ne connais rien à vos histoires d'énigme ! Chaque fois que j'ai dû déverrouiller un dossier, c'est Jungkook qui l'a fait ! Jamais je n'ai su venir à bout d'aucun de vos mots de passe !
Taehyung souffla de fatigue, ses mains posées sur ses hanches, et ses doigts pinçant l'arête de son nez.
— Excuse-moi... je suis fatigué. Je n'aurais pas dû te traiter comme ça... pardonne-moi.
— Je vous pardonne. Mais je vous trouve à bout... je vous avoue que je ne m'attendais pas à ça... nous avions tout prévu... chuchota le garde.
— Tout sauf une chose.
— Laquelle ?
— Mon père a fait un testament.
Les yeux de Seo-Joon s'ouvrirent en grand.
— Et qu'est-ce qu'il dit ?
— Qu'il lègue le groupe Lotte à Jungkook...
L'homme ouvrit la bouche de stupeur, restant immobile, les bras ballants face au gamin.
— Mais...
— Je sais... soupira Taehyung. Si c'est lui l'héritier, une battue sera organisée pour le retrouver... et je ne peux même pas le contacter pour le prévenir... tout va de travers... les médias vont se faire un plaisir de relayer cette histoire dans les journaux, tout va prendre une ampleur incroyable !
— Non, non !!! Ne vous en faites pas, monsieur... on va le retrouver... avant la police, d'accord ? Et les médias, je vais m'occuper de les tenir à l'écart... on va s'en sortir...
— Mais comment ?! Toute la journée j'ai repassé dans ma tête son fichu code ! Et je ne comprends pas ce qu'il a voulu dire ! couina l'héritier dans un sanglot.
Les larmes se coincèrent au bord de ses yeux. Seo-Joon passa sa main dans sa nuque et l'attira à lui. Taehyung ne se fit pas prier pour poser son front contre son épaule en sanglotant. Le garde passa sa main dans son dos, et frotta de façon bienveillante, peu habitué à ce genre de relation avec l'héritier. Malgré le fait qu'il soit dans une merde noire, Taehyung appréciait que Seo-Joon le soutienne autant, et qu'il lui assure qu'ils allaient s'en sortir ensemble, plutôt que de le laisser gérer seul.
— Vous avez besoin de temps, monsieur... ce n'est pas parce que nous avions tout prévu, que tout se passera comme vous l'avez prédit, et que vous ne ressentirez rien. Vous êtes humain, et vous venez de perdre votre père... Jungkook a disparu, mais je vous promets que nous allons le retrouver. Nous allons prendre le temps de travailler sur ce message, et le déchiffrer.
Sans que le garde ne s'y attende, Taehyung l'attira à lui, et le serra contre son torse, enfouissant sa tête dans son cou.
— Tu es mon meilleur ami... tu as toujours été là pour moi, alors que j'ai été si insupportable toutes ces années... je suis désolé.
— Vous n'étiez pas insupportable. Vous étiez un enfant, qui cherchait de l'attention. Vous vous construisiez, et vous avez trouvé un homme fort sur qui compter. Ne le laissez pas tomber, monsieur... ne l'abandonnez pas alors qu'il compte sur vous...
Taehyung se redressa, et son regard croisa celui de Seo-Joon.
— Je te promets de ne jamais abandonner.
Le garde lui sourit, et posa sa main sur son épaule avant de s'éloigner.
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Il était déjà plus de vingt-trois heures, quand le bus de Jungkook arrivait à Goseong. Il descendit du véhicule, le regardant s'éloigner dans la nuit noire, et marcha le long de la route de terre jusqu'au panneau qui indiquait : « Bienvenu à Goseong ».
Il y était arrivé. Après une journée complète de voyage, il était arrivé à destination. Un petit village au nord-est du pays, longeant la frontière avec la Corée du Nord.
Situé dans la province de Gangwon, Goseong était un village bordé par la mer du Japon. Loin de l'agitation de la ville, cet endroit comptait parmi ses terres, une partie du parc national de Seoraksan, et était entouré à la fois par la mer, et par les montagnes. Et c'est pour cette raison que Jungkook avait choisi cette ville. Totalement isolée et peu peuplée, personne ne penserait jamais qu'il aurait pu s'y réfugier. En dehors de tout réseau téléphonique, Goseong lui permettait une couverture digne de ce nom.
La plupart de la population y était vieillissante, et il y avait très peu de jeunes. Ainsi, le noiraud avait prévu de trouver un travail, un logement, et de quoi vivre discrètement. Il devait faire profil bas et ne pas attirer l'attention. D'ailleurs, il aurait été judicieux qu'il change un peu de tête, histoire de semer le trouble si jamais des gens venaient à le reconnaître. Depuis un an il passait régulièrement à la télévision, et il aurait été fâcheux de se faire reconnaître par quelqu'un maintenant qu'il était arrivé à destination.
Il avança vers les habitations, sa capuche bien enfoncée sur sa tête, et trouva un petit hôtel aux abords de la ville. Il était vraiment loin du luxe dans lequel il avait été plongé dernièrement, mais Jungkook s'en moquait. Les rues étaient plutôt désertes à cette heure-là, et la devanture était simple, quelque peu vieillotte, mais propre.
Le gamin entra, faisant carillonner la porte sur son passage, et se rendit au comptoir de bois foncé qui se tenait face à lui.
— Euh... bonsoir... dit-il en glissant une main dans sa nuque.
Une vieille femme le regardait de travers depuis l'autre côté de l'accueil. Elle devait certainement se demander ce qu'un si jeune homme faisait là à cette heure si tardive. Il n'y avait pas l'air d'avoir beaucoup de touristes dans le coin ni beaucoup de distraction qui aurait pu le mener jusqu'ici.
— Bonsoir.
— Vous auriez une chambre ?
— Pour combien de temps ?! cracha la vieille peu aimable.
— Juste cette nuit...
Elle l'observa, tentant de deviner qui se cachait sous cette crasse, mais ne parvenant pas à distinguer son visage clairement.
— C'est vingt-mille wons la nuit... payable tout de suite.
— Oui bien sûr...
Jungkook sortit son portefeuille, et en tira un billet qu'il tendit à la vieille femme.
— Tenez.
Celle-ci lui donna une clé en échange, et répondit de sa voix cassée :
— La 213... vous devez partir avant dix-heures demain.
— Merci.
Jungkook récupéra la clé sur le comptoir, et se dirigea vers les petits escaliers sur sa gauche, recouvert de moquette marron, mais s'arrêta avant d'aller plus loin.
— Vous savez s'il y a une épicerie dans le coin qui serait encore ouverte ?
— M'étonne pas ça ! Vous vous croyez à Séoul ou quoi ?!
— Désolé... merci quand même...
— À deux rues... derrière la librairie... il y a un petit magasin. Mais dépêchez-vous, il va fermer d'ici quelques minutes !
Jungkook fit demi-tour.
— Merci !
Il sortit de l'hôtel, et suivi les instructions de la vieille dame, pour se trouver devant une petite boutique. Elle était vraiment minuscule, mais on pouvait déjà voir qu'elle vendait de tout. Vous pouviez y trouver ce que vous ne cherchiez pas. En revanche, vous aviez peu de chance de tomber ce pour quoi vous étiez venu. Néanmoins, Jungkook entra quand même. Un homme assez vieux se tenait derrière la caisse, et observa le jeune garçon d'un air mauvais.
— Bonsoir monsieur.
— Je vais fermer bientôt, alors dépêche-toi !
— Oui...
Jungkook passa entre les rayons pour atteindre celui de l'hygiène, et attrapa une boîte de décoloration. Il parcourut des yeux le produit, avant de se rendre en caisse pour payer. Le vieil homme retourna la boîte dans tous les sens, jetant des coups d'œil suspicieux au gamin, et l'encaissa.
— Merci, au revoir.
— Attends !
— Oui ? demanda Jungkook.
— Ta cheville... tu boites ?
— Oh... c'est rien, je suis tombé ce matin. Ça va guérir tout seul.
— J'ai jamais vu une cheville guérir d'elle-même en soixante-dix-sept ans de vie, gamin ! Mais soit... si jamais tu changes d'avis, passe me voir demain.
— D'accord... merci m'sieur. Bonne soirée.
Rapidement, il regagna l'hôtel en boitillant, et repassa devant la femme du comptoir avant de grimper à l'étage. Là, il longea le corridor, et examina les numéros sur les portes, jusqu'à trouver la chambre 213. Il passa la carte magnétique devant le boitier, et entra dans la pièce. On aurait dit que les fenêtres n'avaient pas été ouvertes depuis plusieurs années, et qu'un macchabée avait été découpé et planqué sous les lattes de parquet.
Il déposa son sac sur le lit, et souffla un instant en regardant autour de lui. Le sol était poussiéreux, tout comme les étagères. Et la robinetterie était rouillée. Le rideau de douche semblait poisseux, et les joints n'étaient plus blancs, mais marron.
À part ça, tout allait bien.
Le gamin soupira. Il ne pouvait pas se permettre de pinailler. Il était en vie, et il était en dehors du manoir. Ce qui voulait dire qu'il était libre, et ça, c'était bien plus précieux que n'importe quelle chambre d'hôtel.
Jungkook se leva les mains, et ôta son sweat, puis appliqua le produit sur ses cheveux. Pendant le temps de pause, il déballa la nourriture qu'il lui restait dans son sac, et mangea avec appétit. Il n'avait presque rien avalé de la journée, et il mourrait de faim.
Une fois que le temps fut écoulé, il retira le reste de ses vêtements, et se glissa sous l'eau chaude. Il nettoya son corps recouvert de poussières, de terre et de sueur, et rinça ses cheveux. En sortant, il enfila un caleçon et un t-shirt propres, seuls vêtements de rechange qu'il avait apporté. Jungkook n'avait pas prévu de se charger avec des vêtements inutiles et lourds, et pensait pouvoir en racheter sur place. Il devrait attendre le lendemain pour visiter la ville, et voir s'il pouvait trouver un logement, un travail, et de quoi se vêtir et manger.
En se regardant dans le miroir, il admira sa nouvelle couleur de cheveux : blond. Le noiraud n'était plus, laissant place à un visage encore plus angélique grâce à sa nouvelle couleur. Le gamin n'avait pas fait les racines qui étaient restées noires, mais le reste de ses cheveux étaient d'un blond très clair. Au moins, personne ne le reconnaîtrait comme ça.
Il se coiffa, et appliqua de nouveau de la crème, ainsi que des bandes propres sur sa cheville avant de se glisser sous les draps. Sa cheville avait enflé. Il l'avait sollicité toute la journée, et il espérait que demain, son état se serait amélioré avec une nuit de repos.
Il grimaça. Les draps sentaient le renfermé et l'humidité. Mais il était bien trop épuisé pour refuser une nuit dans un lit, quel qu'il soit. Il ferma les yeux, et observa le plafond, ainsi que ses nombreuses fissures, et l'instant d'après, il dormait profondément.
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Taehyung, lui, avait refusé le repas qui lui avait été servi, trop préoccupé pour avaler quoi que ce soit. La foule avait fui le manoir, le laissant seul dans l'immense bâtisse. Le personnel s'était retranché dans le bâtiment qui leur était réservé, à l'autre bout des jardins, et il ne restait dans l'immense demeure, que l'héritier, ainsi que Bogum, Hyung-Sik et Seo-Joon.
Taehyung regardait par la fenêtre de la cuisine, une tasse de café à la main. Il déboutonna les boutons de sa chemise blanche, dévoilant ses clavicules saillantes et dorées, et porta la tasse à ses lèvres.
— Monsieur... ?
Il se retourna pour faire face à Bogum qui se tenait dans l'encadrement de la porte.
— Je suis désolé, je viens de raccrocher avec les médias... la nouvelle concernant la mort de votre père s'est déjà répandue en ville, et certains journalistes ont déjà prévu de vous solliciter pour une interview... que dois-je leur dire ?
Le regard du châtain se perdit sur le sol, alors qu'il réfléchissait. Les journalistes et les différentes chaînes de télévision allaient quoi qu'il en soit, se charger du scoop, et donner au peuple de quoi discuter aux repas de famille pour les six prochains mois. Il devait répondre aux questions, pour essayer de rendre l'affaire moins scandaleuse, et également étouffer le fait qu'il n'était pas l'héritier légitime de Lotte Society.
— Je vais accepter les diverses interviews, mais je prendrai moi-même les communications, je ne veux pas que ce soit n'importe qui, uniquement les chaînes les plus importantes. Prends les messages, et transfère-moi les lignes lorsque c'est possible.
— Très bien, monsieur...
— Oh, euh, Bogum ! héla Taehyung.
— Oui ?
— Ne divulgue rien au sujet de Jungkook. Personne ne doit savoir qu'il a disparu. Si jamais tu es coincé, réponds uniquement qu'il est parti dans de la famille, et qu'il s'est absenté pour quelques jours, c'est clair ?
— Très clair, monsieur.
— Passe le mot aux autres, je ferai un rappel demain matin, dit-il en se tournant de nouveau vers la fenêtre.
— Oui, monsieur... répondit le garde en saluant l'héritier.
Au moment où il allait sortir, Bogum se ravisa, et se mordit la lèvre, hésitant.
— Monsieur ?
— Oui ? demanda Taehyung en avalant une nouvelle gorgée de café.
— Jungkook... est-ce qu'il est parti parce qu'il y avait quelque chose entre vous ?
Le cœur de Taehyung se serra dans sa poitrine. Il resserra sa prise autour de la tasse, avant de se retourner et de répondre.
— Jungkook est parti parce qu'il en avait assez d'être prisonnier de ce manoir. Ça n'a rien à voir avec moi. Il a fui pour sa liberté, voilà tout.
— Vous savez... je l'ai accompagné... à Busan.
— Quoi ?! Quand ça ? demanda Taehyung, étonné.
Bogum fit quelques pas, entrant plus franchement dans la pièce, et appuya ses avant-bras contre le meuble face à lui.
— Il y a quelques mois... votre père l'avait autorisé à aller là où il le voulait... alors Jungkook a souhaité retourner à Busan, sur la plage de Haeundae. On a discuté ce jour-là... ça me paraît si loin, aujourd'hui... affirma-t-il les yeux dans le vague.
— Discuté ? De quoi ?
— De nos vies... de nos rêves, et de nos regrets.
Taehyung sembla surpris de découvrir ça aujourd'hui, et surtout, il se demandait pourquoi jamais le gamin ne lui en avait parlé.
— Vous savez, au départ, quand on m'a confié Jungkook... je le détestais, et je pense que lui aussi me détestait. Je le trouvais arrogant, sûr de lui, et surtout, je ne le comprenais pas. Il avait une vie médiocre, et votre père l'avait carrément adopté ! Il n'a jamais rien eu à faire pour avoir tout ça... dit-il en balayant la pièce du regard. C'était une énorme chance pour lui, mais il continuait à ne pas vouloir la saisir...
— C'est ce que tu penses de lui ?
— C'est ce que je pensais.
— Ce n'est plus le cas ? demanda Taehyung en posant sa tasse sur le meuble à sa droite.
— Non.
— Tu as appris à l'apprécier alors... affirma l'héritier avec un sourire doux.
— Non. J'ai appris à lire en lui en l'observant.
Bogum se redressa, enfonçant ses mains dans les poches de son smoking gris, et fit quelques pas dans la pièce.
— J'ai cru qu'il refusait la chance qui lui était offerte... je le haïssais pour ça, parce que j'aurais aimé être à sa place, et pouvoir reconstruire ma vie comme il le pouvait. Je voulais tout ce qu'il avait. Le pouvoir, la richesse, et l'intérêt des femmes. Mais j'ai réalisé que c'est parce que je n'avais rien. Alors que lui avait tout.
— Comment ça ? demanda Taehyung en fronçant les sourcils. Je ne comprends pas.
— Jungkook n'a jamais eu besoin des richesses matérielles, puisqu'il a la richesse du cœur et de l'esprit. Il n'a jamais rien voulu d'autre que sa liberté, je m'en suis rendu compte trop tard, alors que je le prenais pour quelqu'un d'arrogant qui se trouvait trop bien pour ce monde... ça n'a jamais été le cas. Il a toujours refusé d'entrer dans ce monde parce qu'il n'en avait pas besoin...
Le garde parcourrait la pièce, faisant les cent pas, tentant d'exprimer le fond de sa pensée.
— Il n'a jamais été à l'aise ici... il n'y a qu'avec vous qu'il semblait apaisé... le reste du temps, il était sur ses gardes, toujours à faire attention à tout, et à tout le monde. C'est pour ça que je me suis dit qu'il devait y avoir entre vous, un lien que les autres ne percevaient pas.
— Tu es perspicace, Bogum... répondit Taehyung en l'écoutant attentivement.
— C'est ça ? J'ai raison ?
— Peu importe que tu aies raison ou pas... Jungkook n'était pas fait pour vivre ici, dans ce manoir. Le fait est que nous devons le retrouver, pour des raisons administratives. Mais une fois que ce sera fait, il aura le droit de vivre là où il le souhaitera. Je ne l'enfermerais pas contre son gré. Je ne suis pas mon père.
— Jungkook a quitté le manoir parce qu'il n'était pas heureux ici, mais aussi parce que vous n'étiez plus là. Maintenant que monsieur Kim n'est plus, il devra faire un choix, vous le savez comme moi. Mais vous refusez de vous y confronter.
— Ça suffit ! Je t'ai écouté, maintenant il est l'heure que tu partes. Va te reposer, les jours qui vont suivre vont être fatigants.
Bogum toisa l'héritier, et avant de passer par l'alcôve, il s'arrêta, jetant un dernier regard derrière lui avant de rejoindre le hall :
— Très bien. Mais vous devrez affronter vos peurs tôt ou tard, monsieur. Vous avez toujours pensé que Jungkook pourrait rester vivre ici avec vous. Mais maintenant qu'il est libre, vous avez simplement peur qu'il choisisse sa liberté à votre relation. Vous avez peur de vous retrouver seul, et d'encaisser le fait qu'il ne vous ait pas choisi !
Le garde disparu dans le hall, alors que Taehyung passait sa langue sur ses lèvres.
Il était devenu transparent, si transparent que même ses gardes du corps pouvaient voir en lui. Oui, Taehyung avait peur. En découvrant que Jungkook était parti, il doutait. Parce que rien ne se passait comme prévu. Si Jungkook était parti, c'était pour échapper à Daek-Jae. Mais comment allait-il réagir quand il apprendrait que son bourreau était mort ? Peut-être qu'il préférait sa liberté à Taehyung... Peut-être que si le châtain le retrouvait, il refuserait de rentrer à Séoul avec lui.
Peut-être que finalement, cette fuite avait été une façon pour Jungkook, de quitter Taehyung sans avoir à le regarder en face...
****
Coucou mes p'tits chats!!! 🐾
J'espère que ces deux chapitres vous ont plu! Il reste environ 10 chapitres avant la fin de Chaebol! Accrochez-vous! 💖🤸🏻♀️
A vendredi! 🥰
Bisous 💕
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