[Partie 4]

Les termes sont stricts et absolus; il ne doit y n'avoir aucun mot gentil adressé à l'enfant.

Sauvent, les jeunes rentrent chez eux en pleurs, ou dans une rage sans larmes, après avoir vu l'enfant et fait face au terrible paradoxe. Ils peuvent en être malade pendant des semaines ou des années. Mais après que le temps passe ils commencent à réaliser que même si l'enfant venait à être libéré, il ne profiterait de sa liberté; un petit plaisir de chaleur et de nourriture, pas de doute, mais un peu. Il est trop dégradé et imbécile pour ne connaître aucune vraie joie. Il a trop longtemps été effrayé pour être libéré de la peur. Ses manières sont trop grossières pour répondre aux traitements humains. En effet, après tout ce temps, ils devrait probablement être misérable, sans murs pour le protéger, avec des ténèbres pour ses yeux, et ses propres excréments pour s'asseoir. Leurs larmes pour l'amère injustice sèchent lorsqu'ils commencent à percevoir la terrible justice de la réalité, et à l'accepter. Ce sont leurs larmes de colère, leurs essais de générosité et l'acceptation de leur inutilité, qui sont peut être la vrai source de la splendeur de leurs vies.Il n'y a pas de bonheur insipide ou irresponsable. Ils savent qu'ils ne sont, tout comme l'enfant, pas libres. Ils connaissent la compassion. C'est l'existence de l'enfant, qui rend possible la noblesse de leurs architectures, le musiques poignantes, la profondeur de leur science. C'est grâce à cet enfant qu'ils sont bons avec leurs enfants. Ils savent que si celui misérable n'était pas là, pleurnichant dans le noir, l'autre, le joueur de flûte, ne pourrait pas jouer de sa joyeuse musique pendant que les cavaliers s'alignent dans leur beauté par la course au soleil du premier jour d'été.

Maintenant, y croyez-vous en eux ? Sont-ils plus crédibles ? Mais il y a une toute dernière chose à dire, et c'est assez incroyable.

Parfois, un des adolescents, fille ou garçon, qui soient venus voir l'enfant, rentre pas chez lui, pour pleurer ou s'énerver, en fait, il ne rentre pas du tout. Parfois, un homme ou une femme bien plus vieux se fait silencieux pendant un jour ou deux puis qui partent de leur maison. Ces personnes sortent dans la rue, et la descendent seuls. Ils continuent de marcher et marchent droit hors de a ville d'Omelas, à travers les magnifiques ponts. Ils continuent de marcher à travers les fermes d'Omelas. Chacun part seul, jeune homme, jeune fille, homme ou femme. La nuit tombe; le voyageur doit passer les rues du village, entre les maisons aux fenêtres jeunes claires, dans la pénombre des champs. Chaque solitaire vont à l'ouest ou au nord, vers les montagnes. Ils s'en vont. Ils désertent Omelas, ils marchent en avant dans l'ombre, et ne reviennent jamais. L'endroit vers lequel ils vont est encore moins imaginable pour la plupart d'entre nous que l'est la ville de joie. Je ne peux pas le décrire du tout. Il est possible que cet endroit n'existe pas. Mais ils semblent savoir où ils vont, ceux qui partent d'Omelas.


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Fin ! J'espère que cela vous aura rendu service ! Je compte poster dans les jours qui suivent  un petit one shot sur ce thème restez connectés ! bisous keur et joyeuse St Valentin !

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