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A la fin de la quarantaine, il fut déclaré que je n'étais pas malade. Je pus alors récupérer mes maigres affaires qui avaient passées un contrôle sanitaire. Je sortis et m'aventuraient sur l'île aux côtés d'autres femmes camarades que j'avais vu en quarantaine. Nous rejoignîmes les hommes. Certaines femmes pleurèrent en se jetant dans les bras d'un mari, d'un ami, ou d'un frère. J'ai cherché les miens des yeux, puis à l'autre bout de cette agitation je les ai vus. Andrius tenant fermement la main de Jonas. J'ai couru vers eux, moitié en riant moitié en pleurant. Nous allions avoir nos papiers, nous allons retrouver oncle Otto. Finalement, je le voyais, cet avenir. Je le voyais rayonner au coin de mon champ de vision, commençant à éclipser la peur. L'espoir d'un jour nouveau, et ce, malgré toutes nos pertes.
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