Chapitre 3 - So peaceful


Je me suis laissée porter par le point de vue de Jayden pour un chapitre ;) ! Je publie donc, le chapitre dans son intégralité!

« Quand tu te lèves le matin, remercie pour la lumière du jour,
pour ta vie et ta force. Remercie pour la nourriture et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi-même. »
Tecumseh, chef shawnee

Jayden

Finalement, je compris rapidement, en sortant de chez Lila, qu'être en retard pouvait avoir des avantages. Je montai dans ma voiture, le sourire aux lèvres. Quel agréable moment de la vie. Une rencontre, un rien pouvait vous faire passer à côté. Mais, souvent c'est nous qui engendrons cela, sans nous en rendre forcément compte. Combien de fois n'avons-nous pas le temps ? Pas la force ? Pas l'envie ? Mais surtout, combien de fois avons-nous trop peur de perdre le contrôle ? De ne pas plaire ? Ou d'être soi-même déçu ? 

Ce n'était pas mon genre, j'adorai faire de nouvelles rencontres quelles qu'elles soient, j'étais avide de ces moments-là, de ce plaisir de découvrir l'autre. Et ce soir, j'avais été servi ! Ce moment suspendu avec Lila était un vrai bouleversement, de mes sens, de mes émotions, tout ce que j'aimais. Ce séjour avait failli ne jamais se faire, j'aurais pu passer à côté de ce petit bonheur que de taquiner, Lala. 

J'avais eu l'immense chance de pouvoir choisir mon stage de bénévolat, dans un lieu médicalisé, auprès d'enfants handicapés. C'est ce que je voulais depuis longtemps, et mon père, Mason Bennett avait été d'une grande aide. Brillant neurologue à Seattle, j'avais su lui prouver, depuis mon plus jeune âge, que je voulais devenir, moi aussi, médecin. Et après, l'avoir suivi dans son quotidien, mais également après avoir accepté des dizaines de stages à sa convenance, il s'était battu pour que je puisse passer l'été au ranch de Seeley Lake. 

Soyons clairs, il n'approuvait pas nécessairement mon choix. Il m'avait fait promettre de ne pas en parler à ma mère. C'était ce qui m'avait, d'ailleurs, valu ce retard. Elle ne voulait pas me laisser partir, dans un lieu inconnu, loin de Seattle. Je n'arriverai jamais à m'habituer aux larmes de ma mère et comme toujours, j'avais pris le temps de la rassurer. J'avais également choisi de poursuivre mon cursus université à Missoula, où le nom « Bennett » n'était pas connu de tous, quoique... 

La chanson de Jain, « So Peaceful », retendit dans l'habitacle. L'accès à Spotify avait vraiment permis une découverte de nombreux artistes talentueux, connus et moins connus, jeunes et plus anciens. Si on allait bien évidemment plus loin que les célébrités du moment. Je chassai mes pensées et retrouvai mon éternel sourire. Cette fille m'avait surnommé Jay-jay ! La honte, si mon cousin  Hugo avait entendu cela, ma fierté en aurait pris un grand coup. Heureusement pour moi, il devait être en train de se réveiller d'une nuit parisienne mouvementée.

Je m'approchai de mon lieu de résidence, d'après la propriétaire du ranch, Mme Ellen Bradley, j'allais occuper une maison proche du haras – juste derrière la maison de miss club de golf-. Mme Bradley avait dû la moderniser un peu, ce lieu était le logement de fonction de ses anciens gardiens, qu'elle rectifia par nos « anges gardiens ». Un couple maintenant à la retraite, qui avait l'air d'énormément compter pour elle. 

Les enfants allaient arriver d'ici quelques jours, accompagnés de leurs éducateurs spécialisés. J'allais être le relais entre eux et le centre médical du coin, où le médecin et l'infirmière étaient malheureusement surchargés de travail. 

J'avais tellement hâte de les rencontrer ! Et, j'étais bien placé pour savoir que leur polyhandicap avec une déficience motrice, des troubles cognitifs, souvent accompagnés de troubles mentaux sévères, dont ils souffraient, permettaient également de décupler leur intelligence de cœur. Je me devais de ne pas oublier pourquoi j'étais là, et ce n'était pas pour prouver à Miss Lila que derrière cette main de fer se cache sûrement un gant de velours. Mais bel et bien pour Junior. Je lui en avais fait la promesse.

FIN EXTRAIT

La maison était décorée avec goût, Ellen Bradley avait fait fort. Une harmonie d'une simplicité agréable, du mobilier naturel en bois clair, avec des touches de jaune solaire venant sublimé des murs, des tapis et des objets en tout genre, bleu canard, très en vogue en ce moment. Je voyais déjà, Lila dire : « ok, c'est juste du bleu avec du vert ». Je me sentais totalement relaxé et apaisé. Je posai mes affaires rapidement. Demain, j'aurai tout le temps de poursuivre ma visite de ces lieux. Pour l'heure, j'avais besoin de repos. 

Malheureusement pour moi, tout le monde n'était pas de cet avis. Je sentais au plus profond de mon être, qu'il était encore bien trop tôt pour appeler une personne. Après avoir tâtonné un bon moment sur ma table de chevet pour récupérer mon téléphone, je vis l'heure, sept heures du matin et mon interlocuteur, Hugo. Mon bras sur mes yeux, je décrochai.

– Hum, réussis-je, à peine à maugréer.

– Bonjour, s'exclama-t-il, dans un Français irréprochable. Puis, il poursuivit en Anglais. Alors, tu commences ton stage sans être chaperonné par mon oncle préféré !

J'adorai Hugo vraiment, plus que tout, mais pas si tôt. Nos pères étaient jumeaux. Mon oncle Nathanaël voulait absolument réaliser une carrière de chef cuisinier en France. Il était tombé sous le charme de leur gastronomie et pour lui, une immersion dans le pays était inévitable. Le truc, c'est qu'il était également tombé sous le charme de Paris et d'une adorable Parisienne, ma tante, Roxane. Cette belle aventure m'a permis de passer de nombreux étés ou Noël à Paris. C'était souvent nos vacances père/fils... J'inspirai un grand coup, face à ses souvenirs.

– Hugo, tu n'as toujours pas compris le système du décalage horaire, bougonnai-je.

Mon affection pour lui commencer après une heure descente !

– Jay, vraiment va falloir faire quelque chose là. Sérieux mec, comment tu veux garder une fille dans ton lit si tu te réveilles toujours d'aussi mauvaise humeur, m'expliqua-t-il, le plus solennellement possible.

Comme si ma vie amoureuse était une priorité maintenant, alors qu'au fond de lui, il s'amusait comme un petit fou.

– Le peu d'entre elles qui ont eu la chance de rester, ne se sont jamais plaintes, répondis-je, fier de ma petite réplique.

Malgré mon humeur massacrante, il me connaissait bien, je détestai le matin. Encore plus, quand je n'étais pas maître de mon heure de réveil.

– Désolé de te décevoir, mais tu te fourvoies. La preuve, il n'en reste pas une ! Prends exemple sur ton cousin. Je viens de me lever, est-ce que cela s'entend ? Non, bien évidemment !

– Il est quatorze heures à Paris !

– Ok, je ne peux rien pour toi. Bon, alors, tu as plus d'infos ? Tu as fait quelques recherches avant de venir ? Comment cela se passe ? me questionna-t-il, plus sérieusement.

Il était inarrêtable, d'ailleurs, si j'avais répondu, c'était bel et bien parce qu'il était capable de rappeler une bonne dizaine de fois, jusqu'à ce que je décroche enfin !

– Je suis arrivé en retard, j'ai failli me faire assommer par une fille qui m'a pris pour un serial killer et je viens de me faire réveiller par mon cousin qui pense que les USA et la France sont deux pays limitrophes, déclarai-je, d'un trait. 

Je m'enfonçai dans mon lit, priant pour que le concentré d'informations données, le fasse raccrocher. Mais bien au contraire, il se marrait à l'autre bout du fil, ou plutôt devrai-je dire, à l'autre bout du monde.

– Enfin, un peu de piment dans ta vie. Non, parce que franchement, tu commençais à être vraiment limite, je me demandai si j'allais continuer à prendre de tes non nouvelles, me taquina-t-il.

Je ne pus m'empêcher de sourire, la tête sous mon oreiller maintenant. Nous avions nos petites habitudes et il était hors de question de passer plus d'une semaine, sans avoir des nouvelles l'un de l'autre et par ricochet, des nouvelles de nos familles. 

– Rigole, rigole, ce n'est pas toi qui a failli te prendre un coup de club de golf par une fille de dix-huit ans ! 

Vous vous demandez sûrement comment je connaissais ce petit détail sur son année de naissance, logique. Mais ce n'était pas mon cousin qui allait me contredire. S'il y avait une seule personne sur terre pour valider ma capacité à déterminer l'âge d'une personne, à plus ou moins un an près, c'était bien Hugo ! Combien de fois avait-il usé et abusé de mon petit talent, lors de nos soirées. Pour être bien sûr que la fille n'était pas trop jeune ou inversement trop âgée.

– Dix-huit ans, chez toi, c'est limite, Bro, quoique. Il réfléchit un instant avant d'ajouter. Il suffit que tu ne l'incites pas à boire ! Elle est mignonne ? En tout cas, vous avez un point commun, le golf, c'est déjà pas mal. Imagine, vous vous retrouvez seul au trou numéro dix-huit... 

– Hugo ! criai-je, en m'asseyant d'un bon.

J'étais réveillé, c'est sûr et pas prêt de me rendormir, encore moins avec l'idée de Lila et moi... Bref ! 

– Lila t'aurait foutu son club dans la gueule après de tels propos mec !

– Haha ! Tu prends déjà sa défense. J'adore cette fille, fonce ! Mince, faut que je te laisse. Je dois accompagner Miss Daisy à son nouveau job d'été, dans le nouveau Starbucks café du coin. T'imagine la tête de notre père, bref ! Ta cousine me voit vraiment comme son chauffeur Uber et encore ils sont mieux payés ! ironisa-t-il.

– Avant d'être ma cousine, c'est ta petite sœur ! Embrasse Meily pour moi.

– Ouais, ouais, si ta Lila veut bien l'assommer à ma place, je pourrai continuer à profiter de mon été, grommela-t-il.

Je n'avais plus la force de riposter, c'était trop tôt bordel. Et je ne pensais pas que Lila appartienne à qui que ce soit, encore moins à moi. Je pris conscience que j'y étais allé fort, hier soir, mais la voir si réactive, j'adorai ça.

– Je lui dis de la rajouter sur sa liste, après moi, c'est sûr et toi si tu ne te rentres pas dans la tête que nous avons huit heures de décalage horaires.

– Sérieux, tu recommences, n'oublie pas, elles ne resteront pas ! Bonne journée cousin ! Tu nous manques. Embrasse bien fort Jr pour nous. Tu lui dis que c'est toujours le meilleur d'entre nous. Tu me rappelles quand tu seras moins ronchon ! Et un gros bisou à Lila, conclut-il toujours si moqueur.

Un joli trait de famille...

Après avoir passé une bonne heure à pester tout seul, il était vraiment trop tôt ! Je pris une douche et surtout un bon petit-déjeuner, décidément, Ellen Bradley était aux petits soins. Elle avait tout prévu pour mon arrivée. Il fallait vraiment que je la remercie pour toutes ces délicates attentions. 

J'arrivai devant le ranch, vingt minutes avant notre rendez-vous, merci Hugo. L'immense demeure avait gardé toute son authenticité, complètement entourée d'arbres majestueux et d'un vaste lac. Le ponton avait été aménagé pour les personnes à mobilité réduite, tout comme l'entrée du ranch. Voir un rocking-chair sur le porche en bois me fit sourire. Aujourd'hui, j'avais un peu de mal à me projeter, assis dessus. Mais, dans quelques années, entouré de ma femme et de mes enfants, pourquoi pas ? C'était encore un des rares objets que notre société de consommation n'avait pas réussi à moderniser ! L'idée étant de procurer cette sensation de balancement, propre au berceau des bébés, rendre automatique ce geste-là serait complètement stupide. 

Une charmante dame m'accueillit sur le pas de la porte.  Elle avait un sourire pétillant. Je pouvais sentir sa joie de recevoir de nouvelles personnes de tous horizons dans sa demeure. 

– Bonjour, tu dois être Jayden Bennett, m'accueillit-elle. Je suis tellement heureuse de t'avoir parmi nous pour cette nouvelle année. Entre donc !

Sa bonne humeur était communicative, je la saluai, un peu hésitant. Ok, il m'arrivait d'être timide aussi, encore plus avec une femme si touchante. Je ne pouvais qu'être sous le charme de ses rides marquant l'expérience de la vie et surtout le magnifique bleu de ses yeux. 

– Enchanté, Mme Bradley, c'est un plaisir de pouvoir travailler dans un cadre aussi idyllique et avec une personne aussi agréable que vous.

– Continue comme cela et nous risquons d'avoir des soucis avec mon mari et mon fils, jeune homme, plaisanta-t-elle.

Je souris à mon tour. Je ne m'attendais pas à une telle réponse de sa part !

Je me retrouvai propulsé dans un immense salon/salle à manger, avec des coins cocooning, mélangeant des meubles en bois, de nombreux cadres photos de différentes tailles et de grands espaces, accessibles à tous. De longues baies vitrées donnaient directement sur le perron du ranch qui avait l'air de faire le tour de la maison. A côté de l'escalier se trouvait un ascenseur vitré en bois. 

– C'est magnifique, vraiment. Un endroit idéal pour tous. On en oublie la froideur et la déshumanisation des lieux médicalisés. Certains foyers et hôpitaux devraient prendre exemple !

– Merci beaucoup Jayden. C'est mon mari qui a repensé l'architecture du ranch, quand je lui ai dit que je voulais accueillir des personnes souffrant de diverses maladies. Nous avons acheté du mobilier médical dans les chambres et salles de bains également, tu verras, on ne voit strictement rien ! Nous souhaitions vraiment offrir un vrai lieu de vacances, avec l'aspect hôtelier qui nous plaît tant lorsque l'on part en séjour, oublier son quotidien...

Nous nous assîmes sur de larges fauteuils confortables. Quand une petite tête aux cheveux châtain clair ou devrai-je dire « blond cendré » apparut dans l'embrasure de la porte. Je restai avec mon café fumant à la main, sans bouger. Reconnaissant immédiatement, Lila. Qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Est-ce qu'elle travaillait là ? 

– Coucou mamie, tu m'as demandé de passer ? demanda-t-elle, en entrant doucement.

Mamie ? Lila avait un lien de parenté avec Ellen Bradley. Je restai surpris, voir décontenancé. Merde ! Cela changeait.. tout. Je me ressaisis rapidement, affichant mon plus beau sourire. Ellen se leva et accueillit sa petite-fille. Quand elle me vit, le petit rictus sur ses lèvres s'effaça, mais son regard la trahissait toujours.

– Merci d'avoir remis les clés à Jayden. Vraiment, je suis désolée, j'avais complètement oublié de te prévenir, j'ai tellement de choses à préparer, s'excusa-t-elle. Viens prendre un café, Jayden est là aussi.

Nous nous dîmes bonjour discrètement, une petite mamie au milieu et nous étions totalement différents d'hier soir. Je ne vous cache pas mon plaisir, quand Mme Bradley avait commencé à vanter mes mérites auprès de sa petite-fille. Et la chance qu'elle avait d'avoir un bénévole aussi expérimenté que moi cet été. Mais, ce qu'elle ajouta me laissa sans voix.

– C'est pour cela que je t'ai demandé de passer, finalement les enfants du foyer de Missoula ne pourront pas être présents. Il y a une épidémie de gastro-entérite qui ne leur permet pas de venir en vacances cet été.

– Mince, je suis désolée Mamie, tu avais tellement hâte de les accueillir, ajouta Lila.

– Oui ! Nous avons bien sûr programmé des dates pour l'année prochaine. Les enfants étaient vraiment déçus. Mais, les personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer d'Héléna, eux, ils sont ravis ! Malheureusement, le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. Surtout, que les enfants ont l'habitude de venir depuis quelques années. Là, pour le coup, les résidents partent pour des petites journées, mais jamais de vraies vacances !

Sa grand-mère partit rapidement répondre au téléphone, en lui précisant de prendre soin de son hôte. À voir ma tête se décomposer, Lila ne put s'empêcher d'éclater de rire.

– Si tu voyais ta tête, Jay-jay, c'est à mourir !

J'essayai de garder une certaine contenance, malgré ma déception. Elle en profita pour ajouter.

– C'est fini, les jolies éducatrices spécialisées, place aux soignantes quadragénaires et aux petites mamies, rien que pour toi, pour tout un été !

– Cela ne veut rien dire, il peut y avoir des jeunes et jolies aides-soignantes, répondis-je.

Elle me faisait totalement oublier ma déception. J'aurai vraiment aimé pouvoir travailler auprès de ces jeunes, voire les choses dans un autre contexte... Elle me sortit de mes pensées.

– Ne rêve pas Jay-jay, les jeunes ont complètement délaissé nos aînés et encore plus dans cette profession.

– Tu es bien cynique pour ton âge, la piquai-je. Sachant qu'elle avait marqué un point. Et peut-être que je préfère les femmes plus matures, avec de l'expérience...

– Pas cynique, réaliste ! Redescends sur terre et arrête d'envoyer des petits cœurs avec ton ventre Jay-jay.  Tu es bien trop gentil, elle te mangerait tout cru ! enchaîna-t-elle. D'ailleurs, même pour les plus jeunes, tu es trop gentil.

Elle venait vraiment de me comparer à un Bisounours ? Il fallait vraiment que les médias arrêtent de récupérer de vieux dessins animés. C'était forcément connu de toutes les générations. Je n'avais pas eu le temps de répliquer, Mme Bradley revenait vers nous.

– Ma petite fille qui rit aux éclats, je suis contente que vous vous entendiez bien tous les deux !

Finalement, c'était tout aussi savoureux quand la réplique venait de sa mamie.

– D'ailleurs, tu vas être en retard ma chérie. Je voulais juste te dire, que j'allais ouvrir finalement aux touristes aussi cette été. J'aurai besoin d'un coup de main pour les week-ends. Oh ! Quelques heures pas plus. Les résidents et le personnel de la résidence seront moins nombreux que les jeunes prévus. J'aurai donc, beaucoup de chambres libres.

– Ok, mamie, pas de soucis.

Elle embrassa sa petite-fille sur les deux joues. Miss club de golf n'avait pas l'air d'apprécier les élans d'affection, mais elle se laissa faire. 

– Et toi Jayden, tu as deux jours de libres, ils arriveront seulement jeudi, m'expliqua Mme Bradley.

– Pas de soucis, je vais en profiter pour visiter le coin, trouver un lieu pour faire de la voile et pourquoi pas faire une partie de golf, répondis-je, la petite allusion à mon défi ne manqua pas de surprendre Lila.

– Mais justement, ma petite-fille travaille dans un club de vacances et un country club avec golf. Décidément, tu pourras lui montrer les lieux, ajouta ma nouvelle meilleure alliée.

– Parfait ! Je passerai demain ? Ça te va Lila ?

Elle bougonna un oui et prétexta être vraiment en retard pour prendre la fuite. Selon elle, une dénommée Stacy l'attendait déjà depuis un bon moment. Je restai avec plaisir quelques instants de plus avec Mme Bradley et j'appris de nombreuses choses intéressantes sur Miss Lila. Heureusement pour sa petite-fille, elle n'avait pas eu le temps de me sortir les photos de famille...

TIBISOU !

Je vais peut-être changer le titre du chapitre à la correction, tibisou va passer à So Peaceful ! En attendant, voila comment Lila voit Jayden... ;)

J'éspére que le point de vue de Jayden amène de nouveaux éléments? Questionnements ? Rien de plus ? Une bonne soirée / Journée à vous :)

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